Bernard Laporte fait campagne en Béarn

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Bernard Laporte fait campagne en Béarn
PAYS : France
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PERIODICITE : Quotidien
16 septembre 2015
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Bernard Laporte fait campagne en
Béarn
PAU L'actuel entraîneur du RC Toulon brigue la succession de Pierre Camou à la tête
de la Fédération française de rugby
Le sens de la formule, un discours
désormais rôdé, un débit mitraillette
qui tire à tout va sur les " gros
par-dessus ". Hier soir, au centre
Nelson-Paillou de Pau, Bernard
Laporte a fait du Bernard Laporte.
Son objectif ? Prendre la succession
de Pierre Camou, à la présidence de
la Fédération française de rugby.
C'est à Gaillac, le 1re septembre
dernier, que l'entraîneur du RC
Toulon - mais aussi ancien
sélectionneur du XV de France et
Secrétaire d'état aux sports sous la
présidence de Nicolas Sarkozy - a
lancé sa campagne. Il est passé
depuis dans le comité Côte basque
Landes, à Saint-Vincent-de-Tyrosse,
ainsi qu'en Corse.
Il a fait de même en Béarn donc,
entouré notamment de Serge Simon,
son directeur de campagne et de
Christian Dulin, le président du
Comité des Alpes qui s'est rallié à
lui. Bernard Laporte le martèle
comme un slogan : " Je veux aller à
la rencontre des 1885 présidents de
clubs de France. " C'est en effet eux
qui voteront pour ce scrutin dans
près de 18 mois.
Les clubs au centre
Bernard Laporte lors de son allocution,
devant une cinquante de personnes, hier
en fin de journée au centre
Nelson-Paillou. PHOTO DAVID LE
DEODIC
Les a-t-il rencontrés hier soir ? Une
cinquantaine de personne s'étaient
déplacées à l'invitation de Maurice
Buzy-Pucheu, le président du comité
départemental de rugby qui a pris
fait et cause pour l'entraîneur
toulonnais. Parmi elles, des
présidents tels que Jean-François
Lombard (RC Lons), Robert
Casadebaig (Laruns), ou encore
leurs homologues de Pontacq et de
Bénéjacq pour ne citer qu'eux. Ainsi
que le président du Comité Béarn,
Serge Raballo. " On lit beaucoup de
choses, donc je suis venu pour
l'écouter, explique Jean-François
Lombard. Moi, je suis juste un
président qui bosse pour son club. "
Des dirigeants donc, mais aussi des
anciens joueurs ou entraîneurs tels
que Christophe Hamacek,
Jean-Michel Agest, Pierre-Triep
Capdeville, Abderrahmane Agueb.
Devant cet auditoire, Bernard
Laporte a déroulé son discours
pendant une grosse demi-heure,
réclamant un " choc de
simplification " au niveau des
règlements, dénonçant le projet de
création d'un grand stade, ou encore
un système qui " n'écoute plus le
monde amateur ", et des présidents
de comité inefficaces. Il s'est ensuite
prêté au jeu du question-réponse.
L'occasion pour lui de répéter son
message : " Il faut rendre la parole
aux clubs. "
Denys Kappès-Grangé ■
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