La douche froide pour Rennaz - Les amis de l`Hôpital Riviera

VS
VAL D’ILLIEZ
MARTIGNY
Pilotés par un producteur indien basé
à Monthey, les tournages s’enchaînent
Une centaine d’exposants seront dimanche
au plus grand marché
artisanal du Valais
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SIERRE
SION
La base aérienne
de Sion s’est dotée
d’un nichoir pour
abeilles sauvages
Un groupe d’investisseurs est prêt à financer Aqualoisirs,
sur le Haut-Plateau
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HÔPITAL RIVIERA-CHABLAIS La justice vaudoise annule la décision d’attribution des travaux
HAUT-VALAIS
de construction de l’établissement intercantonal. Un nouvel appel d’offres devra être lancé.
40 0000 tireurs
attendus
La douche froide pour Rennaz
«La deuxième plus grande fête
fédérale du pays. La plus grande
fête de tir au monde. L’une des manifestations les plus importantes
du bicentenaire de l’entrée du
Valais dans la Confédération.»
Lorsqu’il évoque la Fête fédérale
de tir qui se déroulera en 2015
à Rarogne/Viège, Christophe
Darbellay, président du comité
directeur, ne cache pas son enthousiasme. Hier, il a convoqué
tout le comité et les sponsors à
une visite guidée.
Peu avant midi, tout ce petit
monde s’est retrouvé sur les
hauts de Rarogne, dans l’église,
pour une présentation. «Nous attendons environ 40 000 tireurs et
30 000 accompagnants sur le mois
durant lequel se déroulera la fête.
L’organisation est très complexe.
Nous allons utiliser le stand existant et ajouter presque deux cent
cibles sur l’ancien aéroport de
Rarogne. Un énorme travail de
préparation a été fait pour garantir
la sécurité, mais aussi pour limiter
les nuisances sur l’environnement
surtout au niveau du bruit», a expliqué le conseiller national.
Les importants travaux qui devront être réalisés représentent
une grosse partie du budget
devisé à 18 millions de francs.
Vieille de 130 ans, cette manifestation ne s’est encore jamais déroulée en Valais.
«Cela va être quelque chose
d’énorme. Imaginez, il y a des
sociétés de tir d’Asie, du Brésil
ou d’Argentine qui feront le déplacement», conclut Christophe
Darbellay. DV
LISE-MARIE TERRETTAZ
Dans un arrêt rendu mercredi,
le Tribunal cantonal (TC) vaudois
a admis les recours déposés par
deux entreprises à l’encontre de la
décision adjugeant à Steiner SA
les travaux de construction du futur Hôpital Riviera-Chablais
(HRC) Vaud-Valais à Rennaz. Un
nouvel appel d’offres devra être
lancé et la procédure répétée
dans son intégralité.
La cour de droit administratif et
public a jugé que les principes
fondamentaux des marchés publics n’avaient pas été respectés.
Elle évoque de «multiples et graves
irrégularités». Notamment des erreurs de calcul dans les soumissions et lors du contrôle des offres, dont certaines n’ont été
constatées que lors de la procédure de recours. Autre lacune
mise en évidence: alors que la
production des garanties bancaires était impérative (sous peine
d’être exclu de la procédure),
l’HRC a neutralisé ce critère
après avoir constaté qu’aucun
soumissionnaire ne les avait proLe premier coup de pioche du futur hôpital intercantonal de Rennaz était espéré pour avril de cette année.
duites en totalité.
L’hôpital relativise
«
Du côté de l’Hôpital Riviera Chablais, c’est la douche froide.
L’établissement admet des fautes,
mais relativise leur gravité. «Sur
un dossier d’une telle envergure, elles sont inévitables. Et leur portée financière est dérisoire (de l’ordre de
0,5%) au vu des quelque 240 millions du marché», estime Marc-E.
Diserens. Quant aux garanties PIERRE-YVES MAILLARD CONSEILLER D’ÉTAT VAUDOIS CHARGÉ DE LA SANTÉ
bancaires manquantes, le président du conseil d’établissement notre décision lors d’un point presse troisième juge, les reproches faits
et de la commission de construc- qui sera organisé ces prochains sont assez mineurs et aucun n’aution précise que l’hôpital a neu- jours», signale Patricia Claivaz, rait changé la hiérarchie du vote. La
tralisé ce critère car il a estimé porte-parole de l’HRC.
matérialité de ces irrégularités, c’est
«que toutes les entreprises étaient
des dixièmes de pour cent. Pour ça,
«Six à 12 mois de retard»
suffisamment solides sur le plan fion met en péril l’équilibre financier
L’impact sur le calendrier est d’un projet et la sécurité des soins
nancier. Au surplus, ces soumissionnaires se sont engagés par écrit à encore difficile à cerner. Selon le d’une région. Car on ne construit
fournir les garanties au moment de conseiller d’Etat vaudois Pierre- pas cet hôpital pour rien.»
Yves Maillard, ce pourrait être
la signature du contrat.»
Aigle et Monthey saturent
L’HRC va analyser plus en détail «six à douze mois s’il n’y a pas de rePrésident de l’Hôpital du
le jugement et déterminer les cours ou si le TF confirme la déciconséquences sur la suite du pro- sion du TC. S’il la casse dans un dé- Chablais, Antoine Lattion ne cajet afin d’arrêter une stratégie. lai rapproché, nous ne perdrons pas che pas un sentiment d’urgence.
«Notre souhait est d’ouvrir le plus trop de temps.» Le ministre de la «Nos sites d’Aigle et Monthey arrirapidement possible l’hôpital de Santé prend acte, mais critique vent à saturation, surtout durant la
Rennaz. Aujourd’hui, plusieurs op- «un juridisme placé au-dessus de saison d’hiver. Nous discuterons
tions sont possibles. Nous pouvons tout. Le vote s’est fait à deux contre avec la Riviera pour voir s’il y a des
suivre la Cour et relancer l’appel un et, à la lecture de l’avis du magis- disponibilités. Par chance, nous
d’offres, comme nous pourrions aus- trat minoritaire, on voit que le bon avons déjà de bonnes collaborasi faire recours auprès du Tribunal sens est possible même dans un or- tions. Car il va falloir attendre enfédéral (TF). Nous annoncerons dre juridique compliqué. Selon ce core quatre ou cinq ans.» On met en péril
l’équilibre financier d’un
projet et la sécurité des
soins d’une région.»
DR
RÉACTIONS
«Pas d’incidence
sur notre centrale
commune»
ÉRIC BONVIN
Ce nouveau rebondissement
DIRECTEUR DU RSV
dans la construction de l’Hôpital
de Riviera-Chablais démontre
toute la complexité du domaine des marchés publics. Cette
judiciarisation rend la réalisation de tels projets toujours plus difficile.
C’est préoccupant.
Toutefois, si les travaux prennent encore du retard, cela n’aura d’incidence ni sur la réalisation ni sur la mise en fonction de la centrale
commune de stérilisation que nous aurons à Martigny. SD
«Ça n’aurait pas dû
être remis
en cause»
ESTHER WAEBERKALBERMATTEN
CONSEILLÈRE D’ÉTAT
CHARGÉE
DE LA SANTE
En principe, la construction de
l’Hôpital de Rennaz n’aurait pas
dû être remise en cause. La
commission de construction ainsi que le conseil d’administration
étaient unanimes sur le dossier. Le projet avait déjà du retard et maintenant l’hôpital devra étudier le jugement, ce qui va repousser encore
les travaux de quelques mois voire d’une année. Les patients sont
bien traités dans les hôpitaux actuels mais nous aimerions avoir un
établissement neuf et performant. SD
RÉCOLTES
Les prix indicatifs
des vendanges 2014
La Fédération valaisanne des
vignerons communique les prix
des récoltes 2014, décidés à
l’unanimité du comité de
l’Interprofession de la vigne et
du vin. Le prix du pinot est fixé à
3.63 francs au m2, celui du gamay
à 3,52 francs et 3,60 francs pour
le fendant. Ces tarifs sont tous
plus élevés que ceux de 2013.
«Ces prix sont bien sûrs indicatifs,
personne n’est obligé de les
payer mais chaque vigneron
valaisan est en droit d’attendre
qu’ils soient respectés», indique
le communiqué de la fédération.
Elle attend des acheteurs de
vendanges «qu’ils prennent leurs
responsabilités afin de faire
perdurer les activités des
vigneronnes et vignerons». SD
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PLAN DE DÉVELOPPEMENT DE L’ARMÉE REFUSÉ PAR LE CONSEIL FÉDÉRAL
ClaudeUrferSA
«Plutôt un avantage pour Sion» selon Oskar Freysinger
Mercredi, le Conseil fédéral n’a pas validé le plan
de développement de l’armée présenté par le
ministre Ueli Maurer. Pour rappel, ce plan prévoit
notamment la fermeture définitive de la base
aérienne militaire de Sion. La décision de l’exécutif
fédéral offre-t-elle un ultime sursis pour l’aéroport
de Sion? «Je ne pense pas», prévient d’emblée
Oskar Freysinger, conseiller d’Etat valaisan en
charge de la sécurité.
«Cette décision fait partie des allers-retours
habituels dans ce type de processus. Je ne connais
pas les détails de ce qui a été discuté mais je ne
pense pas que cela soit le plan de développement
qui cause problème. Ça doit coincer plutôt du côté
du financement et des priorités. Ueli Maurer veut
5 milliards, le reste du Conseil fédéral pas plus de
4,7 milliards.»
Pour autant, la décision bernoise n’est pas
inintéressante pour l’avenir de l’aéroport. «Je pense
que c’est plutôt un avantage. Nous avons
déterminé notre plan de travail et ce blocage nous
offre un délai supplémentaire», relève le conseiller
d’Etat. Un délai bienvenu vu la complexité du
dossier. «Nous avions fixé la date de la première
séance du groupe de travail mais elle a dû être
annulée. Nous n’avons toujours pas reçu le nom
des représentants de l’Office fédéral de l’aviation
civile et du secrétariat d’Etat à l’économie. Ils sont
vraiment lents à Berne donc tout délai
supplémentaire est bon à prendre…» DV
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