Quels placements privilégier en 2013

Transcription

Quels placements privilégier en 2013
Gestion de patrimoine
Quels placements privilégier en 2013 ?
Par Olivier Grenon-Andrieu, Président d’Equance
Compte tenu de la guerre déclarée aux niches fiscales par les pouvoirs publics, choisir un produit pour sa
fiscalité… est, aujourd’hui, un pari risqué. Le contexte invite l’épargnant à se pencher davantage sur la qualité
intrinsèque des produits.
EQUANCE, société de Gestion Privée dévoile sa sélection des placements à privilégier pour 2013 sur les
marchés financiers et immobiliers.
Marchés financiers
PRIVILEGIER LES OBLIGATIONS D’ENTREPRISES HIGH YIELD AUX MARCHES
ACTIONS…
Les performances passées des marchés obligataires ne seront pas éternels et il est possible que les marchés
Actions puissent revenir au-devant de la scène. Ne serait-ce que parce que les moteurs de performance sur les
autres classes d’actif risquent de se faire rare. Revenir partiellement sur des Actions Internationales pour des
investisseurs « Long Terme » a donc un sens. De façon plus modérée, les obligations Convertibles voire High
yield (à haut rendement) pourraient également bénéficier de ce regain d’appétit au risque. L’obligation de
rester attentif aux grandes décisions politiques des prochains mois, positionne les fonds dits « Réactifs ou
Flexibles » comme un excellent moyen d’investir ces classes d’actifs par leur capacité à modifier leur
pourcentage au sein des allocations.
Détention d’Actions & PEA
Il existe des régimes dérogatoires qui ne sont pas remis en cause par la Loi de Finances 2013, comme
celui du PEA. Le plan d’épargne actions voit ses atouts fiscaux renforcés non seulement par le durcissement du
régime des plus-values mais également par le régime d’imposition des revenus et
dividendes. En effet, la fiscalité des revenus du capital, valeurs mobilières ou produits de placements à
taux fixe, s’aligne sur celle des revenus du travail.
L’impact dépend du taux de la tranche marginale d’imposition sachant que le barème progressif de
l’impôt sur le revenu compte désormais une nouvelle tranche au taux de 45%.
-
Ainsi les Dividendes, intérêts et plus-values seront donc imposés selon le barème progressif de
l’IR, l’option pour le prélèvement forfaitaire libératoire étant supprimée. Toutefois ceux qui encaissent
moins de 2000 euros d’intérêts et coupons obligataires pourront opter pour une imposition forfaitaire au
taux de 24%. Pour les dividendes : la suppression de l’abattement fixe de 1525 ou 3050 €, alors que
l’abattement de 40% est maintenu.
-
Pour les plus-values mobilières, c’est également le barème progressif qui s’appliquera à compter des
plus-values 2013 après un taux forfaitaire de 24% en 2012. Est également instauré à compter de 2013
Siège social : Le Phénix - Bât.9 - 1350 avenue Albert Einstein - CS 49521 - 34961 Montpellier Cedex 2 - Equance Paris : 11 rue des Pyramides - 75001 Paris
T. 33 (0) 4 67 71 05 42 - F. 33 (0) 4 67 65 85 37 - [email protected] - www.equance.com
SAS au capital de 100 000 EUR – SIREN 481 936 425, RCS Montpellier - APE 6622Z - Société de courtage d’assurance, n°07004820, www.orias.fr - Activité de
transaction sur immeubles et fonds de commerce, préfecture de Montpellier, n°2006/34/1669. Garantie financière MMA-COVEA Risks (19,21 allée de l’Europe, 92616
Clichy cedex). Ne peut recevoir aucun fonds, effets ou valeurs - Démarchage bancaire et financier, enregistrement Banque de France n° 2060766415VB - Conseiller en
investissement financier, référencé sous le n°A230700 par la Chambre des Indépendants du Patrimoine, association agréée par l'AMF.
2
un abattement progressif (de 20% à 40% ) pour durée de détention, qui tiendra compte de la durée
réelle de détention
La détention directe d’actions est ainsi pénalisée : il convient donc de privilégier les structures de capitalisation
(acquisition d’Actions au sein d’Assurance vie notamment qui permettent de limiter la taxation du revenu de
type intérêts ou dividendes) ou d’utiliser l’enveloppe du PEA.
Les actions détenues en direct devraient en priorité - si elles y sont éligibles- être détenues dans un PEA. Si le
PEA ne peut abriter que des actions européennes, de nombreux Trackers ou OPCVM y sont éligibles et
permettent d’en élargir l’univers. Plafonné à 132 000 euros de versements, deux PEA peuvent néanmoins être
détenus dans un foyer fiscal composé de deux conjoints.
Mais surtout, les avantages fiscaux sont significatifs : après 5 ans de détention des actions, dividendes et plusvalues échappent à toute imposition sur le revenu et seuls les prélèvements sociaux sont dus. C’est le retrait
partiel ou la clôture du PEA qui constitue le fait générateur de l’assujettissement aux prélèvements sociaux.
Après cinq ans, les gains sont exonérés d’impôts et les taux appliqués pour le calcul des prélèvements
sociaux sont ceux en vigueur à chaque période pour laquelle un gain net apparaît et sont prélevés à la source.
Enfin, une bonne nouvelle pour les futurs expatriés et non-résidents depuis 2012, le transfert du
domicile fiscal d’un contribuable hors de France n’entraîne plus la clôture automatique de son PEA et
ce, que l’Etat dans lequel est transféré le domicile fiscal soit dans l’Union européenne ou non (hors Etats ou
territoires non coopératifs, Instruction Fiscale 20 Mars 2012).
…ET CONSERVER UN INTERET POUR L’ASSURANCE VIE EN UC, AVEC
VERSEMENTS PROGRAMMES
Concernant l’assurance vie, 80% de l’épargne investie l’est sur des actifs en euros. On peut, d’ores et déjà,
imaginer que l’enveloppe fiscale de l’assurance vie sera modifiée en 2013, mais plus dans sa durée de détention
que dans sa fiscalité. Malgré les faibles performances 2012 des actifs en euros - qui s’annoncent autour de
2,70% - ces derniers restent un bon produit de préservation et de sécurisation de son capital.
Par ailleurs, l’assurance vie reste le meilleur instrument d’optimisation fiscale pour générer du revenu, voire du
revenu immédiat. Rappelons qu’après 8 ans de détention, si l’on tient compte de l’abattement de 9.200 € pour
un couple, le taux d’imposition se situe aux environs de 20% (prélèvement sociaux inclus) ; une fiscalité qui
n’est pas encore dissuasive...
Investir sur des contrats en unités de compte avec des versements réguliers et programmés pour « lisser » les
cours de marché, permet une politique plus agressive en termes d’allocation d’actifs, tout en limitant le risque
qui existe sur les marchés.
Il est à relever que parmi les projets des pouvoirs publics il y a la volonté d’orienter l’épargne à long terme vers
les Petites et moyennes Entreprises (PME). L’Assurance-Vie pourrait en être le véhicule privilégié.
Dans le contexte de réforme persistante des régimes de retraite par répartition, la constitution d’une épargne
de précaution en vue de se constituer un complément de revenus est incontournable.
A titre d’exemple vous trouverez un tableau synthétique du complément de retraite constitué sur des durées de
15, 20, 25 ans et pour des montants de 150, 250 et 500€/mois d’épargne.
Tableau : Voir tableau créé lors d’un
mailing retraite !
3
Marchés immobiliers
L’IMMOBILIER D’OPTIMISATION FISCALE : MISER SUR LE GIRARDIN, LE
MALRAUX ET LE MH
Quelques
instruments
d’optimisation
fiscale
subsistent
dans
l’immobilier :
le
Girardin,
le
Malraux,
l’investissement dans Les Monuments Historiques, et, depuis peu, le Duflot… Outre le Duflot qui ne parait pas
« très Glamour », les trois premiers dispositifs restent des placements relativement confidentiels et ne
concernent pas tous les épargnants… Le Girardin (investissement Outre-Mer) semble être l’instrument le plus
adapté et le plus lisible. Ainsi, acheter de l’immobilier Outre-Mer, dans le but de le louer au titre de la résidence
principale du locataire, reste une opération attractive. La réduction d’impôt pour l’investisseur dans ce cas-là
est, aujourd’hui, de 26 à 48% en fonction de la date d’obtention du permis de construire. Elle est répartie sur 5
ans.
Par ailleurs, hors niches fiscales, les propriétaires ont toujours la possibilité de bénéficier du régime du déficit
foncier, statut qui permet de gommer les revenus, mais sur peu de temps. Cette solution nous paraît toutefois
moins adaptée qu’une opération en Girardin.
L’IMMOBILIER DE RENDEMENT : PRIVILEGIER LA LOCATION MEUBLEE, LA
NUE-PROPRIETE, LE VIAGER ET BIEN SUR LES SCPI…
Concernant l’immobilier de rendement, quatre instruments sont à privilégier.
La location meublée, tout d’abord, professionnelle et non-professionnelle, avec des rendements garantis par un
bail commercial. Les rendements espérés actuellement évoluent entre 4% et 4,5%.
Les différences de présentation des baux, dans ce domaine, nécessitent une lecture extrêmement
professionnelle des conditions d’éligibilité du bail. A ne pas oublier, dans le cadre de la location meublée : la
possibilité d’acquérir des biens sur le marché secondaire, solution permettant d’obtenir immédiatement des
recettes d’un bien déjà en exploitation dans une résidence avec services. Bien entendu, la qualité de la
signature de l’exploitant est l’élément déterminant dans le choix de la résidence. Investissements en EHPAD,
en résidences étudiantes, de loisir ou affaires, le choix est large...
Il reste également des opportunités dans le domaine du démembrement de propriété, même si ce dernier a
perdu de son attrait dans la loi de finances rectificative pour 2012. Cet outil nécessite cependant d’avoir du
revenu foncier ou une capacité d’épargne importante pour financer une nue-propriété, et n’est donc pas adapté
à tous les patrimoines.
Enfin, il faut regarder attentivement le viager et, notamment, les premiers fonds d’investissement sur le viager.
Ces instruments correspondent à un vrai besoin de financement de la retraite et se développent en lien avec les
problèmes liés au financement des maisons de retraite. L’acquisition en viager se traduit par une forte décote à
l’acquisition dans le cas de viager « occupé ». L’acquéreur verse un bouquet au vendeur (15/20% du prix en
pleine propriété) et s’ensuit le versement d’une rente viagère dont la cessation est liée à l’espérance de vie du
ou des crédits-rentiers. Il n’y a sur ce type d’investissement aucun risque locatif et aucune charge de gestion.
Les premiers fonds d’investissements arrivent sur le marché et nous sommes en mesure de vous en proposer.
Leur objectif de rendement affiché se situe autour de 8%.
Enfin, nous maintenons toute notre confiance aux SCPI spécialisées sur l’immobilier d’entreprise (Société Civile
de Placement Immobilier) dont les rendements affichent toujours un écart considérable avec l’ensemble des
instruments connus sur le marché de la Gestion Privée avec un rendement sécurisé compris entre 5 et 6,00%
en 2012 contre – de 2,7% pour les taux garantis des actifs en Euro des compagnies d’assurance, - de 2% pour
les OAT à 10 ans, et – de 1% pour les produits de trésorerie et ce avant fiscalité.
4
Avec 155 SCPI répertoriées à ce jour, une valorisation totale de 25 milliards d’Euros, et 600 000 épargnants,
celles-ci attirent de plus en plus d’investisseurs. Que recherchent-ils ? La sécurité, des revenus élevés et
pérennes ?
C’est ce que nous obtenons principalement par le biais des SCPI « de rendement », au nombre de 85, et une
capitalisation de plus de 21 milliards d’Euros, les 70 autres étant spécialisées « fiscales, ou de plus-value ».
Les
SCPI de rendement permettent à des particuliers d’accéder, avec des montants unitaires relativement
faibles, à des investissements auxquels ils ne pourraient pas avoir accès, l’achat d’immeubles de bureaux, ou
de commerces, nécessitant des moyens très importants.
Notre sélection de SCPI repose sur plusieurs paramètres importants que nous regardons en détail, les
rendements obtenus sur les années passées et leur cohérence dans le temps, les reports à nouveaux, les plusvalues latentes, les taux d’occupation financiers, les provisions pour travaux et mises aux normes
environnementales.
Les rendements attendus en 2013 sont en ligne avec 2012 soit entre 5 et 6%.
N’hésitez pas à solliciter votre consultant Equance pour des éventuelles précisions.