Savate n° 355
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Savate n° 355
L e m a ga z i n e d e s é t u d i a n t s d e l ' U C L Mai 2010 n t s 5 5 3 ° N étu di a T GRAT U I - Péri ma ' i nfor d e u q odi es ti on d de eu - Edi t L C U ' l r res achez H . A le : pons ab INTERVIEW Jean-Pascal van Ypersele, Viceprésident du GIEC ... e r i a f x u e i m p e ut , L ts , C a t U l l u i s a é r M s s : u e p E u e cam io n Po ste, quelq GUEUL l r u s n o i g CO UP D E i l a re Act R ANC : L Z VO U S : CO UP F D E CHE S E R P E V RI C' E S T AR lexio ns. . . f quelques ré e b . n i a v u o l g a . w ww Coup de ParMélodie Mouzon Mail UCL : à sauver ou à abandonner ? La technologie, une des merveilles du monde moderne. Mais quand elle vous lâche, plus personne ne rigole. Une situation bien connue par de nombreux étudiants dont le mail ne fonctionne plus correctement depuis des mois. De quoi regretter le bon vieux papier à lettres ! Tu viens de rédiger péniblement un long mail pour expliquer les recherches interminables que tu as faites en bibliothèque sur Descartes et Kant. Après plus d’un quart d’heure à chercher comment t’exprimer pour que celui qui lira ton mail te comprenne un minimum, tu peux enfin cliquer sur le bouton « envoyer ». Le bonheur est de courte durée. Sous tes yeux écarquillés s’affiche en lettres rouges le message « ERROR ». Une catastrophe déferle dans ta tête, car bien sûr, tu n’avais pas pensé à enregistrer ton message dans un éditeur de texte. Pas de panique ! La plupart du temps, ton mail est correctement envoyé, mais stocké dans la boîte « Sorties » au lieu de « Envoyés ». Une situation beaucoup moins grave que la grosse panne du service électronique en novembre 2009. Conséquences : des centaines de messages envoyés se sont envolés dans la nature (virtuelle). Un peu comme si le facteur s’était amusé à balancer n’importe où toutes les lettres à poster… Les boîtes ont en effet été endommagées. Un bug qui a causé bien des soucis à de nombreux étudiants qui n’ont jamais reçu certains mails parfois importants. L’AGL a demandé des explications au Service Général d’Informatique de l’UCL. « L'équipe en charge du courrier électronique devait installer une nouvelle version d'un des logiciels qui gèrent celui-ci. Tout s'est bien passé, sauf qu'une partie des boîtes mails a été "masquée". L'ordinateur a alors simplement créé de nouvelles boîtes - vides forcément - pour les nouveaux messages ! La bonne nouvelle, c'est que rien n'est perdu ! Toutes les boîtes mail sont régulièrement sauvegardées et peuvent être récupérées », annonçait l’AGL sur son site internet. Oui, mais voilà, depuis lors d’autres problèmes sont apparus : « Pendant les vacances de Pâques, chaque fois que je voulais envoyer un mail avec ma boite mail UCL, quand je cliquais sur "envoyer", ça me mettait que je ne pouvais pas car j'étais soi-disant déconnectée. En fait, le message était envoyé malgré le message d'erreur», raconte une étudiante en deuxième année de communication. « Quand je vais plusieurs fois par jour sur ma boite mail, à partir d'un moment, je ne sais plus me connecter à aucune des boîtes. Quand tu dois recevoir des parties d'autres étudiants pour des travaux, c'est embêtant », ajoute une étudiante de première master. Les raisons de ces bugs incessants ? Pour l’échec d’envoi des messages, il y aurait un problème de connexion entre les relais de courrier électronique et les serveurs. Le SIPR de l’UCL conseille, dans ce cas, d’envoyer à nouveau ton mail jusqu’au moment où il s’envoie correctement. Ou, en cas d’échec, de ne pas activer le certificat d’authentification. Bref, tu l’auras compris, le système de mailing de l’UCL n’est pas parfait… Même si les informaticiens y travaillent très dur parfois ! Si les problèmes persistent avec ta boîte mail, consulte la page web des valves du service électronique (http://www.uclouvain.be/ 273374.html). Et si vraiment tu patauges dans la panade, contacte le Service Desk. Ils se feront un plaisir de t’aider ! —2— S O MMAI RE COUP DE GUEULE : Mail UCL : à sauver ou à p.2 EDITO p.3 DANS LE VIF p.4 QUI EST-CE ? : Jean-Pascal p.9 van Ypersele POST-IT : trouver un kot UCL p.12 C'EST ARRIVÉ... : Action p.14 Poste p.15 CONCOURS : La Semo COUP FRANC : Elections p.16 VRAE COUP FRANC : La religion p.18 sur le campus MICRO-TROTTOIR: Carte Culture, satisfait ou remboursé ? p.20 Un co mmentaire, une suggestio n, une idé e ? Contacte sans tarder l'équipe de la Savate à [email protected] ! Edito o u n io t f C a m Par Nu cteur en Che Réda Une année bien remplie! L’été s’installe tandis que l’année académique se termine peu à peu. Fin d’année rime malheureusement avec blocus : l’heure est maintenant à l’étude malgré l’ambiance estivale qui n’encourage guère cette attitude! L’heure est aussi celle des bilans. Tant de chemin a été parcouru depuis septembre, où l’AGL milita assidûment pour le maintien de la poste à Louvain-la-Neuve. Certes, la poste n’est plus, mais le combat entrepris ne fut pas vain : les principales actions possibles restent actuellement proposées dans les points postes (voir article p.14). Cette année l’AGL DAY fut organisée pour la première fois. Cette journée fut l’occasion de (re)découvrir l’AGL et de prendre conscience de l’importance des élections étudiantes. Les 33% de participation, un taux historique pour l’AGL, témoignent du succès obtenu auprès des étudiants. Malgré l’approche des examens, l’AGL reste active. Un nouveau comité a été élu (voir article p.6) et la réflexion s’intensifie autour du choix du successeur de Xavier Renders, notre actuel vice-recteur aux affaires étudiantes. Cinq professeurs sont candidats au poste. Le 20 avril dernier, l’AGL organisa un débat entre ces cinq prétendants, dont les principales impressions sont détaillées dans l’article p.16. Toutes ces actions n’ont cessé de symboliser les quatres missions que l’AGL s’était donnée : représenter, soutenir, défendre et informer. Grâce à un format attrayant et des articles variés, la Savate vous a interpellé, je l’espère, par les projets menés par l’AGL. Il est à présent temps passer le flambeau à la prochaine équipe menée par Aurélien Hachez. Bon vent et excellent blocus! REDACTEUR EN CHEF : Numa COUNIOT EQUIPE DE REDACTION : Thomas BRAIBANT, Ghaliya DJELLOUL, Etienne GERIN, Aurélien HACHEZ, William HORLAIT, Marc MAGNERY, Thomas MOREAU, Mélodie MOUZON, Marie-Odile SAC, Amélie SERVOTTE REMERCIEMENTS : L'équipe la Semo, Sylvain LOHEST, Jean-Pascal VAN YPERSELE, Céline, Thomas et PierreAntoine MISE EN PAGE : Ghaliya DJELLOUL TIRAGE : 2000 exemplaires CONTACT: [email protected] Vo u s l i s e z l a S a va t e , d é c o u vr e z a u s s i Disponible dans vos auditoires et vos facultés mais aussi sur www.uclouvain.be/laquinzaine —3— Dans le vif Renouvellements e Numerus clausus: le moratoire prolongé d'un an! Ce dernier devrait présenter cette solution définitive au gouvernement de la communauté française et au parlement pour l'année académique 2011-2012. Les étudiants de l'AGL Woluwé, premiers concernés, ne manqueront pas de suivre l'affaire de près, estimant qu'il ont déjà trop longtemps attendu une solution durable et que ces mauvaises solutions qui, depuis l'instauration du numérus clausus en fin de 7ème, s'enchainent puis se suspendent pour un temps sans savoir à quoi elles laisseront la place, sont inacceptables. (1)http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/579347/ numerusclausus-marcourt-veut-prolonger-d-un-an-le-moratoire.html Elections étudiantes - 1er épisode Interrogé au parlement de la Communauté française le mercredi 28 avril1 , le ministre de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt a annoncé son intention de prolonger d’un an le moratoire sur la limitation du nombre d’étudiants en médecine et dentisterie pour l’année académique 2010-2011. Le ministre, qui avait annoncé en janvier dernier qu'il ne comptait pas prolonger le moratoire mais avait l'intention de proposer au gouvernement de la Communauté française une solution "équilibrée et raisonnable", a dû se rendre à l'évidence de ne pas avoir trouvé une solution définitive à ce problème : aucun accord n'a été trouvé au sein du sous-groupe de travail "médecine" de la table ronde, regroupants étudiants, doyens et d'autres acteurs concernés par la problématique. Le manque de temps, la rentrée s'approchant à grands pas, a peut-être aussi eu raison du ministre. La campagne électorale s'est terminée cette année par l'AGL Day : une journée de fête aux élections étudiantes. Outre les intermèdes musicaux, plutôt sucrés, les étudiants ont pu assister au débat très rythmé entre têtes de listes! Orchestré par la main de maître du Professeur Amine Aït-Challal, les trois représentants des listes ADES, TOUS ENSEMBLE et RéCLaME se sont livrés à un exercice exigeant clarté, rapidité et concision ! Si certains ont plutôt joué la carte de l'humour et de l'ironie bien dosée, ce fut un moment important pour les derniers indécis afin de sentir les différences dans les contours qui se dessinaient autour des principales listes. Bravo et merci à touTEs pour votre participation! —4— et perspectives.. Par Amélie Servotte et Ghaliya Djelloul, permanentes à l'AGL AGL Day : MERCI d'être venuEs! L'AGL Day a rencontré un grand succès auprès des étudiants ! Vous étiez près d'un millier, malgré la pluie, à applaudir Les Gauff' et DJ Didjé le soir, pour terminer en beauté cette journée festive en prélude aux élections. Un tout grand merci à la commission communication de l'AGL qui a fait un excellent travail pour cette première! Elections étudiantes - dernier épisode Les résultats Au niveau du Conseil AGL, 31 sièges vont à la liste TOUS ENSEMBLE, 26 à ADES et 2 à Tous Pour Woluwé. Taux de participation Les élections étudiantes 2010 ont vu un taux de participation record de 32,95% ! Par faculté EPL remporte la palme de la faculté où les étudiants ont le plus voté avec 59% !! Suivi d'AGRO (57%) et de la faculté des Sciences (45%) Peut mieux faire pour les "Hors facs" (10%), Louvain School ofManagment et la Faculté de Santé Publique (17%)... Sondage Qu'as-tu pensé des élections cette année? As-tu voté électroniquement ou papier? Que préconises-tu pour l'année prochaine? Réponds à ce très court questionnaire qui aidera l'équipe des élections électroniques à évaluer la satisfaction des sondés : http://bit.ly/ayu2AR * magenta = TOUS ENSEMBLE * vert = ADES * bleu = Tous Pour Woluwé NB: Les sièges en blanc ne sont pas attribués cette année, faute de candidats. —5— Dans le vif Et maintenant, place au nouveau comité ! L Par Aurélien Hachez, président de l'AGL es vacances de Pâques sont déjà oubliées, les dernières semaines de cours sont entamées et les horaires d'examens sont déjà connus de tous ou presque... Une période studieuse qui approche, le lancement des festivités qui s'annonce... Une nouvelle phase qui démarre pour les étudiants, mais aussi du (re)nouveau à l'AGL. Chaque année, après les élections, la nouvelle équipe AGL se met en place. Les conseillers prennent leur fonction, le nouveau comité est voté et les mandataires externes sont élus. Vous étiez nombreux à vous mobiliser pour ces élections étudiantes. Pas moins de 160 personnes se sont portées candidates, 4 listes se présentaient, le démarrage des élections électroniques fut une belle avancée et le taux de participation (32,95%) a été supérieur à celui des années précédentes. Tous ces éléments prouvent et expliquent la réelle dynamique de ces élections étudiantes. Les électeurs se sont mobilisés en masse et se sont exprimés. Pour rappel, la répartition des sièges au conseil AGL est la suivante : 31 pour TOUS ENSEMBLE, 26 pour ADES et 2 pour Tous Pour Woluwé. Aujourd'hui, la représentation étudiante a renforcé sa légitimité. D'une part, le taux de participation est plus élevé que celui des années précédentes et d'autre part, l’électeur a eu le choix entre plusieurs listes solides. Ceci dit, si les sensibilités entre listes étaient différentes, l'AGL a voulu se renforcer en interne. Après les rivalités de campagne, TOUS ENSEMBLE et ADES ont préféré s'associer pour former un comité de coalition. Une coalition équilibrée, mais qui tient tout de même compte du résultat électoral. A peine sorties des élections, les listes ont pris leurs responsabilités pour construire et mener la future AGL. Pourquoi une coalition se diront certains ? La raison est simple. Tous les membres de l'AGL sont réunis derrière un enjeu premier qui est de défendre les étudiants. Et le mandat à venir est un des plus cruciaux pour les étudiants : c’est cette année académique que la fusion va s’organiser, avec une réalisation prévue en deux temps (en janvier prochain au niveau administratif et en septembre 2011 au niveau académique). Mais si la fusion est le chantier qui nous occupe le plus, qui fait le plus parler de lui-même, le plan de développement est aussi en pleine mise en place : l’enseignement et la recherche sont maintenant gérés séparément, et le niveau de coordination est celui du secteur. Comment va s’articuler cette gestion différenciée ? Est-ce un système qui conviendra à tous les secteurs ? On attend de voir les premiers effets de ce projet délicatement adopté il y a quelques mois. Les élus de TOUS ENSEMBLE et d'ADES ont donc préféré travailler ensemble pour défendre les intérêts étudiants devant les autorités. Plutôt que se diviser en interne, le conseil a adopté la stratégie de l'union devant les autorités. Les bonnes idées, les compétences, les motivations se trouvaient sur les deux listes... L'AGL ne veut en écarter aucune pour que la proactivité puisse régner au sein de la représentation étudiante. Le comité qui s'est mis en place est ambitieux. Cette année, les ressources humaines sont bien plus nombreuses au sein de l'AGL. Nous veillerons à les exploiter au maximum pour porter des projets solides, crédibles et constructifs au sein de l'UCL. Les postes du comité ont été répartis en mettant en avant les compétences des membres. Ces derniers agiront avant tout pour l'intérêt de tous les étudiants sans céder devant d'éventuels futurs enjeux électoraux. Finalement, il nous reste encore à vous remercier pour votre mobilisation aux dernières élections. Comme c'est expliqué plus haut, ce taux de participation nous renforce au moment où la représentation étudiante connaît de grands changements. Vous nous avez donné votre confiance, nous nous engageons à l'honorer durant ce prochain mandat. —6— Les Etats Généraux de l'Animation Ce mercredi 28 avril s'est déroulée la conférence de clôture des Etats Généraux de l'Animation. Lancés début mars par le GP Anim, ce processus réunissant plus de 150 étudiants répartis en 9 commissions, fût l'occassion de traiter, de manière démocratique, une série de problématiques liées à l'Animation. Les 9 rapports finaux de ces commissions, aboutissement d'un long travail entre membres de KAP's, Cercles, Régionales et de l'AGL, ont été soumis au vote à main levée (carton vert ou rouge!). Conclusion: le bilan est globalement extrèmement positif. Sous les yeux de Xavier Renders et d'une part importante de son équipe, la plupart des rapports furent bien accueillis, bien que (l'exception confirmant la règle) celui concernant le cadre de vie (clash et gobelets réutilisables) fût assez contesté. Par Marc Magnery, conseiller AGL Deux commissions pourraient dans les années à venir marquer un tournant dans le monde de l'Animation louvaniste: celle portant sur la création d'un Conseil de l'Animation et celle ayant tenté de rédiger une Charte du modèle d'Animation louvaniste. C'est avec un immense plaisir que nous vous présentons cette Charte votée à l'unanimité, tout comme la création du Conseil de l'Animation (=CAn) dont vous entendrez certainement bientôt reparler! Un dernier mot pour dire merci à tous ceux qui de loin ou de prêt ont participé aux EGA en y consacrant de leur temps et de leur énergie. Merci! Charte du modèle d'Animation Louvaniste Louvain-la-Neuve a été créé par l’université et pour l’université. Celle-ci a été sa seule raison d'être, la seule justification de sa création. Au cœur de cette Université et donc de cette ville sont les étudiants. Dans cette ville qui leur était destinée, les étudiants ont créé de toute pièce une animation qui leur est propre. Cette animation estudiantine qui se développa dans une ville unique en son genre peut être qualifié de modèle d'Animation louvaniste. Nous, étudiants, sommes fiers de ce modèle d'animation louvaniste, sommes fiers d'avoir fait le choix de l'UCL pour mener notre parcours universitaire et c'est parce que ce modèle est exceptionnel que nous souhaitons le sauvegarder. Ce modèle d'Animation louvaniste unanimement reconnu est en mutation permanente. Néanmoins, il comporte des éléments qui lui sont essentiels et sans lesquels il ne pourrait être qualifié de modèle, mais deviendrait un type d'animation conventionnel comme tant d'autres ailleurs. L'Animation louvaniste est principalement faite par les étudiants et pour les étudiants. Parallèlement à leur parcours académique classique, chaque année, des milliers d'étudiants contribuent à faire vivre leur Université et la ville de Louvainla-Neuve. Pour cela, ils dépensent sans compter leur temps et leur énergie. Cet engagement extra-académique sans limites qui habitent tous ces étudiants mérite une reconnaissance au moins égal à leur engagement académique. Cet engagement nous permet de trouver et de donner du sens L'Animation louvaniste est principalement faite par les étudiants et pour les étudiants, mais pas seulement. PAR les étudiants, mais pas seulement. Si l'animation étudiante a pu se développer à Louvain-la-Neuve, l'Université n'y est pas étrangère. L'Université soutient humainement et financièrement les étudiants et leur animation. Ces étudiants le lui rendent bien par la vitrine extraordinaire que celle-ci offre à l'extérieur. L'animation louvaniste est en grande partie autogerée par les étudiants tout comme les moyens financiers qui lui sont alloués. Cette auto-gestion doit perdurer en se fondant sur une confiance à priori et un contrôle à posteriori de l'Université. —7— Dans le vif POUR les étudiants, mais pas seulement. Les étudiantes souhaitent une animation ouverte sur le monde qui les entoure et notamment les habitants de LLN. Les étudiants envisagent leurs rapports avec ceux-ci dans une relation gagnant-gagnant. Les résidents de Louvain-la-Neuve savent qu'ils trouveront sur le site une vie foisonnante comme nulle part ailleurs. Les milliers de jeunes qui rejoignent chaque année la cité universitaire, apportent avec eux une énergie, une insouciance, un besoin de liberté et de prise de responsabilité que seuls les résidents de Louvain-la-neuve sont prêts à leur offrir. Le modèle d'Animation louvaniste se caractérise aussi par sa diversité, son abondance, son accessibilité et sa qualité. Sa diversité. Cercles, Régionales, Kots-à-Projets, organisations autonomes,... Ce sont des centaines d'associations de tous types qui font l'animation à Louvain-la-Neuve. D'un groupement politique de quelques personnes à un Cercle réunissant en des centaines, cette diversité doit être sauvegardée. Son abondance. Il ne se passe pas un jour à Louvain-la-Neuve sans que plusieurs activités se déroulent simultanément et à divers endroits. D'un atelier sur la fabrication d'origami par le Kot Manga aux 24H vélo, cette abondance d'activités, de la plus petite à la plus grande doit être sauvegardée. Son accessibilité. L'essentiel des activités d'Animation à Louvain-la-Neuve est doublement accessible. D'une part, accessible financièrement; si une activité est payante, ce prix ne doit jamais être un obstacle à la participation de quiconque à cette activité. C'est pourquoi aussi nous encourageons la politique du prix libre aux activités. D'autre part, accessible à tous, les activités organisées sur le site sont généralement ouvertes à tout le monde: étudiants bien sûr, mais aussi habitants, jeunes et moins jeunes, professeurs,... Les activités doivent encourager et soigner l'accueil des personnes extérieures. Sa qualité. Toutes les activités développées par les étudiants le sont toujours dans un souci de la plus grande qualité. Une qualité aux multiples facettes: des artistes et intervenants, de l'organisation générale, de l'accueil, des débats, des moyens utilisés,... Mais aussi et surtout une qualité environnementale en portant une attention particulière sur la gestion des déchets, de la publicité, de l'impact CO2,... pour une animation durable dans notre ville mais aussi sur la planète. Les étudiants tiennent à leur modèle d'animation. Ce modèle leur permet d'expérimenter une certaine liberté, mais aussi une prise de responsabilité. Les étudiants chérissent leur Université, la ville qui les accueille et le modèle d'animation qui les fait vivre. —8— Qui est-ce ? J Jean-Pascal van Ypersele Vice-président du GIEC ean-Pascal van Ypersele n’est plus à présenter : entre autres professeur à l’UCL, docteur en physique, climatologue belge reconnu, mais aussi Viceprésident du GIEC (le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat). La Savate a pu rencontrer celui qui dit que « le climat est sans frontières », touchant l’étudiant néolouvaniste se préparant à l’hibernation du blocus... Cette interview qui se veut elle aussi sans frontières permet ainsi de remettre en lumière, outre M. van Ypersele et son optimisme à tout vent, le combat pour lequel il s’engage, crucial, celui de l’avenir de la planète. La Savate : M. van Ypersele, vous êtes aujourd’hui un personnage fort médiatique ; est-ce là un des aspects essentiels dans la définition du climatologue actuel ? J.-P. v.Y : Non, le climatologue est avant tout un scientifique qui cherche à comprendre comment fonctionne le système climatique. Tous les climatologues ne sont certainement pas et ne doivent pas nécessairement devenir médiatiques pour autant. On touche là à des questions de tempérament, de goût, d’expérience de vie... Je pense qu’il faut de tout pour faire un monde ! La Savate : Est-ce que le Jean-Pascal van Ypersele étudiant était quelqu’un d’aussi engagé qu’il ne l’est aujourd’hui ? Aurions-nous pu vous retrouver dans un kot-à-projet ou dans les rangs de l’AGL ? J.-P. v.Y : Oui, on aurait pu. Je me suis vite retrouvé engagé dans deux kots-à-projets. J’ai même été à un moment donné tellement engagé dans ces activités que j’en ai négligé un peu mes cours une année… J’ai habité le centre Galilée qui avait pour but d’alimenter l’interface entre les sciences et la société, mais j’étais aussi engagé dans diverses autres activités liées au développement ; j’ai beaucoup milité pour la paix d’une manière générale et pour la participation des scientifiques aux débats de société. J’ai aussi contribué à la création du premier kot Amnesty International. La Savate : Que pensez-vous alors des kots écologistes récemment créés tels que le Kap vert ou encore le kot planète terre ? Vous sollicitent-ils souvent, êtes-vous au courant de leur action ? J.-P. v.Y : Je suis de temps en temps sollicité par eux. Il n’y avait pas de kots vraiment centrés sur les questions environnementales quand j’étais étudiant. Mais aujourd’hui, j’ai beaucoup de sympathie pour tous ceux qui s’engagent dans ces kots et chaque fois qu’ils me sollicitent, je donne toujours une grande priorité à essayer de leur répondre, sans être pour autant au courant de tout ce qu’ils font. La Savate : Pour rester dans le cadre universitaire, que pensez-vous des engagements de l’UCL en matière d’économie d’énergie ou de conscience environnementale? J.-P. v.Y: Je pense qu’il reste là beaucoup à faire ! Malgré quelques progrès, je trouve que c’est très frileux. Prenez par exemple les fenêtres de ce local faites de simple vitrage et de châssis en métal (les pires en termes d’isolation) ; on utilise depuis 40 ans à l’UCL l’argument que le remplacement de ces châssis, par exemple, ne serait remboursé qu’après un trop long temps. Mais un temps certainement inférieur à 40 ans ! On a eu, à l’UCL, comme beaucoup d’endroits, une vision trop court terme, sans avoir le courage d’anticiper, de —9— prendre des décisions allant parfois au-delà de ce que la législation oblige. On a connu quelques progrès comme la création d’un responsable-énergie, fort seul cependant. Et je regrette la disparition de la commission de l’environnement et du développement durable, dissoute par les autorités actuelles sans concertation et dont je n’ai par ailleurs pas encore beaucoup entendu parler du groupe qui l’a remplacée… Pourtant, des actions audacieuses pourraient être menées. Par exemple, des étudiants et des membres du personnel du MIT (ndlr : Massachussetts Institute of Technology) ont publié un livre sur le sujet « changements climatiques et universités » montrant la diversité des mesures ambitieuses qu’il est possible de prendre dans une université vu la concentration extraordinaire de compétences, de connaissances et de dynamisme. Et vu que cette commission de l’environnement et du développement durable, a été dissoute, il n’y a plus beaucoup d’endroits (à part La Savate… ) pour exprimer mes frustrations en la matière… La Savate : Envolons-nous pour l’Islande puisque, de la Belgique à l’Islande, il n’y a qu’un pas, comme l’a montré l’actualité récente et l'éruption du volcan Eyjaföll qui a paralysé la planète entière, dont une partie du monde universitaire … Quelle a été votre réaction face à l’événement? Vous a-t-il surpris ? Avezvous pris part au débat qui l’a entouré ? Y-a-t-il des conclusions à tirer? J.-P v.Y : Il m’a surpris, évidemment. Les éruptions volcaniques sont très difficiles à prévoir, contrairement à l’évolution du climat. L’éruption du volcan islandais a montré notre fragilité par rapport à la nature qui a rappelé qu’elle était la plus forte ! Et c’est seulement sous la pression des événements, comme souvent, que les compagnies aériennes ont désormais fixé le taux maximal d’unités de poussières à ne pas dépasser pour pouvoir voler, à environ 2000 unités. Et il semblerait qu’en fait ce nombre n’ait jamais été dépassé pendant la période de l’éruption sauf autour du volcan. Les compagnies rechignaient à établir des normes auparavant, trop coûteuses et pas vraiment utiles selon elles. On a ainsi parfois l’impression qu’il faudrait malheureusement aussi quelques catastrophes supplémentaires connectées au réchauffement climatique pour qu’on se rende compte enfin qu’il y a urgence. C’est très dommage et je ne plaide pas du tout pour qu’on doive en arriver là. J’observe simplement que l’humanité, trop souvent, attend qu’il y ait un drame pour agir. Il y a donc beaucoup de parallèles à faire entre l’évolution du climat et l’éruption du volcan islandais, même si cette dernière n’aura pas d’effets sur le climat (puisqu’elle n’a pas injecté les poussières suffisamment haut dans l’atmosphère pour qu’elles fassent obstacle au rayonnement solaire). Cet épisode a aussi permis de montrer notre dépendance à l’avion, un moyen de transport assez polluant. La Savate : Après l’Islande, le Danemark et le sommet de Copenhague qui s’est tenu en décembre dernier. Vous-même y placiez beaucoup d’espoir et y partiez optimiste. Mais les accords sont maigres. Quel est votre ressenti par rapport à ces protocoles mondiaux ? Etes-vous moins optimiste qu’avant ? J.-P. v.Y : Je ne suis pas moins optimiste qu’avant. Mais ça, c’est une question, en partie, de tempérament… Je suis quand même très déçu que, malgré une très longue préparation de quasiment deux ans, aucun accord plus concret et plus ambitieux n’ait été signé à Copenhague. Cela étant dit, je n’ai jamais partagé la vision entièrement négative projetée par certains médias et acteurs directement après le sommet. Je reste en effet persuadé que, dans 10 ans, avec le recul, on estimera que ce fut un moment historique positif dans l’histoire des négociations internationales sur le climat. C’est la première fois que plus de cent chefs dl’Etat se sont réunis uniquement sur la question des changements climatiques. Le texte qui en est sorti importe beaucoup en termes d’impulsion et de guide général pour la suite des négociations, notifiant un objectif clair : une réduction des émissions de gaz à effets de serre pour que le réchauffement ne dépasse pas les 2°C en moyenne globale. L’accord a aussi reconnu le rôle de guide que doit endosser un GIEC, et ce malgré les critiques des lobbies qui ont intérêt à ce que les choses ne changent pas. "ACopenhague, la confiance a été perdue entre les pays du nord et du sud (...) La confiance, c’est quelque chose qui se perd en 5 minutes ; pour la reconstruire, il faut des mois, voire des années" J.-P. van Ypersele La Savate : Quels sont vos espoirs pour le prochain sommet de Cancun au Mexique en fin d’année? J.-P. v.Y: A Copenhague, la confiance a été perdue entre les pays du nord et du sud, en grande partie à cause de la mauvaise organisation par la présidence danoise. La confiance, c’est quelque chose qui se perd en 5 minutes ; pour la reconstruire, il faut des mois, voire des années. Donc je ne pense pas qu’on va résoudre à Cancun tous les problèmes qu’on aurait pu, sans doute, résoudre dans une plus large mesure à Copenhague. Cancun sera, je crois, une étape très importante au bout de laquelle, je l’espère, une partie importante de la confiance reviendra. Je crois que le sommet de 2011, en Afrique du sud, amènera des résultats plus nets. — 10 — La Savate : L’avenir se joue aussi à échelle plus individuelle, et notamment dans les orientations estudiantines. Vous vous chargez par exemple du master en sciences et gestion de l’environnement. Les filières environnementales attirent-elles beaucoup d’étudiants aujourd’hui ? Sont-elles porteuses d’avenir et amenées à se développer davantage ? J.-P. v.Y : Je pense vraiment qu’elles sont porteuses d’avenir et que les carrières dans le domaine de l’environnement et du développement durable vont se multiplier. Il y a beaucoup d’endroits à l’UCL où l’on touche aux questions d’environnement. Je peux parler du master en sciences et gestion de l’environnement que je gère avec le professeur Gerin et observer que la transition vers le système Bologne complique l’accès à ce master, en allongeant la durée de formation à 2 ans (au lieu de 1 an et 3 mois). Mais je pense qu’il pourrait accueillir plus d’étudiants. Il s’agit d’une formation véritablement interdisciplinaire, en quelque sorte un master complémentaire, où l’on met à niveau, dans le domaine scientifique, ceux qui viennent du côté gestion et, dans le côté gestion, ceux qui ont plus une formation scientifique. Tous ceux qui ont suivi ce master ont trouvé du boulot assez rapidement dans le domaine ; je crois que c’est effectivement tout à fait porteur d’avenir. (Plus d’infos à ce sujet sur le site: http://www.uclouvain.be/280471.html ) Et l’autre, c’était il y a un an, dans tout autre domaine, quand j’ai été invité par Alain Hubert à l’inauguration de la station polaire Princesse Elisabeth. Je me suis retrouvé, à un moment donné, dans le silence quasi absolu, perturbé tantôt par un peu de vent, dans ces paysages tout à fait extraordinaires de l’Antarctique, sur cette calotte glaciaire qui fait plusieurs km d’épaisseur (et qui, si elle fondait, élèverait le niveau des mers de 70 mètres… ). Je voyais alors la station, alimentée uniquement par des panneaux solaires et des éoliennes, montrant la possibilité de construire un bâtiment autonome en énergie, car hyper isolé, à un endroit pourtant si hostile et si froid. A fortiori, s’il y a moyen de le faire là, il y a aussi moyen de le faire ailleurs… La Savate : Pour terminer, tout en restant dans le voyage, existe-t-il une image en ce monde, vous qui voyagez et lisez beaucoup, qui vous a frappé, qui vous a révolté, qui vous a marqué et qui vous pousse à continuer votre combat pour la planète ? J.-P. v.Y : Il y a beaucoup d’images… Je vais en donner deux. La première, c’est celle d’une famille que j’ai rencontrée en Ethiopie, en marge d’une réunion du GIEC dans un grand hôtel, là où on peut trouver de grandes salles, juste à côté d’un bidonville. En me promenant un peu en ville, j’avais été interpellé par un jeune garçon qui voulait me guider et qui m’avait emmené chez lui. On était à 100 m du Hilton. Il vivait avec sa maman aveugle et ses deux frères dans une pièce d’environ 2m50 sur 3. Ils m’ont offert du thé à même la terre battue. C’était extraordinaire de voir le dénuement dans lequel ces gens vivaient à quelques mètres d’un hôtel de luxe. Et, malgré cela, le sourire se dessinait encore sur les visages, avec la volonté de réussir à l’école et de sortir de la misère. Voici une image très forte. Propos recueillis par Marie-Odile Sac — 11 — Post-it Trouver un kot : le p … ou quand les agences i I ls sont légion, ces courageux étudiants qui, chaque année, se mettent en quête du kot rêvé. Si beaucoup d’entre eux parviennent à trouver leur petit nid douillet louvaniste, d'autres restent sur le carreau, sur le site l’offre est effectivement plus faible que la demande. Un réel problème qui, dans une université d’une envergure comme la nôtre, est chaque année grandissant à l’époque fatidique de la recherche du kot … Bien que en ce début d’année académique la FEF (Fédération des étudiants francophones) ait demandé la construction de quelques 1000 nouveaux logements étudiants sur le site universitaire, le problème semble persister. Mais si la place est un problème, il est certain que la salubrité en est un autre. En effet, il semblerait que le manque de logements étudiants à Louvain incite certains propriétaires véreux à faire grimper le loyer de kots dont l’état laisse clairement à désirer… De plus, la pénurie s’étend peu à peu à la capitale comme l’a fait savoir le représentant de la FEF en octobre en clamant :"Nous dénonçons la situation depuis plusieurs années. Mais si l'offre ne s'améliore pas, ça empire d'année en année. Nous voulons que les Régions se mettent autour de la table avec les universités pour investir dans la construction de nouveaux logements étudiants. Il en manque 1 000 à Louvain-la-Neuve, mais il en manque également à Bruxelles." Malgré la multitude de types de logement qui s’offre à l’étudiant, la pénurie restreint lourdement ses possibilités d’élire le logis de son choix. Sur le plan estudiantin, il y a grosso modo trois voies possibles pour trouver un logement à Louvain-laNeuve : Primo, le logement UCL. Cette alternative, quoique attractive, constitue l’option minoritaire en ce qu’elle est subordonnée à de strictes conditions d’accès. Seront, entre autres, pris en compte un critère social (qui permet une réduction de loyer), la première inscription à l’université (donc pour les futurs étudiants UCL), un critère d’éloignement entre le domicile et le site universitaire ou encore la place dans la liste d’attente. Mais l’accès à certains de ces kots est aussi possible via le bouche à oreille comme c’est le cas des kaps (kots-à-projet) dont les heureux locataires procèdent souvent par élection pour nommer leurs successeurs. La motivation quant au projet commun sera souvent la condition sine que non du recrutement dans le cadre des kaps, cette invention neolouvaniste. Secundo, nombre d’étudiants contactent des agences pour trouver le logement adéquat. Si elle constitue l’option la plus prisée, c’est peutêtre parce qu’elle est la plus accessible. Malgré la facilité d’accès et la grande disponibilité de ces agences, il semble que cette deuxième alternative soit la source d’une foule d’inconvenances pour l’étudiant. Gare aux arnaques! Outre le loyer souvent plus élevé de ce type de kots, on constate que les agences immobilières subordonnent souvent leurs baux à la location des meubles qui — 12 — parcours du combattant … s immobilières abusent de leur position ! s’y trouvent et que la garantie locative est sensiblement plus élevée qu’ailleurs. Notons aussi la récente disparition des « files physiques » devant ces agences qui contraignaient de pauvres universitaires à élire domicile dans leur tente le temps d’une nuit. Ces files ont été redirigées sur Internet par un système de tickets individuels informatisés. Problème résolu ? Pas vraiment, non. Il semble plutôt qu’il ait été déplacé puisque le procédé paraît générer des soucis tels que des bugs, des saturations aux heures de pointe, des étudiants passant devant les autres … Par Thomas Braibant printanière du grand labyrinthe louvaniste pour trouver ce fameux logis. Ainsi donc, la recherche du kot étudiant s’avère être de plus en plus le parcours du combattant et est en passe de devenir une réelle mission impossible pour les moins débrouillards… Tertio, l’étudiant pourra s’adresser à un particulier pour se loger. Aah, les particuliers, le panard dirons certains ! Et bien oui, il semble que cette troisième alternative soit la plus intéressante sur bien des plans. La plupart de ces propriétaires particuliers sont faciles à joindre et la garantie locative de ce type de logement est souvent moins élevée qu’ailleurs. Mais la valeur d’une chose est souvent fonction de sa rareté et le fait est qu’à Louvain-la-Neuve, la majorité des kots ne leur appartiennent pas ! Alors même si le site de l’UCL vente les mérites du service logement en proposant diverses formules de kots, des procédures de demandes en ligne et toute une myriade d’options relatives au logement étudiant, on est, dans la pratique, à des années lumières de pouvoir faire un choix réfléchis quant à son futur kot le moment venu. On ne s’étonnera donc pas de voir fleurir des colonies d’étudiants, carte et boussole à la main, à travers notre cité universitaire, à la recherche du kot rêvé. C’est ainsi que désormais, faisant jouer son carnet d’adresses et visitant le kot d’un ami d’un ami, l’étudiant et ses compagnons de chambre devront s’accoutumer de la découverte précocement Bonne nouvelle pour le logement Grâce au travail des représentants étudiants actifs2010 sur laseront question du logement, En construits 100 le parc locatif de Louvain-la-Neuve va s'agrandir. En nouveaux logements étudiants 2010 seront construits par l'UCL dans le haut de100la nouveaux logements étudiants pardel'UCL dans le haut de ville LLN. Prèsautres 400 la ville.dePrès de 400 nouveaux kots sont autres sontseront sur financés sur la nouveaux table, dontkots120 la table, dont entièrement par 120 l'UCL.seront Reste de à obtenir que les façon financés autres lecertaine soient aussi! entièrement par l'UCL. Reste à Trouver un kot, bientôt la fin du parcours du combattant! — 13 — C'est arrivé près de chez vous C ... Action Poste, quelques résultats, quelques réflexions... Par Thomas Moreau, secrétaire général de l'AGL omme vous ne le savez peut-être pas, le Bureau de Poste de Louvain-laNeuve, fermé en août dernier à rouvert début février sous la forme d'un Point Poste Plus. Au même endroit, Grand Place! Le retour de quelques services! Un nouveau service...mais une privatisation... Si la victoire n'est pas totale, il n'est pas inopportun de parler de victoire. En effet, si nous, les étudiants, avons toujours eu comme priorité le maintien d'un bureau complet sur le site néo louvaniste (notamment pour éviter pertes de temps et surcoûts liés aux déplacements), nous avions aussi identifié une série d'impératifs. Ceux-ci sont basés sur les besoins quotidiens des étudiants, académiques, habitants et personnes à mobilité réduite. Pas de bureau complet donc, mais le maintien d'une série de services supplémentaires, non présent dans les points poste (PP) traditionnels. Nos revendications étaient les suivantes: * la possibilité d'envoyer des colis en dehors de l'Europe, d'envoyer et de recevoir des colis de plus de 2 kilos et/ou avec un format spécial ; * la réouverture sans délai du Western Union afin que les étudiants étrangers puissent recevoir et/ou envoyer de l'argent ; * la possibilité d'effectuer un changement d'adresse ; * la possibilité de payer par Bancontact (c'est impossible dans un point poste comme celui du Proxy) ; * le maintien de postiers assermentés pour gérer les opérations postales ; * la possibilité de faire des virements structurés au-delà de 300 euros ; * la sécurisation des colis (donc pas à la portée du premier venu !). De ces revendications, plusieurs furent rencontrées comme par exemple le maintien d'un bureau Western Union (pour le transfert d'argent), la possibilité d'envoyer des colis (jusque 10 kg) en dehors de l'Union européenne (et de les recevoir). De plus, et même si c'est plus « périphérique », les colis sont stockés dans un endroit sécurisé (pas à la portée du premier venu comme c'est parfois le cas ailleurs) et nous avons maintenant la possibilité de payer par bancontact ce qui est loin d'être la règle dans les PP. Enfin, et même s'il ne s'agissait pas d'une priorité du Comité pour le maintien du bureau de Poste, le distributeur d'argent en façade a été maintenu ce qui nous permet de ne pas être contraint de nous rendre Place de l'Université. Ces différents services (WU, colis de plus de 2 kg hors UE), non présents dans les PP traditionnels, satisfont chaque mois quelques 200 clients néo louvanistes et la tendance est à la hausse. « A ce retour de services il faut ajouter la possibilité aujourd'hui d'échanger des €uros dans n'importe quelle autre monnaie!» nous explique Samy Edelstein, Regional Manager chez TRAVELEX, la société qui a repris les lieux: « De nombreux anciens clients arrivent aujourd'hui chez nous en disant « mais je pensais que vous étiez fermés ». Nous leur expliquons alors que nous offrons la plupart des services postaux, mais que nous ne sommes pas La Poste.» Même si nous ne pouvons que nous féliciter du maintien d'un plus grand nombre de services sur la dalle néo louvaniste, c'est précisément cette privatisation que les étudiants et le Comité pour le maintien du bureau de Poste dans son ensemble regrettent et dénoncent. Une victoire collective Plus que cette victoire contre le géant postal (qui avait l'intention de fermer, purement et simplement), ce qu'il nous faut retenir de cette histoire c'est notamment qu'ensemble nous sommes plus forts! Si nous avons réussi là où tant d'autres ont échoué, c'est parce que nous avons unis nos forces et nos expériences. Les idées des uns, mises en place par d'autres et soutenues par tout le monde!!! Si nous avons réussi c'est aussi grâce à la pétition initiée par Mathilde dès mars 2009 et qui rassemble aujourd'hui plus de 16000 signatures. C'est également grâce à la médiatisation que nous avons réussi à entretenir avec, entre autres, des activités locales et deux « sorties » bruxelloises, l'une au siège social de La Poste, l'autre au Parlement. Je ne voudrais pas terminer sans vous annoncer que le nouveau contrat de gestion de La Poste oblige désormais cette dernière à maintenir, au minimum, 650 bureaux complets ouverts, contre 589 précédemment. Une victoire donc! Merci à tous ceux qui ont soutenu l'Action Poste, merci également à ceux qui nous ont, au passage, appris tant de choses. — 14 — LaSemo, un festival engagé! D epuis deux ans Hotton accueille un festival d’un genre nouveau : LaSemo, qui signifie la graine en Esperanto. Ambiance est garantie! Nous vous donnons rendez-vous autour d’une affiche poprock festive les 9, 10 et 11 juillet sur l’île de l’Oneux, à Hotton. Les premiers groupes sont déjà connus, voilà qui va vous mettre l’eau à la bouche. Babylon Circus La Ruda Mes Aieux Les Hurlements d’Leo OldelafJaune Toujours La Chanson du Dimanche I AM X Sharko Luke Plein d’autres groupes a venir ! Une nouvelle scène dans un esprit intimiste et acoustique verra le jour avec une programmation nouvelle. Cédric Gervy, Lionel Solveigh, Monday Morning ou Faustin Hollander seront, entre autres, de la partie pour nous enchanter en musique. Au-delà d’une affiche de qualité, LaSemo c’est aussi la volonté de s’inscrire dans une logique durable. C’est pourquoi nous avons mis en place une série de gestes simples pour prouver qu’il est possible de s’amuser tout en respectant l’environnement. En effet, à LaSemo seules des toilettes sèches sont mises à disposition des festivaliers, et après biométhanisation des déchets, celles-ci nous permettent de fournir de l’énergie. Des navettes en calèche entre la gare et le site du festival sont prévues afin de faciliter l’arrivée des festivaliers par les transports en commun. Le LaSemo Tour permettra de rejoindre le festival à vélo ! Les produits vendus sur place proviennent de commerçants et de producteurs locaux. Une nourriture saine et de qualité est proposée aux festivaliers ! Les gobelets réutilisables permettent de réduire considérablement la quantité de déchets produits lors du festival. Envie de gagner des places pour ce festival? Jette un coup d’oeil au milieu... L’équipe LaSemo Gagne 2 places pour passer une journée mémorable à LaSemo ! Pour gagner, une question simple : A partir de combien d’utilisation un gobelet réutilisable est-il « écologiquement rentable » ? Réponse sur www.LaSemo.be Envoie ta réponse à l’adresse : [email protected] — 15 — Coup franc Cinq prétendants a L Par Etienne Gerin es dossiers chauds ne manquent pas cette année. L’actualité relative au logement, à la fusion ou à n’importe quoi d’autre qui aurait pu faire la une de la savate ces derniers temps va bientôt devoir se passer de vice recteur aux affaires étudiantes pour les appuyer en faveur des étudiants. En effet, notre bien aimé Xavier Renders va bientôt tourner la page de neufannées au service des étudiants. Mais ne soit pas triste, car une foule d’autres candidats dévoués sont là pour le remplacer. A quoi sert un VRAE (Vice Recteur aux affaires étudiantes) ? Xavier Renders, identifie quatre points importants. • Le premier volet serait d’être le responsable des services aux étudiants. L’aide, le logement et l’alimentation sont des services qui sont gérés par un service de 120 personnes et le VRAE en assure la coordination. • Il doit être en contact avec les collectifs étudiants (Cercle, AGL, Kot à Projet) et les soutenir, négocier avec eux ou encore les encadrer. • Le Vice Recteur s’occupe également des recours introduit par les étudiants. Cela représente, selon Mr Renders, 800 dossiers par an qui peuvent être introduit pour des raisons comme des problèmes familiaux ou sociaux. • Et pour finir, Le VRAE participe à la direction de l’université au travers du conseil d’administration, du conseil rectoral ou du conseil académique. C’est là qu’il porte les dossiers des étudiants, mais aussi d’autre, qui ne les touche pas directement. Comment est-il élu Le processus d’élection du vice recteur est loin d’être évident. L’AGL a effectué un joli petit résumé disponible sur son site mais dont les principaux points sont repris ici. Il faut d’abord, pour être candidat, être âgé de moins de 60 ans car le mandat dure 5 ans. Ensuite, une candidature a du être introduite au Vice Président du conseil académique qui a du être approuvée par au moins dix personnes des organes de la facultés (dont les représentants étudiants font partie). Etant donné qu’une candidature peut-être introduite à l’insu des nominés, ce vice-président s’assure qu’ils sont effectivement candidat. Le conseil académique vote afin de déterminer trois candidats sur lesquels le conseil d’administration donne son avis. Et pour finir, le pouvoir organisateur, présidé par Monseigneur Leonard, finalisera son choix parmi ces trois candidats. Comme le précise l’AGL dans son article, le pouvoir organisateur a toujours désigné le candidat qui avait reçu le plus de vote. Les candidats Olivier Servais Olivier Servais est Docteur en anthropologie, licencié en histoire et en sciences religieuses, et diplômé en histoire des religions. Il enseigne l’anthropologie à l’UCL et au FUNDP. Néolouvaniste pur souche, Mr Servais est également un ancien de l’AGL et de la FEF. A un autre niveau, Oliver Servais est très impliqué dans les mouvements de jeunesse, au niveau régional comme au niveau national où il a dirigé le conseil d’administration de la fédération des scouts et guides pluraliste. Et enfin, il est le représentant académique au sein du Conseil des affaires sociales et étudiantes (CASE) — 16 — au statut de vice-recteur Luc Albarello Henri Bouillon Luc Albarello est né dans une famille modeste d’origine Italienne. Il est, à ce titre, très attaché aux valeurs de solidarité. Mr Albarello est docteur en sociologie et à comme domaine scientifique de prédilection la méthodologie de la recherche dans la science politique. Il est membre du personnel scientifique et académique ainsi qu’enseignant dans les facultés ESPO et PSP. Il a d’ailleurs présidé le programme de la FOPA qui est l’institut de formation en science de l’éducation pour adultes. Il a également présidé de nombreux mémoires. Le candidat au poste de vice recteur souhaite orienter son mandat en 3 axes : la démocratisation, l’équité et la mobilité Henri Bouillon a effectué ses études à Stavelot. Il a ensuite obtenu une licence et un doctorat en linguistique à L’Université Catholique de Louvain. Mr Bouillon a une longue carrière d’enseignant. Il a d’abord enseigné en école secondaire pendant 4 ans. Suite à cela, il a continué d’enseigner l’Allemand en HEC à Liège pendant 18 ans et donne cours à l’institut des langues vivantes de Louvain-la-Neuve qu’il a, par ailleurs, dirigé pendant sept ans. Il est actuellement doyen de la faculté FLTR et cumule donc 12 années de gestion au service de l’université. Notre candidat linguiste précise qu’il a également été délégué syndical et qu’il estime en avoir retiré des compétences de négociateur. Didier Lambert Didier Lambert est professeur de la faculté de médecine dans la branche pharmaceutique. Il est très investit dans le secteur des sciences de la santé puisqu’il est également membre du bureau de la faculté de médecine, du comité de la politique générale de UCL St-Luc et de la commission d’enseignement de l’Ecole de Pharmacie. Mais on ne s’arrête pas encore car Mr Lambert est également membre du conseil académique depuis plusieurs années ainsi que du collège des Doyens de l’Université Catholique de Louvain. Notre candidat intègre donc énormément la dimension de la santé à ses décisions. Michel Dupuis Michel Dupuis est philosophe. A ce titre, il est licencié et docteur en philosophie. Il est professeur dans la faculté de philosophie et à été doyen de cette même faculté. Il est également responsable du groupe de recherche en éthique biomédicale. Il passe donc beaucoup de temps à Woluwé. Mr Dupuis est très engagé dans la bioéthique au niveau académique, comme au niveau national. Selon Michel Dupuis, l’université à comme but premier de faire de ses étudiants des citoyens responsables. Conclusion Le Conseil académique qui s'est tenu lundi 3 mai, a retenu trois candidatures parmi les cinq, dans l'ordre suivant : Olivier Servais, Didier Lambert et Michel Dupuis. Reste à présent au Conseil d'Administration d'émettre son avis. La liste des candidats retenus et l'avis du Conseil d'Administration seront communiqués au pouvoir organisateur qui déliberera dans les meilleurs délais! Une partie des dés est lancée.. mais rien n'est encore joué! La tâche sera ardue pour le futur vice recteur aux affaires étudiantes. Entre la fusion, la démocratisation et les problèmes de logements, c’est toute une série de dossiers qui demanderont immédiatement l’attention du futur élu. Il est regrettable de ne pas pouvoir élire directement notre vice recteur, mais les représentants étudiants disposent de plusieurs voix au conseil académique. — 17 — Coup franc La place de la r D ans un université catholique comme l’UCL, il devient sensiblement difficile d’estimer la proportion d’étudiants représentative du catholicisme. Magré la multitude de kots et d’organisations religieuses sur le site, une majorité d’étudiants croyants foule-t-elle les dalles usées de la grand rue chaque matin dès 8h30 ? Il convient de se demander si l’UCL compte parmi ses apprentis autant de fidèles brebis qu’elle l’imagine ... Sans nous lancer dans le polémique débat du “C”, rappelons que ce dernier veut dire catholique et que comme nous l’enseigne le site de l’UCL, notre université veut assurer ses missions à la lumière des Evangiles. Néanmoins, le même site nous apprend « qu’à l'UCL, il y a des catholiques, des protestants, des juifs, des musulmans » mais « aussi des athées. Parmi les étudiants, les chercheurs, les enseignants et le personnel ». C’est ainsi qu’« à Louvain-la-Neuve, où se côtoient cent vingt nationalités, on trouve des communautés de toutes les confessions et chacun trouve sa place, qu'il soit pratiquant ou non, croyant ou athée ». Serait-ce donc ça l’UCL, une université catholique largement tolérante au développement d’autres cultes en son sein ? Peut-être… Mais si l’on se contente d’aborder le catholicisme à Louvain, l’on trouvera entre autres la Paroisse universitaire, la Chapelle de la Source, la Chapelle Notre-Dame de l’Espérance et l’emblématique Eglise Saint-François, icône architecturo-religieuse du catholicisme louvaniste. En effet, si cette dernière est bel et bien une église, sa moderne carcasse, que d’aucuns qualifieront d’incongrue, s’inscrit incontestablement dans l’initial projet urbanistique de Louvain-la-Neuve. Cette messe du mercredi draine-t-elle les foules ? (C’est ce que nous nous sommes demandés à La Savate !) Sylvain nous répond objectivement : « Non, elle n’attire pas les foules à proprement parler. Elle ne va pas forcément plaire à un quidam non chrétien qui arrive. Par contre, elle attire très bien le milieu visé, c’est à dire le milieu catholique. La bonne ambiance peut faciliter l’intégration d’une nouvelle personne, mais je ne suis pas sûr qu’il soit si facile de s’y intégrer ». Par ailleurs, la La célébration du mercredi soir célébration du mercredi soir favorise l’intégration des personnes handicapées. Lors de la messe et du souper, Si elle possède ses lieux dits, la religiosité louvaniste est les étudiants sont conviés à partager des moments aussi célébrée. Tous les mercredis, les étudiants sont privilégiés avec elles. conviés à l’eucharistie de la communauté étudiante. Sylvain, ancien membre du kot-à-projet « Le Levant », La religion, composante de la vie étudiante ? témoigne : « Il s’agit d’une messe orientée pour les jeunes et par les jeunes. En effet, la majorité des Tout comme les soirées, le folklore et les cours, pourraitparticipants sont étudiants et l’implication des jeunes on qualifier la religion comme partie intégrante de la vie dans la célébration est importante. C’est par exemple le quotidienne de l’étudiant ? A l’UCL, le campus est le lieu kot-à-projet « La Ribambelle » qui fait les chants. Une d’un véritable brassage culturel et religieux : catholiques, autre spécificité est que l’homélie est très bien adaptée protestants, orthodoxes, islamiques et anglicans se aux étudiants, via des exemples dans les kots etc. ». côtoient mutuellement. Cette mixité n’est pourtant pas S’ensuivra chaque semaine un festin partagé par les toujours favorisée : « Mon principal regret vis-à-vis de la étudiants présents à la messe dans une ambiance paroisse étudiante de Louvain-la-Neuve est qu’il y a trop conviviale. — 18 — religion sur le campus Par Thomas Braibant et Numa Couniot peu de liens avec les autres communautés de croyants présentes sur le site. Des listes avec les coordonnées existent, mais je trouve dommage que nous ne saisissions pas l’occasion d’établir plus de liens », dixit Sylvain. Le KAPharnaüm, un kot-à-projet, va dans ce sens: son but est de favoriser la découverte de la spiritualité dans différentes cultures et les liens entre les différentes communautés. Mais qu’apporte la religion à l’étudiant ? A cette question, Sylvain affirme : « La religion en tant que telle n’apporte certainement pas un plus dans la vie étudiante. C'est l'intériorité qui y est liée qui est fondamentale, et la possibilité de trouver des gens qui peuvent nous écouter. Plus généralement, cela permet de faire évoluer sa propre spiritualité et de prendre conscience qu’on n'est pas Dieu, ce qui permet de cerner ses limites humaines, ô combien importantes pour grandir». L’anecdote est d’ailleurs frappante : en tant que membre du Levant, Sylvain n’allait pas chaque semaine à la messe du mercredi soir car ceci était implicitement intégré au projet. A présent, il y va tout le temps car la messe lui permet justement de se ressourcer, de prendre une saine distance avec (notamment) le projet de son kot. Quant à la nomination d’André-Mutien Léonard comme primat de Belgique, l’inquiétude se porte plus au niveau d’institutions catholiques comme l’UCL. Etant membre du pouvoir organisateur de l’UCL, Mgr Léonard a un poids non négligeable sur certaines décisions prises par l’université. L’influence qu’il pourrait avoir sur les orientations éthiques de l’UCL ainsi que sur le choix du vice-recteur aux affaires étudiantes est considérable. Que penser du comportement de l’église catholique ? Maladroit ou en retard sur la société ? Telle est la question que beaucoup se posent après avoir entendu certains propos du pape Benoît XVI, comme à propos de l’usage des préservatifs : « on ne peut pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs. Au contraire, leur utilisation aggrave le problème ». De plus, à ces propos maladroits s’ajoutent des actes maladroits comme la réintégration de l’évêque négationniste Williamson et la difficulté de condamnation des actes de pédophilie par des prêtres par l’église. Difficile pour le croyant de continuer à prêcher son église ? Sylvain nous répond : « Je ne suis pas souvent d’accord avec les propos du pape actuel, mais cela ne m’empêche pas de continuer à croire ! D’ailleurs, je pense qu’en général, il y a surtout de l'indifférence chez les étudiants à propos de la religion. Et puis, j'ai l'impression que le pape reste une figure emblématique et qu'une certaine forme de respect persiste. Les gens ne se limitent pas à ce que disent les médias, conscients des éventuelles déformations ». Besoin de dynamisme ! Plus que jamais, l’Eglise Catholique à besoin d’un renouveau, d’une renaissance. Le mouvement doit aller de l’avant et s’adapter à la société actuelle. L’humanité de l’an zéro est fondamentalement différente de celle d’aujourd’hui. Une paroisse vivante comme celle de Louvain-la-Neuve anticipe peut-être sur son temps et montre la voie à suivre. C’est de cela qu’on a besoin… — 19 — Microtrottoir Carte culture : satisfait ou remboursé? anné e Céline, ECGrteE cu1ltuère ix re. Non pas parce que le pr de ca bien informée. Par “Je ne possède pas pa été s pa ai n’ je e qu e rc est trop élevé maisis si les pièces de théâtre proposées sont bien exemple, je ne sa vais y inclure quelque chose, cela serait ou pas. Si je de antages avec le nouveau cinéma ainsi que la certainement des avsir les pièces de théatre” possibilité de choi Thomas, INGE 1 ère année “Contrairement à carte sport, j’avais l’impres j’aurais été le seul laà av une carte culture. Et allsioern à que spectacle sans mes potes, oir un trouve que ce qu’elle proposceela me tentait guère. Néanmoins, je très abordable. J’espère qu’ilsest assez varié et que les prix sont cinéma afin d’ avantager des difétabliront des liens avec le futur fusions de films alternatifs. ” Pierre-Antoine, EPL 1 ère Maste r “O ui je possède un carte cultu re ainsi qu’un abonnement au théâtre Jean Villarde. Je tro uv ais trois concerts, c’est rentabilise l’idée intéressante car après préviens seulement que quelquer. Malheureusement, on te spectacle, tel concours, etc. C’ s semaines à l’avance de tel est dès lors difficile de s’organiser... ” — 20 —