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Bulletin
Institut
Canadien
des
Actuaires
Vol. 10, no 3
Institut Canadien
des Actuaires
Président
Stuart F. Wason
Président désigné
David J. Oakden
Vice-présidents
William F. Chinery
James K. Christie
J. Helmut Engels
Luc Farmer
Patrick F. Flanagan
A. David Pelletier
Le Bulletin est une publication
officielle de l’Institut Canadien des
Actuaires, et est publié
mensuellement sauf en juillet et
août.
Rédacteur
Adjointe
Martine Joly
Montage
Jean Levasseur
Collaborateurs spéciaux
Lynn Blackburn
Gordon Challes
Charles F. Hill
Pierre Lepage
Peter F. Morse
Secrétariat
Constitution Square
360, rue Albert
Bureau 820
Ottawa (Ontario)
K1R 7X7
Téléphone : (613) 236-8196
Télécopieur : (613) 233-4552
Courriel :
[email protected]
Site web :
http://www.actuaires.ca
L’abonnement est inclus
dans la cotisation annuelle de
l’ICA. Vos commentaires et
lettres sont les bienvenus. Les
opinions exprimées sont celle
de l’auteur et ne sont pas
nécessairement celles de
l’Institut. Toute collaboration
est sujette aux critères de la
rédaction.
© Tous droit réservés 1999
ISSN 1180-3681
Le générique masculin est
utilisé sans aucune
discrimination de sexe.
Novembre 1999
Hypothèses de provisionnement
des régimes de retraite –
L’histoire se répète
par Peter F. Morse
C
es dernières années, les taux
d’intérêt en général et les
taux des obligations à long
terme en particulier n’ont
cessé de diminuer. Cette
situation pose un défi pour les actuaires des régimes de retraite tant
pour ce qui est de choisir les hypothèses économiques aux fins de leurs évaluations
que de convaincre les promoteurs et conseils fiduciaires des régimes de la nécessité d’établir des hypothèses plus conservatrices.
Les régimes les plus touchés par les fluctuations
des taux d’intérêt sont ceux qui offrent des prestations à montant fixe, habituellement les régimes à
prestations uniformes, et ceux dont un fort pourcentage des obligations est attribuable aux employés
retraités. Les organismes de réglementation ont clairement fait savoir que les soi-disant «régimes à coût
négocié» aux termes desquels le taux de cotisation
d’un employeur participant correspond à un montant
fixe par heure, semaine ou mois travaillé ou par une
autre mesure unitaire sont ceux qui les préoccupent
le plus. La situation est d’autant plus grave que
certains de ces régimes ont aussi pour diverses raisons, tant économiques que structurelles, de la
difficulté à retenir leurs membres, ce qui a parfois
donné lieu à une réduction générale sans distinction
des prestations afin de pouvoir consolider davantage
la base de provisionnement.
Pour d’autres régimes offrant des prestations de
derniers salaires, les pressions financières ont été
beaucoup plus atténuées, car les prévisions en matière d’augmentations salariales ont été réduites en
vertu du faible taux d’inflation. Le taux présumé
d’augmentation de l’ICP a aussi été réduit aux fins
des évaluations des régimes offrant une indexation à
la retraite.
Les actuaires dont la carrière remonte au milieu
des années 60, et c’est mon cas, penseront à divers
clichés, y compris «déjà vu, retour à la case départ»
et celui qui est mentionné en titre. En consultant les
tables économiques affichées sur le site web de l’ICA,
on se rend compte que les rendements nominaux
pour toute les catégories d’obligations à long terme
n’avaient pas, depuis 1965-66, atteint les niveaux
atteints en 1998. Même si les taux en vigueur au
moment d’écrire cet article étaient un peu plus élevés qu’en 1998, ils sont néanmoins inférieurs à ceux
de 1968.
Les taux d’intérêt à long terme ne sont qu’un
facteur dans l’établissement du rendement des placements aux fins de l’évaluation. L’actuaire d’un
régime de retraite prendra en compte d’autres facteurs, notamment l’hypothèse d’inflation
sous-tendant l’évaluation du passif, la politique d’investissement en vigueur, la structure actuelle des
éléments d’actif et du passif et la marge de prudence
qui convient. Or, il y a un point de repère auquel
semblent toujours se fier les promoteurs des régimes, à savoir les taux d’intérêt en vigueur et les
perspectives à cet égard, car ils y ont souvent recours pour dresser leurs propres plans d’exploitation.
Aujourd’hui, l’actuaire d’un régime de retraite a
beaucoup plus de contraintes que son collègue des
années 60. Même si les régimes de retraite sont
dans l’ensemble mieux provisionnés qu’ils ne
l’étaient à cette époque, l’actuaire d’aujourd’hui doit
prendre en considération ce qui suit :
• le fait que la réglementation fait l’objet d’un examen
plus minutieux;
• le fait que les normes de pratique sont mieux rédigées
et davantage normatives;
• des règlements en matière de financement de la
solvabilité et des normes de pratique à cet égard;
• le fait que la période d’amortissement des pertes
À l’intérieur
• Mot du président ......................................... 3
• Régistre électronique .................................. 4
• Colloque sur les fonds distincts ................. 5
• Colloque pour l’AD à Montréal ................. 6
• Annonces classées ....................................... 8
➧
Provisionnement
(suite de la page 1.)
actuarielles est plus courte et que les
modifications apportées aux régimes ont
introduit des provisions techniques
différentielles;
• le fait que les clients sont mieux informés; et
• le fait que les participants sont plus
sensibilisés et plus intéressés aux questions
liées à la retraite.
Au milieu des années 60, les actuaires
utilisaient des taux présumés de rendement
de placements oscillant entre 4 et 5 %,
tandis que le rendement des obligations à
long terme du gouvernement variait entre 5
et 6 %. Je me rappelle avoir travaillé pour
un client avant-gardiste à la fin de 1966;
nous avions alors examiné ce qui arriverait
si on augmentait le taux présumé de rendement des placements de 4,5 % à 6, 7 ou
même 8 % avec une allocation supérieure
adéquate aux fins des augmentations salariales. Cependant, plusieurs années se sont
écoulées avant que cette hypothèse ne soit
portée à plus de 5 % pour ce client.
Au cours de la période de cinq ans ayant
pris fin en 1968, le rendement médian annuel total d’un régime s’établissait à 5,8 %.
En outre, le taux annuel d’inflation des prix
qui oscillait entre 1 et 2 % au début des
années 60 était passé à près de 5 % à la fin
de la décennie en question. Fait plus important encore pour les régimes de retraite,
les augmentations salariales annuelles pendant cette même période sont passées de 3
- 4 % à environ 7 %. Les actuaires ont
donc commencé à utiliser des hypothèses
plus libérales en matière de rendement des
placements en prévoyant une certaine allocation pour contrer l’effet des
augmentations salariales plus élevées auxquelles on s’attendait.
Les bases
d’évaluation plus faibles, bien que probablement justifiées dans une optique tournée
tant vers le passé que vers l’avenir, ont
aussi permis d’améliorer les régimes, certains régimes salaires de carrière étant
devenus des régimes de derniers salaires.
On peut expliquer en partie ces conversions par le fait que les régimes salaires de
carrière ne convenaient plus dans une période où les augmentations salariales étaient
plus élevées.
Dans la décennie suivante, cependant,
les augmentations salariales mues par l’inflation s’établissaient en moyenne à près de
10 %, tandis que les rendements médians
qui avaient chuté pendant la première moitié de la décennie en raison de la crise de
1974 avaient remonté la pente de 1975 à
1979 (le rendement annuel moyen pendant
cette période étant de 12,5 %). Et les actuaires avaient de plus en plus de difficulté
à expliquer à leurs clients la raison pour
laquelle il était indiqué d’utiliser des hypothèses à long terme de rendement des
2 BULLETIN Novembre 1999
placements oscillant entre 7 et 7,5 % par
année. Après tout, le rendement nominal
des obligations du gouvernement fédéral
s’établissait à plus de 10 % en 1979 et
atteindrait un record d’environ 17,5 % à
l’été de 1981. À peu près à la même époque, le rendement annuel des bons du Trésor
s’établissait à 20 %; d’ailleurs, le groupe
de fiduciaires d’un régime dont j’étais l’actuaire avait sévèrement reproché aux
gestionnaires de placement de ne pas réussir à obtenir un taux de rendement aussi
favorable.
La libéralisation progressive des hypothèses utilisées par les actuaires a compensé
dans une certaine mesure les répercussions
qu’ont eu les augmentations salariales à
deux chiffres offertes pendant les années
70 sur les taux de cotisation et le provisionnement des régimes. Cependant, le
rendement des placements pendant la première moitié de la décennie a été faible et
même avec le rendement des actions obtenu de 1975 à 1979, des régimes liés aux
salaires se sont retrouvés avec un déficit
actuariel plus important qu’au début de la
décennie.
Il y a un point de repère auquel
semblent toujours se fier les
promoteurs des régimes, à savoir
les taux d’intérêt en vigueur et les
perspectives à cet égard.
Dans les années 80, la plupart des actuaires faisaient toujours preuve de prudence
même s’il était plus fréquent de présumer
de taux de rendement des placements de
l’ordre de 8 % ou même de 8,5 % par année. Règle générale, il y avait aussi une
allocation pour augmentations salariales
annuelles s’établissant entre 7 et 8 %. Là
où les actuaires ont tenté d’abaisser l’hypothèse relative aux augmentations salariales,
en particulier à la fin des années 80 lorsqu’on a réussi à maîtriser l’inflation, les
organismes de réglementation ont fait
preuve de moins de tolérance. Dans la
documentation actuarielle, on envisageait
par exemple un écart d’environ 1 ou 2 %
par année entre les hypothèses de rendement des placements et celles liées aux
augmentations salariales.
Cependant, il semble que les années 80
et le début des années 90 aient laissé à de
nombreux actuaires tout comme à de nombreux promoteurs de régimes un faux
sentiment de sécurité. Le rendement des
régimes dépassait et de beaucoup les niveaux présumés et il était rare que les
augmentations salariales dépassent les niveaux escomptés. La hausse soutenue des
taux d’intérêt à long terme et des rende-
ments des régimes a aussi rassuré les actuaires et les organismes de réglementation
et ainsi les taux de rendement présumés ont
continué leur ascension et l’écart s’est encore élargi. Les évaluations de solvabilité
que certaines lois en matière de retraite ont
commencé à exiger en 1987 n’étaient pas
du tout difficiles à faire, car le prix des
rentes et les valeurs de transfert étaient calculés en fonction de taux d’intérêt supérieurs
à 10 %, une marge bien au-dessus du taux
de rendement présumé étant utilisée pour
les évaluations à long terme.
Entre 1992 et 1995, les taux d’intérêt
ont chuté et ont temporairement plafonné
un peu sous la barre des 9 %. Les marges
inhérentes à la base d’évaluation ont été
réduites et pour certains régimes à rente
uniforme, les évaluations de solvabilité ont
commencé à peser lourd dans la détermination du caractère approprié des taux de
cotisation. Mais le rendement des placements demeurait dans l’ensemble élevé, en
partie en raison de l’effet de la baisse des
taux d’intérêt sur la valeur des titres à revenu fixe.
Depuis 1995, la baisse significative des
taux d’intérêt à long terme a entraîné un
profond désarroi, même si les marchés des
actions et des obligations qui sont solides
ont permis de générer des surplus pour la
plupart des régimes. Or, de nombreux promoteurs, fiduciaires et actuaires ont constaté
que le taux présumé de rendement des placements dépassait désormais le niveau avec
lequel ils étaient à l’aise et il s’est avéré
nécessaire pour beaucoup de régimes de
consolider la base en plusieurs étapes ou
d’un seul coup. Ainsi, la situation financière de certains régimes est devenue une
source de préoccupation.
L’effet de la baisse des taux d’intérêt
sur les évaluations de solvabilité est toutefois un facteur encore plus important. À la
fin de 1998, ces évaluations devaient se
faire en fonction de taux d’intérêt inférieurs
à 6 %, ce qui dans le cadre de la plupart des
régimes était bien en-dessous de l’hypothèse de rendement aux fins de l’évaluation
à long terme à la même date. De plus, étant
donné que les déficits de solvabilité doivent être financés dans un délai de cinq
ans, le taux de cotisations des régimes qui
n’avaient pas un excédent à long terme
important a dû être augmenté. Pour les
régimes à coût négocié avec prestations à
montant uniforme et taux de cotisation fixes,
les principaux manques à gagner au titre
des cotisations sont arrivés de nulle part.
Par ailleurs, de nombreux régimes de derniers salaires sont demeurés en bonne santé
si on les évalue sous l’angle de la solvabilité étant donné que le processus
d’évaluation de solvabilité omet de prévoir
une allocation aux fins des futures aug-
➧
Provisionnement
(suite de la page 2.)
mentations salariales dans la base de
provisionnement à long terme. Or, même
ces régimes ont vu leur situation apparente
de provisionnement se détériorer dans une
optique à long terme en raison de la nécessité de consolider la base d’évaluation.
Les organismes de réglementation sont
de plus en plus préoccupés par les évaluations dans le cadre desquelles on continue à
utiliser des hypothèses de rendement des
placements qui sont, selon eux, fondées sur
des estimations antérieures et que les actuaires justifient en fonction des rendements
antérieurs ou des niveaux antérieurs des
taux d’intérêt. Tel qu’indiqué précédemment, cette préoccupation est encore plus
grande dans le cas de nombreux régimes à
coût négocié étant donné que la source de
cotisations futures est limitée et que certains de ces régimes couvrent des
participants œuvrant dans des secteurs en
déclin ou fragmentés. Les organismes de
réglementation ne veulent pas mettre fin
aux régimes ou exiger indûment une réduction générale des prestations sans
distinction; or, pour les régimes qui risquent de se retrouver dans une situation
vraiment précaire, il faudra peut-être prendre des mesures pour éviter de privilégier
une catégorie de participants au détriment
d’une autre. L’Association canadienne des
organismes de contrôle des régimes de retraite (ACOR) examinerait, semble-t-il,
certaines options, notamment offrir aux fins
des régimes démontrant une certaine stabilité des périodes plus longues pour amortir
les déficits de solvabilité. Il sera évidemment difficile de définir les critères pour
évaluer cette mesure.
Même si les données indiquent une diminution des hypothèses de rendement des
placements pour l’ensemble des régimes,
certains responsables n’ont pas déposé de
rapport auprès des autorités de réglementation, étant donné l’exigence de déclaration
triennale seulement, et le temps nécessaire
pour achever l’évaluation. Les organismes
de réglementation chercheraient à examiner sur une base aléatoire une série de
rapports d’évaluation déjà déposés qui seraient fondés sur des hypothèses qui ne
conviennent peut-être pas dans le contexte
actuel.
De toute évidence, les tendances prévues en ce qui concerne le taux d’inflation
et le niveau des taux d’intérêt détermineront le niveau des hypothèses économiques
aux fins d’évaluation et chacun des actuaires en arrivera à des conclusions différentes,
mais qui ne varieront pas trop, je l’espère.
Je crois que les réactions seront bien diversifiées en vertu de l’expérience récente.
Premièrement, il est de plus en plus
évident que les considérations en matière
de solvabilité constitueront un élément clé
du provisionnement des régimes dans l’avenir immédiat, sauf en ce qui concerne les
régimes des derniers salaires affichant un
excédent actuariel important dans le contexte de la cessation du régime. On peut
s’attendre à ce que l’hypothèse des taux
d’intérêt aux fins de l’évaluation de solvabilité soit dans l’ensemble moins élevée
que l’hypothèse à long terme correspondante étant donné que les taux des rentes et
les valeurs de transfert utilisés aux fins de
l’évaluation de solvabilité témoignent du
rendement des obligations à long terme.
En outre, les participants admissibles à la
retraite sont présumés prendre leur retraite
immédiatement. D’autre part, l’hypothèse
du rendement à long terme des placements
témoignera généralement d’une perspective
de portefeuille équilibré, même si elle prévoit
certaines marges et qu’elle tient compte des
taux futurs de réduction en matière de retraite.
Deuxièmement, si jamais les taux d’intérêt augmentaient à nouveau en raison de
la réapparition de l’inflation, les actuaires
Le mot du
président
par Stuart F. Wason
P
ar la présente, j’aimerais faire le
point sur quelques-unes des nombreuses initiatives de l’Institut.
L’automne a été une période très chargée pour plusieurs d’entre nous, que ce soit
sur le plan personnel ou professionnel sur
le plan des affaires, ou sur tous les fronts à
la fois. Par conséquent, j’aimerais exprimer toute ma gratitude envers les personnes
ayant participé aux assemblées locales présentées cet automne à l’échelle nationale.
Un total de 13 assemblées ont eu lieu à
l’échelle nationale dans le but de solliciter vos
commentaires sur d’importantes questions. Je
tiens à remercier chacun des participants!
L’assemblée générale de novembre, à
Montréal, marquait la fin d’une longue période de consultation sur diverses questions :
le Rapport du Groupe de travail sur la restructuration de l’ICA, l’examen par les pairs
et les documents préliminaires du Conseil
en matière de planification stratégique.
Toute la documentation pertinente a été
rendue disponible par le biais du site web
de l’ICA et d’envois postaux.
Au cours des semaines suivant l’assemblée générale, le Groupe de travail sur la
restructuration de l’ICA compte réviser son
rapport en fonction des commentaires reçus et distribuer, dans l’année qui vient, un
mettront un certain temps avant d’en tenir
compte dans leurs hypothèses, comme cela
s’est produit à la fin des années 60 et au
début des années 70. Les fiduciaires des régimes les plus susceptibles d’enregistrer des
déficits de solvabilité seront encore plus prudents, spécialement si les mesures actuelles
pour consolider la base aboutissent nécessairement à une réduction des prestations.
En outre, certains arguments ayant trait
aux excédents des régimes seront mis en
veilleuse pour un certain temps. Les pressions se feront cependant plus fortes pour
les organismes de réglementation et les projets de gestion axés sur les risques de
l’organisme fédéral de réglementation pourraient bien être mis à l’essai.
Tout comme dans les années 70, les
prochaines années seront intéressantes et
stimulantes pour les actuaires des régimes
de retraite.
■
Peter Morse, FICA, est le président sortant de
l’ICA (1998-1999).
rapport complémentaire pour fins d’examen. Compte tenu des commentaires
reçus jusqu’à maintenant et de l’importance qu’ont pour l’Institut les
recommandations du groupe de travail, le
Conseil considérera, à sa prochaine réunion,
la possibilité de créer un groupe de travail
qui sera chargé de leur mise en oeuvre.
Aussi, le Groupe de travail sur la
déontologie (GTD) rédigera, toujours à
la lumière des commentaires reçus, un
rapport devant être publié au début de la
nouvelle année et donnant des précisions
sur l’application éventuelle du processus
d’examen par les pairs aux opinions publiques. Je suis d’avis que les principes
fondamentaux en matière d’examen par
les pairs, tels qu’exposés cet automne par
le GTD, sont conformes aux principes de
bonne gestion, qu’ils serviront à améliorer la qualité du travail actuariel et à
accroître la confiance du public à cet
égard. J’espère que les commentaires
émis au cours du premier trimestre de
l’an 2000 au sujet du nouveau rapport du
GTD seront favorables à l’introduction
(probablement en plusieurs étapes d’ici
la fin de l’an 2000) d’un programme obligatoire d’examen par les pairs.
Le Conseil distribuera également,
d’ici la fin janvier, des documents sur la
planification stratégique qui auront été
remaniés en fonction des commentaires
recueillis cet automne. À la même occasion, le Conseil établira un plan d’action
concernant les plus importantes questions
d’ordre stratégique.
Lisez le Bulletin de manière à vous
tenir au fait des progrès réalisés!
■
Novembre 1999 BULLETIN 3
Nouveau registre électronique
Deuxième partie : Répertoire des membres et liste d’annonces
Par Gordon Challes
U
ne deuxième variante de l’outil de gestion des listes
électroniques est au nombre des services électroniques
additionnels offerts aux membres de l’ICA et inclut
d’autres types de registres tels que le répertoire des
membres et la mise à jour des inscriptions à la liste
d’annonces. La principale amélioration concerne le
«compte membre» qui donne aux membres de l’ICA un accès à
des renseignements privilégiés qui leur sont réservés. On peut
accéder à ces nouveaux registres en cliquant sur le bouton
«Registre en ligne» (a) se trouvant sur la barre du menu du site
Web de l’ICA, au haut de l’écran. Celui-ci remplace le bouton
«Pour inscrits».
Le «compte membre» constitue un raffinement du «compte
visiteur» fourni lorsque vous avez établi votre compte pour la
première fois, ce dont nous avons parlé dans la première partie
de cet article, publiée dans le Bulletin d’octobre 1999. Pour
simplifier les choses, les mêmes nom d’accès et mot de passe
sont utilisés aux fins de l’établissement d’un «compte membre».
Cela peut se faire en cliquant sur le bouton «Accéder au compte
membre» se trouvant sur la page «Information sur le compte»
(1), une fois que vous aurez établi votre compte et une fois entré
en session.
Chaque membre de l’ICA sera tenu de confirmer son identité
par le biais d’un système de vérification du numéro d’identification à six chiffres ayant été assigné à chaque membre de l’ICA
et (ou) de l’adresse de courrier électronique que vous avez
donnée au département des services aux membres de l’ICA (2).
Votre numéro d’identification à six chiffres se trouve sur
n’importe quelle enveloppe provenant de l’ICA, sous votre nom.
Une fois votre identité confirmée, vous devrez quitter le
programme puis entrer à nouveau en session en tant que membre. Cette vérification n’est requise qu’une seule fois.
Il est maintenant possible d’obtenir l’inventaire de toutes les
adresses inscrites aux listes pour chaque liste électronique de
l’ICA en consultant la section «Adresses électroniques» (b).
Cliquez sur le bouton «Trouver parmi ses listes les adresses déjà
inscrites» indiqué en (3).
Il arrive souvent que des membres se plaignent de recevoir
deux fois le même message. Cela se produit lorsque deux
variantes d’une même adresse de courrier électronique sont
inscrites à une même liste. En sélectionnant la liste en question
et en cliquant sur le bouton «Afficher la liste sélectionnée» (4),
vous pourrez consulter la liste des inscriptions pour trouver
l’une ou l’autre des variantes.
Dans la section des inscriptions aux listes (c), vous pouvez
désormais, en cliquant sur le bouton «Afficher les inscriptions
aux listes», consulter et mettre à jour les listes «announcements»
et «annonces», ainsi que les listes publiques usuelles. Toutes les
mises à jour prennent effet (ou sont effectuées) instantanément.
En outre, vous pourrez désormais, grâce au «Compte membre», utiliser le bouton «Répertoire des membres de l’ICA» (d)
pour y faire des recherches en ligne, ou pour apporter des
changements à votre dossier personnel.
La page de recherche dans le Répertoire des membres de
l’ICA (5) permet aux membres de trouver toutes les données à
jour concernant les membres de l’ICA (Fellows, Étudiants et ➧
4 BULLETIN Novembre 1999
a
1
2
b
3
4
c
d
Régistre électonique
(suite de la page 4.)
Correspondants).
La page de recherche fournit des données de base sur dix
personnes à la fois, et des boutons de navigation permettent de
se rendre à d’autres pages si nécessaire. Des données plus
précises sur un membre en particulier sont disponibles en
cliquant sur le nom du membre.
Sur la plupart des écrans du Registre en ligne, on peut
cliquer sur le bouton «Aide» pour obtenir des instructions plus
spécifiques.
Faites vous-même l’essai des services fournis par le biais du
Registre en ligne et communiquez avec le webmestre de l’ICA
([email protected]) en cas de problème technique ou pour
lui faire part de vos commentaires.
■
5
Gordon Challes est le webmestre de soutien de l’ICA et viceprésident de la Commission des services électroniques ([email protected]).
Le premier colloque sur les fonds distincts –
Un succès
par Charles F. Hill
E
n septembre 1999, de nombreux
congrès, conférences, séminaires,
colloques, symposiums, et peutêtre même des conférences au
sommet, ont eu lieu dans le monde
entier.
Le Colloque sur la modélisation
stochastique des garanties de placement
des fonds distincts/rentes variables étaient
un de ceux-là, que l’on appellera ci-après
«le colloque».
Le colloque, qui se tenait les 14 et 15
septembre à Toronto, a attiré 267 personnes, dont des actuaires, des professionnels
en matière de gestion de risques, des
universitaires et des praticiens du Canada
et des États-Unis.
Bien que l’Institut Canadien des
Actuaires soit le principal instigateur de
ce colloque, la Fondation actuarielle et la
Society of Actuaries ont contribué
financièrement et ont collaboré à l’organisation de cet événement. Le colloque,
sans doute le premier du genre, était donc
coparrainé par ces trois organismes.
En voici les faits saillants :
• La généreuse contribution de la
Fondation actuarielle et de nos
commanditaires – RGA Financial
Products, Mercer Consulting Group et
Employers Reassurance;
• Un horaire bien rempli qui comprenait
la présentation de 26 communications;
• Le déjeuner-conférence animé par M.
John Hull, Ph.D., dont la nouvelle
édition de son manuel intitulé Options,
Futures and Derivatives a été bien reçue
par les participants;
• Le déjeuner-conférence animé par M.
K. (Ravi) Ravidran, Ph.D., portant sur
les opérations de couverture;
• La remise des prix décernés aux auteurs
des meilleures communications, remis
par des représentants de la division de
l’investissement de la SOA à Moshe
Milevsky, Ph.D., et à Steven Posner
pour leur travail de recherche intitulé
Option-Adjusted Equilibrium Valuation
of Guaranteed Minimum Death Benefits
in Variable Annuities, ainsi qu’à Phelim
Boyle, Adam Kolkiewicz et Ken Seng
Tan pour leur communication intitulée
Valuation of the Reset Option in
Segregated Fund Contracts Using
Quasi-Monte Carlo Methods.
Le moment le plus mémorable a sans
doute été l’allocution de Moshe Milevsky
durant laquelle il expliquait qu’aux ÉtatsUnis, un droit d’option peut s’exercer
n’importe quand, alors qu’en Europe, un
droit d’option ne peut s’exercer qu’à une
date spécifique et qu’étant donné qu’on
ne peut exercer un droit d’option pour
garantie minimale de décès qu’au moment de son décès, celui-ci devrait être
surnommé «l’option Titanic».
Le colloque a fait l’objet de nombreuses critiques valables, notamment que les
communications n’avaient pas été rendues
disponibles au préalable, que le contenu
était très spécialisé et que les études de
cas exposées dans la Demande de com-
munications auraient dû être plus détaillées. En outre, plusieurs souhaitaient
que la profession actuarielle puisse
profiter de l’occasion pour établir un
certain consensus sur la façon d’établir, à
l’aide de modèles stochastiques, les
réserves et le montant de capital requis à
l’égard de tels produits. Malheureusement, le colloque a suscité plus de
questions qu’il n’a permis de trouver des
réponses. Mais, du côté positif, le
Conseil de l’ICA a approuvé la création
d’un groupe de travail pour répondre à
ces questions.
Dans l’ensemble, le colloque s’est
avéré un succès. La plupart des
commentaires reçus étaient très positifs
et l’ICA n’a subi aucune perte financière.
Le colloque a été organisé à l’instigation
de la Commission de pratique d’investissement qui est depuis toujours très
active dans le domaine du perfectionnement (et non en matière d’établissement de
normes). Nous espérons qu’on se rappellera de ce colloque comme d’un
événement marquant d’une grande valeur
pédagogique.
En terminant, rappelons qu’un CDROM contenant toutes les communications présentées lors du colloque sera
disponible auprès de l’ICA en s’adressant
à Judy Findlay au (613) 236-8196, poste
114.
■
Charles Hill, FICA, est le président de la
commission responsable de l’organisation
du colloque.
Novembre 1999 BULLETIN 5
Dates
importantes
Nouvelles internationales
Harry H. Panjer
Harry Panjer et
Mo Chambers
honorés par l’Institute of
Actuaries du Royaume-Uni
D
eux Fellows de l’Institut Canadien
des Actuaires, Morris W.
Chambers et Harry H. Panjer, ont
reçu le titre de Fellows honoraires
de l’Institute of Actuaries. Cette
distinction, qui n’a été décernée qu’à 37
personnes depuis qu’elle fut instaurée
par l’Institute of Actuaries dans les
années 70, vise à souligner d’importan-
Morris W. Chambers
tes réalisations dans le domaine de la
science actuarielle, une contribution
exceptionnelle à la profession ou une
combinaison des deux.
Harry et Mo partagent cet honneur
avec seulement deux autres Fellows de
l’ICA, soit Yves Guérard et Paul
McCrossan, qui ont reçu cette distinction
en 1998 et en 1996 respectivement.
■
Les actuaires désignés
se rencontrent à Montréal
par Pierre Lepage
L
es 23 et 24 septembre derniers, près
de 300 actuaires se sont rassemblés
à l’Hôtel Bonaventure, au centre
ville de Montréal, pour assister à la
dixième édition du Colloque pour
l’actuaire désigné. Celui-ci constitue une
tribune idéale pour discuter des aspects
pratiques liés aux fonctions de l’actuaire
désigné.
Ce colloque est coparrainé par l’ICA
et la Casualty Actuarial Society. La
séance d’ouverture, animée par Mo
Chambers et s’adressant aux actuaires
travaillant dans les secteurs des assurances IARD et de l’assurance-vie, rendait
compte de l’évolution des normes
comptables internationales. À la suite
d’allocutions données par Mo Chambers,
Paul McCrossan et Chris Townsend,
plusieurs participants ont profité de la
période de questions pour faire part de
leurs idées et préoccupations à ce sujet.
Plusieurs séances s’adressant aux
actuaires travaillant dans le secteur de
l’assurance-vie portaient sur les aspects
pratiques du rôle de l’actuaire désigné,
notamment en ce qui concerne les
pressions subies au sein des sociétés par
actions et le rôle de l’actuaire indépendant. Les séances spécialisées en
6 BULLETIN Novembre 1999
assurances IARD portaient sur divers
aspects de l’application des normes sur
l’examen dynamique de suffisance du
capital ayant récemment pris effet. Une
séance portant sur les questions entourant
l’établissement de provisions et l’an
2000, laquelle fut présentée par Messieurs André Racine à titre de modérateur
et Jean-Raymond Kingsley, a suscité
beaucoup d’intérêt. Chris Townsend a
pour sa part expliqué sa démarche
descendante aux fins de l’estimation du
risque d’un assureur IARD canadien
relativement au passage à l’an 2000.
Peter Kelly et Robert Phillbrick
(EQECAT Inc.), Dave Johnson (Alberta
Severe Weather Management Society),
Ian Campbell (Bureau d’assurance du
Canada), Dennis Cartwright
(Pricewaterhouse Coopers), Jean-Raymond Kingsley (AXA Canada) et Brian
Gray (Swiss Re) étaient au nombre des
conférenciers invités.
Le colloque se tiendra l’an prochain
vers la fin septembre dans la région de
Toronto.
■
Pierre Lepage, FICA, est le président de la
Commission du programme conjoint pour le
colloque ICA/CAS pour l’actuaire désigné.
Assemblées locales
30 nov. : Mississauga, à l’hôtel Delta
Meadowvale, veuillez communiquer
avec Tian-Teck Go pour vous inscrire, à
[email protected]
1er déc. : Date limite pour publier une
annonce classée dans le Bulletin de
décembre
20 déc. : Date limite pour publier un
article dans le Bulletin de janvier 2000
5 jan. 2000 : Date limite pour publier
une annonce classée dans le Bulletin de
janvier
26 jan. 2000 : Réunion du Conseil à
Toronto
1er mars 2000 : Date limite pour
soumettre des communications en vue
du Colloque sur le vieillissement de la
population
1er avril 2000 : Date limite pour
soumettre les versions amendées des
communications pour le Colloque sur le
vieillissement de la population
■
L
Mémoire de l’ICA
disponible
e 1er novembre dernier, l’ICA faisait
parvenir au Conseil d’assurances du
Canada, ses commentaires au sujet de
l’avant-projet de document de discussion
du 15 juin, Standards of Sound Business
and Financial Practices for Property and
Casualty Insurers.
Le mémoire est l’oeuvre de la Commission des rapports financiers des
compagnies d’assurances IARD, et est
disponible sur le site web de l’ICA.
Choisissez «Publications» / «Autres» /
«Mémoires de l’ICA» / S9911. Une copie
est aussi disponible auprès du Secrétariat
en communiquant avec Judy Findlay, par
téléphone : (613) 236-8196, poste 114; par
télécopieur : (613) 233-4552; ou par
courriel : [email protected].
■
À la recherche de membres
S
i vous savez comment entrer en
contact avec les membres suivants,
veuillez communiquez avec le service
aux membres du Secrétariat au (613) 2368196, poste 117 :
Christopher Moorley
Edward Jhu
Eleonar Amar
Daniel Laird
M. Scott MacAulay
John Laing
■
Documents distribués en
octobre 1999
Le Secrétariat est
prêt pour l’an 2000
oici la liste des publications de l’ICA distribuées en octobre 1999. Si
votre nom n’était pas inscrit sur la liste pour un article donné et que vous
désirez le recevoir, ou s’il vous manque quelque chose, veuillez communiquer avec le Service des publications du Secrétariat : (613) 236-8196, poste
115, par télécopieur : (613) 233-4552 ou par courrier électronique : jean.levasseur@
actuaires.ca. Si le titre est suivi d’un numéro entre parenthèses, veuillez donner ce
numéro car il nous aide à trouver plus rapidement le document dans les archives.
On trouvera ces documents à l’adresse : http://www.actuaires.ca, en cliquant sur
l’îcone «Publications».
par Lynn Blackburn
V
Titre
Poste En ligne
• Bulletin - Bulletin de septembre 1999, vol. 10 nº 1 [9944]
• Exposé-sondage – DTÉ 11 – Évaluation du passif des
polices d’assurance-vie universelle [9946]
• Prospectus – FERSA/CKER Information sur le concours
de bourses individuelles
• Bon de commande – L’atelier intitulé Professionnalisme :
un pas vers fellowship
• Bon de commande – Bon de commande de TelAv pour
les bandes audios du Colloque pour l’actuaire désigné
• Note de service – Examen dynamique de suffisance
du capital [9949]
• Note de service – Assemblées locales [9947]
• Programme préliminaire – Programme du Colloque sur
les investissements et assemblée générale (avec encarts)
• Rapport – Étude sur l’expérience de mortalité en
assurance-vie collective (1989-1991) [9943]
• Rapport – Rapport du secrétaire-trésorier du
Conseil no 170 [9940] et no 170 [9945]
• Table des matières – Mise à jour de la table des matières
avec note de service de Livre Bleu de l’ICA [9948]
Destinataire
✉
✆
Tous + E
✉
✆
Tous
✉
✉
Tous
✆
✉
É
Tous + E
✉
✉
✆
✆
IARD
Tous + E
✉
✆
Tous + E
✉
✆
Tous
✉
✆
Tous + E
✉
✆
Tous + E
AD = actuaires désignés; AP = actuaires des pensions; Assur. = assurance-vie et IARD;
AV = actuaires en assurance-vie; É = étudiant; IARD = actuaires en assurances IARD;
F = Fellows; Tous = tous, sauf les personnes exonérées de la cotisation; Tous + E =
tous, y compris les personnes exonérées de la cotisation; Tous + NE = non exonérées ■
Taux d’intérêt de périodes sélectionnées des valeurs de transfert
et de prestations de retraite en cas de rupture du mariage
Disponibles par téléphone : (613) 236-8196, poste # + 456, et sur notre site
web à http://www.actuaires.ca/publications/bulletin/tvratesf.htm
Rendements de fin de mois des obligations d’épargne*
Août 1999
Septembre 1999
Octobre 1999
Composé à long terme
5,69 %
5,92 %
6,38 %
Obligations à rendement réel
4,03 %
4,05 %
4,05 %
Ces rendements de fin de mois des obligations d’épargne du Canada servent à
calculer les valeurs de transfert et les valeurs des prestations de retraite en cas de rupture
du mariage pour le deuxième mois suivant. Par exemple, les rendements
d’octobre influencent les dates des calculs en décembre 1999. Les membres doivent
ajouter le facteur d’équivalence applicable (0,5 % ou 0,25 %) et convertir en taux
annuel effectif, conformément aux normes de pratique.
* Source : Bulletin hebdomadaire de statistiques financières, Banque du Canada, p. 8.
■
A
u cours des derniers mois, le Secrétariat a pris toutes les mesures pour
faire face à toute éventualité liée au
passage à l’an 2000. Nous sommes
heureux d’annoncer que nous sommes prêts
à aborder le nouveau millénaire.
Nous avons vérifié tous les systèmes
informatiques et effectué, conformément
aux normes de l’industrie, une mise à jour
du matériel et des logiciels de manière à ce
qu’ils soient conformes à l’an 2000.
Comme nous avons principalement recours
aux logiciels Microsoft, nous avons consulté sur une base régulière le site Web de
Microsoft afin de télécharger tout programme de correction que la compagnie
aurait mis au point en vue de l’an 2000.
Nous pouvons également confirmer que tout
le reste de l’équipement (machine à affranchir, système de boîtes vocales,
imprimantes, etc.) sont soit conformes à
l’an 2000, soit insensibles aux dates.
Enfin, nous avons communiqué avec
tous nos fournisseurs de produits et services pour vérifier s’ils ont pris toutes les
mesures nécessaires en guise de préparation. Nos principaux fournisseurs ont tous
confirmé leur conformité à l’an 2000 et
nous ont garanti le maintien et la non-interruption du service.
Nous sommes confiants que l’ICA a pris
toutes les dispositions nécessaires pour franchir le cap de l’an 2000. Si vous avez des
questions ou des commentaires, communiquez avec Lynn Blackburn, responsable des
services aux membres et des services informatiques, en composant le (613) 236-8196,
poste 117 ou par courrier électronique à
l’adresse [email protected]. ■
Le Bulletin de l’AAI
maintenant disponible
O
n trouvera, sur le site web de l’AAI
(http://www.actuaries.org/Documents/
Bulletin/bulletin_no30f.pdf) le numéro
d’octobre 1999 (no 30) du Bulletin de l’AAI.
Si vous n’avez pas accès à l’Internet, vous
pouvez demander une copie complémentaire en communiquant avec Judy Findlay,
département des publications de l’ICA, par
téléphone : (613) 236-8196, poste 114; par
télécopieur : (613) 233-4552; ou par
courriel : [email protected].
■
Novembre 1999 BULLETIN 7
Annonces classées
First York in Toronto specializes in high-end applications
of life insurance for estate and tax planning. We have an
opening for a career ASA to provide actuarial and marketing
support to our sales efforts. The chosen candidate will have
excellent knowledge of the life insurance industry, product
design, and corporate and commercial uses of life insurance in
estate and tax planning. Professional development in CAIFA
will be encouraged. Competitive compensation combines
a base salary and incentives based on new sales. Send your
resumes to Philippe Lanctot by e-mail to: [email protected].
BF&M Life Insurance Company requires the service of a
recent ASA with a minimum of 3-4 years insurance work
experience to commence employment in the new year. Due to
our small size, we would require the successful candidate to be
involved in all actuarial aspects, which include group and
individual products together with pension plans. The individual must be a self-starter who can work independently.
Strong communication and business skills are essential. The
successful candidate must be computer literate. Knowledge
on APL, Windows and Excel will be a strong asset. A comprehensive benefits package, including a financial performance
incentive is offered. If you are interested in finding out more
about this opportunity to work in a lovely island environment,
please send your resume in confidence to: Mr. Sylvain Goulet,
FCIA, Eckler Partners Limited, 789 Don Mills Road, Don
Mills, Ontario M3C 1T8; e-mail: [email protected]. Deadline for application is January 1, 2000. BF&M is an equal
opportunity employer.
Manulife Financial (The Manufacturers’ Life Insurance
Company and its subsidiaries) is a leading provider of financial protection products and investment management services
to individuals, families, businesses and groups in selected
international markets. Manulife Financial operates in 14 countries worldwide, with more than 27,000 employees and agents.
Funds under management by the company and its subsidiaries
were Cdn $98.5 billion as of March 31, 1999. The Planning
Actuary role is a strategic position offering a unique opportunity to be exposed to the many different operations of the
company worldwide. The incumbent will gain significant
exposure to a broad cross-section of actuaries and business
management in both corporate and the divisions.
Responsibilities: Reporting to the Vice-President, Corporate
Actuarial, the Planning Actuary would have primary accountability for the actuarial aspects of dynamic capital adequacy
testing (DCAT), five-year planning projections and longer term
company strategic modelling. The actuary will be accountable
for both coordinating divisional work and leading the analyses of
overall company results in these areas. The Planning Actuary
will be responsible for the maintenance and enhancement of the
corporate projection model for high level scenario testing.
Skill Requirements: The work is challenging and varied, and
requires a candidate who is comfortable in the application of
actuarial principles to non-routine problems. The ideal candidate has excellent analytical and problem solving skills, strong
interpersonal and communication skills with the ability to
build relationships across divisions and a demonstrated ability
8 BULLETIN Novembre 1999
to work independently and establish priorities to meet tight
deadlines. The candidate must be detail-oriented, but must
also be able to undertake analyses at a broader, more conceptual level. The candidate will be required to manage several
tasks with a high level of accuracy, and must have demonstrated
management skills.
Educational Requirements and Additional Information: The
ideal candidate has FSA/FCIA with 3-5 years of post-FSA
experience. Resumes can be sent to: North American Stffing
Services, 500 King Street North, P.O. Box 605, Waterloo,
Ontario N2J 4B8, or alternatively at [email protected].
Please quote reference #430.
National Life is celebrating its 100th year of operation.
With more than $2.5 billion in assets, National Life provides life
and health insurance, plus retirement and investment products to
clients across Canada. National Life prides itself on superior
quality of service, innovative solutions and competitive products.
Actuarial Associate, Corporate Actuarial: At National Life,
the Corporate Actuarial Department is responsible for the valuation of annuity and individual insurance products, DCAT
studies and MCCR calculations. This area is also responsible
for asset/liability matching, experience studies, embedded value
calculations, gain and loss analyses and many other interesting
projects. As a key member of the Corporate Actuarial team,
you will have the chance to get involved in these exciting
tasks. This position is ideal for an actuarial student who would
like to gain wide exposure to the financial aspects of an insurance company’s operations. You are a self-motivated quick
learner with a university degree and 150 to 250 actuarial exam
credits, and at least one year of industry experience, preferably
in a corporate actuarial area. Your knowledge of APL and
Excel, and excellent verbal and written communication proficiency round out your skills. Qualified candidates are invited
to send their résumé to: National Life, Human Resources
Department, 7th Floor, 522 University Avenue, Toronto, Ontario, M5G 1Y7; fax: (416) 598-4574; e-mail: [email protected].
Canada Life, one of the country’s leading providers of
wealth management and protection products, is getting ready
to enter the new millennium as a public company. With
operations around the world, more than 200,000 new
stakeholders and an intensely competitive global business
environment, we need a top-notch Assistant Actuary in our
Group Insurance operations. This position offers the successful candidate the opportunity to lead pricing, product design
and underwriting initiatives for major benefit lines offer in the
Canadian marketplace. Included in this product portfolio are
life, disability, critical illness and AD&D insurance coverages.
The ideal candidate will be a recent Fellow or a senior student
who is a self starter and can demonstrate sound business and
actuarial judgement. They must have good analytical and
problem solving skills as well as excellent leadership and
negotiating skills. The ability to deal with ambiguity and
work in a fast paced and changing environment is a prerequisite. Please send resume to Kelly DeGurse; fax (416) 597■
6520; e-mail: [email protected].