Bernard Laporte fait campagne en Béarn
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Bernard Laporte fait campagne en Béarn
PAYS : France DIFFUSION : 261587 PAGE(S) : 30 SURFACE : 21 % PERIODICITE : Quotidien 16 septembre 2015 Cliquez ici pour voir la page source de l’article Bernard Laporte fait campagne en Béarn PAU L'actuel entraîneur du RC Toulon brigue la succession de Pierre Camou à la tête de la Fédération française de rugby Le sens de la formule, un discours désormais rôdé, un débit mitraillette qui tire à tout va sur les " gros par-dessus ". Hier soir, au centre Nelson-Paillou de Pau, Bernard Laporte a fait du Bernard Laporte. Son objectif ? Prendre la succession de Pierre Camou, à la présidence de la Fédération française de rugby. C'est à Gaillac, le 1re septembre dernier, que l'entraîneur du RC Toulon - mais aussi ancien sélectionneur du XV de France et Secrétaire d'état aux sports sous la présidence de Nicolas Sarkozy - a lancé sa campagne. Il est passé depuis dans le comité Côte basque Landes, à Saint-Vincent-de-Tyrosse, ainsi qu'en Corse. Il a fait de même en Béarn donc, entouré notamment de Serge Simon, son directeur de campagne et de Christian Dulin, le président du Comité des Alpes qui s'est rallié à lui. Bernard Laporte le martèle comme un slogan : " Je veux aller à la rencontre des 1885 présidents de clubs de France. " C'est en effet eux qui voteront pour ce scrutin dans près de 18 mois. Les clubs au centre Bernard Laporte lors de son allocution, devant une cinquante de personnes, hier en fin de journée au centre Nelson-Paillou. PHOTO DAVID LE DEODIC Les a-t-il rencontrés hier soir ? Une cinquantaine de personne s'étaient déplacées à l'invitation de Maurice Buzy-Pucheu, le président du comité départemental de rugby qui a pris fait et cause pour l'entraîneur toulonnais. Parmi elles, des présidents tels que Jean-François Lombard (RC Lons), Robert Casadebaig (Laruns), ou encore leurs homologues de Pontacq et de Bénéjacq pour ne citer qu'eux. Ainsi que le président du Comité Béarn, Serge Raballo. " On lit beaucoup de choses, donc je suis venu pour l'écouter, explique Jean-François Lombard. Moi, je suis juste un président qui bosse pour son club. " Des dirigeants donc, mais aussi des anciens joueurs ou entraîneurs tels que Christophe Hamacek, Jean-Michel Agest, Pierre-Triep Capdeville, Abderrahmane Agueb. Devant cet auditoire, Bernard Laporte a déroulé son discours pendant une grosse demi-heure, réclamant un " choc de simplification " au niveau des règlements, dénonçant le projet de création d'un grand stade, ou encore un système qui " n'écoute plus le monde amateur ", et des présidents de comité inefficaces. Il s'est ensuite prêté au jeu du question-réponse. L'occasion pour lui de répéter son message : " Il faut rendre la parole aux clubs. " Denys Kappès-Grangé ■ 6D7408255CA0F207D0AB0883F609155A2FC59299C10F51FB1FC5D0D Tous droits de reproduction réservés