Colomiers. Collège Voltaire. Parité _ le chemin est

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Colomiers. Collège Voltaire. Parité _ le chemin est
Colomiers. Collège Voltaire. Parité : le chemin est encore long
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Publié le 07/02/2007 10:44 | Michel Jammet
Colomiers. Collège Voltaire. Parité : le chemin est
encore long
Un «collectif» d'enseignants vient d'organiser un forum autour de l'égalité
homme/femme.
Le collège Voltaire de Colomiers, par le truchement de quelques enseignants (es) a proposé ce lundi
un forum autour d'une question simple : l'égalité entre hommes et femme est-elle respectée
aujourd'hui en France ? Que reste-t-il encore à accomplir ? Les 84 élèves de 3e étaient répartis
en groupes équitables (filles-garçons, bien-sûr !) et ont soumis les neuf personnalités (2) au jeu des
questions de 14 heures à 16 h 30. Force est de reconnaître aussi que les invitées ont su se montrer
pédagogiques afin de faire toucher aux jeunes générations, l'ardu combat de la parité. D'ailleurs, un
jeune garçon, presque soulagé, n'a -t-il pas dit à Françoise Imbert, un peu médusée ; « ce sera long et
difficile. » La députée reconnaît aussi « qu'ils s'intéressent à la politique. Les filles surtout ! Même s'ils
ne savent pas très bien qui fait quoi ? On peut noter aussi des comportements virulents, voire
machistes de la part de quelques garçons. »
Pour Françoise Robert, syndicaliste FSU : « ils sont pleins de questionnements et de certitudes. Que
l'on ne s'y trompe pas, les clichés demeurent… Il n'y a rien de naturel… dans le mouvement. » Elle
ajoute : « il ne faut pas être trop sévère avec eux. Ce n'est pas facile le contact avec un adulte qu'ils ne
connaissent pas ! » Béatrice, une collégienne, particulièrement intéressée par cette histoire d'égalité dit
joliment. « Il faut se respecter et s'aider. »
La sénatrice des Haute-Pyrénées précise qu'un groupe a abordé, à travers la parité… le racisme ! «
Avec conviction, ils ont conclu qu'il n'y avait pas de races supérieures mais que la religion était, sans
doute, à l'origine des disparités hommes/femmes ! » Sophie, une collégienne, fait remarquer « qu'il n'y
a pas de raison que l'homme domine la femme. Pour peu qu'elle puisse s'exprimer. » De ce gigantesque
bouillonnement, les enseignants doivent maintenant en tirer des conclusions…
(1). Profs de Français : Corine Pérez, Anne-Marie Iglésis ; profs d'hist-géo : Cécilé Esquerré,
Marie-Line Deltour et Fabien Jouvé. (2). François Imbert, députée ; Josette Durieu, sénatrice
des Haute-Pyrénées ; Mimicha Lemoine, -Morsli, conseillère municipale de Colomiers ;
Virginie Baron et Sophie Groppin (Assoc Mix-Cité), Pascale Robert (syndicaliste FSU) ; Noëlle
Marty, conseillère prud'hommale ; Michèle Capdequi et Marie de Gramont, chefs d'entreprise.
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