Bernard Menez, pourquoi vous présentez
Transcription
Bernard Menez, pourquoi vous présentez
Bernard Menez, pourquoi vous présentez-vous aux élections législatives dans le 15ème arrondissement ? Pour une raison très simple : depuis plus de 30 ans, je vis et habite dans le 15ème arrondissement, avec ma femme et mes enfants. Mais, comme vous pouvez vous en douter, la proximité n'explique pas tout : ma candidature se veut aussi une démarche libérée de toute contrainte des partis politiques, quels qu'ils soient ! Est-ce à dire que vous n'êtes ni pour Jospin, ni pour Chirac ? Alors, Bernard Menez, pour qui roulez-vous ? Je roule pour tous ceux qui sont prêts à avancer à mes côtés. Comme beaucoup, je fais le constat suivant : les partis politiques ne répondent plus aux attentes des électeurs. C'est pourquoi, je me présente sans étiquette, c'est ce qui fait ma force. Certes, il y a de bonnes idées à gauche, comme à droite, mais il y en a aussi beaucoup d'autres à proposer. Mon projet est celui du bon sens. Vous vous présentez dans la circonscription d'Edouard Balladur, député sortant. Et alors ? J'entends dire ici ou là : " Edouard Balladur habite dans le XVIème et traîne son ennui dans le XVème ". Chacun appréciera... Encore une fois, ma candidature est celle d'un homme qui combat le système des partis, représenté de manière caricaturale par Edouard Balladur. Il est député depuis 1988, mais qu'a-t-il fait pour le 15ème durant ces 14 années ? Pas grand chose. Alors, par notre bulletin de vote, soyons ensemble les acteurs du changement. Bernard Menez, quand vous serez élu, serez-vous toujours comédien ? Mon métier est ma passion. Mais être au service des autres a toujours été au centre de mes préoccupations. C'est en cela que ma candidature trouve toute sa justification. Elle fait écho aux attentes légitimes des habitants du 15ème dans de nombreux domaines. L'Assemblée Nationale n'est pas un théâtre, et, soyez-en sûr, je n'y jouerai pas la comédie ! Alors justement, venons-en au projet ? Il s'appuie sur une série de propositions concrètes, et rapidement réalisables. Tout d'abord, la baisse des charges sociales : il faut encourager ceux qui travaillent et ceux qui embauchent. Un prélèvement de 20% pour l'employeur et de 10% pour l'employé, cela suffit à couvrir les dépenses de santé, de chômage et de retraite. Ensuite, la TVA : le niveau actuel de la TVA est un frein à la consommation. Il faut aligner ce taux sur celui de nos partenaires européens. C'est-à-dire aux alentours de 15%. La troisième proposition concerne la famille et l'éducation. La famille est le premier lieu d'éducation. Elle doit être soutenue et valorisée. Par exemple, le statut de mère au foyer doit être – enfin - reconnu, et notamment grâce à des mesures fiscales adéquates. En matière d'éducation, il faut revaloriser le rôle que joue l'enseignant, afin de l'aider à exercer pleinement sa mission première, orientée vers la jeunesse, donc vers l'avenir. www.bernardmenez.org Quatrième point – un point très sensible et particulièrement d'actualité - : la sécurité. Elle passe, de toute évidence, par une meilleure coopération entre la Police et la Justice. Donc des moyens accrus, des effectifs mieux répartis (personnels, horaires) sont indispensables ! Enfin, la culture, un thème qui me tient particulièrement à cœur. Aujourd'hui, on ne parle plus du 1% culturel, est-ce bon signe ? A mon avis, il faut d’abord mieux répartir les moyens disponibles et soutenir davantage les initiatives locales. Il faut également développer les activités culturelles en milieu scolaire. Ultime réflexion : l'environnement. Comment produire, consommer et vivre tout en assurant à nos enfants une bonne qualité de vie ? En apportant de véritables réponses telles que le développement des transports en commun, le ferroutage, la protection des forêts, la sécurité alimentaire, etc. Avec un tel projet, vous vous posez en véritable homme politique ? S'engager en politique, cela ne s'improvise pas. Depuis longtemps j'observe et j'écoute. En trente ans, j'ai vu les choses évoluer, mais pas toujours dans le bon sens. Alors aujourd'hui, j'ai envie de transmettre plutôt que de recevoir, j'ai envie d’agir plutôt que de dire. Je compte sur votre soutien, comme vous pouvez compter sur mon engagement ! Bernard Menez en 6 dates. 8 août 1944 naissance à Mailly le Château (Yonne). Janvier 1966 Instituteur puis professeur de mathématiques à Paris et proche banlieue. Les engagements clés. A l'issue d'une réflexion et de consultations approfondies, j'ai décidé de présenter ma candidature aux élections législatives de juin 2002. Au cœur de mon projet se situe un engagement : l'envie d'agir plutôt que de dire. Un projet construit autour de propositions concrètes et réalisables : 1980 Entre dans l’association des Polymusclés dont il devient le président en 2000. - Libérer l'emploi en allégeant les charges sociales - Réformer la fiscalité en la simplifiant - Garantir les retraites et notre système de santé - Assurer la sécurité et la justice pour tous - Revaloriser la famille - Redonner sa place à l'éducation et à l'enseignant - Se mobiliser pour la culture - Intensifier la protection de l'environnement - Moderniser l'État, pour une administration plus simple, plus proche, plus juste. 1991 Entre à la Comédie Française. Je veux m'adresser à tous les électeurs du quinzième arrondissement de bon sens et de bonne volonté : ils sentent bien qu'il est indispensable de restaurer le sens de la parole donnée : cela passe par un langage de vérité. 2002 Candidat aux élections législatives dans le XVème arrondissement. Je sais que de nombreux concitoyens, de toutes conditions, de tous âges, ont les mêmes attentes : je les appelle à s'engager à mes côtés. 1971 S’installe à Paris, au 17 de la rue Gramme ( Paris XVème). Le Figaroscope du 30 janvier au 5 février 2002 (tit) XVème arrondissement : le quartier vu par Bernard Menez Ce quartier, il me semble, n’a guère changé, et même si la rue du Commerce est passée par un moment difficile, elle a aujourd’hui repris du poil de la bête et porte son nom mieux que jamais ; Cela m’incite à continuer à militer en faveur du petit commerce et de la TVA à 5,5% qui actuellement – un non-sens !-, n’est accordée qu’aux fast-foods (…)Un autre scandale de l’arrondissement est le gouffre financier représenté par l’Hôpital Georges Pompidou, qui a entraîné la fermeture de deux établissements de proximité, Boucicaut et Laennec, mettant en danger l’hôpital Saint-Michel (…) je me demande d’ailleurs ce qu’il va advenir du site Boucicaut. (…) Autre problème, celui de la densité d’espaces verts. Quand on a démoli Balard et la caserne Dupleix, la municipalité a parlé d’en réaliser. Intentions vite sacrifiées à des constructions immobilières. Ici, mis à part le Square Saint-Lambert et le Champs de Mars, nous sommes en manque de chlorophylle !(…) Le nouvel observateur du 31 janvier au 6 février 2002 (tit) Les uns, les autres (…) Bernard Menez prend, lui, ce rôle très au sérieux. Il n’y a pas une once d’humour dans son discours, pas une facétie dans son programme. 5…) Croit-il en ses chances ? (…) " La victoire me traverse l’esprit "(…) et puis, il a bien écrasé Mickael Jackson. Alors Balladur… VSD du 10 au 16 janvier 2002 (tit) Bernard Menez défie Edouard Balladur (…) Je me souviens avoir voté De Gaulle. Il a donné à la fonction de Président l’exemple d’une certaine autorité morale. Lui a su partir après avoir organisé un référendum. Je vois mal Chirac le faire aujourd’hui. Mitterrand en a été incapable lui aussi. (…) Je reproche à la gauche d’avoir laisser passer quatre années de croissance sans avoir agi sur les charges sociales qui assaillent autant les employeurs que les salariés. Une baisse des charges aurait permis de réduire le chômage de manière significative que les 35 heures. Zurban du 16 janvier 2002 (tit) Paris, vu par Bernard Menez (…) contrairement aux hommes politiques, je ne ferai pas l’acteur. L’écho d’Anet du 29 janvier 1999 (tit) Bernard Menez : " dire tout haut ce que pense la majorité silencieuse " (…) A mon avis, ce n’est pas la peine d’avoir la carte d’un parti pour défendre sur les bancs de l’Assemblée nationale. Télérama du 5 au 11 avril 1975 (…) Voir les gens se faire arnaquer par d’autres, ça me révolte. Alors je me bagarre(…) je souhaiterais faire de la politique. Mais cela est une autre histoire… www.bernardmenez.org AFP/ 30/03/02 (Tit) Bernard Menez veut renverser la forteresse Balladur (…) " Je promets de tenir compte de l’avis des électeurs, au nom de la société civile, qui est oubliée. Je suis un candidat indépendant et sans étiquette ". (…) Ce père de trois enfants dit " combattre le système des partis incarnés par Edouard Balladur ". Il décoche ses flèches les plus pointues à l’ancien Premier ministre : " on le voit fleurir deux-trois semaines avant les élections, pour serrer les mains. Il a soif du pouvoir pour le pouvoir (…), j’ai beaucoup plus de chance d’être élu député que robert Hue Président ! "( …) il développe son programme sur son site Internet ( www.bernardmenez.org) (…) : baisse des charges sociales, allègement de la TVA, revalorisation de la famille et de l’éducation, meilleure coopération police/justice, meilleure répartition des subventions dans le domaine culturel.(…) Libération 01/04/02 (tit) Les gens / Bernard Menez Le comédien Bernard Menez pense qu’il peut battre Edouard Balladur aux législatives de juin dans son fief parisien du XVème arrondissement, (…) ne roulant pour aucun parti, Menez raille " tous ces gens qui ne font rien et qui nous prennent pour des cons "(…) Le Dauphiné Libéré du 20/03/02 (tit) Oh, oh, oh, joli député ? -Extraits de l’interview(…) C’est une manie de vouloir changer les choses. C’est pour cette raison que vous vous présentez (…) ? " Durant de longues années, j’ai eu des responsabilités dans plusieurs associations. A seize ans, j’ai même été moniteur de colonie de vacances ! J’ai créé et dirigé une troupe de théâtre, j’ai été enseignant et je suis président des Polymusclés. Quand on se met au service des autres, c’est beau. Si j’entre en politique, c’est pour les autres, pour débattre ". Et vous n’êtes pas content ! " Depuis vingt ans, la classe politique c’est de pire en pire. Les grands partis squattent les élections ; les affaires se multiplient, les élus sont de plus en plus vieux, et ne font que servir leurs ambitions personnelles. Il faut que ça change ! " (…) VSD du 6 au 12 décembre 2001 (tit) Pour le comédien Bernard Menez, les politiques ne tiennent pas leurs promesses (…) J’en ai assez des parlementaires qui font le contraire de qu’ils ont promis(…) je n’aurai qu’un seul credo : tenir parole et donner l’exemple(… www.bernardmenez.org