1915 les brigades du tigre

1915
LES BRIGADES DU TIGRE
Célestin Hennion, le fameux commissaire des brigades du Tigre est né le 8
septembre 1862, au hameau de Carnoy, à Gommegnies, au sud-est de
Valenciennes ;
Célestin à 22 ans quand il entre dans la police et devient commissaire en
1891, il réorganise les services pour lutter contre la criminalité grandissante. La
bande à Bonnot, Dreyfus, Bolo, le premier hold-up de Chantilly.
Ses remarques retiennent l’attention de Georges Clémenceau, le « Tigre »
dont il deviendra le collaborateur et l’ami.
L’école pratique professionnel des services actifs de la police, les
méthodes d’enseignement, notamment fondées sur l’utilisation du cinéma, la
création d’un service d’archives pour centraliser des informations sur les
malfaiteurs ; cela, c’est Célestin Hennion.
Le 30 décembre 19067, il se trouve à la tête des brigades mobiles, de la
police judiciaire. Les brigades sont nées.
Hennion est nommé préfet de police de Paris en avril 1913 ; il met en
place la Mondaine et préconise une police capable d’assurer l’ordre jusqu’au-delà
des frontières. Un schéma sur lequel se basera plus tard Interpol.
Titulaire de la Légion d’Honneur, Célestin restera préfet de police jusqu’au
début de la première guerre mondiale puis il quittera ses fonctions et se
retrouvera
nommé,
avec
rang
d’ambassadeur,
commissaire
spécial
du
gouvernement français auprès du gouvernement belge replié au Havre.
Terrassé par un cancer, il meurt à Sainte-Adresse, le 14 mars 1915. En
1923, la sœur de Célestin fera rapatrier sa dépouille au cimetière de
Gommegnies-Carnoy, où il repose depuis.
Source indéterminée