Springer Open Choice De quoi s`agit-il ?

Transcription

Springer Open Choice De quoi s`agit-il ?
Springer Open Choice
Une solution d’avenir
De quoi s’agit-il ?
Springer Open Choice, c’est :
•
une offre pour les auteurs et pour ceux qui les financent
•
une proposition de mise en ligne d’articles
¸
immédiatement après validation du contenu
¸
en intégralité en open access
¸
sous licence Creative Commons
Springer Open Choice
•
est applicable à n’importe quelle revue Springer
•
propose son service pour 2 300 ! (3 000 $) par article
•
propose de mettre quelques nouvelles revues en open access exclusif
•
dépose automatiquement les articles pertinents sur PubMed
Profil quantitatif et qualitatif
QUANTITE : Springer Open Choice est en phase de croissance, mais celle-ci reste
lente
•
en 2007 = 1 % des 120 000 articles publiés par Springer l’ont été sous Open
Choice
•
le nombre d’articles publiés a fortement augmenté dans les derniers mois
•
l’effet est plus marqué dans
¸
¸
les sciences de la vie et la médecine ;
et les disciplines technologiques (nanotechnologies).
QUALITE : le processus de sélection des articles est le même pour tous les articles,
qu’ils soient publiés en open access ou pas.
Pourquoi doit-on limiter l’open
access ?
Parce que l’open access comporte un risque
•
les revues de référence ne peuvent accepter uniquement des articles en
open access sous peine d’exclure la majorité de leurs auteurs
•
parce que nombre de revues concurrentes fonctionnent toujours sur le
modèle de l’abonné-payeur
•
parce que de nombreuses communautés scientifiques n’ont ni le
financement ni la structure requises pour migrer vers l’open access
•
cependant, les nouvelles revues peuvent – et devraient – être toutes en
accès libre
L’open choice aussi
a un coût
Mais la transition devrait être simple
Budget
des abonnements
Budget pour le traitement
des articles
(APC = article processing charges)
Le compromis
est simple, non ?
•
L’institution X ne paye plus d’abonnements à l’éditeur Y, mais, à la place,
elle paye les coûts de mise en open access des articles publiés par ses
chercheurs dans les revues de l’éditeur Y
•
L’éditeur Y ne facture plus l’institution X pour ses abonnements mais
facture à l’institution X les frais de publication en open access des articles
écrits par chaque auteur qui lui est affilié
•
Ça ne peut être plus simple
Les raisons pour que
cela ne fonctionne pas
•
L’institution X aura un accès libre à l’ensemble des articles publiés par les
chercheurs affiliés à X, MAIS elle perd l’accès à l’ensemble des autres articles
publiés par l’éditeur Y
•
L’institution X peut avoir beaucoup d’auteurs et peu de lecteurs et risque de
payer d’avantage pour les articles en open access qu’en abonnements
•
Or, Les institutions veulent bien payer moins, mais ne veulent pas payer plus
Comment convaincre
les sceptiques ?
Pour convaincre les sceptiques parmi les éditeurs
•
faire du lobbying pour que les éditeurs développent les publications en open access
•
attention ! Ne pas confondre l’open access avec l’auto-archivage de textes en libre
accès (OA-self-archiving mandates)
Pour convaincre les sceptiques dans les institutions et chez les éditeurs
•
mettre en place une « contribution » financière cohérente tenant compte du profil de
l’institution et de sa taille afin que chaque article de cette institution soit publié en open
access tout en garantissant à cette institution l’accès aux autres articles de la revue qui
ne sont pas en open access
Qui étaient les sceptiques
(et qui ne le sont plus) ?
• UKB (consortium réunissant toutes les universités et la bibliothèque Royale
des Pays-Bas)
• L’université de Göttingen
• L’institut Max Planck
Quel est le deal ?
•
Springer a signé un accord avec UKB, l’université de Göttingen et l’institut Max
Planck :
¸
tout article écrit par l’un de leurs chercheurs affiliés et qui est accepté
pour publication est, avant sa publication, automatiquement publié en
open access
•
Ce modèle est en phase d’expérimentation
•
Les bénéfices attendus (espérés) sont :
¸
une augmentation du nombre d’articles en open access provenant de
ces universités/instituts
¸
une augmentation du nombre d’articles en open access dans les revues
de Springer
¸
une viabilité économique à long terme pour les revues participant au
programme
DISCUSSION