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Bulletin Institut Canadien des Actuaires Vol. 10, no 3 Institut Canadien des Actuaires Président Stuart F. Wason Président désigné David J. Oakden Vice-présidents William F. Chinery James K. Christie J. Helmut Engels Luc Farmer Patrick F. Flanagan A. David Pelletier Le Bulletin est une publication officielle de l’Institut Canadien des Actuaires, et est publié mensuellement sauf en juillet et août. Rédacteur Adjointe Martine Joly Montage Jean Levasseur Collaborateurs spéciaux Lynn Blackburn Gordon Challes Charles F. Hill Pierre Lepage Peter F. Morse Secrétariat Constitution Square 360, rue Albert Bureau 820 Ottawa (Ontario) K1R 7X7 Téléphone : (613) 236-8196 Télécopieur : (613) 233-4552 Courriel : [email protected] Site web : http://www.actuaires.ca L’abonnement est inclus dans la cotisation annuelle de l’ICA. Vos commentaires et lettres sont les bienvenus. Les opinions exprimées sont celle de l’auteur et ne sont pas nécessairement celles de l’Institut. Toute collaboration est sujette aux critères de la rédaction. © Tous droit réservés 1999 ISSN 1180-3681 Le générique masculin est utilisé sans aucune discrimination de sexe. Novembre 1999 Hypothèses de provisionnement des régimes de retraite – L’histoire se répète par Peter F. Morse C es dernières années, les taux d’intérêt en général et les taux des obligations à long terme en particulier n’ont cessé de diminuer. Cette situation pose un défi pour les actuaires des régimes de retraite tant pour ce qui est de choisir les hypothèses économiques aux fins de leurs évaluations que de convaincre les promoteurs et conseils fiduciaires des régimes de la nécessité d’établir des hypothèses plus conservatrices. Les régimes les plus touchés par les fluctuations des taux d’intérêt sont ceux qui offrent des prestations à montant fixe, habituellement les régimes à prestations uniformes, et ceux dont un fort pourcentage des obligations est attribuable aux employés retraités. Les organismes de réglementation ont clairement fait savoir que les soi-disant «régimes à coût négocié» aux termes desquels le taux de cotisation d’un employeur participant correspond à un montant fixe par heure, semaine ou mois travaillé ou par une autre mesure unitaire sont ceux qui les préoccupent le plus. La situation est d’autant plus grave que certains de ces régimes ont aussi pour diverses raisons, tant économiques que structurelles, de la difficulté à retenir leurs membres, ce qui a parfois donné lieu à une réduction générale sans distinction des prestations afin de pouvoir consolider davantage la base de provisionnement. Pour d’autres régimes offrant des prestations de derniers salaires, les pressions financières ont été beaucoup plus atténuées, car les prévisions en matière d’augmentations salariales ont été réduites en vertu du faible taux d’inflation. Le taux présumé d’augmentation de l’ICP a aussi été réduit aux fins des évaluations des régimes offrant une indexation à la retraite. Les actuaires dont la carrière remonte au milieu des années 60, et c’est mon cas, penseront à divers clichés, y compris «déjà vu, retour à la case départ» et celui qui est mentionné en titre. En consultant les tables économiques affichées sur le site web de l’ICA, on se rend compte que les rendements nominaux pour toute les catégories d’obligations à long terme n’avaient pas, depuis 1965-66, atteint les niveaux atteints en 1998. Même si les taux en vigueur au moment d’écrire cet article étaient un peu plus élevés qu’en 1998, ils sont néanmoins inférieurs à ceux de 1968. Les taux d’intérêt à long terme ne sont qu’un facteur dans l’établissement du rendement des placements aux fins de l’évaluation. L’actuaire d’un régime de retraite prendra en compte d’autres facteurs, notamment l’hypothèse d’inflation sous-tendant l’évaluation du passif, la politique d’investissement en vigueur, la structure actuelle des éléments d’actif et du passif et la marge de prudence qui convient. Or, il y a un point de repère auquel semblent toujours se fier les promoteurs des régimes, à savoir les taux d’intérêt en vigueur et les perspectives à cet égard, car ils y ont souvent recours pour dresser leurs propres plans d’exploitation. Aujourd’hui, l’actuaire d’un régime de retraite a beaucoup plus de contraintes que son collègue des années 60. Même si les régimes de retraite sont dans l’ensemble mieux provisionnés qu’ils ne l’étaient à cette époque, l’actuaire d’aujourd’hui doit prendre en considération ce qui suit : • le fait que la réglementation fait l’objet d’un examen plus minutieux; • le fait que les normes de pratique sont mieux rédigées et davantage normatives; • des règlements en matière de financement de la solvabilité et des normes de pratique à cet égard; • le fait que la période d’amortissement des pertes À l’intérieur • Mot du président ......................................... 3 • Régistre électronique .................................. 4 • Colloque sur les fonds distincts ................. 5 • Colloque pour l’AD à Montréal ................. 6 • Annonces classées ....................................... 8 ➧ Provisionnement (suite de la page 1.) actuarielles est plus courte et que les modifications apportées aux régimes ont introduit des provisions techniques différentielles; • le fait que les clients sont mieux informés; et • le fait que les participants sont plus sensibilisés et plus intéressés aux questions liées à la retraite. Au milieu des années 60, les actuaires utilisaient des taux présumés de rendement de placements oscillant entre 4 et 5 %, tandis que le rendement des obligations à long terme du gouvernement variait entre 5 et 6 %. Je me rappelle avoir travaillé pour un client avant-gardiste à la fin de 1966; nous avions alors examiné ce qui arriverait si on augmentait le taux présumé de rendement des placements de 4,5 % à 6, 7 ou même 8 % avec une allocation supérieure adéquate aux fins des augmentations salariales. Cependant, plusieurs années se sont écoulées avant que cette hypothèse ne soit portée à plus de 5 % pour ce client. Au cours de la période de cinq ans ayant pris fin en 1968, le rendement médian annuel total d’un régime s’établissait à 5,8 %. En outre, le taux annuel d’inflation des prix qui oscillait entre 1 et 2 % au début des années 60 était passé à près de 5 % à la fin de la décennie en question. Fait plus important encore pour les régimes de retraite, les augmentations salariales annuelles pendant cette même période sont passées de 3 - 4 % à environ 7 %. Les actuaires ont donc commencé à utiliser des hypothèses plus libérales en matière de rendement des placements en prévoyant une certaine allocation pour contrer l’effet des augmentations salariales plus élevées auxquelles on s’attendait. Les bases d’évaluation plus faibles, bien que probablement justifiées dans une optique tournée tant vers le passé que vers l’avenir, ont aussi permis d’améliorer les régimes, certains régimes salaires de carrière étant devenus des régimes de derniers salaires. On peut expliquer en partie ces conversions par le fait que les régimes salaires de carrière ne convenaient plus dans une période où les augmentations salariales étaient plus élevées. Dans la décennie suivante, cependant, les augmentations salariales mues par l’inflation s’établissaient en moyenne à près de 10 %, tandis que les rendements médians qui avaient chuté pendant la première moitié de la décennie en raison de la crise de 1974 avaient remonté la pente de 1975 à 1979 (le rendement annuel moyen pendant cette période étant de 12,5 %). Et les actuaires avaient de plus en plus de difficulté à expliquer à leurs clients la raison pour laquelle il était indiqué d’utiliser des hypothèses à long terme de rendement des 2 BULLETIN Novembre 1999 placements oscillant entre 7 et 7,5 % par année. Après tout, le rendement nominal des obligations du gouvernement fédéral s’établissait à plus de 10 % en 1979 et atteindrait un record d’environ 17,5 % à l’été de 1981. À peu près à la même époque, le rendement annuel des bons du Trésor s’établissait à 20 %; d’ailleurs, le groupe de fiduciaires d’un régime dont j’étais l’actuaire avait sévèrement reproché aux gestionnaires de placement de ne pas réussir à obtenir un taux de rendement aussi favorable. La libéralisation progressive des hypothèses utilisées par les actuaires a compensé dans une certaine mesure les répercussions qu’ont eu les augmentations salariales à deux chiffres offertes pendant les années 70 sur les taux de cotisation et le provisionnement des régimes. Cependant, le rendement des placements pendant la première moitié de la décennie a été faible et même avec le rendement des actions obtenu de 1975 à 1979, des régimes liés aux salaires se sont retrouvés avec un déficit actuariel plus important qu’au début de la décennie. Il y a un point de repère auquel semblent toujours se fier les promoteurs des régimes, à savoir les taux d’intérêt en vigueur et les perspectives à cet égard. Dans les années 80, la plupart des actuaires faisaient toujours preuve de prudence même s’il était plus fréquent de présumer de taux de rendement des placements de l’ordre de 8 % ou même de 8,5 % par année. Règle générale, il y avait aussi une allocation pour augmentations salariales annuelles s’établissant entre 7 et 8 %. Là où les actuaires ont tenté d’abaisser l’hypothèse relative aux augmentations salariales, en particulier à la fin des années 80 lorsqu’on a réussi à maîtriser l’inflation, les organismes de réglementation ont fait preuve de moins de tolérance. Dans la documentation actuarielle, on envisageait par exemple un écart d’environ 1 ou 2 % par année entre les hypothèses de rendement des placements et celles liées aux augmentations salariales. Cependant, il semble que les années 80 et le début des années 90 aient laissé à de nombreux actuaires tout comme à de nombreux promoteurs de régimes un faux sentiment de sécurité. Le rendement des régimes dépassait et de beaucoup les niveaux présumés et il était rare que les augmentations salariales dépassent les niveaux escomptés. La hausse soutenue des taux d’intérêt à long terme et des rende- ments des régimes a aussi rassuré les actuaires et les organismes de réglementation et ainsi les taux de rendement présumés ont continué leur ascension et l’écart s’est encore élargi. Les évaluations de solvabilité que certaines lois en matière de retraite ont commencé à exiger en 1987 n’étaient pas du tout difficiles à faire, car le prix des rentes et les valeurs de transfert étaient calculés en fonction de taux d’intérêt supérieurs à 10 %, une marge bien au-dessus du taux de rendement présumé étant utilisée pour les évaluations à long terme. Entre 1992 et 1995, les taux d’intérêt ont chuté et ont temporairement plafonné un peu sous la barre des 9 %. Les marges inhérentes à la base d’évaluation ont été réduites et pour certains régimes à rente uniforme, les évaluations de solvabilité ont commencé à peser lourd dans la détermination du caractère approprié des taux de cotisation. Mais le rendement des placements demeurait dans l’ensemble élevé, en partie en raison de l’effet de la baisse des taux d’intérêt sur la valeur des titres à revenu fixe. Depuis 1995, la baisse significative des taux d’intérêt à long terme a entraîné un profond désarroi, même si les marchés des actions et des obligations qui sont solides ont permis de générer des surplus pour la plupart des régimes. Or, de nombreux promoteurs, fiduciaires et actuaires ont constaté que le taux présumé de rendement des placements dépassait désormais le niveau avec lequel ils étaient à l’aise et il s’est avéré nécessaire pour beaucoup de régimes de consolider la base en plusieurs étapes ou d’un seul coup. Ainsi, la situation financière de certains régimes est devenue une source de préoccupation. L’effet de la baisse des taux d’intérêt sur les évaluations de solvabilité est toutefois un facteur encore plus important. À la fin de 1998, ces évaluations devaient se faire en fonction de taux d’intérêt inférieurs à 6 %, ce qui dans le cadre de la plupart des régimes était bien en-dessous de l’hypothèse de rendement aux fins de l’évaluation à long terme à la même date. De plus, étant donné que les déficits de solvabilité doivent être financés dans un délai de cinq ans, le taux de cotisations des régimes qui n’avaient pas un excédent à long terme important a dû être augmenté. Pour les régimes à coût négocié avec prestations à montant uniforme et taux de cotisation fixes, les principaux manques à gagner au titre des cotisations sont arrivés de nulle part. Par ailleurs, de nombreux régimes de derniers salaires sont demeurés en bonne santé si on les évalue sous l’angle de la solvabilité étant donné que le processus d’évaluation de solvabilité omet de prévoir une allocation aux fins des futures aug- ➧ Provisionnement (suite de la page 2.) mentations salariales dans la base de provisionnement à long terme. Or, même ces régimes ont vu leur situation apparente de provisionnement se détériorer dans une optique à long terme en raison de la nécessité de consolider la base d’évaluation. Les organismes de réglementation sont de plus en plus préoccupés par les évaluations dans le cadre desquelles on continue à utiliser des hypothèses de rendement des placements qui sont, selon eux, fondées sur des estimations antérieures et que les actuaires justifient en fonction des rendements antérieurs ou des niveaux antérieurs des taux d’intérêt. Tel qu’indiqué précédemment, cette préoccupation est encore plus grande dans le cas de nombreux régimes à coût négocié étant donné que la source de cotisations futures est limitée et que certains de ces régimes couvrent des participants œuvrant dans des secteurs en déclin ou fragmentés. Les organismes de réglementation ne veulent pas mettre fin aux régimes ou exiger indûment une réduction générale des prestations sans distinction; or, pour les régimes qui risquent de se retrouver dans une situation vraiment précaire, il faudra peut-être prendre des mesures pour éviter de privilégier une catégorie de participants au détriment d’une autre. L’Association canadienne des organismes de contrôle des régimes de retraite (ACOR) examinerait, semble-t-il, certaines options, notamment offrir aux fins des régimes démontrant une certaine stabilité des périodes plus longues pour amortir les déficits de solvabilité. Il sera évidemment difficile de définir les critères pour évaluer cette mesure. Même si les données indiquent une diminution des hypothèses de rendement des placements pour l’ensemble des régimes, certains responsables n’ont pas déposé de rapport auprès des autorités de réglementation, étant donné l’exigence de déclaration triennale seulement, et le temps nécessaire pour achever l’évaluation. Les organismes de réglementation chercheraient à examiner sur une base aléatoire une série de rapports d’évaluation déjà déposés qui seraient fondés sur des hypothèses qui ne conviennent peut-être pas dans le contexte actuel. De toute évidence, les tendances prévues en ce qui concerne le taux d’inflation et le niveau des taux d’intérêt détermineront le niveau des hypothèses économiques aux fins d’évaluation et chacun des actuaires en arrivera à des conclusions différentes, mais qui ne varieront pas trop, je l’espère. Je crois que les réactions seront bien diversifiées en vertu de l’expérience récente. Premièrement, il est de plus en plus évident que les considérations en matière de solvabilité constitueront un élément clé du provisionnement des régimes dans l’avenir immédiat, sauf en ce qui concerne les régimes des derniers salaires affichant un excédent actuariel important dans le contexte de la cessation du régime. On peut s’attendre à ce que l’hypothèse des taux d’intérêt aux fins de l’évaluation de solvabilité soit dans l’ensemble moins élevée que l’hypothèse à long terme correspondante étant donné que les taux des rentes et les valeurs de transfert utilisés aux fins de l’évaluation de solvabilité témoignent du rendement des obligations à long terme. En outre, les participants admissibles à la retraite sont présumés prendre leur retraite immédiatement. D’autre part, l’hypothèse du rendement à long terme des placements témoignera généralement d’une perspective de portefeuille équilibré, même si elle prévoit certaines marges et qu’elle tient compte des taux futurs de réduction en matière de retraite. Deuxièmement, si jamais les taux d’intérêt augmentaient à nouveau en raison de la réapparition de l’inflation, les actuaires Le mot du président par Stuart F. Wason P ar la présente, j’aimerais faire le point sur quelques-unes des nombreuses initiatives de l’Institut. L’automne a été une période très chargée pour plusieurs d’entre nous, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel sur le plan des affaires, ou sur tous les fronts à la fois. Par conséquent, j’aimerais exprimer toute ma gratitude envers les personnes ayant participé aux assemblées locales présentées cet automne à l’échelle nationale. Un total de 13 assemblées ont eu lieu à l’échelle nationale dans le but de solliciter vos commentaires sur d’importantes questions. Je tiens à remercier chacun des participants! L’assemblée générale de novembre, à Montréal, marquait la fin d’une longue période de consultation sur diverses questions : le Rapport du Groupe de travail sur la restructuration de l’ICA, l’examen par les pairs et les documents préliminaires du Conseil en matière de planification stratégique. Toute la documentation pertinente a été rendue disponible par le biais du site web de l’ICA et d’envois postaux. Au cours des semaines suivant l’assemblée générale, le Groupe de travail sur la restructuration de l’ICA compte réviser son rapport en fonction des commentaires reçus et distribuer, dans l’année qui vient, un mettront un certain temps avant d’en tenir compte dans leurs hypothèses, comme cela s’est produit à la fin des années 60 et au début des années 70. Les fiduciaires des régimes les plus susceptibles d’enregistrer des déficits de solvabilité seront encore plus prudents, spécialement si les mesures actuelles pour consolider la base aboutissent nécessairement à une réduction des prestations. En outre, certains arguments ayant trait aux excédents des régimes seront mis en veilleuse pour un certain temps. Les pressions se feront cependant plus fortes pour les organismes de réglementation et les projets de gestion axés sur les risques de l’organisme fédéral de réglementation pourraient bien être mis à l’essai. Tout comme dans les années 70, les prochaines années seront intéressantes et stimulantes pour les actuaires des régimes de retraite. ■ Peter Morse, FICA, est le président sortant de l’ICA (1998-1999). rapport complémentaire pour fins d’examen. Compte tenu des commentaires reçus jusqu’à maintenant et de l’importance qu’ont pour l’Institut les recommandations du groupe de travail, le Conseil considérera, à sa prochaine réunion, la possibilité de créer un groupe de travail qui sera chargé de leur mise en oeuvre. Aussi, le Groupe de travail sur la déontologie (GTD) rédigera, toujours à la lumière des commentaires reçus, un rapport devant être publié au début de la nouvelle année et donnant des précisions sur l’application éventuelle du processus d’examen par les pairs aux opinions publiques. Je suis d’avis que les principes fondamentaux en matière d’examen par les pairs, tels qu’exposés cet automne par le GTD, sont conformes aux principes de bonne gestion, qu’ils serviront à améliorer la qualité du travail actuariel et à accroître la confiance du public à cet égard. J’espère que les commentaires émis au cours du premier trimestre de l’an 2000 au sujet du nouveau rapport du GTD seront favorables à l’introduction (probablement en plusieurs étapes d’ici la fin de l’an 2000) d’un programme obligatoire d’examen par les pairs. Le Conseil distribuera également, d’ici la fin janvier, des documents sur la planification stratégique qui auront été remaniés en fonction des commentaires recueillis cet automne. À la même occasion, le Conseil établira un plan d’action concernant les plus importantes questions d’ordre stratégique. Lisez le Bulletin de manière à vous tenir au fait des progrès réalisés! ■ Novembre 1999 BULLETIN 3 Nouveau registre électronique Deuxième partie : Répertoire des membres et liste d’annonces Par Gordon Challes U ne deuxième variante de l’outil de gestion des listes électroniques est au nombre des services électroniques additionnels offerts aux membres de l’ICA et inclut d’autres types de registres tels que le répertoire des membres et la mise à jour des inscriptions à la liste d’annonces. La principale amélioration concerne le «compte membre» qui donne aux membres de l’ICA un accès à des renseignements privilégiés qui leur sont réservés. On peut accéder à ces nouveaux registres en cliquant sur le bouton «Registre en ligne» (a) se trouvant sur la barre du menu du site Web de l’ICA, au haut de l’écran. Celui-ci remplace le bouton «Pour inscrits». Le «compte membre» constitue un raffinement du «compte visiteur» fourni lorsque vous avez établi votre compte pour la première fois, ce dont nous avons parlé dans la première partie de cet article, publiée dans le Bulletin d’octobre 1999. Pour simplifier les choses, les mêmes nom d’accès et mot de passe sont utilisés aux fins de l’établissement d’un «compte membre». Cela peut se faire en cliquant sur le bouton «Accéder au compte membre» se trouvant sur la page «Information sur le compte» (1), une fois que vous aurez établi votre compte et une fois entré en session. Chaque membre de l’ICA sera tenu de confirmer son identité par le biais d’un système de vérification du numéro d’identification à six chiffres ayant été assigné à chaque membre de l’ICA et (ou) de l’adresse de courrier électronique que vous avez donnée au département des services aux membres de l’ICA (2). Votre numéro d’identification à six chiffres se trouve sur n’importe quelle enveloppe provenant de l’ICA, sous votre nom. Une fois votre identité confirmée, vous devrez quitter le programme puis entrer à nouveau en session en tant que membre. Cette vérification n’est requise qu’une seule fois. Il est maintenant possible d’obtenir l’inventaire de toutes les adresses inscrites aux listes pour chaque liste électronique de l’ICA en consultant la section «Adresses électroniques» (b). Cliquez sur le bouton «Trouver parmi ses listes les adresses déjà inscrites» indiqué en (3). Il arrive souvent que des membres se plaignent de recevoir deux fois le même message. Cela se produit lorsque deux variantes d’une même adresse de courrier électronique sont inscrites à une même liste. En sélectionnant la liste en question et en cliquant sur le bouton «Afficher la liste sélectionnée» (4), vous pourrez consulter la liste des inscriptions pour trouver l’une ou l’autre des variantes. Dans la section des inscriptions aux listes (c), vous pouvez désormais, en cliquant sur le bouton «Afficher les inscriptions aux listes», consulter et mettre à jour les listes «announcements» et «annonces», ainsi que les listes publiques usuelles. Toutes les mises à jour prennent effet (ou sont effectuées) instantanément. En outre, vous pourrez désormais, grâce au «Compte membre», utiliser le bouton «Répertoire des membres de l’ICA» (d) pour y faire des recherches en ligne, ou pour apporter des changements à votre dossier personnel. La page de recherche dans le Répertoire des membres de l’ICA (5) permet aux membres de trouver toutes les données à jour concernant les membres de l’ICA (Fellows, Étudiants et ➧ 4 BULLETIN Novembre 1999 a 1 2 b 3 4 c d Régistre électonique (suite de la page 4.) Correspondants). La page de recherche fournit des données de base sur dix personnes à la fois, et des boutons de navigation permettent de se rendre à d’autres pages si nécessaire. Des données plus précises sur un membre en particulier sont disponibles en cliquant sur le nom du membre. Sur la plupart des écrans du Registre en ligne, on peut cliquer sur le bouton «Aide» pour obtenir des instructions plus spécifiques. Faites vous-même l’essai des services fournis par le biais du Registre en ligne et communiquez avec le webmestre de l’ICA ([email protected]) en cas de problème technique ou pour lui faire part de vos commentaires. ■ 5 Gordon Challes est le webmestre de soutien de l’ICA et viceprésident de la Commission des services électroniques ([email protected]). Le premier colloque sur les fonds distincts – Un succès par Charles F. Hill E n septembre 1999, de nombreux congrès, conférences, séminaires, colloques, symposiums, et peutêtre même des conférences au sommet, ont eu lieu dans le monde entier. Le Colloque sur la modélisation stochastique des garanties de placement des fonds distincts/rentes variables étaient un de ceux-là, que l’on appellera ci-après «le colloque». Le colloque, qui se tenait les 14 et 15 septembre à Toronto, a attiré 267 personnes, dont des actuaires, des professionnels en matière de gestion de risques, des universitaires et des praticiens du Canada et des États-Unis. Bien que l’Institut Canadien des Actuaires soit le principal instigateur de ce colloque, la Fondation actuarielle et la Society of Actuaries ont contribué financièrement et ont collaboré à l’organisation de cet événement. Le colloque, sans doute le premier du genre, était donc coparrainé par ces trois organismes. En voici les faits saillants : • La généreuse contribution de la Fondation actuarielle et de nos commanditaires – RGA Financial Products, Mercer Consulting Group et Employers Reassurance; • Un horaire bien rempli qui comprenait la présentation de 26 communications; • Le déjeuner-conférence animé par M. John Hull, Ph.D., dont la nouvelle édition de son manuel intitulé Options, Futures and Derivatives a été bien reçue par les participants; • Le déjeuner-conférence animé par M. K. (Ravi) Ravidran, Ph.D., portant sur les opérations de couverture; • La remise des prix décernés aux auteurs des meilleures communications, remis par des représentants de la division de l’investissement de la SOA à Moshe Milevsky, Ph.D., et à Steven Posner pour leur travail de recherche intitulé Option-Adjusted Equilibrium Valuation of Guaranteed Minimum Death Benefits in Variable Annuities, ainsi qu’à Phelim Boyle, Adam Kolkiewicz et Ken Seng Tan pour leur communication intitulée Valuation of the Reset Option in Segregated Fund Contracts Using Quasi-Monte Carlo Methods. Le moment le plus mémorable a sans doute été l’allocution de Moshe Milevsky durant laquelle il expliquait qu’aux ÉtatsUnis, un droit d’option peut s’exercer n’importe quand, alors qu’en Europe, un droit d’option ne peut s’exercer qu’à une date spécifique et qu’étant donné qu’on ne peut exercer un droit d’option pour garantie minimale de décès qu’au moment de son décès, celui-ci devrait être surnommé «l’option Titanic». Le colloque a fait l’objet de nombreuses critiques valables, notamment que les communications n’avaient pas été rendues disponibles au préalable, que le contenu était très spécialisé et que les études de cas exposées dans la Demande de com- munications auraient dû être plus détaillées. En outre, plusieurs souhaitaient que la profession actuarielle puisse profiter de l’occasion pour établir un certain consensus sur la façon d’établir, à l’aide de modèles stochastiques, les réserves et le montant de capital requis à l’égard de tels produits. Malheureusement, le colloque a suscité plus de questions qu’il n’a permis de trouver des réponses. Mais, du côté positif, le Conseil de l’ICA a approuvé la création d’un groupe de travail pour répondre à ces questions. Dans l’ensemble, le colloque s’est avéré un succès. La plupart des commentaires reçus étaient très positifs et l’ICA n’a subi aucune perte financière. Le colloque a été organisé à l’instigation de la Commission de pratique d’investissement qui est depuis toujours très active dans le domaine du perfectionnement (et non en matière d’établissement de normes). Nous espérons qu’on se rappellera de ce colloque comme d’un événement marquant d’une grande valeur pédagogique. En terminant, rappelons qu’un CDROM contenant toutes les communications présentées lors du colloque sera disponible auprès de l’ICA en s’adressant à Judy Findlay au (613) 236-8196, poste 114. ■ Charles Hill, FICA, est le président de la commission responsable de l’organisation du colloque. Novembre 1999 BULLETIN 5 Dates importantes Nouvelles internationales Harry H. Panjer Harry Panjer et Mo Chambers honorés par l’Institute of Actuaries du Royaume-Uni D eux Fellows de l’Institut Canadien des Actuaires, Morris W. Chambers et Harry H. Panjer, ont reçu le titre de Fellows honoraires de l’Institute of Actuaries. Cette distinction, qui n’a été décernée qu’à 37 personnes depuis qu’elle fut instaurée par l’Institute of Actuaries dans les années 70, vise à souligner d’importan- Morris W. Chambers tes réalisations dans le domaine de la science actuarielle, une contribution exceptionnelle à la profession ou une combinaison des deux. Harry et Mo partagent cet honneur avec seulement deux autres Fellows de l’ICA, soit Yves Guérard et Paul McCrossan, qui ont reçu cette distinction en 1998 et en 1996 respectivement. ■ Les actuaires désignés se rencontrent à Montréal par Pierre Lepage L es 23 et 24 septembre derniers, près de 300 actuaires se sont rassemblés à l’Hôtel Bonaventure, au centre ville de Montréal, pour assister à la dixième édition du Colloque pour l’actuaire désigné. Celui-ci constitue une tribune idéale pour discuter des aspects pratiques liés aux fonctions de l’actuaire désigné. Ce colloque est coparrainé par l’ICA et la Casualty Actuarial Society. La séance d’ouverture, animée par Mo Chambers et s’adressant aux actuaires travaillant dans les secteurs des assurances IARD et de l’assurance-vie, rendait compte de l’évolution des normes comptables internationales. À la suite d’allocutions données par Mo Chambers, Paul McCrossan et Chris Townsend, plusieurs participants ont profité de la période de questions pour faire part de leurs idées et préoccupations à ce sujet. Plusieurs séances s’adressant aux actuaires travaillant dans le secteur de l’assurance-vie portaient sur les aspects pratiques du rôle de l’actuaire désigné, notamment en ce qui concerne les pressions subies au sein des sociétés par actions et le rôle de l’actuaire indépendant. Les séances spécialisées en 6 BULLETIN Novembre 1999 assurances IARD portaient sur divers aspects de l’application des normes sur l’examen dynamique de suffisance du capital ayant récemment pris effet. Une séance portant sur les questions entourant l’établissement de provisions et l’an 2000, laquelle fut présentée par Messieurs André Racine à titre de modérateur et Jean-Raymond Kingsley, a suscité beaucoup d’intérêt. Chris Townsend a pour sa part expliqué sa démarche descendante aux fins de l’estimation du risque d’un assureur IARD canadien relativement au passage à l’an 2000. Peter Kelly et Robert Phillbrick (EQECAT Inc.), Dave Johnson (Alberta Severe Weather Management Society), Ian Campbell (Bureau d’assurance du Canada), Dennis Cartwright (Pricewaterhouse Coopers), Jean-Raymond Kingsley (AXA Canada) et Brian Gray (Swiss Re) étaient au nombre des conférenciers invités. Le colloque se tiendra l’an prochain vers la fin septembre dans la région de Toronto. ■ Pierre Lepage, FICA, est le président de la Commission du programme conjoint pour le colloque ICA/CAS pour l’actuaire désigné. Assemblées locales 30 nov. : Mississauga, à l’hôtel Delta Meadowvale, veuillez communiquer avec Tian-Teck Go pour vous inscrire, à [email protected] 1er déc. : Date limite pour publier une annonce classée dans le Bulletin de décembre 20 déc. : Date limite pour publier un article dans le Bulletin de janvier 2000 5 jan. 2000 : Date limite pour publier une annonce classée dans le Bulletin de janvier 26 jan. 2000 : Réunion du Conseil à Toronto 1er mars 2000 : Date limite pour soumettre des communications en vue du Colloque sur le vieillissement de la population 1er avril 2000 : Date limite pour soumettre les versions amendées des communications pour le Colloque sur le vieillissement de la population ■ L Mémoire de l’ICA disponible e 1er novembre dernier, l’ICA faisait parvenir au Conseil d’assurances du Canada, ses commentaires au sujet de l’avant-projet de document de discussion du 15 juin, Standards of Sound Business and Financial Practices for Property and Casualty Insurers. Le mémoire est l’oeuvre de la Commission des rapports financiers des compagnies d’assurances IARD, et est disponible sur le site web de l’ICA. Choisissez «Publications» / «Autres» / «Mémoires de l’ICA» / S9911. Une copie est aussi disponible auprès du Secrétariat en communiquant avec Judy Findlay, par téléphone : (613) 236-8196, poste 114; par télécopieur : (613) 233-4552; ou par courriel : [email protected]. ■ À la recherche de membres S i vous savez comment entrer en contact avec les membres suivants, veuillez communiquez avec le service aux membres du Secrétariat au (613) 2368196, poste 117 : Christopher Moorley Edward Jhu Eleonar Amar Daniel Laird M. Scott MacAulay John Laing ■ Documents distribués en octobre 1999 Le Secrétariat est prêt pour l’an 2000 oici la liste des publications de l’ICA distribuées en octobre 1999. Si votre nom n’était pas inscrit sur la liste pour un article donné et que vous désirez le recevoir, ou s’il vous manque quelque chose, veuillez communiquer avec le Service des publications du Secrétariat : (613) 236-8196, poste 115, par télécopieur : (613) 233-4552 ou par courrier électronique : jean.levasseur@ actuaires.ca. Si le titre est suivi d’un numéro entre parenthèses, veuillez donner ce numéro car il nous aide à trouver plus rapidement le document dans les archives. On trouvera ces documents à l’adresse : http://www.actuaires.ca, en cliquant sur l’îcone «Publications». par Lynn Blackburn V Titre Poste En ligne • Bulletin - Bulletin de septembre 1999, vol. 10 nº 1 [9944] • Exposé-sondage – DTÉ 11 – Évaluation du passif des polices d’assurance-vie universelle [9946] • Prospectus – FERSA/CKER Information sur le concours de bourses individuelles • Bon de commande – L’atelier intitulé Professionnalisme : un pas vers fellowship • Bon de commande – Bon de commande de TelAv pour les bandes audios du Colloque pour l’actuaire désigné • Note de service – Examen dynamique de suffisance du capital [9949] • Note de service – Assemblées locales [9947] • Programme préliminaire – Programme du Colloque sur les investissements et assemblée générale (avec encarts) • Rapport – Étude sur l’expérience de mortalité en assurance-vie collective (1989-1991) [9943] • Rapport – Rapport du secrétaire-trésorier du Conseil no 170 [9940] et no 170 [9945] • Table des matières – Mise à jour de la table des matières avec note de service de Livre Bleu de l’ICA [9948] Destinataire ✉ ✆ Tous + E ✉ ✆ Tous ✉ ✉ Tous ✆ ✉ É Tous + E ✉ ✉ ✆ ✆ IARD Tous + E ✉ ✆ Tous + E ✉ ✆ Tous ✉ ✆ Tous + E ✉ ✆ Tous + E AD = actuaires désignés; AP = actuaires des pensions; Assur. = assurance-vie et IARD; AV = actuaires en assurance-vie; É = étudiant; IARD = actuaires en assurances IARD; F = Fellows; Tous = tous, sauf les personnes exonérées de la cotisation; Tous + E = tous, y compris les personnes exonérées de la cotisation; Tous + NE = non exonérées ■ Taux d’intérêt de périodes sélectionnées des valeurs de transfert et de prestations de retraite en cas de rupture du mariage Disponibles par téléphone : (613) 236-8196, poste # + 456, et sur notre site web à http://www.actuaires.ca/publications/bulletin/tvratesf.htm Rendements de fin de mois des obligations d’épargne* Août 1999 Septembre 1999 Octobre 1999 Composé à long terme 5,69 % 5,92 % 6,38 % Obligations à rendement réel 4,03 % 4,05 % 4,05 % Ces rendements de fin de mois des obligations d’épargne du Canada servent à calculer les valeurs de transfert et les valeurs des prestations de retraite en cas de rupture du mariage pour le deuxième mois suivant. Par exemple, les rendements d’octobre influencent les dates des calculs en décembre 1999. Les membres doivent ajouter le facteur d’équivalence applicable (0,5 % ou 0,25 %) et convertir en taux annuel effectif, conformément aux normes de pratique. * Source : Bulletin hebdomadaire de statistiques financières, Banque du Canada, p. 8. ■ A u cours des derniers mois, le Secrétariat a pris toutes les mesures pour faire face à toute éventualité liée au passage à l’an 2000. Nous sommes heureux d’annoncer que nous sommes prêts à aborder le nouveau millénaire. Nous avons vérifié tous les systèmes informatiques et effectué, conformément aux normes de l’industrie, une mise à jour du matériel et des logiciels de manière à ce qu’ils soient conformes à l’an 2000. Comme nous avons principalement recours aux logiciels Microsoft, nous avons consulté sur une base régulière le site Web de Microsoft afin de télécharger tout programme de correction que la compagnie aurait mis au point en vue de l’an 2000. Nous pouvons également confirmer que tout le reste de l’équipement (machine à affranchir, système de boîtes vocales, imprimantes, etc.) sont soit conformes à l’an 2000, soit insensibles aux dates. Enfin, nous avons communiqué avec tous nos fournisseurs de produits et services pour vérifier s’ils ont pris toutes les mesures nécessaires en guise de préparation. Nos principaux fournisseurs ont tous confirmé leur conformité à l’an 2000 et nous ont garanti le maintien et la non-interruption du service. Nous sommes confiants que l’ICA a pris toutes les dispositions nécessaires pour franchir le cap de l’an 2000. Si vous avez des questions ou des commentaires, communiquez avec Lynn Blackburn, responsable des services aux membres et des services informatiques, en composant le (613) 236-8196, poste 117 ou par courrier électronique à l’adresse [email protected]. ■ Le Bulletin de l’AAI maintenant disponible O n trouvera, sur le site web de l’AAI (http://www.actuaries.org/Documents/ Bulletin/bulletin_no30f.pdf) le numéro d’octobre 1999 (no 30) du Bulletin de l’AAI. Si vous n’avez pas accès à l’Internet, vous pouvez demander une copie complémentaire en communiquant avec Judy Findlay, département des publications de l’ICA, par téléphone : (613) 236-8196, poste 114; par télécopieur : (613) 233-4552; ou par courriel : [email protected]. ■ Novembre 1999 BULLETIN 7 Annonces classées First York in Toronto specializes in high-end applications of life insurance for estate and tax planning. We have an opening for a career ASA to provide actuarial and marketing support to our sales efforts. The chosen candidate will have excellent knowledge of the life insurance industry, product design, and corporate and commercial uses of life insurance in estate and tax planning. Professional development in CAIFA will be encouraged. Competitive compensation combines a base salary and incentives based on new sales. Send your resumes to Philippe Lanctot by e-mail to: [email protected]. BF&M Life Insurance Company requires the service of a recent ASA with a minimum of 3-4 years insurance work experience to commence employment in the new year. Due to our small size, we would require the successful candidate to be involved in all actuarial aspects, which include group and individual products together with pension plans. The individual must be a self-starter who can work independently. Strong communication and business skills are essential. The successful candidate must be computer literate. Knowledge on APL, Windows and Excel will be a strong asset. A comprehensive benefits package, including a financial performance incentive is offered. If you are interested in finding out more about this opportunity to work in a lovely island environment, please send your resume in confidence to: Mr. Sylvain Goulet, FCIA, Eckler Partners Limited, 789 Don Mills Road, Don Mills, Ontario M3C 1T8; e-mail: [email protected]. Deadline for application is January 1, 2000. BF&M is an equal opportunity employer. Manulife Financial (The Manufacturers’ Life Insurance Company and its subsidiaries) is a leading provider of financial protection products and investment management services to individuals, families, businesses and groups in selected international markets. Manulife Financial operates in 14 countries worldwide, with more than 27,000 employees and agents. Funds under management by the company and its subsidiaries were Cdn $98.5 billion as of March 31, 1999. The Planning Actuary role is a strategic position offering a unique opportunity to be exposed to the many different operations of the company worldwide. The incumbent will gain significant exposure to a broad cross-section of actuaries and business management in both corporate and the divisions. Responsibilities: Reporting to the Vice-President, Corporate Actuarial, the Planning Actuary would have primary accountability for the actuarial aspects of dynamic capital adequacy testing (DCAT), five-year planning projections and longer term company strategic modelling. The actuary will be accountable for both coordinating divisional work and leading the analyses of overall company results in these areas. The Planning Actuary will be responsible for the maintenance and enhancement of the corporate projection model for high level scenario testing. Skill Requirements: The work is challenging and varied, and requires a candidate who is comfortable in the application of actuarial principles to non-routine problems. The ideal candidate has excellent analytical and problem solving skills, strong interpersonal and communication skills with the ability to build relationships across divisions and a demonstrated ability 8 BULLETIN Novembre 1999 to work independently and establish priorities to meet tight deadlines. The candidate must be detail-oriented, but must also be able to undertake analyses at a broader, more conceptual level. The candidate will be required to manage several tasks with a high level of accuracy, and must have demonstrated management skills. Educational Requirements and Additional Information: The ideal candidate has FSA/FCIA with 3-5 years of post-FSA experience. Resumes can be sent to: North American Stffing Services, 500 King Street North, P.O. Box 605, Waterloo, Ontario N2J 4B8, or alternatively at [email protected]. Please quote reference #430. National Life is celebrating its 100th year of operation. With more than $2.5 billion in assets, National Life provides life and health insurance, plus retirement and investment products to clients across Canada. National Life prides itself on superior quality of service, innovative solutions and competitive products. Actuarial Associate, Corporate Actuarial: At National Life, the Corporate Actuarial Department is responsible for the valuation of annuity and individual insurance products, DCAT studies and MCCR calculations. This area is also responsible for asset/liability matching, experience studies, embedded value calculations, gain and loss analyses and many other interesting projects. As a key member of the Corporate Actuarial team, you will have the chance to get involved in these exciting tasks. This position is ideal for an actuarial student who would like to gain wide exposure to the financial aspects of an insurance company’s operations. You are a self-motivated quick learner with a university degree and 150 to 250 actuarial exam credits, and at least one year of industry experience, preferably in a corporate actuarial area. Your knowledge of APL and Excel, and excellent verbal and written communication proficiency round out your skills. Qualified candidates are invited to send their résumé to: National Life, Human Resources Department, 7th Floor, 522 University Avenue, Toronto, Ontario, M5G 1Y7; fax: (416) 598-4574; e-mail: [email protected]. Canada Life, one of the country’s leading providers of wealth management and protection products, is getting ready to enter the new millennium as a public company. With operations around the world, more than 200,000 new stakeholders and an intensely competitive global business environment, we need a top-notch Assistant Actuary in our Group Insurance operations. This position offers the successful candidate the opportunity to lead pricing, product design and underwriting initiatives for major benefit lines offer in the Canadian marketplace. Included in this product portfolio are life, disability, critical illness and AD&D insurance coverages. The ideal candidate will be a recent Fellow or a senior student who is a self starter and can demonstrate sound business and actuarial judgement. They must have good analytical and problem solving skills as well as excellent leadership and negotiating skills. The ability to deal with ambiguity and work in a fast paced and changing environment is a prerequisite. Please send resume to Kelly DeGurse; fax (416) 597■ 6520; e-mail: [email protected].