L`adoration, c`est un parfum !

Cf. en septembre dernier j’ai commencé une série sur l’adoration que je pensais avoir fini en
décembre, mais lorsque j’ai fait mon dernier message, j’ai prié et ressenti que peut-être il y aurait
une autre chose à dire avant de passer à un autre sujet, je l’ai écrit sur un papier et je me suis dit que
je verrai lors du passage de Samuel Olivier : or, la semaine dernière, Samuel, après avoir développé
davantage son premier point, a mentionné dans son deuxième point avec une dimension
prophétique le texte et la pensée que j’avais noté sur mon papier sans le dire à personne… aussitôt
j’ai compris que je devais le partager ce matin :
L’adoration, c’est un parfum !
Cf. la dernière chose que je disais dans mon dernier message sur l’adoration, c’était une comparaison
pour comprendre comment la louange introduit dans l’adoration : la louange c’est dire des mots
doux à quelqu’un, l’adoration c’est le prendre dans les bras… louer Dieu c’est lui dire notre amour,
l’adorer c’est se jeter dans ses bras au-delà des mots…
Cf. ce matin, l’idée du parfum c’est une ambiance d’amour, ce que l’on sent = on sent quand
quelqu’un n’est pas à l’aise, quand quelqu’un est fâché, ou quand quelqu’un nous aime = quand il y a
de l’adoration, on sent qu’il y a de l’amour pour Dieu…
Ex. au tout début, quand une cousine m’a témoigné, je sentais un parfum d’amour pour Dieu qui
m’attirait…
Cf. La Bible parle beaucoup de parfum, mais ici je veux me pencher surtout sur deux textes que
j’avais écris sur mon papier, deux récits de femmes aux pieds de Jésus :
Lire Luc 7.36-50 (juste avant le contraste entre les pharisiens refusant le baptême parce qu’ils ne
veulent pas vraiment se repentir et les gens de mauvaise vie qui venaient à Jésus, avec cette
génération qui trouve toujours quelque chose à redire plutôt que de croire et de s’incliner, adorer…)
et Jean 12.1-8,
Deux récits différents qui se sont produits à deux moments différents : l’un chez un pharisien des
mois avant la mort de Jésus, l’autre avec des disciples (Lazare, Marthe et Marie) quelques jours avant
sa mort,
Dans le premier cas, Jésus est accueilli mais pas super bien, dans le deuxième cas il est bien accueilli
dans une famille qui l’aime : mais dans les deux cas on a une image qui m’a touché fortement, une
femme aux pieds de Jésus qui y répand du parfum !
C’est une belle image de l’adoration, un modèle pour nous !
Dans le premier cas, on ne connait pas le nom de la femme, des théologiens ont fait l’hypothèse que
c’était Marie de Magdala mais rien ne le dit ; dans le deuxième cas c’est Marie de Béthanie… dans le
premier texte, il est surtout question de pardon ; dans le deuxième de reconnaissance avec une
dimension prophétique concernant la croix ; mais dans les deux cas, on voit beaucoup d’amour !
La première femme est une « pécheresse » (v.37,39), peut-être une prostituée mais pas sûr (rien ne
le dit), en tous cas une femme avec une vie de péchés bien connus, plusieurs hommes, des pratiques
condamnables, un poids lourd sur sa conscience, les gens qui la pointent du doigt, elle sait qu’elle n’a
pas assuré… mais auprès de Jésus elle est bouleversée, elle sait qu’elle peut s’approcher de lui : les
juifs croyaient à la pureté et à l’impureté rituelle, transmissible par contact, les religieux ne voulaient
pas se trouver dans la même pièce qu’une femme comme ça, ils refusaient de la saluer ou de lui
serrer la main… mais avec Jésus, elle sent quelque chose de différent, elle se sait aimée, elle n’a pas
besoin de se justifier, elle peut reconnaître librement ses fautes, elle peut pleurer sur ses péchés sans
honte, des gens la voient mais ça lui est égal : c’est Jésus qui compte pour elle, son amour et son
pardon… elle mouille les pieds de Jésus de ses larmes, les essuie avec ses cheveux, les embrasse et lui
verse du parfum sur les pieds… le texte ne dit pas que c’est un parfum très cher, mais elle en a un
vase plein (v.37) = elle est prête à tout donner pour Jésus, elle ne fait pas les choses à moitié, son
cœur se déchire vraiment…
Et Jésus ne s’y trompe pas : il apprécie sa repentance, il reçoit son amour, il sait qu’elle aime
beaucoup parce qu’elle se sait beaucoup pardonnée,
C’est une clef de l’adoration : quand on se sait accepté par Jésus, quand on réalise tout ce qu’il
nous pardonne, on l’aime beaucoup !
Jésus est là, quand tu viens l’adorer, viens déchirer ton cœur ici, viens te repentir et recevoir son
pardon, viens lui donner tout ton amour… amen ?
Cette première femme nous donne un modèle que la deuxième femme, Marie de Béthanie, vient
compléter : la première pleurait beaucoup, la deuxième ce n’est pas mentionné, comme pour dire
qu’on ne pleure pas toujours, que c’est possible, pas obligatoire (l’essentiel n’est pas dans les larmes
mais dans l’amour)… les deux sont aux pieds de Jésus, y versent du parfum, essuient ses pieds avec
leurs cheveux, il y a beaucoup d’amour, pas de honte, pas de retenue, un cœur vrai et entier…
La première met directement son parfum sur les pieds de Jésus, après les avoir mouillés de ses
larmes ; la deuxième commence par mettre du parfum sur sa tête (Matt.26 et Marc 14 le disent),
marque d’honneur (c’était une façon d’honorer une personne qu’on accueille), puis mets ce même
parfum sur ses pieds (Jean 12 le précise : Jean a écrit des années après les autres, il veut que cette
position aux pieds de Jésus ne soit pas oubliée…), elle passe de la tête aux pieds pourquoi ? Touchée
par sa majestée…
Cf. dans l’adoration on commence souvent par vouloir honorer Dieu, puis on se trouve à ses pieds
avec le parfum de nos cœurs…
Cf. que la qualité de nos réunions d’adoration ne dépendent pas du savoir-faire du leader, mais du
désir des cœurs d’honorer Dieu, de venir en sa présence l’aimer… dans les réunions viens aux pieds
de Jésus, n’attends pas qu’on t’y amène…
Le texte précise pour Marie de Béthanie que l’odeur du parfum remplit ma maison… que l’odeur du
parfum de l’amour pour jésus remplisse toutes nos réunions…
Pour la première, le parfum est en quantité mais rien ne nous est dit sur sa qualité : comme pour
nous dire qu’il faut venir à Jésus comme on est, avec ce qu’on a… pour la deuxième, Marie de
Béthanie, il est bien dit que le parfum est un nard pur de grand prix : en ce temps-là le parfum d’une
femme est comme une épargne, c’est ses économies qu’elle sacrifie pour Jésus, sa retraite, Jésus
vaut plus que tout pour elle…
Déjà auparavant, elle savait se tenir aux pieds de Jésus pour écouter ses paroles, mais là Jésus vient
de ressusciter son frère Lazare, elle est infiniment reconnaissante = il y a le parfum de l’amour
repentant mais aussi le parfum de l’amour reconnaissant !
Quand tu viens dans la présence de Jésus, offre ce parfum !
Faisons de nos réunions des temps où les cœurs s’ouvrent dans la présence de Jésus pour offrir le
parfum de la reconnaissance…
Bien plus, Marie de Béthanie accompli un acte prophétique, puisqu’elle verse ce parfum « pour la
sépulture » de Jésus (Matt.26), Marc 14.8 « elle a d’avance embaumé mon corps pour la sépulture »
dit Jésus, avant tous les autres elle semble avoir compris la croix, elle l’a acceptée et témoigne pour
nous que le parfum de notre amour est offert parce qu’il est mort sur la croix pour nous, tout est
donné à Jésus car il a tout donné pour nous…
Voilà le parfum que nous lui offrons : un cœur reconnaissant pour tout ce qu’il fait pour nous et
surtout pour sa vie sacrifiée pour nous sauver… amen ?
Maintenant pour finir, je pensais à ces deux femmes et je me disais qu’il y a peut-être quelqu’un qui
se dit que c’est elles, elles sont comme ça, elles sont émotionnelles, expressives… mais je pensais à
un homme aussi qui nous donne le même modèle :
L’apôtre Jean, qui se tenait tout contre le cœur de Jésus : Jean 13.23 « celui que Jésus aimait, était
couché sur le sein de Jésus », litt. vraiment couché, et le sein, sur le devant du corps entre les bras…
Tous les disciple sont appelés à aimer Jésus, à viser son cœur, à se tenir tout prêt de lui !! Faisons-le
maintenant en venant sur le devant : venez ! Chantons et adorons !
dans la repentance et la reconnaissance, offrons le parfum de notre amour… prière de salut et
d’amour…
Références biblique
Luc 1:74 De nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, De le servir
<3000> sans crainte,
Luc 2:37 Restée veuve, et âgée de quatre vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle
servait <3000> Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière.
Luc 4:8 Jésus lui répondit: Il est écrit: Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras <3000> lui
seul.
Actes 24:14 Je t’avoue bien que je sers <3000> le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent
une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes,
Actes 26:7 et à laquelle aspirent nos douze tribus, qui servent <3000> Dieu continuellement nuit et
jour. C’est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par des Juifs!
Actes 27:23 Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers <3000> m’est apparu cette nuit,
Romains 1:9 Dieu, que je sers <3000> en mon esprit dans l’Evangile de son Fils, m’est témoin que je
fais sans cesse mention de vous,
Romains 1:25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi <3000> la
créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!
2 Timothée 1:3 Je rends grâces à Dieu, que mes ancêtres ont servi, et que je sers <3000> avec une
conscience pure, de ce que nuit et jour je me souviens continuellement de toi dans mes prières,
Hébreux 9:14 combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans
tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez <3000> le Dieu
vivant!
Apocalypse 7:15 C’est pour cela qu’ils sont devant le trône de Dieu, et le servent <3000> jour et nuit
dans son temple. Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux;
Apocalypse 22:3 Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville; ses
serviteurs le serviront <3000>
Malachie 2.2 avoir à cœur de donner gloire à Dieu, bénédiction et malédiction sont liées à ce qu’on a
à cœur ou non ; quand on a à cœur sa gloire, on lui donne gloire par nos lèvres et nos vies !