Présentation du Projet

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Présentation du Projet
PRÉSENTATION DU PROJET
Amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition sur le long-terme
pour les communautés vulnérables des districts de Waras et Markazi
Behsuddans des hauts-plateaux du centre de l’Afghanistan
1
PARTENAIRE LOCAL ET BÉNÉFICIAIRES
1.1 Le partenaire local chargé de la réalisation du projet
Nom de l’organisation : Medair
Statut institutionnel : Association
Bref descriptif: Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons donner de détails sur la composition
de nos équipes en Afghanistan.
1.2 Les bénéficiaires
Critères d’identification, de sélection :
Les communautés les plus vulnérables des régions isolées et montagneuses des hauts-plateaux du
centre du pays.
Les bénéficiaires directs, nombre, genre et caractérisation :
Hommes, femmes et enfants
Agriculteurs formés : 1'100
Formation à mise sur pied et à l’entretien de jardins potagers : 1'100 femmes
Cours sur les principes d’hygiène : 8 écoles soit 2'400 enfants environ
Points d’eau protégés et réhabilités : 760 ménages soit 3'800 personnes
Latrines : 600 ménages soit 3'000 personnes
2
2.1
CONTEXTE, ACTEURS,PROBLÉMATIQUE, APPROCHE
Contexte géographique, politique, social, et économique de la région
En Afghanistan
Les résultats préliminaires de l’évaluation nationale des risques et vulnérabilités en Afghanistan
2011-2012 du PAM1 indiquent que :
 7,6 millions d’Afghans (30%) vivaient en situation d’insécurité alimentaire.
 2,4 millions d’entre eux vivant en situation d’extrême insécurité alimentaire.
La région des hauts-plateaux est jusqu’à présent relativement stable. La province de Bamyan fait
partie des provinces les moins touchées par les conflits et l’insécurité en Afghanistan. L’ouest de la
province de Wardak est également calme. Toutefois, en raison du conflit sévissant dans le pays,
cette région isolée est durement touchée par l’arrêt des subventions destinées à l’agriculture, au
développement et aux infrastructures.
Warasest le district montagneux le plus isolé de la province de Bamyan. Il n’y a aucune piste
d’atterrissage ni de routes goudronnées. L’accès se fait par des pistes en traversant le district de
Panjam au nord de la capitale provinciale, Bamyan, à plus de 100 km de là. Les populations ont
migré en masse depuis Waras jusqu’à d’autres provinces pour des raisons économiques. Le district
de MarkaziBehsud, dans la province de Wardak est également montagneux. Les collines au pied
des montagnes sont raides, les pentes varient entre 20 et 40 degrés. Les villages sont situés
principalement dans les vallées de ces collines.
1
Information disponible sur le site du PAM: www.wfp.org/countries/afghanistan/food-security.
1
La population deWarasetMarkaziBehsudest composée essentiellement de l’ethnie Hazara qui
appartient à la tradition Shiite de l’islam. Les Hazaras vivant dans les villages des hauts-plateaux du
centre de l’Afghanistan comptent parmi les populations les plus vulnérables du pays ; leur histoire
est marquée dès les années 1890 par l’oppression et les génocides. Les Talibans ont persécuté les
Hazaras et depuis 2001, les hauts-plateaux ne bénéficient plus d’aide financière ni d’activités de
développement contrairement aux autres régions.
2.2 Problématique
La région des hauts-plateaux du centre est soumise à des variations de température extrêmes dans
les hauteurs ; la plupart des villages sont situés au-dessus de 2’500 mètres. Les communautés sont
très vulnérables aux cataclysmes, comme les inondations subites et la sécheresse de 2011 et 2012.
La zone est fréquemment touchée par des avalanches qui bloquent l’accès aux villages. Les
inondations détruisent les maisons et les infrastructures et peuvent endommager les terres arables
et ruiner les cultures par l’érosion et le dépôt de roches et de débris. La sécheresse réduit la
quantité d’eau disponible dans la région, réduisant le niveau de la nappe phréatique et le débit des
sources. La plupart des cultures dans la région sont irriguées ou dépendantes de l’eau de pluie ; la
sécheresse a donc un impact néfaste sévère sur le rendement.
Entre 50 et 75% desménages ne peuvent produire suffisamment de nourriture pour satisfaire à leurs
besoins. Ils doivent donc s’approvisionner sur les marchés locaux soit en contractant des crédits, en
vendant du bétailou en cédant leurs droits fonciers.
2.3
Justification du projet par rapport à la problématique et au contexte
Selon le système de cadre intégré de classification, les ménages en situation de crisese trouvent
dans la situation suivante: « souffrent de déficits alimentaires considérables et de malnutrition aiguë
à des taux élevés ou supérieurs à la normale ; OU sont marginalement capables de couvrir le
minimum de leurs besoins alimentaires en épuisant leurs moyens de subsistance, ce qui conduira à
des déficits de consommation alimentaire».Il y a typiquement plus d’une raison qui explique
pourquoi un ménage est en situation de crise en Afghanistan. Les multiples traumatismes liés aux
moyens de subsistance et à la sécurité alimentaire (provoqués par des catastrophes naturelles ou
des conflits) réduisent l’accès aux revenus et à la nourriture, appauvrissent les populations et
augmentent le recours aux stratégies de survie néfastes.
À Mullah Yaqub (district de MarkaziBehsud, dans la province de Wardak) et àTakht (district de
Waras, dans la province de Bamyan), où Medair mène des projets, des discussions de groupe de
réflexion ont été organisées en octobre et novembre 2012 qui ont validé les résultats d’autres
rapports (comme celui mentionné ci-dessus) et confirmé les besoins actuels des populations.
Les périodes de soudure dans cette région durent en temps normal 6 mois 2. Ces deux dernières
années, les communautés ont fait état d’une perte de 50% de leurs cultures à cause de la
sécheresse. Les raisons de l’insécurité alimentaire sont multiples mais les causes immédiates
incluent :
- les sécheresses récurrentes qui affectent les cultures pluviales et l’irrigation,
- la dégradation des terres et l’érosion des sols qui nuisent à leur fertilité,
- l’absence de pâturages de qualité dans la région et de services vétérinaires qui affaiblissent
le rendement du bétail,
- une faible disponibilité de graines de qualité sur les marchés locaux,
- l’absence de cultures diversifiées et une dépendance excessive vis-à-vis du blé.
En outre, d’autres facteurs restreignent aussi l’accès à la nourriture comme l’isolement
géographique, l’absence de sources de revenus alternatives, et les pratiques et comportements
limitant la diversification alimentaire.
2
Famine Early Warning Network (FEWS NET) Afghanistan Food Security Outlook Oct 2012-Mar 2013.
Court terme : Les besoins immédiats qui ont été identifiés concernent les revenus des ménages,
l’accès à la nourriture et la disponibilité des sources d’eau potable qui affectent la consommation
quotidienne, la santé et la nutrition (morbidité et mortalité) des membres des ménages.
Moyen terme :Les besoins sont liés aux comportements des ménages en termes d’assainissement
et d’hygiène, de consommation alimentaire (non diversifiée), de stratégies de survie, et à l’impact de
ces comportements sur la santé, la capacité à travailler et le rendement agricole sur le longterme.Les cultures et l’élevage sont touchés par la sécheressequi réduit les possibilités d’irrigation,
le rendement des cultures pluviales et la qualité des pâturages.
Long terme: Les besoins concernent les pratiques de gestion des terres agricoles ou non et leur
contribution à la fragilisation de la région face aux catastrophes et risques naturels comme les
inondations, la sécheresse, les parasites et les maladies.
2.4 Approche
Articulation du projet avec une stratégie thématique, géographique ou la stratégieprogramme de l’association membre
Medair est intervenue en Afghanistan pour la première fois en 1996. En 2011, Medair a créé un
consortium avec deux autres organisations humanitaires pour mettre en œuvre un mécanisme de
réponse d’urgence financé par ECHO afin de faciliter l’aide humanitaire pour les catastrophes
localisées dans les provinces comme le Badakhshan. Dans la régiond es hauts-plateaux du centre,
Medair a été active dans les districts de Panjab, WarasetMarkaziBehsudces huit dernières années
et s’est focalisée sur l’eau et l’assainissement et l’aide alimentaire de court terme (avec notamment
des projets Argent contre Travail). En 2008, une dimension sécurité alimentaire sur le long terme est
intégrée au programme, y compris la formation des agriculteurs et la distribution de graines. En
2010, c’est la gestion des ressources naturelles et des risques de catastrophe qui fait son entrée
dans le programme.
La stratégie de Medair pour les hauts-plateaux du centre entre 2013 et 2016 est d’améliorer la
résilience des communautés face aux catastrophes naturelles, grâce à une sécurité alimentaire et
une nutrition accrues rendues possible par des projets d’Eau, d’Assainissement et d’Hygiène, de
Sécurité Alimentaire, d’Aide Alimentaire, de Nutrition, de Gestion des risques de catastrophe et de
Gestion des ressources naturelles.
Participation des populations bénéficiaires, à l’élaboration du projet, à sa réalisation :
Des activités Argent contre Travail (AcT) sont proposées aux ménages les plus vulnérables ; elles
se focalisent surtout sur la cartographie des dangers communautaires et des moyens de
subsistance, et peuvent se traduire par des activités de reconstruction de barrages pour augmenter
l’infiltration de l’eau dans le sol, accroître la disponibilité de l’eau pour l’agriculture et réduire
l’érosion des sols.Une aide financière peut permettre à une famille vulnérable d’acheter de la
nourriture immédiatement.Les derniers projets d’AcT ont montré que les commerçants se mettaient
à vendre des denrées à la communauté bénéficiaire dès le commencement du projet ; les familles
ont donc très rapidement accès à de la nourriture. L’aide permet aussi à un ménage de rembourser
plus facilement ses crédits.
Le personnel de Medair (formant sur la nutrition et l’hygiène) recrutera et formera des volontaires
dans les villages dont le travail sera de promouvoir la nutrition et l’hygiène, notamment auprès des
femmes de la localité. En contrepartie, ils recevront une petite prime.
Dans le cadre du programme scolaire d’éducation à l’hygiène, sept thématiques seront présentées,
y compris « la santé et l’hygiène féminine pour les filles de 11 ans et plus. » Cette session sera
dirigée par un personnel féminin et abordera le cycle menstruel, la grossesse, l’allaitement et
l’alimentation des bébés et jeunes enfants.
Intégration de la dimension genre et équité
L’insécurité alimentaire en Afghanistan affecte plus sévèrement les femmes et les jeunes enfants en
raison de leur rang social. Les femmes, qui s’occupent de la préparation alimentaire à la maison,
sont les premières à se priver si la famille manque de nourriture. Les hommes, quant à eux, sont en
général moins affectés par l’insécurité alimentaire à court terme, car ils sont les premiers à être
servis.
De plus, une réduction de l’alimentation a un impact plus grave sur les enfants et sur les femmes
enceintes que sur les autres groupes de la population et cela engendre souvent une augmentation
des taux de malnutrition chronique et aigüe chez les enfants et femmes enceintes qui vivent dans
des zones sujettes à l’insécurité alimentaire chronique et aigüe.
Intégration de la dimension environnementale
L’évaluation effectuée a conclu que le projet n’aurait aucun effet négatif sur l’environnement.
Au contraire, le projet aura des effets positifs, notamment grâce à la formation et au renforcement
des capacités des agriculteurs et des communautés, à la mise en place de structures de gestion
des terres et des sources d’eau dont le but est de favoriser l’infiltration de l’eau, récupérer l’eau de
la fonte des neiges et réduire des risques d’inondation.
Sur le long terme, les formations offertes dans le cadre du projet entraineront une réduction de
l’érosion des sols, encourageront le reboisement et l’utilisation de matières organiques dans la
culture permettant de séquestrer le carbone et d’augmenter le rendement des cultures et la
disponibilité locale du fourrage et bois de chauffe.
La conclusion générale de l’évaluation environnementale est positive ; les effets bénéfiques
potentiels sur le long-terme sont plus nombreux que les effets négatifs sur le court-terme.Ces
résultats dispensent d’une étude environnementale poussée. Aucune politique gouvernementale ne
s’oppose au projet proposé ici.
3
CADRE LOGIQUE / LOGFRAME
Objectifs et résultats attendus
Indicateurs
Sources de vérification
Risques
Finalité
Sécurité alimentaire pour les communautés vulnérables des Hauts-plateaux du centre de l’Afghanistan
Raports
Objectif spécifique ou Objet / Outcome
Accroître la production de denrées alimentaires au niveau des
ménages en proposant des formations destinées à améliorer
la gestion des cultures et des terres et à renforcer les
connaissances et les compétences agricoles
Résultat attendu – R1 / Output1
Cartographie des risques et des ressources alimentaires identification des catastrophes naturelles, leurs causes
possibles et leurs conséquences sur la sécurité alimentaire
Nombre de participants aux ateliers
Cartes produits
Livrets distribués
Raports et photo, plans
Résultat attendu – R2 / Output2
Nombres de construction
Infrastructures construites en réponse aux risques naturels
identifiés, contribuant à la protection du terrain et améliorant la
Nombre de travailleurs dans le
gestion de l’eau. Les bénéficiaires reçoivent une rétribution
programme AcT
sous la forme Argent contre Travail.
Agriculteurs participant au
Résultat attendu – R3 / Output3
Paysans et agriculteurs formés sur la gestion du terrain et de programme de formation et
remplissant les critères requis
l’eau pour la réduction des risques dans leur région locale
Résultat attendu – R4 / Output4
Formation des femmes à la culture de jardins potagers,
l’alimentation familiale et l’hygiène dans les ménages
Nombre de formations réalisées
Nombre de bénéficiaires présents
Nombres de jardins créés
Nombre de légumes récoltés
Résultat attendu – R5 / Output5
Formation et sensibilisation des hommes à l’hygiène en Nombre de formations dispensées
groupe de discussion
Nombre d’écoles ayant dispensées
Résultat attendu – R6 / Output6
la formation
Formation à l’hygiène des élèves dans les écoles
Nombre de points d’eau réhabilités
ou construits
Construction de points d’eau et de latrines dans les
Nombre de latrines
communautés et les écoles
Résultat attendu – R7 / Output7
Raports
Raports, évaluations de
connaissances
Raports, évaluations de
connaissances
Techniques de conservation des
aliments pour la saison hivernale
Capacité de renouveler
l’expérience (planter et récolter)
sans l’aide de Medair
Raports, évaluations de
connaissances
Raports, évaluations de
connaissances
Raports, photos
Maintenance et durabilité des
infrastructures
Actions / Input
Actions regroupées par Résultat
ActionsR1
A1 Atelier pour établir des plans dans les communautés identifiées
A2 Identification et classification des risques pour cartographier les régions
A3 Distribution des livrets sur la gestion des ressources et la protection du terrain face aux risques naturels
ActionsR2
A1 Sélection des critères pour l’éligibilité au programme Argent contre Travail établi en accord avec les communautés
A2 Identification des bénéficiaires sur la base des critères retenus
A3 Construction des structures (identification etconstruction des barrages, création des tranchées)
Actions R3
A1 Sélection des critères pour l’identification des paysans bénéficiaires
A2 Formation des paysans
A3 Distribution à chaque participant des éléments suivants: pelle, pioche, 2kg de graines de lentilles, 3kg de grains de Luzerne, un livret résumant les leçons
transmises et un calendrier pour l’agriculture.
Actions R4
A1 Sélection des critères pour l’identification des femmes bénéficiaires pour les formations
A2 Préparation du matériel de formation: jardins potagers (10 leçons), alimentation familiale (6 leçons) and hygiène (6 leçons)
A3 Distribution à chaque participant des éléments suivants (pelle, arrosoir en métal, petit livre sur les jardins potagers, un calendrier, une planche à découper, un
couteau, du vinaigre, deux pots en verre, un robot ménager manuel and un éplucheur, des graines de légumes à planter)
Actions R5
A1 Formations sur l’hygiène dispensées
Actions R6
A1 Campagne sur l’hygiène et le nettoyage dans les écoles
A2 Distribution de matériel pour les écoliers
Actions R7
A1 Construction de points d’eau (protection de sources existantes et cinq nouveaux puits) et de latrines
4
SUIVI, CAPITALISATION, EVALUATION
4.1 Dispositif de suivi (monitoring)des activités et d’impact
Medair will directly manage this project and oversee implementation and monitoring of the project.
Monitoring will be carried out on an ongoing basis:
1)
Quantitative monitoring – the primary monitoring tool will be quantitative household surveys
in beneficiary communities that are specifically designed to measure the indicators laid out
in the Performance Measurement Framework. Household surveys will be done using
random household identification, according to the agreed sampling technique, selected
without the influence of local leaders or communities. Household surveys will be designed
to represent all members of the household. Nutrition surveillance activities will also taking
place in clinics and sub centers in the project areas, on an ongoing basis.
2)
Qualitative monitoring – focus group discussions, assembly meetings, meeting
beneficiaries, interviews. Qualitative follow up with individual beneficiaries by the Project
Manager and Field Communications Officer, including focus group discussions and
beneficiary interviews for communications outputs and stories.
3)
Other project aspects requiring monitoring – e.g. expenditure versus budget, beneficiary
accountability activities, for example, communication with beneficiaries, satisfaction surveys
and beneficiary interviews.
Specific control and evaluation moments will be built into the plan, including:
 Operational monitoring by the Project Manager with weekly activity updates and monthly
internal progress reports.
 Monitoring by the Projects Coordinator and Country Director through direct site visits at intervals
throughout the implementation phase.
 The Food Security Adviser will provide monitoring and advice on survey design and
methodology and carry out quality checks on data gathered, both remotely and by direct site
visits.
 Overall monitoring by the Head of Programme (HQ based).
 Monthly budget review by the Finance Manager in coordination with the Project Manager.
4.2
Méthode de capitalisation ou comment rendre l’expérience partageable
The transfer of project assets and management of any continuing activities are covered in writing
with the communities through the community agreements. The plan for theirtransferincludes:

Disaster mitigation structures and any other CFW structures built will be detailed on the project
completion letter, confirming the number of each type of structure completed, signed by
community leaders and Medair. The letter with details is shared with MRRD at provincial level to
confirm completion of activities.

Water points and latrines constructed to the required standard, e.g. water points which have the
required water output and have been tested for the required water quality.
The management of continuing activities by the communities such as continued cultivation of
kitchen gardens, replication of land and water management structures, or continued
implementation of agricultural practices taught, is handed over to the individual beneficiaries and
community as a whole. The trained up ‘master farmers’ and hygiene and nutrition promoters in
communities and schools are given training materials when they are trained, so they will continue
to have these as a resource to use for training activities beyond the project period. The aim of the
training program is behavior change, so the target is for behavior change to be achieved during the
duration of the project.
4.3
Autonomisation, pérennité de l’action
Perspectives d’après projet et ressources pour assurer la continuité
Community structures created will be sustained beyond the life of the project. They include small
scale disaster mitigation infrastructure, protection walls (if prioritized by the community), water
points newly built and rehabilitated, and latrines newly built and rehabilitated:
Effets d’entraînement et réplicabilité

Training on land and water management and construction of mitigation structures will include
their maintenance, and as these are simple structures with few material inputs, these are easily
maintained and replicated. Field earth works require no material inputs other than labor and will
need regular (annual) renewing to ensure their functionality, e.g. contour trenches need
checking for integrity.

Water supply infrastructure: wells with hand pumps and spring protection systems are left in the
care of the trained water point committees and water point mechanics to ensure continued
maintenance. Agreements are made with local shopkeepers to ensure a supply of spare parts
for the water points in the area. The water point committees are trained to establish a fund
collection system to ensure that water points can be maintained.

Latrines may require some maintenance on an annual basis, e.g. re-mudding walls and roof,
reforming the concrete slab floor if this is damaged, replacing pipes and flynet if damaged. The
community is taught these skills during the construction process by the Medair Field Foreman,
e.g. training masons, who are able to continue this maintenance.

Hygiene training leaves a lasting motivation for the communities and schools to maintain and
upkeep latrines.
4.4
Evaluation
At the end of the project an external evaluation will be carried out by an external evaluator. The
terms of reference will be prepared by the Medair Food Security Adviser; the evaluation activities
will include consultations with staff, direct and indirect beneficiaries, neighboring communities,
authorities and other NGOs working in the area to assess the implementation and impact of the
project.
5
CARTE ET LOCALISATIONS
6
6.1
RESSOURCES HUMAINES ET FINANCIERES
Budget global du projet
Budget -USD
2013
2014
2015
2016
TOTAL
BeneficiaryExpense
179,707
276,823
276,183
91,349
824,063
Personnel Expense
302,395
552,137
543,891
171,710
1,570,133
125
202
16,877
8,403
25,607
Security
13,825
16,184
12,981
4,173
47,163
Equipment
74,494
107,773
105,789
35,263
323,319
Facility
29,542
48,812
47,661
15,320
141,336
OtherExpense
21,997
34,838
36,627
12,353
105,815
Admin. Contribution
93,313
155,516
156,001
50,786
455,616
715,398
1,192,286
1,196,010
389,358
USD
3,493,052
Professional
Services
Total Budget
6.2
Plan de financement
Funding -USD
2013
2014
2015
Canadian
Food
Bank
and
Mennonite Central
Committee
634,867
1,059,506
1,061,126
FundingNeed
USD
–
80,531
132,780
134,885
Funding
CHF
–
Need
2016
TOTAL
345,044 USD 3,100,543
USD 392,510
44,314
(USD 1 = CHF 0.93540)
75,329
124,202
126,171
41,451
CHF 367,154
7
PHOTOS ET DESCRIPTIONS
Formation des agriculteurs / Bénéficiaire du programme TcA construisant un barrage© Medair
Femme afghane ayant été formée pour la culture de jardins potagers / Une femme bénéficiaire de
la formation entrain de désherber avec son fils avant de planter ses graines© Medair
Femme afghane entrain de planter des jeunes pousses de légumes / Culture de courge dans les
hauts-plateaux du pays / Bénéficiaire formé présentant le livret distribué par Medair © Medair

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