Sonia,la Zumba dans la peau - Mairie de Dammarie-Les-Lys

Transcription

Sonia,la Zumba dans la peau - Mairie de Dammarie-Les-Lys
LOISIRS
INITIATIVE DE BÉNÉVOLES
Sonia, la Zumba
dans la peau
T
out débute dans son appartement en janvier 2012.
Sonia, 28 ans, d’origine tunisienne, déplace tous les
meubles de son salon pour y
aménager un espace et y expérimenter la Zumba. « Tous les jours pendant trois semaines, je me suis entraînée
pour apprendre une dizaine de chorégraphies et en inventer d’autres. » Bientôt cinq
puis quinze copines la rejoignent. Mais les
lieux deviennent vite exigus. Sonia se tourne
donc vers le Centre socio-éducatif (CSE), qui
accueille et encourage les projets d’habitants. « Je savais que Roméo Lopes, directeur
du CSE, nous aiderait. Il nous a trouvé une
salle où nous nous retrouvons désormais à
40, tous les vendredis depuis mai dernier »,
explique l’animatrice des cours de Zumba.
Mais pourquoi se lancer dans une telle aventure ? « Avec les autres mamans rencontrées à la Petite Enfance, nous parlions
souvent de nous défouler à travers une
Des cours de Zumba,
une activité physique
reposant sur des
rythmes et des
chorégraphies inspirés
de danses latines,
sont dispensés tous
les vendredis au CSE
par une habitante
de Dammarie.
activité sans les enfants. J’en ai moi-même
trois et j’ai besoin de moments où je prends
soin de moi. Comme nous sommes un peu
des filles flemmardes, la Zumba, entre
danse et fitness, nous a vite convenu »,
confie Sonia, souriante. Plus qu’un défouloir, ses cours permettent à ces femmes de
partager un moment chaleureux et détendu.
Pour Sonia, ça a été l’occasion de faire mieux
connaissance avec les habitantes de la ville.
« Quand je suis arrivée à Dammarie en
2003, j’ai rencontré des difficultés à me faire
des amies. Avec la Zumba, on s’y retrouve
toutes. Qu’on soit de nationalité algérienne,
marocaine ou française, il n’y a pas d’apriori
! », s’enthousiasme Sonia, qui avoue tout de
même que la chorégraphie de Shakira, Time
for Africa, et récemment celle de Psy, le Gangnam Style, y sont aussi pour quelque chose
dans cette grande convivialité. I
Tous les vendredis de 18h45 à 20h.
Renseignements auprès du Centre socio-éducatif
au 01 64 87 49 49
Roger Benard, une plume au service des autres
Roger Benard propose, depuis
cinq ans, ses services en tant
qu’écrivain public au Centre
socio-éducatif. Rencontre avec
ce bénévole dévoué.
Lys’ Mag : Pourquoi avez-vous choisi d’être
écrivain public?
Roger Benard: Retraité de la gendarmerie, je
ne souhaitais pas être inactif. Je connaissais
l’ancien écrivain public. Lorsqu’il a cessé ses
fonctions, j’ai proposé mes services. Un écrivain public rédige sur demande de personnes qui ne s’en sentent pas capables, des
courriers d’ordre administratif, judiciaire
voire privé. Ça peut être des demandes très
diverses telles que résiliation de contrats ou
recours sur décisions administratives. J’ai
pour principe de ne jamais refuser d’écrire
sauf lettre diffamatoire, calomnieuse ou injurieuse. La majorité des personnes qui me
sollicite ne parle pas français, s’exprime
mal, ou ne sait pas l’écrire correctement.
D’autres ne comprennent tout simplement
pas bien le jargon administratif ou juridique.
L.M.: Comment menez-vous cette action?
RB: Je m’efforce de comprendre la situation
Ce qui compte pour Roger Benard, écrivain
public au CSE, c’est d’aider les gens en difficulté.
des personnes afin d’établir des courriers
qui leur correspondent. Je suis aussi un
homme de conseil. J’indique l’autorité à laquelle la personne doit s’adresser, et en
quels termes afin de voir son courrier aboutir à un résultat positif.
L.M.: Qu’est-ce que cela vous apporte?
RB : J’apporte concrètement et immédiatement une aide à une personne qui se trouve
plus ou moins en difficulté. C’est une
grande satisfaction sur le plan humain, surtout grâce aux personnes qui m’ont ensuite
accordé leur confiance, leur reconnaissance
et parfois leur amitié. J’ai le sentiment d’être
utile. Tout comme dans mon rôle de médiateur auprès du Procureur de la République
et d’accueillant auprès de l’Association
d’Aide aux Victimes d’Infractions Pénales
(AAVIP), que j’exerce en parallèle. I
Permanence les jeudis, de 14h à 18h,
au Centre Albert Schweitzer. Renseignements
et rendez-vous auprès du Centre socio-éducatif
au 01 64 87 49 49
lys’mag F É V R I E R 2 0 1 3 15

Documents pareils