L`INsÉCUrITÉ ALImeNTAIre » moNDIALe

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L`INsÉCUrITÉ ALImeNTAIre » moNDIALe
Soins de santé
Rapport sur
« l’insécurité
alimentaire »
mondiale
Diabetes Voice a demandé à trois représentants du programme des Young Leaders in
Diabetes (YLD – Jeunes leaders du diabète) de
la Fédération internationale du diabète (FID) de
faire le point sur la problématique de « l’insécurité alimentaire » et ses conséquences sur
les enfants de leur pays natal. On entend par
insécurité alimentaire l’absence d’accès fiable à
des aliments nutritifs et abordables en quantité
suffisante. À l’occasion du Sommet mondial de
l’alimentation de 1996, l’Organisation des Nations
Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
a donné la définition suivante de la sécurité alimentaire : « l’accès de tous, à tout moment, à une
alimentation suffisante et adéquate du point de
vue nutritionnel pour maintenir une vie active
et saine. » En général, le concept de sécurité
alimentaire couvre l’accès tant physique qu’économique à des aliments répondant aux besoins
alimentaires des gens, ainsi qu’à leurs préférences alimentaires. Dans de nombreux pays,
les problèmes de santé liés à des excès alimentaires constituent une menace toujours plus grande.
Décembre 2014 • Volume 59 • Numéro 4
Les personnes à faible revenu touchées par
l’insécurité alimentaire ont des ressources
limitées et des problèmes d’accès à des aliments
sains et abordables ; connaissent des cycles de
privation et de suralimentation, ainsi que des
niveaux élevés de stress ; et sont davantage
ciblées par la commercialisation d’aliments
non sains. Leur accès aux soins de santé est
également limité. Tous ces éléments combinés
favorisent le développement de maladies non
transmissibles (MNT), dont le diabète de type 2.
Dans cet article, Carrie Hetherington s’interroge
sur les raisons pour lesquelles près de
200 000 enfants n’ont pas accès à des aliments
nutritifs en Nouvelle-Zélande. Considérée
comme un problème brûlant aux États-Unis,
l’insécurité alimentaire ne cesse de s’étendre
malgré l’aide du gouvernement, comme nous
l’explique Emily Westfall. Enfin, le président de
YLD, Keegan Hall, décrit le double fardeau de la
malnutrition chronique et de l’obésité qui pèse
aujourd’hui sur l’Afrique du Sud.
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Soins de santé
Mettre en place des bases
plus solides pour les enfants
de Nouvelle-Zélande
Carrie Hetherington
La Nouvelle-Zélande, qui compte 4,5 millions d’habitants, occupe la septième place de l’indice de développement humain des Nations Unies. Bloomberg la
classe en 15e position des pays les plus sains au monde,
avec un score de santé total de 87,87 %.
Comment expliquer, dans ce cas, que 265 000 enfants de
Nouvelle-Zélande vivent dans la pauvreté ? 180 000 en-
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DiabetesVoice
fants environ voient leurs besoins de base, notamment
en aliments nutritifs, non satisfaits. La hausse des
prix alimentaires constitue un problème majeur, qui
a des conséquences négatives sur la population néozélandaise. Les familles à faible revenu sont souvent
contraintes d’acheter des aliments non sains car moins
chers. Les populations en situation d’insécurité alimentaire ou à faible revenu sont vulnérables à l’obésité en
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Soins de santé
raison de ressources limitées et de l’absence d’accès
à des aliments sains à prix abordable. Le problème
de l’inégalité alimentaire en Nouvelle-Zélande a de
graves conséquences, en particulier chez les plus jeunes,
puisqu’un enfant sur neuf est aujourd’hui officiellement
considéré comme « obèse ».
Helen Clark, ancienne Première ministre de NouvelleZélande et actuelle administratrice du Programme
des Nations Unies pour le développement (PNUD),
s’est exprimée très clairement à propos du défi sanitaire mondial lié aux MNT : « L’obésité et le diabète
de type 2 constituent désormais une menace sanitaire mondiale majeure. Tous les pays doivent mettre
l’accent sur l’alimentation, l’éducation à la nutrition et l’exercice physique s’ils veulent empêcher des
décès prématurés, des maladies et des handicaps. »
L’un des principaux objectifs du PNUD est de développer des politiques axées sur la nutrition, essentiellement parce que l’accès à une alimentation saine
améliore les possibilités d’une personne. Bien que
l’objectif du PNUD concerne essentiellement les populations des pays en développement, de nombreux
pays riches sont confrontés à un problème similaire.
D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la Nouvelle-Zélande
se classe 5e en termes de taux d’obésité à l’enfance.
Diabetes New Zealand a par ailleurs souligné que des
cas de diabète de type 2 sont aujourd’hui diagnostiqués
chez des enfants d’à peine 8 ans. La Nouvelle-Zélande
mène toutefois des actions dans les secteurs privé et
public pour contenir l’épidémie croissante d’obésité
chez les enfants et promouvoir des styles de vie sains.
Le programme Food for Kids a été lancé en 2005 dans
le cadre d’un partenariat entre le ministère du développement social et l’association caritative Kids Can.
Leur collaboration sert de lien entre les citoyens, les
communautés, les entreprises et les pouvoirs publics.
Le programme vise à fournir des aliments nutritifs
à des enfants désavantagés dans l’environnement
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scolaire. Food for Kids fournit chaque jour des colis
alimentaires venant en aide à plus de 12 500 enfants
par semaine et ne cesse de s’étendre.
Dans le secteur privé, le concept Kickstart Breakfast
a été introduit en 2009 par deux des plus grandes
entreprises néo-zélandaises. Fonterra et Sanitarium
ont uni leurs efforts pour fournir plus de 95 000 petitsdéjeuners complets dans des écoles à travers le pays.
En 2013, les pouvoirs publics ont apporté tout leur
soutien à ce programme.
Le ministère de la santé a également introduit une
initiative baptisée Fuelled4life en 2012. Celle-ci a été
spécialement conçue pour donner aux jeunes un bon
départ dans la vie grâce à un accès à des aliments et
boisons plus sains. Fuelled4Life est un système de classification extrêmement durable puisque non seulement
il enseigne aux enfants des compétences durables en
matière d’alimentation dans l’environnement scolaire,
mais qu’il met également l’industrie alimentaire néozélandaise au défi de fournir des aliments à la fois
sains et attrayants aux enfants.
Même s’il reste un long chemin à parcourir en NouvelleZélande, ces initiatives fructueuses et d’autres optimisent les effets d’une meilleure alimentation pour un
style de vie plus sain. Les familles recevant une aide
publique sont assurées que leurs enfants recevront un
petit-déjeuner et un déjeuner sains à l’école, tandis
que celles ayant des revenus supérieurs découvrent la
nutrition au travers de l’éducation de leurs enfants.
Notre pays met en place des bases plus solides pour
les générations futures qui, ainsi conscientisées à
l’importance d’une alimentation saine, adopteront
des habitudes alimentaires plus saines et, ce faisant,
contribueront à réduire la hausse de l’obésité et du
diabète de type 2 en Nouvelle-Zélande.
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Soins de santé
Prise en charge de l’alimentation
des enfants et de l’insécurité
alimentaire aux États-Unis
Emily Westfall
D’après la Banque mondiale1, les États-Unis peuvent
se targuer d’un taux de chômage en baisse et d’un
revenu par habitant en hausse pour 2013-2014. Ils enregistrent cependant également une hausse alarmante de
l’insécurité alimentaire et de la faim chez les enfants.
Les ménages au-dessus du seuil de pauvreté et bénéficiant d’un revenu stable restent obligées de se tourner vers des programmes d’aide publique tels que
le Supplemental Nutrition Assistance Food Program
(SNAP, anciennement Food Stamps) et les programmes
de déjeuners scolaires pour nourrir leur famille.
L’insécurité alimentaire – lorsqu’un ménage n’est pas
certain d’avoir ou de pouvoir acheter assez de nourriture pour répondre aux besoins de toute la famille
par manque d’argent – est un problème brûlant. Outre
le SNAP, le gouvernement américain a mis en place le
Special Supplemental Nutrition Program for Women,
Infants and Children (WIC), un ensemble de programmes
d’alimentation à l’enfance qui comprend le National
School Lunch, les School Breakfasts et un programme
appelé Special Milk. La Première dame, Michelle Obama,
défend avec ferveur la cause des enfants dans le besoin
et, en 2010, a encouragé le ministère américain de l’agriculture à adopter la loi Healthy, Hunger-Free Kids Act.
L’amendement 2014-15 de cette loi inclut des exigences
alimentaires pour tous les snacks vendus dans les écoles
pendant la journée, ajoute davantage de fruits et légumes
aux options du petit-déjeuner, réduit la teneur en chlo-
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DiabetesVoice
rure de sodium et exige une certaine quantité de grains
entiers dans tous les repas.2
Malgré l’aide du gouvernement et les exigences des
écoles en matière d’alimentation, beaucoup d’enfants
ignorent qui leur donnera leur prochain repas ou en
quoi il consistera. Les endroits où l’insécurité alimentaire est la plus importante sont étonnants, puisque ce
sont les familles des banlieues et quartiers urbains et les
agriculteurs à l’origine d’une bonne partie des cultures
du pays qui enregistrent les taux les plus élevés. Face au
combat des familles pour disposer d’aliments à chaque
repas, la nutrition est souvent sacrifiée au profit du prix.
Les enfants confrontés à l’insécurité alimentaire présentent un risque accru d’obésité, de diabète de type 2,
de conséquences négatives sur leur développement émotionnel et de mauvaise conduite à l’école.
La résolution des problèmes de pauvreté et d’insécurité
alimentaire contribuera probablement à contrer la
hausse de l’obésité aux États-Unis. Si certains pays développés enregistrent moins de cas d’obésité en général, les
États-Unis font partie des cas à part. Dans les régions
où 35 % de la population vit sous le seuil de pauvreté,
le taux d’obésité est 45 % plus élevé que la moyenne
des pays développés. L’augmentation de l’obésité, qui
se traduit par le développement du diabète de type 2,
est coûteuse, et 70 % des dépenses de soins de santé
concernent des complications liées au diabète.3
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Soins de santé
La campagne No Kid Hungry. Photo : Channing Johnson
On assiste aujourd’hui à un mouvement initié par
des personnes qui, frustrées par les lacunes des programmes d’aide publique, ont développé des méthodes
pour améliorer la teneur nutritionnelle des aliments
proposés par les écoles. Composante de l’organisation
sans but lucratif internationale Share Our Strength, la
campagne No Kid Hungry est active au niveau local,
régional et national et vise à offrir un accès au SNAP à
un plus grand nombre de familles.4 Elle aide les écoles à
proposer des petits-déjeuners et des repas extrascolaires
et estivaux à des enfants, ainsi qu’à éduquer les familles
dans le cadre des programmes Cooking Matters. Ces
cours de cuisine visent à apprendre aux familles à
préparer des plats nutritifs avec un budget limité.
Feeding America, une organisation sans but lucratif,
travaille aux côtés de banques alimentaires locales pour
fournir aux enfants et à leurs familles de la nourriture
pour le week-end (programme Back-Pack), propose
des repas dans des endroits sûrs où les enfants se réu-
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nissent déjà après l’école (églises et clubs de filles et
garçons (Kids Café), par exemple) et, en 2010, a lancé
le Child Hunger Corps.5 Les membres du corps sont
assignés à une banque alimentaire pendant deux ans
afin d’évaluer les conditions au sein de la communauté
et de lancer ou soutenir des initiatives de lutte contre
la faim chez les enfants.
En dépit de l’aide ambitieuse offerte chaque année à plus
de 25 millions d’Américains par le gouvernement fédéral
et les programmes de lutte contre la faim, les politiques
actuelles n’ont pas vraiment contribué à résoudre le
problème de manière adéquate. Malgré la relance de
l’économie américaine, le niveau d’insécurité alimentaire reste beaucoup plus élevé qu’avant la récession
économique de 2007. À moins que les améliorations
de la politique américaine se concentrent sur les causes
premières de l’insécurité alimentaire et sur la manière
de la combattre, les enfants demeureront confrontés à de
nombreux problèmes de santé et à un avenir bien sombre.
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Soins de santé
Le double fardeau de la
malnutrition et de l’obésité
en Afrique du Sud
Keegan Hall
À l’instar de nombreux pays au monde, l’Afrique du
Sud a du mal à veiller à ce que les enfants très jeunes
sont correctement nourris. Une alimentation adéquate
dès le plus jeune âge sert de point de départ pour la
vie, et notamment la croissance et le développement
cognitif. On estime qu’à l’heure actuelle, 3,3 millions
d’enfants ont faim au quotidien en Afrique du Sud.
Menée en Afrique du Sud en 1999, l’enquête National
Food Consumption Survey (NFCS) s’est concentrée sur
l’état nutritionnel et l’apport alimentaire des enfants
de 1 à 9 ans. D’après cette enquête, 23 % de ces enfants
étaient petits pour leur âge, ou « rachitiques », ou souffraient de malnutrition chronique.
Cela signifie que 23 % présentent des risques à long
terme majeurs sur le plan du développement. La prévalence de la malnutrition était supérieure dans les
zones rurales (26,3 %), en particulier celles dédiées à
l’élevage de production (30,8 %). En outre, les enfants
plus jeunes (1-3 ans) (25,5 %) étaient davantage touchés
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DiabetesVoice
par la malnutrition que les plus âgés. Environ 6,3 %
des enfants d’Afrique du Sud sont gravement touchés.
Cependant, d’après une étude récente, les pays à faible
et moyen revenu, comme l’Afrique du Sud, connaissent
une transition économique et une urbanisation rapides
qui augmentent directement le taux d’obésité, malgré
la persistance de la sous-nutrition.6,7 L’enquête South
African National Health and Nutrition Examination
Survey (NHANES-1) de 2012 faisait état d’une prévalence combinée du surpoids et de l’obésité de 13,5 %
chez les enfants sud-africains de 6-14 ans.8 C’est plus
que la prévalence mondiale de l’obésité (10 %) chez les
enfants en âge d’école, mais moins que les taux actuels
aux États-Unis.9
Il a été démontré que certains facteurs ont une influence
considérable sur le fait de manger sainement ou non
et de pratiquer une activité physique. On considère
généralement que l’industrialisation et l’urbanisation,
les comportements alimentaires, le manque d’accès
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Soins de santé
à des aliments sains et abordables, l’accès limité à
des informations sanitaires, l’inactivité physique et
des facteurs environnementaux sociaux et physiques
défavorables ont un lien avec l’obésité à l’enfance.10
Les maladies liées à la sous-nutrition et à l’obésité
contribuent donc au fardeau des maladies en Afrique du
Sud. Les documents sur la sous-nutrition, en particulier
sur la malnutrition à un âge précoce, sont préoccupants
compte tenu de l’évolution de l’Afrique du Sud en pays
à moyen revenu. Les problèmes de l’insécurité et de la
malnutrition doivent être résolus. Des interventions
des pouvoirs publics sont désespérément nécessaires
pour faire face au double fardeau de la sous-nutrition
chronique et de la tendance au surpoids et à l’obésité en
augmentation rapide chez les enfants d’Afrique du Sud.
D’autres problèmes viennent encore compliquer la
situation. Ainsi, le VIH/SIDA au sein de la population
sud-africaine a eu un impact sur la malnutrition chronique. Des études ont mis en lumière un lien étroit entre
VIH et malnutrition. La malnutrition commence dès
la naissance, les mères VIH positives étant vivement
encouragées à ne pas donner le sein afin de réduire le
risque de transmission mère-enfant. Malheureusement,
cela signifie que l’enfant ne bénéficie pas de l’aspect
extrêmement positif de l’allaitement.
La banque alimentaire d’Afrique du Sud (FoodBank
SA) collecte des dons d’aliments, puis s’arrange pour
que ces produits parviennent à ceux qui en ont le plus
besoin par le biais de ses organisations bénéficiaires.
Ces associations sans but lucratif agréées implantées
dans les communautés locales fournissent des aliments
aux nécessiteux. Les organisations bénéficiaires sont des
orphelinats, des crèches, des homes, des refuges, des
cuisines communautaires et des cliniques du VIH/SIDA.
Kellogg’s Afrique du Sud a lancé une campagne baptisée Breakfast for Better Days. En Afrique du Sud, près
d’un enfant sur cinq se rend chaque jour à l’école en
ayant faim. Avec l’aide de la population et d’entreprises
sud-africaines, Kellogg’s donne plus de 10 millions
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Soins de santé
ZAR (environ 900 000 USD) en céréales et en lait aux
banques alimentaires, qui les distribueront ensuite
aux écoles dans le besoin d’Afrique du Sud en 2014.
25 000 enfants reçoivent ainsi un petit-déjeuner gratuit
chaque jour d’école.
Il y a 70 ans, le ministère de l’éducation fondamentale
d’Afrique du Sud a lancé le National School Nutrition
Programme (NSNP). En 2012-2013, ce programme a
contribué dans une large mesure à la réalisation des
objectifs du ministère, à savoir améliorer les performances des apprenants et l’accès à l’éducation
grâce à la fourniture de repas nutritifs quotidiens
à 9 159 773 étudiants à travers le pays. Les enfants
travaillent mieux lorsqu’ils ne sont pas tiraillés par la
faim. Un repas nutritif pourrait contribuer à l’apprentissage et au développement de la prochaine génération
de Sud-Africains.
Le NSNP a pour principal objectif d’améliorer constamment la qualité des repas servis aux étudiants. À cette
fin, le ministère de l’éducation fondamentale a organisé
351 ateliers de renforcement des capacités à l’intention
des préparateurs de nourriture bénévoles, des organes
dirigeants des écoles, des éducateurs, des étudiants et
des tuteurs. De cette façon, l’ensemble des intervenants
du NSNP sont en permanence informés de ce qui est
le mieux pour les enfants d’Afrique du Sud.
type 2 affectait uniquement des personnes plus âgées
est révolue. On assiste aujourd’hui à une hausse marquée du diabète de type 2 chez les moins de 30 ans et,
dans la mesure où la moitié de la population mondiale
a moins de 30 ans, le diabète (type 1 et type 2) est voué
à avoir un impact énorme sur notre planète.
Carrie Hetherington, Emily Westfall et Keegan Hall
Carrie Hetherington est la représentante du programme des Young
Leaders in Diabetes (YLD) de la FID pour la région Pacifique
occidental – Nouvelle-Zélande.
Emily Westfall est assistante de recherche au sein du Barbara Davis
Center for Childhood Diabetes, à Aurora (Colorado), aux États-Unis.
Elle est la représentante du programme des Young Leaders in Diabetes
(YLD) de la FID pour la région Amérique du Nord et Caraïbes
– États-Unis.
Keegan Hall est président du programme des Young Leaders in
Diabetes (YLD) de la FID. Keegan a vu son diabète de type 1
diagnostiqué il y a 10 ans, alors qu’il avait 16 ans, et travaille
aujourd’hui pour Diabetes South Africa.
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La faim chez les enfants est une réalité qui se doit d’être
prise au sérieux mais, dans le même temps, des pays
comme l’Afrique du Sud doivent tenir compte de la
hausse de l’obésité chez les enfants. L’heure est venue
de rendre les choix plus sains moins onéreux et, partant, plus accessibles aux consommateurs. Les options
alimentaires saines doivent devenir un choix simple.
Une fois ce but atteint, l’Afrique du Sud pourra commencer à percevoir les avantages à long terme pour la
population. Si nous n’agissons pas maintenant, nous
assisterons inéluctablement à une hausse des MNT,
dont le diabète de type 2. L’époque où le diabète de
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DiabetesVoice
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