- LA LEGENDE DES ARMOIRIES D`AGEN
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- LA LEGENDE DES ARMOIRIES D'AGEN - Les armoiries de la ville d'AGEN remontent vraisemblablement au XIIIème siècle et non à CHARLEMAGNE, comme certains auteurs l'ont cru. Elles comportaient d'abord un sceau avec un motif architectural (murs et église) et un contre-sceau (sygle perché sur banderole ou phylactère). Par la suite, ces deux motifs qui sont des symboles de puissance ont été groupée sur une seule face : un aigle d'argent tenant la banderole "AGEN" à gauche, et une tour ou une forteresse d'or à droite, sur un champ de gueules, c'est à dire rouge. Le rouge était la couleur adoptée par beaucoup de princes du Midi, et la Tour représente les fortifications réduites à leur signe essentiel. Il se peut que l'aigle, oiseau impérial, ait été inspiré par le souvenir de Charlemagne qui aimait l'agenais et possédait une de ses nombreuses fermes à Casseneuil. L'écusson d'AGEN que la ville déployait en temps de guerre et dans les cérémonies publiques, fut enregistré dans l'Armorial de France en 1698, par HOZIER : le brevet est du 15 avril. En 1818, Mr de Lugat, Maire d'AGEN, délégué à cet effet par son conseil Municipal, obtint des lettres de patentes de confirmation. Renseignements puisés dans "La revue de l'Agenais" AGEN : Partie au l de Gueule, à l'aigle essorante d'argent, tenant en ses serres une défense de même sur laquelle est écrit AGEN ; au 2 aussi de Gueule à la tour d'or crènelée de 4 pièces, ouverte et maçonnée de sable; donjonnée de trois tourelles, couvertes à clocher et girouettée d'or. HISTORIQUE DE LA C.R.S. N° 24 La CRS 24, ex CRS 182 (2ème Cie de l'Ex 18e Région Militaire), a été formée à AGEN, en 1945, par du personnel prélevé sur des formations de police existant déjà à BORDEAUX et à PAU et par de nouveaux gardiens qui ont suivi leurs formations au château Ardillos de la 181 à Mérignac pendant 3 mois avant d'être affecté au château de la Couronne. Le cantonnement était l'actuel château de la Couronne avec ses baraques, en plus jeune. Rien d'important au cours de l'année 1945. L'unité s'installe, s'équipe, se renforce, s'instruit. Elle ne prépare à ses activités futures. Dès 1946 et au cours des années qui suivent, la CRS 182, en plus de son emploi local, participe à le surveillance extérieure et la protection de certains points sensibles. Centrale d'EYSSES Camp de CARRERE Barrage de DONZERE MONDRAGON Pénitencier de 1' ILE de RE Elle assure, à son tour la surveillance des frontières maritimes sur les ports de MARSEILLE et de la ROCHELLE. La surveillance des frontières terrestres sur les PYRENEES et le NORD-EST de la FRANCE. Elle se déplace à travers la FRANCE pour différents services d'ordre ou de maintien de l'ordre (grèves de NANTES et de SAINT-NAZAIRE). En 1958 : - Au cours de l'inondation de la ville d'AGEN par la Garonne, malgré un cantonnement lui même inondé, le personnel de la CRS 182 aide : au sauvetage des personnes et des biens au ravitaillement de la population au nettoyage de lu ville et des locaux particuliers La compagnie assure en outre, des patrouilles de surveillance pour protéger et conserver les biens sinistrés. A partir de 1934 : s'ouvre l'airs des déplacements annuels de 3 ou 4 mois ( rarement moins ) vers l'ALGERIE. C'est ainsi que la C.R.S. 182 est tour à tour : à ORLEANVILLE puis ALGER du 2 Novembre 54 au 2 février 55 (93j) à GUELMA ................. du 29 Mai 55 au 27 Août 55 (91j) à CONSTANTINE............. du 5 Juin 56 au 9 septembre 56 (99j) à ALGER puis CONSTANTINE.. du 2 janvier 58 au 22 Mai 58 (104j) à ALGER .................. du 28 décembre 60 au 25 Janvier 61 (27j) à ALGER .................. du 20 janvier 62 au 14 Avril 62 (85j) Au cours de ces différents séjours l'unité participe à de nombreuses missions qui os résument par : La conservation de la tranquillité publique La protection des personnes et des biens Le rétablissement de l'ordre. Toutes choses qui n'ont pas toujours, été calmes, ne montrant pas les difficultés rencontrées, et ont parfois entraîné des pertes. le 20/08/55 - Attaque par les rebelles du cantonnement à HELI0POLIS. Belle attitude du personnel qui se défend vigoureusement et. repousse l'attaque - pas de perte! le 20/08/55 - Une de nos patrouilles portées entre dans OUED ZENATTI alors que la localité est attaquée par les rebelles - La patrouille participe à la défense et par son action facilité le dégagement Pas de perte! le 29/03/58 - A CONTANTINE, une de nos patrouilles portées est accrochée par des rebelles qui la grenadent durement : 2 blessés graves dont l'OPP BAUDET ici présent. Par la suite, des citations des lettres de satisfaction, quelques médailles viennent récompenser le dévouement du personnel qui s'est plus particulièrement distingué. A chaque retour en métropole, la Compagnie reprend sans interruption son emploi normal et participe aux S.O. et M.O. qui lui sont demandés. En 1963, après le rapatriement en métropoles des Compagnies algériennes, après refonte et répartition des effectifs, la CRS N°182, change de numéro pour devenir l'actuelle CRS N°24 que vous connaissez, toujours implantée au Château de la Couronne à AGEN En mai 1968, la CRS N°24 est d'abord à PARIS où elle séjourne longuement en participant au maintien et au rétablissement de 1'ordre. Plusieurs blessés au cours de différents engagements Continuant son périple elle séjourne à LIMOGES où elle termine la grève SNCF. Arrive ensuite à BORDEAUX pour assister aux avant derniers soubresauts des manifestations des manifestations estudiantines. Fin juin, elle regagne enfin la résidence d'AGEN. Jeunes et nouveaux affectés vous pouvez être fiers de votre Unité car elle n'a jamais failli dans les moments difficiles et a toujours su "SERVIR" dans la légalité, avec humanité, civisme et sans violence inutile.