Benoit XVI Pensees sur l`Eucharistie

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Benoit XVI Pensees sur l`Eucharistie
Benoît XVI
Pensées sur l’Eucharistie
Chers amis, n’ayez pas peur du silence et du calme, écoutez Dieu,
adorez-le dans l’Eucharistie !
Benoît XIV, Discours, 19.04.08
Dans la vie d’aujourd’hui, souvent bruyante et chaotique, il est plus
important que jamais de retrouver la capacité de silence intérieur et de
recueillement : l’adoration eucharistique permet de le faire non
seulement autour du ‘moi’, mais en compagnie de ce ‘Toi’ plein
d’amour qui est Jésus Christ, « le Dieu qui nous est proche. »
Benoît XIV, Angélus, 10.06.07
Il existe un lien intrinsèque entre la célébration et l’adoration. En effet,
la Messe est en elle-même le plus grand acte d’adoration de l’Église :
« Personne ne mange cette chair – écrit saint Augustin – s’il ne l’a pas
d’abord adorée. » L’adoration en dehors de la Messe prolonge et
intensifie ce qui s’est produit lors de la célébration liturgique et permet
un accueil véritable et profond du Christ.
Benoît XVI, Angélus, 10.06.07
Après le Concile, après une période où le sens de l’adoration
eucharistique manquait quelque peu, on a redécouvert la joie de cette
adoration partout dans l’Église, comme nous l’avons vu et entendu au
cours du Synode de l’Eucharistie. Certes, à travers la Constitution
conciliaire sur la Liturgie, on a redécouvert surtout toute la richesse de
l’Eucharistie célébrée, dans laquelle se réalise le testament du Seigneur :
il se donne à nous et nous répondons en nous donnant à lui. Mais à
présent, nous avons redécouvert que cet aspect central que nous a
donné le Seigneur en pouvant célébrer son sacrifice et entrer ainsi en
communion sacramentelle, presque corporelle, avec Lui, perd de sa
profondeur et également de sa richesse humaine s’il manque
l’Adoration, comme acte découlant de la communion reçue :
l’adoration consiste à entrer, au plus profond de notre cœur, en
communion avec le Seigneur, qui est présent de façon corporelle dans
l’Eucharistie. Dans l’ostensoir il se livre toujours entre nos mains et
nous invite à nous unir à sa Présence, à son Corps ressuscité.
Benoît XVI, Discours, 2.03.06
Le culte rendu à l’Eucharistie en dehors de la Messe, étroitement relié à
la célébration, est aussi d’une très grande valeur pour la vie de l’Église,
car il tend à la communion sacramentelle et spirituelle. Comme l’a écrit
le pape Jean-Paul II, « si, à notre époque, le christianisme doit se
distinguer surtout par l’art de la prière, comment ne pas ressentir le
besoin renouvelé de demeurer longuement en conversation spirituelle,
en adoration silencieuse, en attitude d’amour, devant le Christ présent
dans le Saint Sacrement ? » (Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, n°25).
De cette expérience, on ne peut que recevoir force, consolation et
soutien.
Benoît XVI, Discours, 11.05.06
Il est opportun de rappeler les diverses acceptions que le terme
‘adoration’ a dans la langue grecque et dans la langue latine. Le mot
grec proskýnesis indique un geste de soumission, le fait de reconnaître
Dieu comme notre seule véritable mesure, la norme que nous avons
choisi de suivre. Le mot latin adoratio, au contraire, dénote un contact
physique, le baiser, l’étreinte, qui est implicite dans l’idée d’amour.
L’aspect de la soumission prévoit un rapport d’union, parce que celui
auquel nous nous soumettons, c’est l’Amour. En fait dans l’Eucharistie,
l’adoration doit devenir union : union avec le Seigneur vivant puis avec
son Corps mystique.
Benoît XVI, Discours, 13.3.09
[Qu’est-ce que l’adoration ?] Je dirais que l’adoration signifie
reconnaître que Jésus est mon Seigneur, que Jésus me montre le chemin
à prendre, me fait comprendre que je ne vis bien que si je connais la
route qu’il m’indique. Adorer, c’est donc dire : « Jésus, je suis tout à toi
et je te suis dans ma vie, je ne voudrais jamais perdre cette amitié, cette
communion avec toi. » Je pourrais également dire que l’adoration, dans
son essence, est un baiser à Jésus, dans lequel je dis : « Je suis à toi et je
prie afin que toi aussi, tu demeures toujours avec moi. »
Benoît XVI, Discours, 15.10.05
Le Corps et le Sang du Christ nous sont donnés afin que nous soyons
nous-mêmes transformés à notre tour. Nous-mêmes, nous devons
devenir Corps du Christ, consanguins avec lui. Tous mangent l’unique
pain, mais cela signifie qu’entre nous nous devenions une seule chose.
L’adoration, avons-nous dit, devient ainsi union. Dieu n’est plus
seulement en face de nous, comme le tout autre. Il est au-dedans de
nous, et nous sommes en lui. Sa dynamique nous pénètre et, à partir de
nous, elle veut se propager aux autres et s’étendre au monde entier,
pour que son amour devienne réellement la mesure dominante du
monde.
Benoît XVI, Homélie, 21.08.05
Adorer le Corps du Christ veut dire croire que là, dans ce morceau de
pain, se trouve réellement le Christ, qui donne son vrai sens à la vie, à
l’univers immense comme à la plus petite créature, à toute l’histoire
humaine comme à l’existence la plus courte. L’adoration est une prière
qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans
laquelle l’âme continue à se nourrir : elle se nourrit d’amour, de vérité,
de paix ; elle se nourrit d’espérance parce que Celui devant lequel nous
nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais il nous
libère et nous transforme.
Benoît XVI, Homélie, 22.05.08
Le Seigneur, dans l’une de ses paraboles, nous parle du trésor caché
dans le champ. Celui qui l’a trouvé, nous raconte-t-il, vend tous ses
biens pour pouvoir acheter le champ car le trésor caché dépasse tout
autre valeur. Le trésor caché, le bien au-dessus de tous les autres biens,
c’est le Royaume de Dieu – c’est Jésus lui-même, le Royaume en
personne. Dans l’Hostie sacrée, il est présent, le véritable trésor, que
nous pouvons toujours atteindre. Ce n’est que dans l’adoration de cette
présence que nous apprenons à le recevoir de façon juste – nous
apprenons à dialoguer, nous apprenons de l’intérieur la célébration de
l’Eucharistie.
Benoît XVI, Homélie, 11.09.06
Il est important qu’au cœur de votre vie figure la participation à
l’Eucharistie, dans laquelle Jésus se donne lui-même pour nous. Lui,
qui est mort pour les péchés de tous, désire entrer en communion avec
chacun de vous, frappant à la porte de votre cœur pour vous apporter
sa grâce. Allez à sa rencontre, dans la sainte Eucharistie, allez l’adorer
dans les églises et restez agenouillés devant le Tabernacle : Jésus vous
remplira de son amour et vous manifestera les pensées de son Cœur. Si
vous demeurez à son écoute, vous ressentirez de façon toujours plus
profonde la joie de faire partie de son Corps mystique, l’Église, qui est
la famille de ses disciples étroitement unis par le lien de l’unité et de
l’amour.
Benoît XVI, Message, 21.11.05
Avant toute activité et toute mise en œuvre d’un programme de notre
part, il doit y avoir l’adoration eucharistique, qui nous rend vraiment
libres et nous donne les critères de notre action.
Benoît XVI, Discours, 19.10.06
L’hostie sainte exposée à nos yeux dit cette puissance infinie de
l’Amour manifestée sur la Croix glorieuse. L’hostie sainte nous dit
l’incroyable abaissement de Celui qui s’est fait pauvre pour nous faire
riches de lui, Celui qui a accepté de tout perdre pour nous gagner à son
Père. L’hostie sainte est le Sacrement vivant, efficace, de la présence
éternelle du Sauveur des hommes à son Église.
Benoît XVI, Discours, 14.09.09
L'Eucharistie est le Présent du Ressuscité, qui ne cesse de Se donner
Lui-même dans les signes de la Passion et qui devient notre vie...
Nous nous exerçons au mode de vie du monde à venir. Nous nous
habituons à la façon d'aimer de Dieu comme Lui-même s'est habitué à
nous dans sa vie d'homme...
C'est l'Église tout entière, ce sont le Ciel et la terre, Dieu et l'homme qui
sont impliqués dans toute action liturgique.
Benoit XVI
Dans l’Eucharistie, le Christ nous donne son Corps
et fait de nous son Corps
Benoît XVI
Au Cénacle, le Maître divin instruisit les disciples
en ouvrant leurs yeux à la splendeur de la vérité
et en leur donnant le sacrement de l’unité
et de l’amour : l’Eucharistie.
Benoît XVI, Discours, 15.06.08
Au cours de la messe in Cena Domini, on fait mémoire de la dernière
Cène, quand le Christ s’est offert à nous tous comme nourriture de
salut, comme remède d’immortalité : c’est le mystère de l’Eucharistie,
source et sommet de la vie chrétienne. Dans ce sacrement de salut, le
Seigneur a offert et réalisé pour tous ceux qui croient en Lui, l’union la
plus profonde possible entre notre vie et la sienne.
Benoît XVI, Catéchèse, Audience générale, 19.03.08
Celui qui demeure en moi et moi en lui, dit le Seigneur, celui là porte beaucoup
de fruit (Jn 15,5) Le secret de la fécondité spirituelle est l’union à Dieu,
une union qui se réalise surtout dans l’Eucharistie, appelée à juste titre
également ‘communion’.
Benoît XVI, Regina Caeli, 14.05.06
Nous avons besoin d’un Dieu proche, d’un Dieu qui se remet entre nos
mains et qui nous aime. Dans l’Eucharistie, le Christ est réellement
présent parmi nous. Sa présence n’est pas une présence statique. C’est
une présence dynamique, qui nous saisit pour nous faire siens, pour
nous assimiler à lui. Le Christ nous attire à lui, il nous fait sortir de
nous-mêmes pour faire de nous tous une seule chose avec lui. De cette
façon, il nous insère également dans la communauté des frères, et la
communion avec le Seigneur est toujours aussi une communion avec
nos sœurs et avec nos frères. Et nous voyons la beauté de cette
communion que la Sainte Eucharistie nous donne.
Benoît XVI, Homélie, 29.05.05
La foi en Jésus, Fils du Dieu vivant, est l’instrument grâce auquel nous
prenons toujours à nouveau la main de Jésus et à travers lequel il nous
prend notre main et nous guide. L’une de mes prières préférées est la
prière que la liturgie pose sur nos lèvres [à nous les prêtres] avant la
communion : « … Ne permets pas que jamais je sois séparé de toi. »
Nous demandons de ne jamais tomber hors de la communion avec son
Corps, avec le Christ lui-même, de ne jamais tomber en dehors du
mystère eucharistique. Nous lui demandons de ne jamais nous lâcher la
main…
Benoît XVI, Homélie, 13.04.06
L’Eucharistie rend le Seigneur réellement présent dans l’histoire. À
travers la réalité de son Corps et de son Sang, le Christ tout entier se
rend substantiellement présent dans nos vies. Il est avec nous tous les
jours jusqu’à la fin des temps (cf. Mt 28,20) et il nous renvoie à nos
réalités quotidiennes afin que nous puissions les habiter de sa présence.
Dans l’Eucharistie, il est mis clairement en évidence que la vie est une
relation de communion avec Dieu, avec nos frères et nos sœurs, et avec
la création tout entière. L’Eucharistie est source d’unité réconciliée dans
la paix.
Benoît XVI, Discours, 19.03.09
Dans le ‘culte’ lui-même, dans la communion eucharistique, résident le
fait d’être aimé et celui d’aimer les autres à son tour. Une Eucharistie
qui ne se traduit pas en une pratique concrète de l’amour est en ellemême tronquée.
Benoît XVI, Deus caritas est, 14
Les fidèles doivent chercher à recevoir et à vénérer le Très Saint
Sacrement avec piété et dévotion, en désirant accueillir le Seigneur
Jésus avec foi, et en sachant avoir recours, chaque fois que cela sera
nécessaire, au Sacrement de la réconciliation pour purifier l’âme de tout
péché grave.
Benoît XVI, Homélie, 11.5.07
Pour croître dans la vie chrétienne, il est nécessaire de se nourrir du
Corps et du Sang du Christ : en effet, nous sommes baptisés et
confirmés en vue de l’Eucharistie. « Source et sommet » de la vie
ecclésiale, l’Eucharistie est une « Pentecôte perpétuelle », parce que
chaque fois que nous célébrons la Messe, nous recevons l’Esprit Saint
qui nous unit plus profondément au Christ et qui nous transforme en
lui.
Benoît XVI, Message, 20.07.07
Grâce à l’Eucharistie, l’Église renaît toujours ! L’Église n’est autre que
ce réseau – la communauté eucharistique ! – dans laquelle nous tous, en
recevant le même Seigneur, nous devenons un seul corps et nous
embrassons le monde entier. Présider dans la doctrine et présider dans
l’amour ne doivent être à la fin qu’une seule chose : toute la doctrine de
l’Église ne fait que conduire à l’amour. Et l’Eucharistie, cet amour
présent de Jésus Christ, est le critère de toute doctrine.
Benoît XVI, Homélie, 07.05.05
La Sainte Vierge, appelée par le cher pape Jean-Paul II Femme
eucharistique nous enseigne ce que signifie entrer en communion avec le
Christ : Marie a offert sa propre chair, son propre sang à Jésus et elle est
devenue la tente vivante du Verbe, se laissant pénétrer dans le corps et
l’esprit par sa présence. Nous prions notre sainte Mère, pour qu’elle
nous aide à ouvrir toujours davantage tout notre être à la présence du
Christ ; pour qu’elle nous aide à le suivre fidèlement, jour après jour,
sur les routes de notre vie.
Benoît XVI, Homélie, 26.05.05
Le christianisme est avant tout un don : Dieu se donne à nous – il ne
donne pas quelque chose, mais il se donne lui-même. Et cela n’arrive
pas seulement au début, au moment de notre conversion. Il reste en
permanence celui qui donne. Il nous offre en permanence ses dons. Il
nous précède en permanence. De ce fait l’acte central de l’être chrétien
est l’Eucharistie : la gratitude d’avoir été gratifié, la joie pour la vie
nouvelle qu’il nous donne.
Benoît XVI, Homélie, 20.03.08
L’Eucharistie – le cœur de notre être de chrétien – se fonde sur le
sacrifice de Jésus pour nous, elle est née de la souffrance de l’amour,
qui a atteint son sommet sur la Croix. Nous vivons de cet amour qui se
donne. Il nous donne le courage et la force de souffrir avec le Christ et
pour lui dans ce monde, en sachant que précisément ainsi notre vie
grandit, mûrit et gagne en authenticité.
Benoît XVI, Homélie, 28.06.08
C’est surtout dans le mystère de l’Eucharistie que nous-mêmes, nos
prêtres et tous nos fidèles pouvons vivre en plénitude ce rapport avec
le Christ : dans ce mystère, il devient tangible parmi nous, il se donne
toujours à nouveau et devient nôtre afin que nous devenions siens et
apprenions son amour.
Benoît XVI, Discours, 30.05.05
Dans l’Eucharistie, le Christ a voulu nous donner son amour, qui l’a
poussé à offrir sa vie pour nous sur la Croix. Au cours de la dernière
Cène, en lavant les pieds à ses disciples, Jésus nous a laissé le
commandement de l’amour : « Aimez-vous les uns les autres comme je
vous ai aimés. » (Cf. Jn 13,34) Mais comme cela n’est possible qu’en
demeurant unis à Lui comme les sarments à la vigne (cf. Jn 15,1-8), il a
choisi de demeurer lui-même parmi nous dans l’Eucharistie afin que
nous puissions demeurer en lui. Par conséquent, lorsque nous nous
nourrissons avec foi de son Corps et de son Sang, son amour passe en
nous et nous rend à notre tour capables de donner notre vie pour nos
frères (cf. 1 Jn 3,16) et non de garder la vie pour nous-mêmes. C’est de
là que jaillit la joie chrétienne, la joie de l’amour et d’être aimés.
Benoît XVI, Angélus, 18.03.07
L’Église sait que, dans la Très Sainte Eucharistie où le Christ s’offre luimême, son sacrifice véritable devient présent. Mais l’Église prie pour
que la communauté célébrante soit vraiment unie au Christ, qu’elle soit
transformée ; elle prie, afin que nous-mêmes devenions ce que nous ne
pouvons pas être avec nos forces : une offrande qui plaît à Dieu. (Rm
12,1)
Benoît XVI, Catéchèse, Audience, 7.01.09
Dans l’Eucharistie, le Seigneur se donne à nous à travers son Corps, son
âme et sa divinité, et nous devenons une seule chose avec lui et entre
nous. Notre réponse à son amour doit alors être concrète, elle doit
s’exprimer dans une authentique conversion à l’amour, dans le pardon,
dans l’accueil réciproque, et dans l’attention aux besoins de tous. Il
existe de nombreuses et multiples formes de service que nous pouvons
rendre au prochain dans la vie de tous les jours avec un peu
d’attention. L’Eucharistie devient ainsi la source de l’énergie spirituelle
qui renouvelle notre vie chaque jour et renouvelle ainsi également le
monde dans l’amour du Christ.
Benoît XVI, Angélus, 25.09.05
« Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps »
dit saint Paul (1 Co 10,17). En cela il signifie : Puisque nous recevons le
même Seigneur et qu’il nous accueille et nous attire en lui, nous
sommes une seule chose aussi entre nous. Cela doit se manifester dans
notre vie. Cela doit se voir dans notre capacité à pardonner. Cela doit
se manifester dans notre sensibilité aux besoins de l’autre. Cela doit se
manifester dans notre disponibilité à partager. Cela doit se manifester
dans notre engagement envers le prochain, celui qui est proche comme
celui qui est extérieurement loin.
Benoît XVI, Homélie, 21.08.05
Si vraiment l’Eucharistie prend forme dans notre vie, alors nous
pourrons dire en vérité que pour nous, vivre c’est le Christ, et mourir
équivaut à passer pleinement en lui et dans la vie trinitaire de Dieu, où
la communion avec nos frères sera aussi complète. « Qui mange ma chair
et boit mon sang demeure en moi et moi en lui… qui mange ce pain vivra à
jamais. » (Jn 6,56.58)
Benoît XVI, Homélie, 10.09.08
La participation à l’Eucharistie ne nous éloigne pas de nos
contemporains, au contraire, parce qu’elle est l’expression par
excellence de l’amour de Dieu, elle nous appelle à nous engager avec
tous nos frères pour faire face aux défis actuels et pour faire de la
planète un lieu où il fait bon vivre.
Benoît XVI, Homélie, 22.06.08
Celui qui se nourrit du Christ avec foi à la table eucharistique adopte
son même style de vie, qui est celui d’un service attentif en particulier
aux personnes les plus faibles et les plus défavorisées. La charité active,
en effet, est un critère qui prouve l’authenticité de nos célébrations
liturgiques.
Benoît XVI, Angélus, 19.06.05
L’Eucharistie est école de charité et de solidarité. Celui qui se nourrit
du Pain du Christ ne peut rester indifférent devant celui qui,
aujourd’hui encore, est privé du pain quotidien.
Benoît XVI, Angélus, 25.05.08
L’Eucharistie est le centre propulseur de toute l’action évangélisatrice
de l’Église, un peu comme le cœur l’est dans le corps humain. Sans la
célébration eucharistique, les communautés chrétiennes qui se
nourrissent au double banquet de la Parole et du Corps du Christ,
perdraient leur nature authentique : ce n’est qu’en tant qu’eucharistiques
que celles-ci peuvent transmettre le Christ aux hommes, et pas
seulement des idées ou des valeurs, aussi nobles et importantes qu’elles
soient.
Benoît XVI, Angélus, 2.10.05
L’Eucharistie pousse le chrétien à être pain rompu pour les autres, à
s’engager pour un monde plus juste et plus fraternel. Aujourd’hui
encore, face aux foules, le Christ continue à exhorter ses disciples :
Donnez-leur vous-mêmes à manger (Mt 14,16) et, en son nom, les
missionnaires annoncent l’Évangile et en témoignent, parfois même au
prix du sacrifice de leur vie.
Benoît XVI, Homélie, 23.10.05
Dans l’Eucharistie le testament du Seigneur se réalise : il se donne à
nous et nous répondons en nous donnant aux autres par amour pour
lui.
Benoît XVI, Discours, 21.03.09

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