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IDENTIFICATION
Version du :
N° DU COURS
NBC 6
LES MOYENS DE DETECTION ET DE
DECONTAMINATION CHIMIQUE.
50 min EN SALLE DE COURS
TITRE
DUREE et LIEU
REFERENCES
1/10/2011
- TTA 150-TTA 601- TTA 601 BIS –
DOCUMENTATION -
BUT
OBJECTIF
SEANCE
PRECEDENTE
-Utiliser et connaître correctement les appareils de détection afin d’effectuer
une « détection d’alerte » et « de contrôle ».
-Apprendre et savoir utiliser la mise en œuvre des matériels de
décontamination.
Permettre à tout combattant d’effectuer une détection le plus tôt possible afin
de pouvoir se protéger. Savoir se décontaminer rapidement et en toute
sécurité lors d’une mission opérationnelle en ambiance NBC.
NBC 5
SÉANCE
NBC 7
« Les matériels de
SUIVANTE
« Mise en application »
protections »
MATERIELS NECESSAIRES : carnet PDF1 petit et grand modèle, DETINTIV, gants poudreurs.
T3P, ANP VP, AIBC pour les révisions
PERSONNEL NECESSAIRE : Un chef d’équipe pour présenter les matériels.
AIDES PEDAGOGIQUES :
- 1 ordinateur portable.
- 1 vidéo projecteur.
PPO
OIIN
NT
TSS C
CL
LE
EFFSS
1. La détection d’alerte (PDF1), l’alerte locale et le signal.
2. La détection de contrôle (DETINDIV)
3. La décontamination individuelle (Gant de décontamination Mle F1 ou gant
poudreur) et le respect du protocole de déshabillage.
PPL
LA
AN
N SSY
YN
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ET
TIIQ
QU
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E
I. LA DETECTION D’ALERTE.
II. LA DETECTION DE CONTROLE.
III. LA DECONTAMINATION CHIMIQUE.
Fiche de séance NBC 6
1 sur 10
!
TITRE DE LA SEANCE : « La détection et la décontamination chimique»
A.P
Diapo1
REVISION
Rappel de la séance précédente : « Les matériels de protection »
- Questions libres :
- Rappels des points clés sur l’ANP VP, la T3P et l’AIBC.
INTRODUCTION
- En tant que combattant, vous devez être conscient du risque chimique, car vous
serez amenés à évoluer dans un contexte qui pourra être dangereux. Sous la menace
ou en ambiance chimique, il est primordial d’être en mesure de détecter le plus
rapidement possible la présence de toxique afin de s’en protéger et d’alerter ses
voisins pour qu’ils puissent prendre dans les meilleurs délais les mesures de
protections appropriées. Ont distingue essentiellement deux phases, la détection
d’alerte et la détection de contrôle basées sur trois principes ; déceler la présence
d’agent chimique ; identifier la nature de ces agents et contrôler leur disparition.
- Il est également nécessaire d’entamer au plus tôt une décontamination chimique
afin que le combattant puisse retrouver ses capacités opérationnelles et poursuivre sa
mission.
PLAN
5’
Diapo2
I. LA DETECTION D’ALERTE.
II. LA DETECTION DE CONTROLE.
III. LA DECONTAMINATION CHIMIQUE.
DEVELOPPEMENT
I. LA DETECTION D’ALERTE.
But : La détection d’alerte permet de signaler aux combattants la présence d’agents
chimiques et de déclencher la mise en œuvre des moyens de protection tout en
alertant ses voisins.
La détection d’alerte peut être réalisée soit :
- Par moyens spécifiques.
- Par moyens humains.
Diapo3
1/ Les moyens spécifiques.
Le Papier Détecteur Mlle F1 permet la détection des toxiques liquides appartenant
aux familles des vésicants et des neurotoxiques (produits G et A).
- Le papier détecteur est imprégné de colorants qui sont révélés par le contact des
agents chimiques. La coloration ainsi développée va du rouge au rouge violacé pour
les vésicants ; elle est jaune à jaune orangé pour les produits G et bleu vert-foncé à
noir pour les produits A.
- La gamme de virage du PDF1 est la suivante (intérieur du carnet)
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Diapo4
ROUGE à ROUGE VIOLACE
VESICANTS
JAUNE à JAUNE ORANGE
PRODUITS G
BLEU VERT FONCE à NOIR
!
AP
PRODUITS A
ATTENTION : Les toxiques sous forme de vapeur et d’aérosols ne sont pas
détectables par le PDF1 car ils sont trop fins. De plus le PDF1 vire au NOIR en
présence de la SDCM Mle 1 et au contact de certains hydrocarbures. En revanche il
est insensible à l’eau (pluie…)
Carnet détecteur PDF1 – petit modèle- Détection d’alerte locale et de contrôle des
toxiques liquides – Collé préventivement sur les vêtements, l’armement ou toute
partie exposée - Carnet de 10 feuilles adhésives (Le formateur mettra à disposition des PDF1 pour les jeunes recrues.)
Papier détecteur PDF1- Grand modèle- Collé préventivement sur le véhicule.
Attention : Vire au noir avec SDCM Mle F1.
10’
2/ Les moyens humains
2.1/ La détection par observation :
Certains faits particuliers permettent de caractériser une attaque chimique :
- Le port, par l’adversaire, de moyens de protection.
- Vol d’avion à très basse altitude laissant dans son sillage un nuage inhabituel.
-Explosions de mines bondissantes dispersant des gouttelettes ; présence de
gouttelettes après un tir d’artillerie.
- L’utilisation de lance roquettes multiples ou de bombes (explosions simultanées
d’un grand nombre de projectiles ou sous-munitions).
2.2/ La détection par apparitions d’indices ou de symptômes d’atteintes :
- Des traces de liquide sur le terrain, la végétation, les matériels ou irisation sur les
flaques d’eau ; une coloration ou un aspect anormal de la végétation.
- Présence de cadavres d’animaux ou l’absence de fruits familiers (chants d’oiseaux)
- Enfin, la connaissance des premiers symptômes pourrait être le premier indice
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Diapo5
permettant de déceler l’attaque (trouble de la vision, par exemple)
! AP
3/ L’alerte locale
Tout combattant subissant ou observant une attaque chimique, alerte ses voisins et
déclenche le port des moyens de protection par des signaux connus de tous :
Les postes de guet de l’unité élémentaire (terrestre, antichar, aérien) reçoivent
également une mission de guet NBC.
Diapo6
3.1/ Signaux d’alerte sonores :
- Coups de sirène modulés intermittents.
- Succession de signaux court d’avertisseurs de véhicules, d’autres instruments à vent
(sifflet, trompe, etc.) ou autres objets métalliques etc.
" Rapport 1.1 d’environ : 1 seconde d’émission et 1 seconde de silence
- 3.2/ De vive voix « gaz, gaz, gaz »
3.3/ Mais aussi par gestes
- Transmission radio.
- Prendre les mesures par imitation.
- Agiter un fanion noir verticalement.
3.4/ Signal d’alerte pyrotechnique :
- Par Ar Si Ma Para Z (Artifice de Signalisation à Main Parachute d’ Alerte
toxique) produisant un sifflement et une série de feux jaune, rouge, jaune dans un
rayon de 500 à 1000 mètres pour une altitude de 200 mètres.
Diapo7
NB à titre d’information : Un compte rendu immédiat d’attaque chimique (CRIAC)
est envoyé par le chef de groupe ou si besoin le chef d’équipe à l’échelon supérieur
afin d’en tracer le gabarit d’alerte immédiat. (lieu de l’attaque, nature de l’attaque,
virage du PDF1 et mesure de protection prise)
PLAN
15’
II. LA DETECTION DE CONTROLE.
Diapo8
- La détection de contrôle intervient dès que les mesures de protection individuelles
sont prises.
But : - Vérifier le bien fondé de l’alerte et la présence d’un danger.
- Identifier l’agent chimique ou la famille
et ultérieurement :
- Signaler et déterminer le moment ou le danger a disparu
- Délimiter les zones contaminées
A ce moment de la détection on se sert de moyens spécifiques.
Au niveau du groupe, on utilise le Détecteur Individuel (DETINDIV)
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Diapo9
BUT : Le DETINDIV est destiné à la détection de contrôle de Neurotoxiques sous !
A.P
forme Vapeurs.
Diapo10
Il se présente sous la forme d’une plaquette constituée d’un support plastique
transparent comportant :
Diapo11
- Une ampoule en verre, prolongée par un canal d’écoulement contenant de l’eau
- Un canal d’écoulement
- Une pastille blanche de papier imprégnée d’enzyme
- Une pastille rose imprégnée d’un substrat
Canal
d'écoulement
Ampoule de
verre
(eau)
20’
Pastille rose
Pastille blanche
d'enzyme
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!
Mise en œuvre :
AP
Diapo12
" 1°/ Retirer le DETINDIV de son emballage sans toucher les pastilles avec les
doigts.
" 2°/ Briser l’ampoule entre le pouce et l’index, pastille vers le bas.
" 3°/ Vérifier que la pastille blanche est bien imbibée.
" 4°/ Exposer le détecteur 5 minutes à l’air sans agiter
" 5°/ Replier la pastille rose sur la blanche en effectuant 20 pressions
successives
" 6°/ Faire la lecture au bout de 2 minutes sur la pastille originellement blanche
Faire la lecture :
# Si la pastille blanche vire au bleu, absence de Neurotoxiques
# Si la pastille blanche reste blanche, présence de Neurotoxiques
PLAN
Diapo13
III. LA DECONTAMINATION CHIMIQUE
But :
- La décontamination consiste à déplacer ou à détruire les agents chimiques répandus
sur la peau, le matériel et le terrain afin de ne pas en subir les effets physiologiques.
Contaminée, une unité reste en mesure de combattre mais au prix d’une baisse de
capacité opérationnelle. Seule la décontamination approfondie pourra restaurer
cette capacité opérationnelle.
25’
Diapo14
- En défense chimique, il existe trois niveaux de décontamination :
•
1- La décontamination immédiate, pour la survie du combattant.
•
2- La décontamination opérationnelle, pour prévenir tout transfert de
la contamination.
•
3- La décontamination approfondie, pour revenir aux niveaux de
protection 2 ou 3.
3.1 La décontamination immédiate.
Diapo15
PRINCIPE : Le combattant qui a reçu du liquide sur la peau, effectue une
décontamination immédiate (ou d’urgence). C’est un acte réflexe de survie.
Elle s’effectue directement et sans ordre, immédiatement après la fin de l’attaque.
Pour cela on utilise le gant de décontamination modèle F1 ou (Gant poudreur).
Le combattant en niveau de protection 4 ayant effectué cette décontamination est
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surveillé par ses voisins immédiats afin de réagir à toute apparition de symptômes
d’atteinte de toxique (rôle du trinôme).
LE GANT DE DECONTAMINATION CHIMIQUE Mle F1 :
!
30’
A.P
Diapo16
(Le formateur présente le gant poudreur et le fait circuler dans la classe)
Le gant comprend :
•
•
Une face poudreuse à deux compartiments contenant une poudre
absorbante inerte (terre de foulon, argile smectique absorbant les
liquides gras).
Une face d’essuyage en tissu éponge.
- Le gant est maintenu sur la main, au cours des opérations de décontamination, par
une fermeture « velcro » placée sur la face éponge. Il permet de décontaminer 9m2
environ de surface. La dotation est de deux gants poudreur par homme, conditionnés
dans un sachet en matière plastique et rangés dans le sac de transport de l’ANP VP.
NB : ATTENTION ! la poudre absorbe à 90% le produit toxique, mais ne le
détruit pas.
Mise en œuvre:
(Le chef d’équipe effectue une démonstration)
Enfiler le gant sur une main,
POUDRER EN TAPOTANT.
CHASSER le produit soigneusement avec la face éponge,
SANS FROTTER.
Recommencer l'opération…
35’
3.2 La décontamination opérationnelle.
Diapo17
Effectuée dès que les opérations en cours le permettent et sur ordre du chef
d’élément, cette décontamination vise à éviter la contamination par transfert comme
par exemple l’intérieur des véhicules ou les autres matériels mis à l’abri. Elle limite
ainsi le transfert de la contamination en zone propre et permet au combattant de
continuer sa mission en étant protégé.
Pour le personnel, la décontamination opérationnelle s’effectue avec le gant poudreur
pour la peau, les vêtements, l’équipement et l’armement du combattant.
(Le chef d’équipe effectue une démonstration)
PRECISION POUR LE FORMATEUR : L’appareil de décontamination chimique
de 2.5 L ne sera abordé que pendant la FSI et/ou la FGE, conforme à la circulaire
272850 relative à la FGE.
3.3 La décontamination approfondie.
Diapo18
Elle est effectuée par des unités spécialisées
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Elle s’effectue sur un site de décontamination monté par des spécialistes en fonction
de certains critères (opérationnels et logistiques).
!
AP
Elle concerne les personnels, les matériels (équipements, armement), ainsi que les
véhicules.
Le personnel effectue une remise en condition lui autorisant la poursuite du combat
en niveau de protection 3 ou 2.
« Elle doit permettre aux combattants de reprendre leur mission. »
Elle comprend :
•
Un protocole de déshabillage.
•
Un contrôle par le médecin.
•
Une remise en condition avec douche et rééquipement.
40’
3.3.1 Le protocole de déshabillage :
Diapo19
But : Enlever la tenue de protection à port permanent lorsqu’elle est contaminé ou
douteuse en suivant scrupuleusement un protocole de déshabillage pour éviter une
contamination par transfert de l’individu.
Quand ? Sur ordre
Exceptionnel lors d’une décontamination
opérationnelle.
Par qui ? Par binôme.
Systématiquement lors d’une décontamination
approfondie.
- A l’issue, un contrôle par le médecin une remise en condition avec douche et
rééquipement sera effectuée.
- En fonction de la décision du commandement, les petits matériels seront ou non
décontaminés. Il s’agit de l’armement, des munitions de petit calibre, des matériels
de transmission, de l’optique, des outils portés sur le personnel ou par les véhicules.
La chaine « petit matériel » comprend une série de postes de travail spécialisés
chacun dans un type de matériel ainsi que pour les véhicules.
CONCLUSION
La détection et la décontamination sont des actes capitaux dans le concept de
défense chimique car elles permettent à une troupe bien entraînée de déceler le
danger pour prendre rapidement les mesures de protection. Elles sont nécessaires
également pour pouvoir continuer sa mission tout en étant correctement
décontaminé.
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45’
Diapo20
!
AP
Rappel des points clés :
1. La détection d’alerte, Le Papier Détecteur Mlle F1 permet la détection des
toxiques liquides appartenant aux familles des vésicants et des neurotoxiques.
1.1 L’alerte locale est transmise par tous combattant subissant ou observant une
attaque chimique, par signaux sonores, par geste, par la voie (gaz, gaz, gaz), par
radio ou signal d’alerte pyrotechnique.
(Le formateur questionne les jeunes recrues sur la gamme de virage du PDF1,
et les alertes locales).
2. La détection de contrôle au niveau du groupe est effectué à l’aide du
DETINDIV pour les Neurotoxiques sous forme Vapeurs.
(Le formateur questionne les jeunes recrues sur la mise en œuvre et la lecture
du DETINDIV)
3. Il existe trois niveaux de décontamination, la décontamination immédiate,
pour la survie du combattant ; la décontamination opérationnelle, pour prévenir
tout transfert de la contamination ; la décontamination approfondie, pour revenir
aux niveaux de protection 2 ou 3. Au niveau individuel, l’utilisation du gant de
décontamination Mlle F1 ou gant poudreur ainsi que le respect du protocole de
déshabillage participe selon les étapes aux trois niveaux de décontamination.
Diapo21
(Le formateur questionne les jeunes recrues ; sur l’utilisation du gant poudreur
pour les deux premiers niveaux ; sur l’importance de suivre scrupuleusement le
protocole de déshabillage pour éviter une contamination par transfert.
NB : Une mise en pratique des différents matériels et du protocole de déshabillage
s’effectuera lors de la prochaine séance.
Lors du prochain cours NBC 7, vous effectuerez votre prise de taille de
l’ANP VP ainsi que son réglage ; vous mettrez en œuvre les différents matériels
NBC et vous réaliserez un passage en atmosphère viciée avec une mise en
application complète sur la décontamination immédiate et opérationnelle du
combattant comprenant un protocole de déshabillage et une accoutumance à l’ANP
VP.
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50’
!
AP
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