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LE BERRY REPUBLICAIN MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2013
3
Berry
BOURGES ■ Les élèves de sixième de Littré et de Sainte­Marie­Saint­Dominique ont fait leur rentrée, hier
Ils ont fait leurs premiers pas au collège
Les élèves de sixième ont
effectué leur rentrée, hier, à
Bourges. Au collège Littré
(public) et au collège Sainte-Marie (privé), ils ont été
accueillis toute la journée
par le professeur principal.
Benoît Morin
I
[email protected]
l est exactement 8 heu­
res. Les sixièmes du col­
lège Littré (public) as­
sistent à l’appel du
principal. Les vingt­six
élèves de 6e4 suivent Em­
manuelle Claude, leur
professeur principal. Ils
sont très sages.
Elle leur demande
d’ouvrir leurs agendas ou
cahiers de texte pour y no­
ter le nom des profes­
seurs. Puis elle distribue
les carnets de correspon­
dance, vert pour les exter­
nes, et orange pour les de­
mi­pensionnaires. Mais
elle prévient qu’il existe
aussi des car nets sur ­
veillés, dont le carnet rou­
ge, qui impose une pré­
sence de 8 à 17 heures
dans le collège. Elle met
en garde les élèves qui,
s’ils sont dissipés, peuvent
avoir un tel carnet.
Au même moment, dans
la salle de réfectoire, les
parents sont accueillis par
COLLÈGE LITTRÉ. Les 6e4 ont suivi attentivement les explications d’Emmanuelle Claude, leur professeur principal.
le principal pour leur pré­
senter l’année scolaire. Il
est question notamment
du ticket de cantine et du
projet de classe, qui com­
prend un voyage. Mais le
principal prévient : « Ce
ne sont pas des voyages
de tourisme. Ce sont des
projets pédagogiques. »
Puis vers 9 h 15, les pa­
rents rejoignent leurs en­
fants dans la salle de clas­
se, où ils découvrent
notamment les autres pro­
fesseurs. L’après­midi de­
vait être consacré à la visi­
te de l’établissement.
Dernière rentrée
avant déménagement
Un p e u p l u s t a rd , à
10 heures, au collège Sain­
te­Marie­Saint­Domini­
que, rue Émile­Des­
champs (privé), les élèves
COLLÈGE SAINTE-MARIE-SAINT-DOMINIQUE. Les deux cent cinquante élèves de sixième consultent les listes afin de connaître leur classe, sous le regard de leurs parents. PHOTOS BENOÎT MORIN
sont regroupés dans la
cour. Cette rentrée est un
peu symbolique, puisque
c’est la dernière avant le
déménagement prévu rue
Jean­Baffier, à la fin de
l’année.
Les élèves regardent at­
tentivement les listes des
huit classes pour savoir où
ils vont. Ils sont accueillis
par l’Association des pa­
rents d’élèves (Apel), à la­
BOURGES ■ Les élèves internes ont posé leurs valises dans les dortoirs
C’est aussi la rentrée dans les internats
Pour les élèves internes, la
vie au lycée, c’est 24 heures
sur 24. Les secondes des
établissements Margueritede-Navarrre et Vauvert sont
arrivés en début de semaine, rue Vauvert.
Le hall de l’internat du
lycée Marguerite­de­Na­
varre est bien calme, ce
lundi, entre 17 heures et
18 h 30. Les élèves du ly­
cée, ainsi que ceux de
Vauvert, franchissent la
porte d’entrée au compte­
gouttes. Certains avec
leurs parents, qui deman­
dent à l’équipe pédagogi­
que à quelle heure sera
servi le premier dîner de
cette nouvelle année sco­
laire. Loin de chez eux.
En attendant des
travaux courant 2014
Antoine et Clément, âgés
respectivement de seize et
quinze ans, ont posé leurs
valises à l’internat de Mar­
guerite­de­Navarre lundi
soir. Ils se sont inscrits au
lycée Vauvert pour le bac­
calauréat professionnel
spécialité sécurité préven­
tion. Une formation qui
attire les futurs policiers,
gendarmes, pompiers ou
jeunes souhaitant intégrer
une entreprise prestataire
quelle adhèrent plus de
90 % des parents. Celle­ci
offre gâteaux et jus de
fruits.
Yv a n a c c o m p a g n e s a
fille : « Elle a une appré­
hension, forcément. Elle
se retrouve seule, elle ne
connaît personne ! » En
revanche, sa fille pourra
faire de l’escalade : « Deux
après­midi sont libérées
pour la pratique sportive,
se félicite­t­il. S’il y avait
eu du cirque, cela aurait
été parfait ! »
Puis Teresa Huguenin,
directr ice pédagogique
des sixièmes, adresse un
mot d’accueil. Les sixiè­
mes de Chantal Ferreti
montent à l’étage, et les
parents s’en vont : « On
coupe le cordon ombilical
à 10 h 15 » avait prévenu
la directrice. ■
VIERZON
Plus de maîtres que de classes
pour mieux suivre les élèves
VISITE. Michel Moreau est passé à l’école Colombier hier.
BIENVENUE ! Les premiers élèves internes ont découvert leur dortoir lundi soir.
de services de sécurité.
Ils se sont connus à
Tours, chez les Jeunes Sa­
peurs pompiers. « On ne
connaît pas Bourges, on a
un peu d’appréhension »,
glisse Clément. « Je ne sa­
vais pas comment l’arrivée
dans l’internat allait se
passer, ça à l’air assez en­
cadré et rythmé », ajoute
Antoine.
Quatorze élèves de Mar­
guerite­de­Navarre étaient
attendus, lundi soir. Huit
filles et six garçons. Tren­
te­quatre jeunes étaient
attendus pour le lycée
Vauvert. Les élèves des
deux lycées étaient ac­
cueillis jusqu’à hier soir.
L’internat compte cent
soixante­six places. Qua­
tre­vingt­deux pour les
garçons, quatre­vingt­qua­
tre pour les filles.
Cette rentrée est aussi
PHOTO P. MACHADO
l’occasion de rappeler que
l’internat, situé rue de
Vauvert, prendra un sé­
r ieux coup de jeune au
cours de l’année prochai­
ne. « Il y aura des travaux
courant 2014 », avance
Francis Molard, proviseur
du lycée Marguerite­de­
Navarre, sans toutefois
préciser le montant de
l’opération. ■
Pierre Machado
[email protected]
L’école élémentaire Colombier à Vierzon, classée réseau réussite scolaire, dirigée par Nathalie Baptiste,
fait partie des établissements qui ont bénéficié du
nouveau dispositif Plus de
maîtres que de classes.
Clotilde Piaux, rempla­
çante l’an dernier pour
des CE2­CM1 à la suite
d’un congé mater nité,
connaît déjà ses collègues
pour tester le dispositif
Plus de maîtres que de
classes, dont elle bénéficie
pour rester dans l’école.
Tant mieux, car il va lui
falloir travailler « en co­
inter vention » avec eux
toute l’année pour faire du
renfort en français et en
maths, du CP au CM2,
pendant la classe.
L’équipe a suivi une se­
maine de stage pour mon­
ter ce projet pédagogique,
qui doit encore être adap­
té à l’organisation de
l’école. Pour Michel Mo­
reau, directeur académi­
que des services de l’Édu­
cation nationale (Dasen),
il est important de « croi­
ser des regards d’ensei­
gnants sur les élèves » et
de « réfléchir à de nouvel­
les méthodes de travail ».
Dans la classe pour l’in­
clusion scolaire (Clis) de
cette école, l’auxiliaire de
vie scolaire, dont le statut
a été changé, pourra rester
l’an prochain. ■