Sélection TV du 13 au 19 février 2016 Mission ciné Géopolitis Viva

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Sélection TV du 13 au 19 février 2016 Mission ciné Géopolitis Viva
Sélection TV du 13 au 19 février 2016
Mission ciné
Les pouvoirs secrets du cinéma
Le 13.2.2016 à 9h45 sur
Durée: 05 minutes
Sous forme de mini-fictions émaillées d’extraits de films, cette série nous entraîne dans l’univers du
7ème art pour en découvrir les multiples facettes et les rouages. Trois agents très spéciaux à qui MèreGrand confie les "missions: ciné" guident les enfants dans cette immersion palpitante.
Proposant un véritable voyage dans le temps, la série utilise différents prétextes pour permettre aux enfants de
découvrir des films mythiques et de comprendre l’évolution du cinéma. (RTS)
Géopolitis
OTAN : à quoi sert l'alliance ?
Film documentaire de Marina Rumjanzewa (Suisse, 2015)
Le 14.2.2016 à 12h20 sur
Durée: 39 minutes
L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord est née en 1949 dans le but d’assurer « la sauvegarde de la
liberté et de la sécurité de tous ses membres par des moyens politiques et militaires. » Dominée par les
États-Unis, l’organisation a joué un rôle de contrepoids face au bloc soviétique. Après l’effondrement de
ce dernier, l’alliance a perduré et s’est élargie en englobant d’anciens pays membres du Pacte de
Varsovie. Aujourd’hui, l’OTAN compte 28 membres et plusieurs candidats à l’adhésion : BosnieHerzégovine, Géorgie, Monténégro et ex-République yougoslave de Macédoine.
Comment fonctionne l’OTAN aujourd’hui ? Jusqu’où portent ses actions et ses objectifs ? Geopolitis décrypte
cette organisation politico-militaire au centre du jeu stratégique international.
L'invité: Arnaud Dotézac, directeur des rédactions de Market Magazine. (RTS)
Viva Dada
Film documentaire de Régine Abadia (France, 2015)
Le 14.2.2016 à 17h35 sur
Durée: 52 minutes
En 1916, alors que la Première Guerre mondiale sème la mort et le chaos, des artistes et poètes pacifistes
issus de toutes les nations belligérantes se réfugient en Suisse neutre, à Zurich. Les Allemands Hugo Ball
et Emmy Hennings y fondent le cabaret Voltaire, d'où surgit le cri de révolte dada : deux syllabes
compréhensibles dans toutes les langues, synonymes d'explosion créatrice tous azimuts. Nihiliste, subversive,
destructrice, la bande de Tristan Tzara, Marcel Janco, Jean Arp, Sophie Taeuber et Richard Huelsenbeck veut
faire table rase des valeurs morales à travers une liberté artistique absolu. (Télérama)
Histoire vivante
Capitaine Thomas Sankara
Film documentaire de Christophe Cupelin (Suisse, 2013)
Le 14.2.2016 à 20h55 sur
Durée: 90 minutes
Anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste burkinabé,
Thomas Sankara incarne et dirige la révolution burkinabaise du 4
août 1983 jusqu'à son assassinat lors d'un coup d'Etat qui amène
au pouvoir Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987. Histoire de
marquer la rupture avec le colonialisme, il fait changer le nom de
la Haute-Volta, en un nom issu de la tradition africaine : Burkina
Faso, qui est un mélange de moré et de dioula et signifie pays des
hommes intègres. Avec son gouvernement, celui qui refuse de
payer la dette du pays entreprend, à ses risques et périls, des
réformes majeures pour combattre la corruption et améliorer
l'éducation, l'agriculture et le statut des femmes...
Passionnant documentaire sur le président du Burkina Faso, assassiné en 1987. Impossible de ne pas tomber en
admiration devant ce révolutionnaire anticolonialiste, féministe et écologiste, qui rebaptisa son pays (la HauteVolta devint « le Pays des hommes intègres »), lutta contre l'illettrisme et réclama l'annulation de la dette
africaine. Après avoir réentendu son discours sur les exclus à la tribune de l'ONU et revu les images du dîner
officiel où, devant François Mitterrand, il condamnait la France pour avoir accueilli Pieter Botha, le Premier
ministre d'Afrique du Sud, et Jonas Savimbi, chef de l'Unita (Union nationale pour l'indépendance de l'Angola), «
couverts de sang des pieds jusqu'à la tête », on est prêt à croire que ce capitaine courage aurait pu changer le
monde. (Télérama)
Notre fiche pédagogique
The Grand Budapest Hotel
Film long métrage de Wes Anderson (GB/Allemagne, 2014)
Le 15.2.2016 à 20h40 sur
Durée: 100 minutes
Un écrivain célèbre se remémore sa rencontre avec Zero
Moustafa, le mélancolique propriétaire d'un grand hôtel
décati au coeur de l'Europe centrale. Autour d'un dîner,
monsieur Moustafa, qui fut l'homme le plus riche de la
République de Zubrowka, raconte ses débuts, en 1938,
comme lobby boy, dans les couloirs du Grand Budapest
Hotel alors au comble de sa gloire. Le concierge, le
charmant, badin et prolixe monsieur Gustave le prit sous
son aile. L'une des clientes attitrées de l'hôtel, l'antique
madame D, l'une de ses innombrables vieilles maîtresses,
lui légua un tableau de la Renaissance d'une immense
valeur. Une cascade d'aventures rocambolesques, sur
fond de montée du péril totalitaire, s'ensuivit...
Dans une station thermale haut perchée, « à la frontière la plus orientale de l'Europe », un palace jette ses
derniers feux Belle Epoque, cerné par la menace fasciste. Le professionnalisme du maître d'hôtel, M. Gustave, le
conduit souvent dans le lit des clientes les plus âgées. En retour, elles l'élisent comme leur grand amour, voire
leur unique légataire. De là découleront de folles complications, incluant emprisonnement, filatures, poursuites,
meurtres. Le récit avance à toute vitesse, confirmant l'adresse de Wes Anderon pour les situations
cartoonesques, mais aussi un penchant troublant pour la chute incontrôlée, l'étourdissement, le vertige. Plus
d'une fois, les héros se retrouvent suspendus au-dessus du vide. Une traduction visuelle de ce qui les attend, eux
et leur monde. Car c'est dit, dès le prologue : le monumental Grand Budapest finira entièrement anéanti, après
avoir été dépouillé de son luxe sous l'ère soviétique. Un peu comme la crique des petits amoureux de Moonrise
Kingdom était rayée de la carte par une tempête.
Dans cette histoire-ci, l'imminence de la guerre et l'ombre du nazisme donnent une résonance particulièrement
émouvante à la futilité dandy du héros, qui est aussi, bien sûr, celle de Wes Anderson. La grande tenue de M.
Gustave, son extrême politesse, son excentricité sexuelle (« Je couche avec tous mes amis ! »), le nuage de
parfum qui l'entoure (« L'Air de panache », en français dans le texte) : autant de remparts dérisoires contre la
brutalité en marche. (Télérama)
Les trois lumières
Film long métrage de Fritz Lang (Allemagne, 1921)
Le 16.2.2016 à 00h35 sur
Durée: 100 minutes
Un jeune couple fait halte dans une auberge. Un mystérieux voyageur, dont on murmure qu'il possède un
terrain entouré d'un mur, aux abords d'un cimetière, emmène le jeune homme. Sa compagne désespérée
tente de le suivre à l'intérieur de cet étrange enclos, mais ne peut y trouver une ouverture. La Mort lui
apparaît alors et lui promet de lui rendre son fiancé si, transportée avec lui dans trois époques
différentes, elle parvient à lui sauver la vie une fois. Voilà la jeune femme projetée à Bagdad, puis à
Venise sous la Renaissance et enfin en Chine, dans le palais de l'Empereur. Mais la Mort est toujours
victorieuse. La Faucheuse propose alors un second marché...
Dans une diligence, un jeune homme et une jeune fille se déclarent leur amour. Ils arrivent dans une petite ville
moyenâgeuse, avec un étrange voyageur, qui achète un terrain près du cimetière et l'entoure d'une haute
muraille...
Tourné avant Docteur Mabuse, ce film plonge ses racines dans le fantastique germanique, les contes
philosophiques sur les rapports des hommes avec la mort et la littérature romantique allemande. Il eut un grand
retentissement en France, où, après la guerre de 14-18, l'Allemagne n'avait pas bonne presse. Sa valeur
artistique révéla Fritz Lang, qui, n'ayant pu, en 1919, réaliser Le Cabinet du Dr Caligari, appliquait au cinéma les
principes esthétiques de l'expressionnisme.
D'une ville de 1830, qui a des aspects de bourg du Moyen Age, l'héroïne se trouve transportée à Bagdad au IXe
siècle, à Venise au XVIIe et en Chine à une époque très reculée. Chaque épisode a eu des chefs opérateurs et
des décorateurs différents, mais l'ensemble répond à une conception originale et fascinante. On ne peut oublier la
forêt de cierges allumés, ni ce personnage, plus triste et pathétique qu'inquiétant, de « la Mort lasse » (traduction
du titre original), ni l'aventure de cette amoureuse interprétée par Lil Dagover, déjà vedette féminine de Caligari.
Un film superbe qui n'a pas vieilli. (Télérama)
Médecine 3.0
Film documentaire de Thorsten Ernst (Allemagne, 2015)
Le 16.2.2016 à 21h55 sur
Durée: 52 minutes
Les objets électroniques connectés envahissent les systèmes de santé. Podomètres,
cardiofréquencemètres et glycomètres entrent progressivement dans le quotidien des malades. Pour ces
derniers, les avantages sont nombreux : gain d'autonomie, suivi en temps réél et meilleur couverture de
soin en zone rurale. Si la collecte massive de données médicales est censée faciliter les traitements et le suivi
des malades, certains observateurs s'inquiètent de la protection des données personnelles face à l'avidité des
industriels. A l'heure de la numérisation progressive du secteur de la santé, un débat s'impose. (Télérama)
Je sais tout de toi
Film documentaire d'Andreas G Wagner, Mario Sixtus (Allemagne, 2015
Le 16.2.2016 à 22h50 sur
Durée: 51 minutes
Les lunettes connectées, actuellement en développement, représentent un nouveau pas vers
l'omniscience. Mais elles menacent de mettre à mal notre anonymat. Économistes, futurologues et
sociologues nous aident à décrypter les défis et les espoirs suscités par ce projet.
Les géants de l'Internet savent tout de nous : nos opinions politiques, nos habitudes de consommation, nos
préférences sexuelles, notre solvabilité. Ils savent qui sont nos amis et nos collègues, connaissent nos dernières
lectures... Et si Google, Amazon et Facebook nous permettaient d'accéder à toutes ces données d'un clignement
d'oeil ? Si, grâce à la magie d'une paire de lunettes, il suffisait de croiser une personne dans la rue pour connaître
toutes les informations disponibles sur elle sur le Net ? Ce scénario pourrait bien décrire un avenir proche. Il ne
reste plus qu'à associer trois technologies déjà existantes : la reconnaissance faciale, les lunettes intelligentes et
l'exploration de données.
Tous omniscients
Le journaliste Web Mario Sixtus explore le passé, le présent et l'avenir de ce projet fou qui nous rendrait presque
omniscients. Il rend visite à des "visionnaires" comme Sebastian Thrun, qui a travaillé sur le projet Google Glass,
à des chercheurs et des entrepreneurs. À quelle échéance aurons-nous tous la possibilité de nous en offrir une
paire ? Et surtout, quelles conséquences sur la société engendrerait la disparition progressive de l'anonymat et
de la sphère privée ? Économistes, futurologues et sociologues nous aident à décrypter les défis et les espoirs
suscités par ce projet. (Arte)
Mission ciné
L'anthropomorphisme au cinéma
Le 17.2.2016 à 10h45 sur
Durée: 05 minutes
Sous forme de mini-fictions émaillées d’extraits de films, cette série nous entraîne dans l’univers du
7ème art pour en découvrir les multiples facettes et les rouages. Trois agents très spéciaux à qui MèreGrand confie les "missions: ciné" guident les enfants dans cette immersion palpitante.
Proposant un véritable voyage dans le temps, la série utilise différents prétextes pour permettre aux enfants de
découvrir des films mythiques et de comprendre l’évolution du cinéma. (RTS)
Einstein
Spécial oxygène (4/5)
Le 17.2.2016 à 14h10 sur
Durée: DDDD0:25 minutes
Adieu glaciers... bonjour lacs - Eolienne coup de cœur - Chasse au gaspi dans la maison - Du soleil dans les
voiles. (RTS)
L'oreille des Kids
Le caméléon
Le 17.2.2016 à 14h35 sur
Durée: 05 minutes
Pourquoi les caméléons changent de couleurs? Pour se cacher ? Pour être vu de loin ? Et surtout, comment
fait un caméléon pour changer de couleur ? Chris et Aurélia du ScienScope vont nous faire découvrir cet animal
passionnant qui va nous en faire voir de toutes les couleurs ! (RTS)
The Bling Ring
Le 17.2.2016 à 20h50 sur
Durée: 51 minutes
Fraîchement débarqué dans un lycée huppé de Los Angeles, Marc ne tarde pas à
sympathiser avec Rebecca et sa bande de copines, Nicki, Sam et Chloe. Leur
passion commune : parcourir les magazines féminins et le Web pour glaner
toujours plus d'informations sur la vie des people et les dernières tendances. Un
jour, ils profitent du départ en vacances d'une célébrité pour la détrousser. Leur
braquage réussi, ils décident de traquer les déplacements des stars sur la Toile
pour compléter leur butin...
Toujours fascinée par la psyché adolescente (Virgin Suicides) et la vacuité des
existences (Somewhere, Lost in translation), Sofia Coppola - qui s'est inspirée
d'un fait divers relaté dans Vanity Fair - délaisse ici ses envoûtants plans étirés
pour capturer la frénésie immensément futile d'une jeunesse gavée à la téléréalité et habitée par un rêve de luxe
à portée de clic. À ne pas rater : l'expédition chez Paris Hilton - victime réelle du gang, qui a accepté de prêter sa
maison pour le tournage -, dont le dressing démentiel laisse sans voix... (Arte)
Notre fiche pédagogique
Temps présent
Apprentis, se lever tôt pour gagner peu, 55 ans le bel âge pour divorcer
Un reportage de Florence Fernex et Christophe Unga
Le 18.2.2016 à 20h10 sur
Durée: 60 minutes
Danièle, Raphaël, Morgane, Jessica se lèvent tôt,
travaillent le week-end souvent. Ils ont fini un
apprentissage dont la qualité est enviée par le monde
entier, et ils ont aujourd’hui un métier qu’ils aiment. Mais
leur salaire ne leur permet pas de vivre dignement.
En Suisse, 200'000 travailleurs dotés d’un CFC en
poche gagnent moins de 4000 francs par mois. Les
privations sont énormes.
Aujourd’hui près de deux jeunes suisses sur trois, à
l’âge de 15 ans, quittent l’école pour rentrer
en apprentissage. Facteur, électricien, boulanger,
coiffeur, fleuriste, assistant en pharmacie, ou esthéticienne, les métiers dits « manuels » sont nombreux.
Ils sont l’aboutissement de trois ans de formation pratique et de cours théoriques, avec à la clef le
Certificat Fédéral de Capacité (cfc). « Le CFC ce n’est pas que des bras. C’est une tête. » Pour Gilles
Miserez, directeur du centre de formation Nature et Environnement » de Lullier, dans la campagne
genevoise, le système de l’apprentissage est « une pièce importante du système économique au niveau
national. » Etats-Unis, Inde, Angola, des délégations du monde entier parcourent régulièrement notre
pays pour s’en inspirer, sans pour autant s’arrêter sur le revers de la médaille…
Après l’obtention de son CFC de facteur, Raphaël (prénom d’emprunt) voyait son avenir tout tracé au sein de la
Poste. Il ne s’est pas posé la question du salaire, mais avec 2900 CHF net par mois pour un emploi à 80%, il vit
dans un petit studio de la banlieue lausannoise, mange des pâtes, et a dû revendre des biens familiaux pour
boucler ses fins de mois. Pour Manuela Cattani, secrétaire générale du syndicat SIT, « le CFC peut être un
sésame pour naviguer dans le monde du travail. Mais vu les salaires auxquels il donne droit, il peut aussi être vu
comme un miroir aux alouettes. » (RTS)
55 ans, le bel âge pour divorcer
Un reportage de Jacques De Charrière
Après quelques années de vie commune, beaucoup de couples divorcent. En Suisse comme partout, on
s’est habitué à cette réalité. Elle cache pourtant un phénomène beaucoup plus étonnant : le nombre
grandissant des couples qui se séparent… après des décennies de vie commune. Les plus de 55 ans
représentent actuellement la tranche d’âge où les divorces progressent le plus rapidement. Temps
Présent est allé à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont vécu trente ou quarante années
ensemble avant de se séparer.
Nous avons rencontré Nicole, aujourd’hui âgée de 72 ans. Elle n’a jamais regretté d’avoir quitté son mari à 59
ans, après quatre décennies de vie commune. Entre ses enfants et le travail – elle tenait un restaurant avec son
époux – Nicole n’avait que peu l’occasion de profiter de la vie. Subitement, les voyages, les soirées entre amis, la
liberté de faire ce qu’elle veut lui ont fait découvrir « le paradis ».
Nous avons également rencontré Lorraine. Quittée par son mari à l’âge de 54 ans, elle connaît d’abord une
période de déprime profonde, avec l’impression qu’il est trop tard, qu’elle ne pourra plus refaire sa vie. Puis un
jour, elle va prendre un cours de danse et retrouver un plaisir oublié. Le début d’une renaissance spectaculaire,
au point qu’aujourd’hui, elle ne changerait plus sa vie d’aujourd’hui contre celle de la femme mariée qu’elle a été.
L’histoire de Fabienne et de Daniel est plus compliquée. Comme dans de nombreux couples, leur rupture a été
précédée de plusieurs faux départs. Fabienne avait rencontré son mari à l’âge de 16 ans. Il était l’homme de sa
vie. C’est pourtant elle qui a finalement pris la décision de la séparation.
Le phénomène des divorces tardifs s’est amorcé au début des années 90, et il s’est envolé durant les deux
décennies qui ont suivi. En 2010, pour la première fois de son histoire, la Suisse a enregistré plus de divorcés
tardifs (après plus de 20 ans d’union) que de divorcés précoces (5 à 9 ans).
Quand les couples de la génération baby-boom se sont dit « oui », ce n’était manifestement pas pour la vie…
(RTS)
Un oeil sur la planète
Syrie : le grand aveuglement
Proposé par Patrick Boitet et présenté par Samah Soula (France, 2016)
Le 19.2.2016 à 20h00 sur
Durée: 100 minutes
C'est un printemps arabe qui a mal tourné. La Syrie s’est enlisée depuis cinq ans dans un hiver chaotique
et sanglant (260000 victimes, 8 millions de personnes déplacées) dont les rouages sont complexes et les
répercussions, colossales. A ce titre, le reportage de Frédéric Crotta (L'engrenage infernal) offre une
excellente synthèse de ce qui s*est joué sur le terrain depuis 2011, notamment la succession d'analyses
faussées sur la situation et de mauvaises intuitions géopolitiques : une erreur de diagnostic de la France
(sur la résistance et la popularité du président Bachar el-Assad), une transition démocratique ratée, une
progression des islamistes rapide et sous-estimée par la communauté internationale...
Autour de ce sujet central s’articulent d’autres reportages plus courts, sur des facettes moins explorées de la
guerre. L’un se concentre sur les enjeux énergétiques du conflit (avec la création d’un gazoduc iranien traversant
la Syrie), un autre compare la vie quotidienne à Damas et à Alep. Un troisième (La passion du djihad) reprend en
vesion réduite un film choc du site de grand reportage Spicee (signé Farouk Atig et Yacine Benrabia), qui suit une
faction de combattants islamistes contre l’armée de Bachar el-Assad. Pour ce premier numéro de l’année, Samah
Soula, grand reporter à France 2, reprend la présentation de l’émission Un œil sur la planète, succédant au
journaliste Etienne Leenhardt. (Télérama)

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