Note de conjoncture
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Note de conjoncture
Comité de gestion du 20 novembre 2013 Macro : Les deux gestions constatent un plafonnement de la revalorisation des actifs financiers, sur des niveaux corrects. Si Fourpoints est optimiste sur l’économie américaine, les gérants s’appliquent à ne pas détenir les titres les plus haussiers du semestre écoulé. Schelcher Prince, malgré une duration limitée sur l’ensemble de la gamme, n’est pas inquiet vis-à-vis des tensions obligataires, considérant la faiblesse de l’inflation, le discours « dovish » de la Fed et la pente élevée de la courbe. Par contre, la société estime que le niveau d’endettement au Japon (240% du PIB) implique un défaut technique à terme et s’interroge sur la généralisation du schéma aux USA et en Europe. Ce défaut se traduirait par un effacement des dettes de l’état souscrites par sa banque centrale et théoriquement par un affaiblissement de la devise. La dévaluation des années 30 procédait de cette approche. Risque obligataire français : Fourpoints s’étonne de l’absence de tensions sur les spreads de l’état français. La gestion considère que les crises économique, politique et financière ne peuvent que s’aggraver dans le pays. Schelcher Prince estime que le risque France sur le marché obligataire est limité car son poids politique et financier est névralgique pour la communauté européenne. Les deux gestions s’accordent à dire que la situation ne s’améliorera qu’à travers des synergies franco-allemandes nouvelles. La sortie de l’euro serait une autre solution techniquement, mais peu probable : absence de courage politique, conséquences brutales sur l’économie. SAFIR Fourpoints America : Pas de commentaire sur la sous-performance de novembre (2.5%). Howard Hugues, première position du fonds, reste fortement décotée sur sa valeur d’actifs malgré le doublement du cours en 2012. A l’actif, on trouve par exemple des tours à Manhattan et de l’immobilier neuf dans le Nevada. Fourpoints Info Tech : Les aléas récents du secteur sont liés à des prises de bénéfices de fin d’année et à la confusion qui règne dans le secteur. En effet, le gérant constate que les résultats déclinants des titres phares comme IBM, Microsoft, Oracle, Cisco, Intel, Yahoo ont généré des performances boursières supérieures à celles des vainqueurs de demain (Qualcomm, Amazon, Arm, Facebook, Salesforce, Google, Linkedin…), dont les résultats étaient bien meilleurs. Il évoque ainsi une hausse de 48% du chiffre d’affaires des titres en portefeuille sur 2 ans, à comparer à des baisses pour l’ensemble du premier groupe. Aussi le marché tend à vendre l’intégralité du secteur sur les mauvaises publications du T3, considérant un CAPEX IT général déclinant, alors que ces déceptions sont la traduction mécanique de la croissance des ventes des technologies disruptives (applications SAS, cloud, réseaux sociaux….). Fourpoints Euro global leaders: le gérant estime que la rotation value se termine et prend des bénéfices sur les cycliques (Faiveley par exemple) pour renforcer les valeurs de croissance, type Intertek, Aveva, Pernod Ricard, Edenred… , sanctionnées par le marché de manière exagérée à la suite du ralentissement émergent. Schelcher Horizon 2016 : Schelcher Prince suggère de remplacer par SPCT qui ne facture pas de frais de sortie. Schelcher Haut rendement : la gestion ne voit pas de hausse des taux de défaut en Europe, grâce à une discipline rigoureuse de la part des émetteurs. Par contre, la situation américaine est plus tendue. Schelcher Opportunités européennes : les actifs obligataires ne rémunèrent plus le risque et particulièrement celui de l’endettement des états. C’est pourquoi la couverture vendeuse de dette d’état française est maintenue, malgré un coût récurrent. Elle doit protéger de la majorité des problèmes européens avec un spread OAT/ Bund de 43 bp. Schelcher Convertibles : le marché reste cher, les valeurs maltraitées sur les actions présentent cependant un intérêt comme GALP, Steinhoff, Newmont Mining. En effet, leurs spreads de crédit s’élargissent et leur volatilité historique augmente, deux facteurs favorables à la valorisation d’une convertible. Eurodollar : Schelcher Prince considère que J. Yellen développe un discours très Bernankien, défavorable au dollar. Fourpoints estime que la force de l’euro est en partie due à la sanction reçue en 2013 par les vendeurs de monnaie unique. Aussi le discours antieuropéen est pour le moment anesthésié. Athymis juge en effet les flux récents (financiers ET économiques avec des balances courantes excédentaires en Europe du Sud) responsables de la hausse de l’euro contre dollar en dépit de la baisse des taux courts par la BCE et du différentiel de croissance très favorable au dollar. Tactiquement, SAFIR conserve une couverture de 40% sur sa position dollar avant le retour des imbroglios politiques américains en décembre et en janvier. L’achat à 1.3762 et la vente future à 1.3472 ont verrouillé une partie du gain sur les 36% de dollar dans SAFIR. Allocation: Actions : Euro Global Leaders en hausse Crédit : Haut Rendement en hausse, initiation Convertibles Europe sur repli