Communiqué - SIX media marketing inc.

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Communiqué - SIX media marketing inc.
Communiqué
Pour diffusion immédiate
Le livre – disque double disponible
le 12 mai
ERIK WEST MILLETTE
West Trainz
EN SPECTACLE
26 juin au 6 juillet
Montréal - Festival international de Jazz
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Source :
L-A be
Informations : Simon Fauteux
[email protected]
Larissa Souline
[email protected]
SIX media marketing inc.
514 544-7013
Montréal, avril 2015 – La passion du musicien, auteurcompositeur et réalisateur Erik West Millette pour les
trains remonte à sa plus tendre enfance, du temps où il
accompagnait ses deux grands-pères, ouvriers de l’industrie
ferroviaire, dans les locomotives et wagons. L’ambitieux
livre-disque double West Trainz, disponible le 12 mai,
est l’aboutissement d’une vingtaine d’années de voyages,
de tournées et d’un rigoureux travail d’exploration et
de recherche sonore, se voulant d’abord un hommage
aux grands express transcontinentaux. Les musiques,
composées au fil du temps et des voyages, ont jaillies
des rails et des engins, en amalgamant composition
instrumentale et musique concrète ferroviaire.
Accompagné du multi-instrumentiste Olaf Gundel, du
trompettiste Charles Imbeault, des batteurs Alexis
Martin et Tony Albino, en plus de Martine H Crispo au
Ukulele et à l’échantillonage, Erik West Millette a pu
compter sur la présence d’une panoplie de musiciens
invités dont entre autre le grand Gianmaria Testa, Pierre
Flynn, Willie West, Jordan Officer, Thomas Hellman,
Freddy Koela, Bia, Marie-Jo Thério, Charles Papasoff,
Bernard Falaise et Yves Desrosiers, pour ne nommer
que ceux-là. Avec West Trainz, Erik West Millette
présente non seulement le projet de sa carrière... mais
aussi le projet de sa vie.
Les montréalais seront à même de vivre l’expérience
West Trainz alors que le déambulatoire parcourera le
site du FIJM dès 17h tous les jours du 26 juin au 5 juillet.
Collaborateur et ami de longue date, Thomas Hellman
signe avec sa prose habituelle la préface de West Trainz,
et explique l’aventure...
« C’était ma première tournée avec Erik West Millette
et nous avions présenté un spectacle dans une petite
ville du Sud de la France. Le lendemain, je l’ai croisé
dans la rue en sortant de l’hôtel et il m’a entrainé
jusqu’à la gare, une de ces petites gares de province
que les TGV traversent à toute vitesse sans s’arrêter.
Nous avons bu nos cafés au bar, à l’écart, observant la
scène dans ce doux état contemplatif qui vient parfois
quand on voyage et qu’on se sent à la fois extérieur
aux choses et plus présent. Le vieux bâtiment semblait
contenir le murmure de milliers d’histoires, une pour
chacun des visages qui entraient et sortaient des petits
trains régionaux. Tout d’un coup, Erik s’est levé et a
commencé à marcher le long des rails avec une petite
machine enregistreuse, captant le bruit des moteurs,
des wagons qui s’entrechoquaient, le brouhaha des
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70, rue Molière suite 201, Montréal
(Québec) H2R 1N8
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voix, les annonces des hauts parleurs. Il prenait des
photos : la locomotive, les bagages entassés, le train
qui s’éloignait.
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Informations : Simon Fauteux
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Plus tard, dans le wagon qui nous ramenait à Paris, il
m’a raconté que son grand-père Leo West, cheminot
pour le Canadian National, lui avait fait faire son
baptême du rail quand il avait quatre ans. Erik avait
hésité entre devenir musicien ou conducteur de train. Il
avait choisi la musique, mais profitait de ses nombreux
voyages pour explorer les chemins de fer partout
autour du monde. Il composait de la musique inspirée
de ses voyages : une pour le Transsibérien, une pour le
transcanadien, une autre pour le California Zephyr… Et
puis il y avait sa collection d’artefacts, des billets de
trains, des menus de wagons restaurant, et des
centaines de photos : un vieil homme croisé dans un
wagon au Maroc, une petite fille dans la gare de
Bucarest. Il y avait aussi ses sculptures-instruments-demusique qu’il créait avec des pièces ramassées dans
les anciennes gares de triage, sur les voies ferrées aban­
données. Erik m’a parlé de trains pendant tout le trajet
de retour. Je le trouvais fascinant. Un peu fou aussi.
Par la suite, quand l’horaire de tournée le permettait,
j’ai pris l’habitude de l’accompagner dans ses
explorations. Parfois, il se réveillait en pleine nuit pour
enregistrer la sirène d’une lointaine locomotive. Un
jour, nous nous sommes arrêtés sur le bord de
l’autoroute pour contempler un long train de
marchandise qui glissait lentement sur la vaste ligne
d’horizon des prairies canadiennes. Nous prenions la
pleine mesure de ce vaste espace, du silence, tout
semblait suspendu dans le lent mouvement du cheval
de fer. J’ai compris qu’Erik ne s’intéressait pas à la
machine en tant que telle, à la mécanique, ni même à
l’histoire du chemin de fer (quoi qu’il peut en parler
pendant des heures). Il ne s’intéresse pas au train, mais
à ce qui reste quand le train a quitté la gare et que les
rails vibrent encore de sa présence ; à ce qui reste
quand les chemins de fers ont été abandonnés et sont
devenus vestiges. Erik poursuit l’âme de l’univers
ferroviaire. Son travail, comme toute véritable quête
artistique, n’est jamais terminé, ne peut être achevé,
car il tend vers quelque chose qui le dépasse, une
vision qui donne son souffle à l’œuvre et qui reste
inaccessible, comme le train suspendu sur la lointaine
ligne de l’horizon. Erik a pris les commandes de la
locomotive, et comme son grand-père Leo l’avait fait
pour lui, il nous invite à bord, à la poursuite d’un rêve
plus réel que le réel. »
– Thomas Hellman
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