MM-LG
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Voici des plans des leçons de chimie générale pour les oraux de la session de l'agrégation de chimie 2012-2013. Ces plans ont été écrits par Eloïse et moi. Ils ont généralement été écrits d'après les propositions faites aux cours des présentations durant l'année et sont très souvent le fruit de réflexions communes de différentes personnes de la promotion durant les longues soirées de travail de l'année^^. Et puis, vous retrouverez parfois de nombreuses ressemblances avec les plans des années précédentes, ils étaient bien, n'est-ce pas ? ;-) Je n'ai pas tout relu après avoir passé les oraux, il y a donc sûrement encore des fautes de frappe, d'orthographe et de grammaire, parfois même sûrement de références biblio, et (j'espère pas mais peut-être) des erreurs scientifiques, du coup gardez des précautions vis-à-vis de ces plans. De plus dans les références, il y a parfois des numéros après les BUP qui font références aux pages du BUP cité dans la biblio même si il n'y a pas de p. devant. Bon courage ! Voilà donc merci à : Nils ARONSSOHN Pierrick BERRUYER Benjamin BOUSQUET Céline CAILLETEAU Fabien CARON Estelle GODART Arthur MARAIS Antoine MEUNIER Mathilde NIOCEL Romain REOCREUX Thomas ROSSI Lyvie ROUSSI Arnaud TALEWEE Eloïse THOMAS Maëlle LG 1 : La liaison chimique à l'état solide : nature et évolution dans la classification périodique (on se limitera aux corps simples et aux corps composés de deux éléments) Niveau : Pré requis : Biblio : L2 Cristallo, théorie des bandes, cycles thermo, forces intermoléculaires, atomistiques, électronégativité, polarisabilité Indispensable en l'Etat Solide, Marucco, Hprépa Matériaux, Dessanges (PUF), Indispensable en Liaisons Chimiques, Bottin-Mallet 2, OCP 51, Cox, Bernard Busnot Intro : IES p.6 3 états de la matière pour corps pur, dépend de l'équilibre entre agitation thermique et force de cohésion, manifestation à courte distance. Etat solide : forces de cohésions à courtes distances sont prédominantes. On s'intéresse uniquement un solide cristallin parfait, plus simple à décrire. On peut les caractériser par la nature de leur liaison chimique. Cette dernière est caractérisée par l'énergie de cohésion = énergie de liaison chimique : l’énergie qu’il faut fournir pour séparer les atomes formant une liaison chimique et les envoyer à l’infini sans interaction. Solides : très grand nombre d'atomes, pas d'énergie de liaison individuelle. Plusieurs outils pour décrire la liaison chimique : – électronégativité (def Marucco p.14), on prend celle de Pauling car se base sur l'énergie de liaison, – enthalpie de sublimation : permet de retrouver quantativement l'énergie de liaison si on connait la structure cristalline – conductivité : permet de caractériser la nature de la liaison localisée ou non. – Diagramme de bandes : caractère conducteur, semi-conducteur ou isolant. I. La liaison chimique dans les corps simples Def corps simple, évolution tableau périodique HP p.34 1) Les solides métalliques Définition métal Marucco p.136, diagramme de bande simplifié, caractéristiques (conducteurs, malléable, ductiles...), évolution classif Marucco p.115-116. Propriétés (ΔsubH°, θfus, σ...) PUF p.237 évolution ΔsubH° du boc d Cox p. 69 Modèle de liaison chimique : modèle du gaz d'électrons libres, explique bonne conductivité, ordre de grandeur de l'énergie de liaison IES p.24, PUF p.237 Théorie de bandes : alcalins conducteurs ILS p.73, PUF p.238, métaux de transitions Marucco p.169 Transition : On donne conductivité pour Na Mg Al Si, PUF 237 HP 24, et on voit que conductivité Si tres inférieure aux autres ! et Tfus bien supérieure ! Il faut décrire une nouvelle liaison. 2) Les solides covalents Définition cristal covalent HP p.25 électronégativité, placés dans classif Modèle liaison covalente : liaison localisée qui résulte de la mise en commun d’électrons de valence entre plusieurs atomes pour satisfaire l'octet ILC p.8. Propriétés : Tfus, conductivité, isolant semi conducteurs, liaison forte, energie de liaison, enthalpie de sublimation entre 400-800 kJ.mol-1 PUF p.240 Diagramme de bandes : isolant : diamant, bandes σ,σ* IESp.92, Bottin-Mallet p.412; semi-conducteur : silicium PUF p.241 Evolution sur une période difficile car cristaliise de manières différentes Transition : Donner Tfus Na, Si et I2 : très différent ! Il faut décrire un nouveau type de liaison. 3) les solides moléculaires Définition cristaux moléculaire HP p.26, PUF p.242, électronégativité forte, classement dans la classif. Modèle de la liaison moléculaire : via interactions de VdW, origine électrostatique, énergie mise en jeu, E London(pour sorps simples) PUF p.242 évoluion Tfus gaz noble Propriétés : énergies de cohésions, isolant. HP p.28, IES p.91 Dihalogènes, valeurs de polarisabiltité. Evolution classif : la polarisabilité variant comme l’inverse de l’électronégativité, plus on descend dans la classification périodique et plus la liaison est polarisable donc plus l’énergie de London est élevée et plus l’énergie de cohésion du cristal est élevée (exemple de la série des gaz rares et des dihalogènes sur transparent). Il en est de même quand on se déplace sur une période quand on se déplace de la droite vers la gauche. Transition : récapitulatif des liaisons qu'on vient de voir avec évolution sur tableau, sur période : métallique, covalent, moléculaire, sur colonne, de – en – électronégatif, électrons moins retenus, plus métallique. Liaison chimiques présentes également dans corps composés, on va se limiter au composés binaires. II. La liaison chimique dans les corps binaires 1) Avec forte différence d'électronégativités : cristaux ioniques Δχ très élevée (extrèmes ds CP) exemple : halogénures d’alcalin Bottin-Mallet p.430 Propriétés (Tfus, isolant, solide dur fragile, conducteurs etat fondu) faire un tableau. HP P.24 Modèles de la liaison : IES p.45 On n'a plus énergie de cohésion mais énergie réticulaire : Bottin-Mallet p.446, calcul cycle de Born-Haber, pour l'expliquer : attraction-répulsion dans réseau cristallin NaCl. IES p.87 Transition : Ecart au modèle : liaison pas totalement ionique, il existe un part de covalence : pourcentage ionique HP 34 2) Avec faible différence d'électronégativité Proche dans la classification périodique. 2 cas à distinguer : ● avec éléments de faibles électronégativités : Métaux de transition. Parler de liaison métallique et comme composé binaire, changement des propriétés. Définition alliage et interêt. Plusieurs types : substitution, insertion. Exemples, atomes de petite taille. Alliage Fe et interêt. IES p.41 ● avec éléments de fortes électronégativités : Plutôt non-métaux. Les liaisons chimiques sont soit covalentes soit moléculaires. Eléments vers droite de CP. Ex SiC, CO2, PH3. On donne Tfus, différence électronégativité. Bottin Mallet p.374 Pas de règre générale. Maille carboglace HP p.30 3) Bilan : Oxydes métalliques Composés binaires, on vient de voir 2 cas différents. Si on fixe un des éléments O. Evolution dans CP, avec éléments du bloc s : ionique, avec bloc p : covalent, moléculaire. OCP p.65 Conclusion : Bilan, on a vu des cas extrêmes, généralement un peu des trois : triangle de van ArkelKetelaar. OCP p.57 LG 2 : Du cristal parfait au cristal réel; exemple de non stœchiométrie Niveau : Pré requis : Biblio : L2 cristal parfait, thermodynamique statistique?, théorie des bandes Smart, Marucco, HP Chimie des matériaux, Dessanges PC (PUF), IES, BUP 658, Grécias jaune et bleu Intro : HP p.70 Dans la leçon précédente, on a étudié le cristal parfait. Def cristal parfait : arrangemment tripériodique infini. Cependant ce cristal parfait ne se rencontre jamais dans la nature. Le plus gros défaut qui existe déjà (si possible sortir un cristal sur la table) c'est qu'il n'est pas infini, effet de surface. De plus l'agitation thermique entraîne un certain nombre de défauts. Leur présence contribue à moduler de manière plus ou moins importante les propriétés physiques et chimiques des solides (couleur du cristal, propriétés de conduction...etc) Smart p.147 I. Les écarts du modèle du cristal parfait (20') 1) Différents types de défauts Définition : défaut : toute variation de structure qui ne correspond pas au cristal parfait. HP p.78 Il en existe plusieurs types : – défauts étendus : s'étendent sur plusieurs mailles, défauts ordonnés – défauts ponctuels : qui ne s'appliquent sur qu'une seule maille mais qui peuvent être sur plusieurs mailles, quand le désordre apparaît localement sur des sites répartis au hasard. Marucco p.267 – – Extrinsèques : ont pour origine la présence d'impureté dans le métal, créés par des atomes étrangers insérés dans le réseau. Intrinsèque : concernent les cristaux d'une composition pure, font partie intégrante de la structure du cristal Smart p.146 Transition : On va tout de suite voir ces différents types de défauts plus en détails. 2) Les défauts étendus Ces défauts peuvent être monodimensionnel, bidimensionnel, tridimentionnel. IES p.107 + HP p.79 T : schéma : exemples de défauts étendus : joints de grains/ plans de cisaillement Un cristal réel : association de plusieurs monocristaux. Des joints de grains joignent les monocristaux. Plan de cisaillement : glissement de deux plans réticulaires l'un sur l'autre suite à un choc. Flexcam : HP p.80 Transition : Mais comme on l'a dit précédemment tous les défauts ne sont pas ordonnés, il existe également des défauts ponctuels qu'on va séparer en deux types : tout d'abord les défauts ponctuels intrinsèques. 3) Défauts ponctuels intrinsèques a) Défauts de Schottky T : Définition + schéma de ces défauts : PUF p.274 T : Pour bien écrire les différents types de défauts une notation est reconnue : notation de Kröger Vink. BUP p.187 Exemple sur NaCl au tableau PUF p.275 + Marucco p.268 Exemple de où ces défauts sont observés. Marucco p.268 Existe aussi les défauts anti-Schottky. T : Définition + schéma PUF p.275 Notation Kröger Vink b) Défauts de Frenkel T : Définition + schéma PUFp.275 Exemple sur NaCl, notation Kröger Vink. Exemple de où ces défauts sont observés Marucco p.269 c) Centre F Introduction à ces défauts pour les évoquer. Définition + schéma + notation PUF p.276 Transition : mais comment justifie la présence de ces défauts d) Aspect thermodynamique T : Présentation courbes HP p.80 Explication, interprétation des données et conclusion : Tout cristal a une tendance naturelle à acquérir des défauts ponctuels. A une température et sous une pression donnée, la concentration en défauts d'un cristal à l'équilibre est celle qui rend l'enthalpie libre de cristal minimale, c augmente quand T augmente. Transition : mais les défauts ponctuels intrinsèques ne sont pas les seuls à créer du désordre, il exitse aussi les défauts ponctuels extrinsèques. 4) Les défauts ponctuels extrinsèque Défauts engendrés par la présence d'impuretés. Exemple le dopage des semiconducteurs. PUF p.278 Dopage de type n: excès d'électrons + diagramme de bande Dopage de type p : défaut d'électron + diagramme de bande 2) Propriétés optiques + exemple ZrO2 stabilisé par CaO. Smart Notation Kröger Vink : ZrZr +OO + CaOhors cristal = CaZr'' + VO°° + ZrZrhors cristal + O2(g) hors cristal Transition : ces défauts ponctuels existent dans tous les cristaux mais écart à la stoechiométrie d'un composé binaire et une mesure directe de leur concentration. II. Etude du cas de la non-stoechiométrie : FeO (15') 1) Mise en évidence FeO de type NaCl, rappel structure cristallo, on s'attend à avoir un rapport Fe/O=1, mais non ! Diagramme de phase du fer. BUP p.182 Transition : mais quelle est la nature de ces défauts? 2) Nature des défauts Différentes hypothèse BUP p.183 : manque atome de Fe, atome d'O en trop, Fe remplacé par O. Hypothèses limites => on peut envisager des combinaisons de ces défauts. Vérification avec expérience PUF Loi de Vegard avec tables de densité. Smart p.176 3) Modèle de Wagner et Schottky Modèle Wagner et Schottky. Présence d’oxygène crée des lacunes. Loi d’action de masse. BUP p.185 + PUF p.281 Conductivité proportionnelle à concentration Fe3+ et donc à PO2^(1/4). Généralisation à d’autres composés. PUF p.279 Notion de sur et sousstoechiométrie. Transition : mais quelles sont les conséquences de ces défauts? III. Propriétés des cristaux réels (15') 1) Propriétés de conduction a) conductivité électrique Cas de FeO : interprétation conductivité électrique grâce à un champ E. Schéma Fe3+ porteurs de charges, valide le fait que la conductivité soit proportionnelle à Fe 3+ Grécias jaune p.447 + BUP p.86 b) conductivité ionique Expression de la conductivité HP p.96 Valeurs et autres de grandeurs Smart p.155 Exemple de l'oxygène-mètre. Smart p.164 Retour sur ZrO2 : apparition de lacunes d'oxygène donc matériaux bon conducteur de O2- Halogénures d'alcalins centres colorés HP p.91 + Smart p.171 Conclusion : Bian , influence des propriétés du cristal quand on sort du modèle du cristal parfait. Dopage n et p du silicium très important en électronique. Défauts très utilisé aussi en catalyse, augmentation du nombre de sites actifs ou empoisonnement voulu des catalyseurs pour changer leurs propriétés, réactivité de la surface. LG 3 : Cristaux ioniques Niveau : Pré requis : Biblio : L2 modèle du gaz parfait, interactions fortes/faibles, életronégativité, structure cristalline, compacité; théorie des bandes Tout-en-un PC, TD PC, HP Matéraux, Trinquier, IES, Bottin-Mallet, Marucco Intro : TD p.577 T : 3 différents états pour la matières : gaz, liquide, solide et dans solide, peut être amorphe ou cristallin. On ne s'intéresse qu'à la matière sous état cristallin avec modèle du cristal parfait (comme on faisait avec le gaz parfait) Tout-en-un p.780 Il existe différents types de cristaux : métallique, covalent, moélculaires, ioniques (avec exemples) TD p.578 On va s'intéresser aux cristaux ioniques : interaction entre atome de type ionique, forte différence d'électronégativité entre les atomes. Exemple : NaCl Bottin-Mallet p.430 I. Structure cristalline et cristaux ioniques (~10') 1) Rappels sur la structure cristalline T : définitions : réseau, maille, motif : Structure cristalline = réseau cristallin + motif Tout-en-un + TD 2) Le réseau cubique à face centrées et sites d'insertion Réseau cfc : Représentation d'une maille cfc au tableau. Définition de sites d'insertion, sites cristallographique : toute partie de l'espace du cristal qui va être occupée par un élément extérieur. Différents types de sites : octaédriques (retrouvé sur transparent) =>étendre la maille à plusieurs mailles pour comprendre ceux au milieu des arêtes, sites tétraédriques. Définition : hapticité : rayon maximal de l'insertion qui permet de ne pas avoir de déformation, coordinence (nombre de plus proches voisins) Représentation d'un huitième de cube du cfc avec représentation des atomes. Calculs du rayon d'insertion pour site tétraédrique et donnée des rayons d'insertion pour sites cubique, octaédrique, tétra. Tout-en-un + TD 3) Cristal ionique Définition TD p.609 double réseau, utilisation des sites d'insertion Définition du paramètre cristallin Anions plus volumineux que les cations => anions cristallisent sous une forme donnée et les cations viennent s'insérer dans les différents sites => pas de contacts entre anions. Stabilité du cristaux du aux interactions entre cations et anions, on cherche à ce qu'il n'y ait pas contacts entre deux anions pour éviter interactions déstabilisantes. T : avec trois anions, certaines tailles de cations pour ne pas qu'il y ait contact, mais si quatres anions, il faut un cation de plus grande taille. => lien entre site occupé et taille du cation Transition : Il existe différents types de cristaux ioniques II. Les modèles de cristaux ioniques (20') 1) Etude de composé binaires AB a) cristaux de structure CsCl Description : les anions et les cations forment chacun un cristal cubique décalés. Représentation de la structure au tableau + modèle moléculaire Calcul du nombre de cations et d'anions. => on a bien une stoechiométrie 1/1 calcul détaillé rapport r+/r-, calcul détaillé, coordinence Exemples de cristaux cristallisant dans cette structure. Tout-en-un p.837 b) cristaux de type NaCl Description : les anions et les cations forment chacun un cristal cfc décalés. Représentation au tableau + modèle moléculaire Calcul du nombre d'anion Cl- : 8 * 1/8 + 6 * ½ = 4 atomes, du nombre de cations Cs+ : 4 sites octaédriques => stoechiométrie 1/1 calculs détaillés Existence : rapport r+/r-, calcul (résultat) Exemples : KF, CaO, LiBr Tout-en-un p.838 c) structure ZnS : blende Description : les anions S2- forment un réseau cfc et les cationscations Zn2+ occupent un site tétrédrique sur 2 en alternance. Représentation sur transparent + modèle moléculaire Calcul du nombre de cations et d'anions => stoechiométrie (résultats) Existence : rapport r+/r- (résultats seulement) Exemples : AgI, CuCl Tout-en-un p.839 d) Bilan Tableau récapitulatif selon le rapport r+/r- => types de sites occupés et coordinence Tout-en-un p.835 2) Composés binaires de type AB2 : structure fluorine Non équivalence structurelle entre anions et cations 2 façons de décrire le réseau : - les cations forment un réseau cfc et les anions occupent tous les sites tétraédriques - les cations forment un réseau cubique et les anions occupent tous les sites ioniques. T : les deux représentations + justification de l'équivalence des deux modèles avec modèles moléculaires. Tout-en-un p.840 Justification de la stoechiométrie + taille. Transition : ces différents modèles vont permettent de comprendre les propriétés physico-chimiques des cristaux ioniques. III. Propriétés physico-chimiques des cristaux ioniques (15') 1) Propriétés mécaniques Les interactions entre les ions sont fortes, ordre de grandeurs, cassant : expliqué avec modèle moléculaire : mise en regard par glissement de plans réticulaires de charges de même types. Tout-en-un p.792 +794 Emploi dans des domaines très variés comme les revêtements. 2) Propriétés de coduction Charge fortement localisées, on ne peut pas avoir une bonne conduction Tout-en-un p.792 + TD p.619 Rappel théorie des bandes, diagramme avec grand gap, exemple MgO en structure NaCl. => isolant. Marucco p.172 Valeur de conductivité pour NaCl HP p.24 Valeur de gap NaCl : 9eV 3) Propriétés de solubilité Avant de comparer la solubilité des cristaux ioniques dans l'eau, il faut se souvenir de l'énergie réticulaire. a) Détermination de l'énergie réticulaire par la méthode de Born-Haber Définition de l'énergie réticulaire Marucco p.95 Calcul sur NaCl à l'aide des données. Bottin-Mallet p.446 + Trinquier Exemple pour d'autres cristaux ioniques. Trinquier + Marucco p.109 b) Solubilité Equation de dissolution à partir du cristal. Exemple : différence entre NaCl et AgCl expliquées énergétiquement. Marucco p.109 AgCl cristaux covalent. Conclusion : Bilan. Ouverture sur les autres cristaux, cristaux moléculaires + covalent. Modèle du cristal réel pas vraiment vérifé => existence de défauts, important pour décrire certaines propriétés. LG 4 : Méthode de Hückel simple; (application à la réactivité des molécules organiques exclue) Niveau : Pré requis : Biblio : L2 Notion de base de MQ (équation de Schrödinger), OA, constuction des diagrammes d'OM des molécules diatomiques, spectro, modèle de Lewis (mésomérie) NTA blanc, TD PC, HP PC, Atkins, ICO, Jean et Volatron II, Daumarie Intro : L'étude des molécules diatomique a fait ressortir 2 types d'orbitales : système σ et système π. Ces deux systèmes sont indépendants dans le sens où la nature des recouvrements sont différents (axial vs équatorial). Importance du système π : c'est là qu'on avait trouvé les e- les plus énergétiques et donc respnsables des propriétés chimiques (analogies aux électrons de valence des atomes) et c'est là qu'on trouve la justification des propriétés magnétiques de certaines molécules (O2 vs N2) Dans cette leçon, on va s'attaquer à des molécules plus grosses! Le problème c'est que ça devient vite compliqué (n OA donne n OM : pour un grand nombre d'atomes, ça fait beaucoup d'OM) On va s'intéresser qu'aux molécules qui ont un système π. Comme système π et σ indépendants, on n'étudiera que le système π (où a priori on attend l'explication des propriétés physco-chimiques comme dans le cas diatomique) Pour ça, Hückel a proposé dans les années 30 une méthode permettant d'évaluer les propriétés quantiques des molécules. Objectif de cette méthode : faire un maximum d'approximation sur l'équation de Schrödinger tout en gardant les ingrédients quantiques indispensables. I. De l'équation de Schrödinger à la méthode de Hückel simple 1) Les approximations usuelles (ne pas s'éterniser) T&D violet p.290, Rivail, Tout-en-un p.532 On se place dans le cadre de la MQ : l’état d’une molécule est décrit par une fonction d’onde qui comportent à la fois des variables électroniques ri et nucléaire rK. A cette fonction d’onde, est associé un opérateur quantique : l’hamiltonien. De façon générale pour une molécule, on peut écrire l'équation de Schrödinger : Hψ=Eψ où H = TN + Te + VeN + Vee + VNN. Dans l’ordre : Ec des noyaux, Ec des électrons, Ep d’attraction électron-noyau, Ep de répulsion électron-électron, Ep de répulsion noyaunoyau. Transtition : Pb : le mouvment des électrons dépend de celui des noyaux. Il faut faire des approximations. ● Approximation de Born-Oppenheimer Comme me<<mp, les électrons bougent beaucoup plus vite que les noyaux. On suppose donc que les noyaux sont fixes à l'échelle de temps de l'évolution des électrons dans la molécule. Atkins on ne tiendra plus compte de l’Ec des noyaux! Autre justification : vibration se font sur un temps de l’ordre de 10^12s alors que transition électronique 10^15s ! Conséquences : on peut ne s'intéresser qu'à l'hamiltonien électronique Hel= Te + VeN + Vee et Ψtot = Ψel. χ , et d’après l’équation de Schrödinger HelΦel=EelΦel, avec E la contribution électronique à l’énergie de la molécule. Transistion : Nouveau pb : le mouvement des électrons dépend des mouvments des atomes voisins. ● Approximation de l'hamiltonien monoélectronique Le terme de répulsion électronique rend impossible la résolution analytique exacte. Comment contourner cette difficulté ? On remplace le terme de répulsion électronique par une somme de potentiels monoélectroniques traduisant la répulsion moyenne ressentie par un électron, du fait de la présence des autres. Conséquence : H=Σhi, avec hi hamiltonien monoélectronique. Physiquement tous les électrons sont étudiés indépendemment. Conséquence : Φel=Πφi est fonction propre de Hel où φi est pour l'orbitale moléculaire. Transition : Mais comment exprimer les φ? ● Méthode LCAO φi = Σ cik χk Mathématiquement les χk constituent une base de l'espace. Physiquement les orbitales moléculaires doivent ressembler aux orbialtes atomiques (un atome ne perd pas comlétement ses propriétés quand il intervient dans une molécule) Du coup on se contente généralement des OA de valence. Dans la méthode de Hückel, on va plus loin, on ne s'intéresse qu'au système π. Exemple : schéma de l'éthène avec deux orbitales p1 et p2. On ne va développer que sur les pz (orbitakes perpendiculaires au plan de la molécule et se recouvrant latéralement) D'où φi = ci1p1 + ci2p2. Transition : qu'est-ce que ça donne quand on écrit le déterminant sécualire? 2) Déterminant séculaire et paramétrisation des intégrales HP p.416 |Hij – Ei Sij | = 0 Ecrire le déterminant pour l'éthène... On explique H11, H12, H22, S12. Ce sont autant d'intégrales à évaluer. propriétés de la molécule quand celle-ci est conjuguée. Transition : On va donc introduire encore des simplifications : appromixation spécificiques à la méthode Hückel simple Tout-en-un p.539 + TD p.301 + ICO p.30 + Jean et Volatron II * Hii = α : intégrale coulombienne, représente approximativment l'énergie de χi dans l'atome isolé (potentiel d'ionisation de Koopmans au signe près). α négatif, α ~-10 eV. Ex : butadiène : H11 = H22 = H33 = H44 = α : pourtant a priori pas évident qu'un atome du milieu et un atome du bord ait les mêmes Hii. * Hij = β si i et j voisins, Hij = 0 sinon, β intégrale de résonance : elle quantifie l'interaction entre deux atomes adjacents. β négatif, β~-1 ev * Sij intégrale de recouvrement Sij = δij i.e. Sii = 1 et Sij = 0 si i différent de j. Grosse approximation! Mais ça simplife beaucoup les calculs et puis on a déjà un peu pris en compte l'interaction entre 2 OA adjacents dans β. Remarques : α, β par défaut ne concernent que les atomes de carbones. Exemple : TD p.300 * Ainsi pour l'éthène, le déterminant séculaire selon Hückel est ... On trouve E+ = α+β et E- = α – β. Remarques : discussion pour obtention des cij : Système de n équation à n inconnues, sur les cij, il y a une solution cij=0 mais on ne veut pas de cette solution (nonnormalisable), on veut donc que les équations ne soient plus indépendantes => déterminant séculaire. Pb pour détermoiner les cij, il nous faut une nouvelle équation => condition de normalisation. Calcul formes des OA : Ψ+ = (p1+p2) / 2 et Ψ- = (p1-p2) / 2 Autre exemple : NTA blanc p.83 + TD p.310 + TD p.303 * cas des hétéroatomes : pour l'éthanal : calculs sur Hulis, aller dans résultats pour voir les paramètres (on veut rester avec deux paramètres α et β donc on s'y ramène), justifier qualitativement les valeurs choisies, parler d'hyperconjugaison Jean et Volatron 3) Exploitation HP + TD +NTA blanc p.79 * Energie du système π : Eπ = Σ ni εi où ni : nombre d'électrons dans OMi et εi = énergie des OMi * charge électronique, charge nette + exemples * indice de liaison. + exemple Transition : la méthode de Hückel est donc particulièrement intéressante pour étudiée les II. Application à l'étude des systèmes π délocalisés 1) Polyènes linéaires et stabilité du système π HP, TD p.306 polyène conjugué : alterance liaison simple et liaison double. Etude du butadiène * Formes mésomères * Diagrammes d'énergie d'hydrogénation du butadiène. On retrouve ce que la théorie de la mésomérie nous donnait en chimie organique. On peut comparer l’énergie de résonnance donné par Hückel et celle donnée expérimentalement par enthalpie d’hydrogénation : même ordre de grandeur. Energie de conjugaison, interprépaion de cette grandeur. * Donnée des valeurs des énergies de la BV et HO du butadiène : Hulis (si le temps les retrouver à la main avec déterminant et symétrie?) => réduction du gap HO/BV, importance des coeff sur les extrémités. => refaire les calculs sur Hulis avec 6 C, pour voir l'évolution. Calcul de l'énergie du système π pour butadiène pour deux éthènes (butadiène avec ses deux C=C perpendiculaire, pas de conj) =>Planéité du butadiène. Transition : Etude avec Hückel est aussi intéressante pour expliquer l'aromaticité. 2) Polyène cyclique et aromaticité HP, TD p.403, NTA vert p.217, Hulis Calcul énergie du système π pour benzène. On définit l'énergie de résonance + calcul. Calcul énergie du système π pour le cyclobutadiène Stabilité particulière pour 4n+2 électrons π délocalisés sur un système plan => critère d'aromaticité de Hückel. Transition : mnt critère d'aromaticité aussi avec RMN et en parlant de spectro... 3) Propriétés spectroscopiques * UV-visible HP p.432 Molécules conjuguées absorbent, transition π->π* très forte, caractérisation en chimie orga. Effet batochrone, retour écart HO/BV. Calcul λ transition énergétique. Exemple : β-carotène Daumarie p.162 Grâce à Hückel : ordre de grandeur des transitions. * IR : Diminution des indices de liaisons avec délocalisation Transition : délocalisation : absorbe + apparition de charges => moment dipolaire? 3) Moment dipolaire TD p.310 + NTA blanc p.81, Hulis Exemple : azulène cycle à 5 chargé – et cycle à 6 chargé + Il y a un moment dipolaire! Cool pour la qualitatif mais pour le quantitatif en fait on trouve µ=6,4 D avec Hückel au lieu de 1D expérimentalement. Cf NTA pour justification, on néglige les répulsions électroniques. Conclusion : Bilan Hückel : modèle simpliste mais qui a suffisament d'ingrédient quantiques pour prévoir les propriétés de la molécules. Application en chimie orga. LG 5 : Forces intermoléculaires Niveau : Pré requis : Biblio : L1 Energie potentielle et force, liaison covalente/ionique, modèle du GP, états de la matière, moment dipolaire, principe de base de la chromato d’adsorption, notions de biochimie (ADN, protéine) T&D PCSI, Paul Arnaud, HPTout-en-un PCSI,Gerschel, Fosset, Chottard, Voet Force de polarisation dite de Debye. Dipôle permanent crée un moment dipolaire induit. Schéma, expression de l'énergie simplifée, kd dépend de α et μo. TD p.443, cela Transition : Si les deux molécules n'ont pas de moment dipolaires, elles s'attirent quand même entre elles, dernière interaction attractive. ● Interactions dipôle instantané-dipôle instantané Force de dispersion dite de London. Exemples : dihalogène, gaz noble HP, TD Schéma, expression simplifiée de la force. kl dépendant de α. TD p.443 3) Conséquence des forces de Van der Waals Intro : On a pu voir au cours des leçons précédentes la formation de liaison covalente pour former des molécules. Ce sont des liaisons fortes, intramoléculaires, énergie de l'odre de plusieurs centaines de kJ.mol-1. Mais les molécules que nous avons obtenues n'ont pas une existence individuelle. Il existe des forces intermoléculaires qui assurent la cohésions des phases solides et liquides, ce sont des liaisons plus faibles, de l'ordre de la dizaine de kJ.mol-1. TD p.441 * Comparaison butane acétone pour Tfus, Teb Arnaud p.169 acétone moment dipolaire, interactions plus fortes entre molécules, Tfus et Teb plus élevées * Explication les hydrates de gaz nobles Arnaud p.170, HP p.76 *La polarisabilité augmente avec la taille des molécules, valeurs HP p.75 * Solubilité de I2 et des hydrocarbures I. Les forces non spécifiques Transition : récapitulatif des interactions attractives et tableau de valeurs Gershel p.11 London majoritaire. Mais pas seules interactions car sinon effondrement de la matière. 1) Présentation (pas sûr) Rappel sur transparents : moment dipolaire, ionicité, polarisabilité TD p.79, 286 Un cristal de H2 se sublime en apportant 1,2 KJ.mol-1 => nature des liaisons différentes de la liaison covalente. Equation des gaz parfait plus valable à haute densité => équation où b: covolume (les molécules ne s'interpénêtrent pas mais se repoussent à courte distance et a/Vm² : surpression ressentie due à l'interaction entre les molécules. Equation valables pour toutes les molécules => des interactions non spécifiques expliquent ces observations. 2) Forces attractives : forces de Van der Waals Il existe trois types de forces de Van der Waals selon que les molécules aient un moment dipolaire ou non. Interactions dipôle permanent-dipôle permanent Force d'orientation dite de Keesom. Exemple : HCl, comparaison à deux aimants. TD p.442 Schéma, expression de l'énergie simplifiée, kk dépend de la température et de μo, signe – car attractive, 1/r6 caractéristiques des énergies de Van der Waals, valeurs numériques pour HCl. Arnaud p.171 ● Transition : Mais toutes les molécules comme le butane n'ont pas de moment dipolaire. ● Interactions dipôle permanent-dipôle induit 4) Forces répulsives et interactions totales Bilan des forces attractives. TD p.443 Mais à courte distance, il y a aussi énergie répulsive du à l'interpénétration des nuages électroniques et à la répulsion des noyaux. Energie totale, somme des deux -> potentiel de Lennard-Jones, minimum :distance intermoléculaire correspond à la somme de leurs rayons de van der Waals HP p.78 Conséquences : plus les forces de Van der Waals augmente, plus les constantes physiques augmentent. Transition : On explique beaucoup de choses mais pas tout ! En effet H2O et NH3 les plus légers mais comportement bizarre. Arnaud p.172 II. La liaison hydrogène 1) Mise en évidence EtOH et diméthylether quasi même μ, volume comparable mais Teb bien différentes ! Forces attractives supplémentaires. HP p79 Valeurs expliquées en liaisons H. Transition : Nature et caractéristiques de cette liaison ? 2) Nature et caractéristiques Définition liaison H, exemple H2O HF, HP p.79 Schéma. Interpénétration des rayons de Van der Waals : existence d'une liaison. Valeurs d’énergie : 10 fois moins intense que covalente ! Énergie augmente avec électronégativité, valeurs HP p.80 3) Conséquences Température de changement d'état (cas inter et intramoléculaire), solubilité cas inter et intramoléculaire. Spectroscope IR, explication avec loi de Hooke Gerschel p.212 Transition : Liste non exhaustive, mais surtout de nombreuses applications des forces intermoléculaires. III. Mise à profit des forces intermoléculaires 1) Chromatographie sur couche mince Schéma CCM avec les 3 nitrophénols et explication rfs par les forces vues juste avant. Interactions de type Keesom entre produit et silice + liaison H. Penser à dire l'éluant Fosset p.372 + Chavanne 2) En biologie Hélice alpha ou ADN : liaison H. Bicouche lipidique. HP TD Conclusion : Bilan Application en médecine pour recherche de médicament + interactions hydrophobes. LG 6 : Les oxydes métalliques : propriétés physiques et chimiques Niveau : Biblio : Pré requis : L3 HP matériaux, BUP 861, TD PC, Heslop, Smart, Wulfsberg, Shriver, Indispensable en l'état solide (IES), Housecroft, Angenault, PUF PC, OCP 51, Marucco Cristallo, Théorie du champ des ligands, Théorie des bandes, Diagrammes d’Ellingham, Diamagnétisme/paramagnétisme, Intro : BUP 861 Oxydes métalliques, famille de première importance : nombreux et abondant. Près de 80% des éléments chimiques sont des métaux et tous, sauf Au peuvent se combiner à O. Flexcam : tableau périodique, montrer les métaux L’oxygène et les métaux constituent environ 75% de la croute terrestre. Utiliser pour obtenir les métaux mais aussi pour leurs propriétés physiques et chimiques. Pour comprendre les propriétés, il faut étudier réactivité et structure. I. Les oxydes métalliques 1) Présentation TD 641, Heslop 525 Définition oxyde métallique, exemples TD 641 Obtention :dans la nature, par voie thermique, exemples Heslop 525 Majorité des métaux sous formes d'oxydes car atmosphère oxydante. Transition : Différentes obtentions d'oxydes et tous ne cristallisent pas de la même façon. 2) Structures des oxydes métalliques Angenault, BUP, TD, IES PUF, Hesplop Description de la liasion chimique : 2 cas limites : ionique (Δχ grand), covalente (Δχ petit) exemples Angenault + OCP 51 + IES Flexcam : tableau périodique, ionique à gauche, covalent à droite, rappeler évolution des prop phyiques et chimiques dans la classif, évolution de χ donc de Δχ connaissant χO. Il existe aussi bcp de structures cristallines, on va détailler celles qu'on utilisera par la suite. Structure cristallo : Type MO calcul r+/r- pour différents MO, sites des cations, BUP p.182 rappel structures types ZnS, CsCl transparents et NaCl au tableau TD Type spinelle directe MgAl2O4 (schéma transparents et description orale) et spinelle inverses Fe3O4 IES fiche 19 Ici description cristal parfait, mais néanmoins existe défauts, non-stoechimétrie Heslop 525 , Frenkel, Schottky à décrire un peu, stœchiométrie/ non stœchiométrie PUF 274, BUP p184 Transition : les différentes structures et les défauts sont à l’origine de propriétés physiques importantes ! II. Propriétés physiques 1) Propriétés de conduction électriques BUP p.185, Wulfsberg 828, Shriver 105 626 Phénomène de conduction , déplacement de particules chargées Wulfsberg 828 Définition isolant, , structure de bande, exemple HP, Schriver 625 Définition conducteur, structure de bande, exemple HP, BUP Définition semi conducteur, structure de bande, exemple HP, BUP Pour expliquer différence entre NiO et TiO : recouvrement orbitales BUP p185 diagramme énergétique BUP, Schriver 626 Flexcam : recouvrement orbitales Schriver 626 Explication conduction semi conducteur par les défauts. Tableau de valeurs de conductivité à mettre, FeO conductivité BUP 658 Transition : Les électrons conduisent le courant mais ils peuvent également être à l'origine des propriétés magnétiques. 2) Propriétés de magnétisme Smart, Housecroft, BUP Atomes proches : intéractions coopérativites. Csq : Ferromagnétisme, antiferromagnétisme, ferrimagnétisme, ferrimagnétisme : définitions, exemples, applications Housecroft 677 , Smart 286, BUP Comparaison FeO et Fe3O4 selon leur structures le 1er antiferro, le 2e ferri Transition: Les e- sont à l’origine de propriétés conductrices et magnétiques mais aussi intervenant dans les liaisons ils assurent la cohésion du cristal et également confèrent des propriétés chimiques III. Propriétés chimiques 1) Oxydo-réduction HP 110 132 TD 655 MxOy Oxydant, M réducteur. Diagramme d'Ellingham. Métallurgie: obtenir le métal à partir de l’oxyde (réduction). Tableau avec quelques réducteurs industriels (Al, Ca, Mg, C, CO). Choisis avec diagramme d’Ellingham. Conditions thermo, cinétiques, économiques. Problème utilisation C ou CO car formation d'alliages. Exemples, applications 2) Acides-bases Shriver, BUP p.180, TD 642, HP 109 Définition générale acide base amphotère, exemples et réactions acides bases au tableau, influence du degré d’oxydation, tableau Shriver 155. Explication différences de comportement avec caractère de la liaison. Flexcam : tableau périodique, différence d'électronégativité et caractère de l'oxyde métallique. Application : procédé Bayer extraction alumine BUP p.180 3) Catalyse Exemple BUP p.188 V2O5, oxydant du dioxyde de soufre en trioxyde pour synthèse de l'acide sulfurique Al2O3, reformage et pot catalytique Weissermel, Perrin Conclusion : Bilan sur les différentes propriétés. Listes non exhaustives des propriétés, existe aussi des propriétés optiques, laser... LG 7 : Le silicium : élaboration, purification et propriétés semi-conductrices Niveau : Pré requis : Biblio : L3 cristallographie, diagramme d'Ellingham, théorie des bandes BUP 744, Greenwood, Marucco, IES, Bottin Mallet T2, Hprépa matériaux, Ashcroft, Kittel BUP 683, Atkins, Smart Transition : on a parlé en intro des propriétés intéressantes de Si mais pour cela, il faut contrôler la pureté du matériau ! II. Elaboration et purification du silicium (15') 1) Obtention du silicium « métallurgique » Intro : BUP p.637 Le développement de l’électronique ces 60 dernières années a été rendu possible par le développement de la chimie du silicium entre autre. L’électronique c’est donc aussi un pb de chimiste ! But de la leçon : comprendre les enjeux de la chimie du silicium pour des applications en électronique. Minerai : SiO2 il faut faire une réduction ! Réducteur pas cher : C, équation de réduction Bottin Mallet p.276 Diagramme d’Ellingham pour justifier les températures auxquelles on travaille (courbe en dessous + calcul de T intersection des droites). HP p.121 Possibilité de travailler à plus basse température en éliminant le CO formé. Calculs. Pb avec C : 2 solides, utilisation de CaC BM p.277 Produit : pur à 98-99%. Tableau des impuretés restantes sur transparents (MG) BUP p.639 OK pour la métallurgie. Pas bon pour la chimie de synthèse (orga et silicones). I. Le silicium et ses différentes formes (15') Transition : Il faut purifier davantage. 1) Généralité Découvert par Berzelius en 1823, baptisé par Thomson en 1831 : silicium < silex = caillou en latin. En effet, 2e élément le plus abondant (27%) dans la croûte terrestre après l’oxygène (47%). Greenwood p.379-380 Dans la nature, Si est toujours lié à l’oxygène dans un environnement tétraédrique. Schéma de Si Td. Silice (SiO2) et silicates (sel dérivant de la silice). Greenwood p.380 2) Propriétés chimiques Z=14. 1s² 2s²2p63s²3p². Greenwood p.382 Même colonne que le carbone, même propriétés? Similarité : Silanes pour n ≤ 8 SinH2n+2 (pour n>8 pas stable) Greenwood p.388 Quelques énergies de liaisons typiques Greenwood p.389. Liaison avec H, O, N, X, SiF, liaison la plus forte que l'on puisse trouver Degré d'oxydation : -IV ≤ DO ≤ +IV, mais comme χ(Si)= 1,8 faible : donne ses électrons et comme il se lie à des atomes plus électronégatifs que lui, on le trouve surtout sous forme oxydée (comme dans la croûte terrestre) Transition : dans la suite, on va se concentrer sur DO = 0, car déjà bcp de choses à dire. 3) Silicium élémentaire et propriétés physiques Structure cristalline type diamant (// C !) = seule forme allotropique à l’ambiante. Sur transparent : Tfus, Teb : les 3 états de la matière sont accessibles ( ≠ C !). Greenwood p.382 et 307 + structure cristalline IES ou HP p.50 Comparaison énergies de liaisons DC-C et DSi-Si dans la structure diamant. Bottin Mallet p.424 Résistivité électrique : valeur typique (<< isolant ; >> métal), dépendance avec T et les impuretés. HP p.24 + Marucco p.171 2) Purification pour la chimie Idée : // chimie orga : distillation. Pb : Teb trop grand ! Nécessité de transformer le silicium pour le rendre plus volatil tout en gardant des impuretés peu volatiles. BM p.278 + BUP p.639 Procédé de chloruration PUIS distillation PUIS réduction (justifier les températures avec un diagramme d’Ellingham des chlorures HP p.130). Produit : 99.9% de pureté, Si polycristallin (conditions dures). Bilan des impuretés restantes(EG) BUP p.639 Transition: OK pour la synthèse et électronique, pas pour la microélectronique, on veut passer à un monocristal. 3) Silicium électronique Autre technique de purification ? Recristallisation // orga. Liste des impuretés avec leur coefficient de partage entre la phase liquide et solide. BUP p.644 + BM p.280 Méthodes de Czochralski et de la zone flottante (rapidement ~20%). Comparaison. BUP p.642 Transition : quelles propriétés du silicium nous ont poussés à faire des purifications si compliquées? III. Propriétés semi-conductrices (20') On veut comprendre les propriétés électroniques du Si(s). Il faut donc décrire les propriétés des électrons dans le matériau. 1) Diagramme de bandes du silicium On part de Hn. Densification du nombre d’OM quand n augmente. Lorsque n très grand, on a un quasi-continuum d’énergie : on parle de bande d’énergie. Construction du diagramme pour Hn facile, pour Si c’est plus compliqué : édifice 3D, environnement tétraédrique, 4 orbitales de valence (3s, 3px, 3py, 3pz), interaction s et p (hybridation !) HP p.73 + Atkins p.724 En pratique 2 bandes : Schéma. sp3 liante et sp3 anti-liante. Justification du remplissage. C’est a priori un isolant. Mais gap pas trop grand (1,1 eV) : l’agitation thermique permet de faire passer des électrons de la BV à la BC. Marucco p.170 Calcul de la conductivité en fonction de T. Marucco p.286 + Ashcroft p.695 + HP p.98 Ici on utilise T pour moduler les propriétés électroniques. Transition : Et si on modifiait chimiquement la structure de Si pour modifier son diagramme de bande et donc ses propriétés conductrices ? 2) Dopage Idée : On veut moduler les propriétés conductrices : il faut modifier la quantité des porteurs de charge. On veut amener des électrons dans la bande de valence. Dopage N : on peut par exemple remplacer les atomes de Si par des atomes avec plus d’électrons de valence (colonne d’après dans le tableau périodique : P, Sb, Bi) Kittel p.201Construction du diagramme de bande. Schéma du nouveau niveau lié au donneur, plus que Ed à franchir et pas Eg. Effet sur la conductivité. Ashcroft p. 697 (simplifié) Donner l’évolution de la conductivité avec T. Ashcroft + Atkins p.727 Dopage P : Faire la même chose (qui revient à augmenter le nb de trous). Kittel p.203 Transition : Applications 3) Jonction p-n Principe de base. 2 régimes : passant VS bloqué. C’est le principe de fonctionnement d’une diode. Atkins p.727, Greenwood p.384, BUP 683 p.735 Conclusion : Bien d’autres applications du silicium en électronique (processeur, …) qui justifient la nécessité de le purifier. Autres applications : la chimie organique. Pile photovoltaïque Smart p.138-139 LG 8 : Atomes polyélectroniques, configuration électronique des atomes dans leur état fondamental. Facteurs d'écran (règles de Slater), énergie et rayon des orbitales de Slater. Niveau : Pré requis : Biblio : L1 atome d'hydrogène et hydrogénoïdes, équation de Schrödinger et fonction d'onde, nombres quantiques n, l, ml Jean et Volatron 1, Leforestier, Rivail, Hprépa Tout-en- PCSI (neuf), Intro : Nous avons vu dans les cours précédents les propriétés des atomes hydrogénoïdes qui étaient relativement simples à décrire. Nous avons notamment vu que la description de la structure des atomes faisait appel à un nouveau modèle de description propre aux corps de petite taille qui est la théorie quantique. Dans cette leçon, nous allons aborder la détermination de la configuration électronique des atomes polyélectronique. C’est un aspect fondamental important en chimie puisque les réactions chimiques impliquent les électrons des atomes et leur répartition dans l’atome permet d’expliquer une partie de la réactivité. Ainsi, dans cette leçon, nous allons généraliser en quelque sorte ce qui a été vu sur l’atome hydrogénoïde aux atomes polyélectroniques. Jean p.30 I. De l'atome monoélectronique à l'atome polyélectronique 1) Hamiltonien polyélectronique Rivail On écrit le hamiltonien dans le ref du noyau de He. C'est le seul cas qu'on sait faire. Mais problème : la répulsion des électrons vient coupler le mouvement des électrons. L'ajout de ce simple terme rend l'équation de Schrödinger impossible à résoudre de façon analytique. Idée : on le néglige. Dans ce cas, l'énergie du fondamental est la somme de l'énergie des électrons des He+. E = 2x(-2 ua) = -4 ua = -108,8 eV or E = -78,98 eV. On ne peut pas se contenter d'éliminer ce terme. 2) Approximation monoélectronique Jean et Volatron +HP On va remplacer le terme par un terme de répulsion effective. Exemple pour deux électrons et extension à n électrons. Les paramètres de hi n'interviennent pas dans hj, les électrons sont indépendants. Conséquences : on a des proba indépendantes. Pour caractériser un électron, il faut toujours 4 nombres quantiques, nl, ml, ms. Expression de la fonction d'onde. Comment est-elle modifiée ? Tout dépend de comment on prend en compte la répulsion. Transition : Comment placer les électrons pour avoir le fondamental ? II. Atomes dans leur état fondamental 1) Détermination de la configuration électronique a) Principe de Pauli Enoncé du principe de Pauli. Jean p.48 Notion de spinorbitale? Rivail p.81 Conséquence, si deux électrons ont le même spin, ils occupent deux orbitales différentes Transition : Répartition des électrons dans les différentes sous-couches. Deux règles fondamentales doivent être appliquées : le principe d'exclusion de Pauli que l'on vient de voir et la règle de Klechkovsky. Jean p.48 b) Règle de Klechkovsky Enoncé règle de Klechkovsky. Utilisation du tableau. Jean p.48 Exemples. Exceptions à la règle de Klechkovsky. Cr, Cu Leforestier p.210 Transition : ces exceptions peuvent s'expliquer avec la répartition des électrons dans les sous-couches dans leur état fondamental. 2) Répartition des électrons dans les orbitales atomiques des sous- couches : règle de Hund Enoncé de la règle de Hund. Maximisation du spin Jean p.50 Explication des exceptions à la règle de Klechkovski avec énergie d'échange. Elles apparaissent pour les éléments du bloc d et du bloc f car les sous-couches électroniques d ou f à moitié ou complètement remplie ont une stabilité importante. Notion de paramagnétisme/diamagnétisme. Exemple. Jean p.50 3) Electrons de coeur, électrons de valence Définitons et exemples Jean p.51 Transition : Maintenant que nous avons vu comment les électrons se répartissent dans les atomes polyélectroniques, nous allons calculer l’énergie des électrons dans chaque orbitale grâce à l’approximation de Slater que nous avons effectué précédemment. Pour cela il va falloir énoncer les règles pour calculer Z*. IV. Modèle de Slater On a vu la notion d'écrantage. Le modèle de Slater est basé sur la paramétrisation de la charge nucléaire effective Z au moyen d’une constante d’écran. Cette charge nucléaire effective va nous permettre de calculer l’énergie des électrons dans les atomes polyélectroniques et les rayons atomiques. Z*=Z-σ 1) Règles de Slater Séparation des OA en plusieurs groupes. Règles de Slater sur transparent. Exemple de calculs de charge effective. Jean p.57 2) Energie des orbitales Formule selon le modèle de Slater. N* correction énergétique. Exemple, calculs. Cette énergie est la valeur propre du hamiltonien dans l’approximation monoélectronique et de Slater : elle donne l’énergie d’un électron dans une orbitale atomique. Vérification de la règle de Klechkovsky. HP p.282 3) Rayons des orbitales Définition HP p.286 On retrouve expression du rayon à partir de la fonction radiale de Slater, densité de proba. Formule. Pas de n* car pas besoin de la même correction. HP + Jean p.57 Comparaison orbitale de coeur et orbitale de valence. Conclusion : En conclusion, nous avons vu comment traiter le problème polyélectronique moyennant un certain nombre d’approximations. Nous avons introduit la notion de configuration électronique des atomes qui est à la base de la classification périodique puisque des atomes d’un même groupe possède la même configuration électronique de valence. Nous avons ensuite vu l’approche de Slater des énergies électroniques et des rayons des orbitales. Une des limites de l’approche de Slater est qu’il considère comme équivalents du point de vue de l’écrantage les électrons s et p. Cependant, les énergies ayant beaucoup d’importance en physique et notamment en spectroscopie, il existe des modèle plus complexes mais donnant de meilleurs résultats. Notamment, le terme de répulsion électronique est à la base de la détermination des termes spectroscopiques qui jouent un rôle important en spectroscopie atomique. Ou limite de Slater. Parler d'énergie d'ionisation et limitations. Leforestier p.223 Et ouverture sur le chapitre suivant. LG 9 : Classification périodique des éléments à partir du modèle quantique de l'atome. Evolution de quelques propriétés atomiques Niveau : Pré requis : Biblio : L1 oxydo-réduction, modèle quantique de l'atome, Slater Hprépa Tout-en-un PCSI, Jean et Volatron 1, T&D PCSI, Tout-en-un PCSI Intro : Présentation de la classification périodique des éléments. La classification périodique des éléments est un outil remarquable utilisé par tous les chimistes. Vous vous en êtes déjà servi pour trouver des masses molaires mais vous n'avez peut-être pas remarqué à quel point cette classification permet de relier les élément chimique entre eux, de dégager des tendances, de pouvoir faire des prévisions. Mais la classification périodique des éléments, qu'est-ce que c'est? Classement des éléments chimiques. Avec propriétés qui se retrouvent périodiquement. Qu'est-ce qu'un élément chimique? 1ère définition au XVIIe siècle de R.Boyle : « un élément chimique est ce qui est indécomposable », notion précisée au Xxe siècle après la découverte de la structure de l'atome. Def sur transparent HP p.14 Pour comprendre pourquoi on peut faire de telles prévisions, il faut voir comment il a été construit. I. Construction du tableau périodique 1) Historique Rapide historique : frise avec dates, différentes tentatives de rationnalisation des propriétés périodiques de la matière au début des années 1800 avec les 33 éléments qu'ils connaissaient. HP p.15 pour aboutir finalement au modèle de Mendeleiev en 1869 + avec son classement par propriétés, il a pu prédire l'existence d'élément qui n'existaient pas encore. HP p.15 Tout empirique qu’il soit, il a prédit non seulement l’existence d’éléments inconnus à l’époque, mais aussi leur position sur le tableau, c'est-à-dire leur masse molaire approximative, et leurs propriétés physicochimiques (ou une partie d’entre elles). Découverte peu après du gallium et du germanium qui ont confirmé ses prédictions. + ajout d'une nouvelle colonne avec découverte des gaz rares. De nos jours la table est toujours basée sur un schéma similaire à celui de Mendeleiev mais a beaucoup évolué pour intégrer l'existence de nouveaux éléments et avec découverte de la charge électrique du noyau. Mnt tableau de sept lignes at dis-huit colonnes HP p.17 Pointer du doigt que les éléments sont classés selon leur numéro atomique avec parfois inversion de masse molaire, ce qu'avait prédis Mendeleiev + désigner le fait que certains chiffres apparaissent , en face de chaque, ligne chaque colonne, ainsi que des lettres pour chaque élément (Z, A, 1s, 2 p, 3d ,4f, etc…..). Transition : Qu'est-ce que sont ces lettres et numéro? 2) Rappel : modèle quantique de l'atome On a vu dans les chapitres précédents, les modèles et approximations pour les mono et polyélectroniques. Rappel du transparents des nombres quantiques de l'atomes. Atome va être caractérisé par une division en « orbitales » de niveau énergétiques quantifiées, caractérisées par un nombre quantique principal, n, qui défini le « niveau » auquel tourne un électron donnée, le nombre quantique secondaire, ou azimutal, l, qui va définir le type d’orbitale sur lesquelles les électrons seront placées, et qui peut prendre toutes les valeurs entières entre 0 et n-1, si bien que pour le niveau 1, on a un seul type d’orbitales, les s , pour le niveau 2, deux, s et p, etc. et enfin le nombre quantique magnétique, qui prend toutes les valeurs entre –l et +l, le nombre de valeur définissant le dégré de dégénérescence de chaque oribtale, 1 pour s, 2 pour p, 3 pour d. Dire que pour un même nombre quantique principal, le niveau énergétique des orbiatles augmente à mesure que l’on augmente le nombre quantique azimutal. + principe de remplissage électronique avec listing des lois au tableau et expliquer vite fait, règles de remplissage de Pauli, Hund, Klechkowski présentées dans une même séquence. Correspondance entre numéro des lignes avec nombre quantique principal. 3) Analyse du tableau à partir de ce modèle ● Analyse par ligne : Jean p.52 + HP p.19 Première période puis deuxième très rapide. Eléments du bloc d, regroupés sous le terme de métaux de transition, n’apparaissent qu’à la 4eme période (bien que cette apparition corresponde à un peuplement du niveau quantique 3) ce qui s’explique par les règles de klechkowski mentionnées plus haut (4s remplie avant 3d) . Enfin les lanthanides et actinides du bloc f. ● Analyse par colonne: HP p.20 + Jean p.54 Présentation des gaz rares. Ils correspondent à une couche électronique totalement remplie, et donc à un degré particulier de stabilité d’où leur inertie. Expliquer ensuite que les éléments qui les précèdent immédiatement vont tout faire pour parvenir à cette configuration, et donc pour capter un électron supplémentaires, et que ceux qui les suivent immédiatement vont tout faire pour en perdre un, d’où leur réactivité particulières et le fait qu’on continue à les désigner sous un terme spécial (respectivement halogènes et alkalins, on pourra éventuellement mentionner à ce stade également les alkalino-terreux). ● Exception à la règle de Klechkowski Transition : On vient de voir le classement selon la configuartion électronique, électrons de valence, notion très importante qui explique la réactivité et donc qui va permettre d'expliquer les propriétés des éléments. Voyons voir leur évolution. II. Evolution de quelques propriétés 1) Modèle de Slater Rappel du modèle de Slater Jean p.55, formule Zeff, signification et exemple de calcul + évolution dans la classification Jean .58 2) Rayon atomique Définiton du rayon atomique + formule Tout-en-un p.92 Définir la dépendance de ces termes à n et Zeff . Influence sur l'évolution au sein d’une période (haugmentation de Zeff à n constant) ou d’un groupe (augmentation de n à Zeff quasi cst). HP p.287 Calcul d'un rayon. 3) Evolution énergétique Evolution de l'énergie des orbitales Jean p.63 a) Energie de première ionisation Définition EI , détermination expérimentale. Graphe avec évolution HP p.22 Explication + anomalies : stabilité particulière des états remplis ou à demi-remplis, répulsions inter électronqiues des e- orbitales d très remplies, non prises en compte en première approximation Jean p.63 b) affinité électronique Définition AE, détermination expérimentale. Graphe avec évolution HP p.23 Explication + anomalies : stabilité particulière des états remplis ou à demi-remplis, répulsions inter électronqiues des e- orbitales d très remplies, non prises en compte en première approximation Jean p.65 4) Electronégativité Définir échelle de Mulliken avec les deux énergies qu'on vient de voir. Jean p.67 + HP p.25 Evoltuion dans le tableau périodique. Conclusion : Bilan Jean p.69, évolution commune de électronégativité, énergie et rayon des orbitales + possibilité de prédire le caractère d’oxydo-réduction , le caractère métallique + expliquer la polarité des liaisons en chimie organique -> origine de certaines réactivités TD : fin du chapitre sur la classification LG 10 : Diagrammes des orbitales moléculaires diatomiques : principe de construction et exploitation Niveau : Pré requis : Biblio : L1 Modèle de Lewis, modèle quantique de l’atome mono et polyélectronique (approx de BO et orbitale, configuration électronique, orbi de valence et de coeur, densité de proba de présence…) Classification périodique, électronégativité Jean et Volatron 1, HP PCSI, TD PCSI, Atkins Intro : HP Le modèle de Lewis a permis de donner une première description simple de la liaison covalente. La méthode de la mésomérie a permis d’élargir le domaine d’application de ce modèle. Cependant, ce modèle n’a pas permis d’expliquer certains faits expérimentaux comme le paramagnétisme des molécules de dioxygène (dessiner sa formule de Lewis) Aussi, une nouvelle approche quantique de la liaison est envisagée. La description des niveaux énergétiques électroniques des molécules et/ou des ions polyélectroniques constitue la généralisation de l’étude des niveaux d’énergie de l’atome polyélectronique effectuée. On va présenter un nouveau modèle de description de la liaison covalente qui associe les électrons au sein d’orbitales moléculaires résultant de la combinaison d’orbitales atomiques. I. Modèle des OM. Premiers diagrammes 1) Hypothèses Jean et Volatron + HP * Equation de Schrödinger => résolution impossible => approximations * Born-Oppenheimer : déjà vue T * Approx orbitalaire : déjà vue T. Notion d’OM * LCAO : φ=Пcχ . Justification (à l’intérieur d’une molécule un atome ne perd pas complètement son identité). On se contente des OA de valence occupées et éventuellement les OA qui bien que vacantes dans l’atome isolé ont le même nombre quantique principal => approx. Ex : pour H on va prendre 1s, pour O on prend 2s et 2p. Transition : Commençons par le cas le plus simple… 2) Molécules diatomiques homonucléaires de la 1ère période a) Détermination des OM * Expression de φ=c1χ1 + c2χ2 Jean et Volatron + HP c1² <χ1/ χ1> : proba de trouver électron près de 1 (d’après chap précédent). Or 1 et 2 même atomes et χ1 et χ2 normalisés => c1²=c2² => c1 = +/-c2 Donc φ=… Or φ normalisée d’où… Introduire notion de recouvrement. * Propriétés des OM : orthogonalité (ne pas faire le calcul) * Calcul de la densité de proba + représentation sur graph (HP) de présence et justification des noms antiliante et liante. T * Représentation conventionnelle. Attention les coefficients sur l’antiliante de H2 sont plus gros que ceux sur la liante (facteur (1-S)) b) Tracé du diagramme Jean et Volatron Ne pas faire les calculs d’énergie mais discussion rapide. Dire que énergies dépendent du recouvrement et que recouvremernt dépend de la distance. c) Exploitation Jean et Volatron + TD * Règle de remplissage T T&D * Remplissage pour H2, indice de liaison, * Tableau du T&D : He2 n’existe pas, cas de 3 électrons. Jean et Volatron et T&D d) Bilan Donner les règles de construction de diagramme d’OM HP -Deux OA donnent deux OM : liante et antiliante, -déstabilisation > stabilisation et dépend du recouvrement Transition : Que se passe-t-il si pas les mêmes atomes qui interagissent? 3) Molécule de type AH Jean et Volatron +TD * H-F au tableau Plus un élément est EN + ses OA sont basses en énergies => orbitales de F basses en énergies. T&D+ Volatron pour valeurs. Schéma des OA considérées, études du recouvrement, interaction à considérées en tenant compte des énergies =>on néglige l’interaction 1s(H) et 2s(F). Constuction du diagramme de HF => justification de la schématisation des OM, polarisation de la liaison T => les 3 doublets de F ne sont pas équivalents. (3 orb non liantes) *Donner le diagramme de Li-H T Exploitation : forte densité électronique sur H => on a un hydrure. Transition : et si on passait à la 2e période ? II. Modélisation diatomique de la 2ème période 1) Diagramme de O2 Jean et Volatron + TD * Orbitales à considérer * Tableau des recouvrements T => on voit apparaître 2 types de recouvrement : σ ou π => définition au tableau. T&D A nouveau pb de recouvrement s/p mais on suppose que séparation d'énergie suffisante. * Construction du diagramme au tableau => non corrélé. Justification de la position des niveaux. * Remplissage * Exploitation Indice de liaison => on retrouve environ ce qui était prédis par Lewis. (une liaison sigma et 2 demi pi) Magnétisme O2 => un + par rapport à Lewis 2) Cas de N2 Jean et Volatron + HP+ T&D *On ne peut plus négliger l’interaction. Donner le diagramme sur T + explication de l’interaction à 4 orbitales (passer un peu de temps !) HP *Exploitation : T&D indice de liaison, magnétisme. Deux doublets non liants de basse énergie (issus de l’interaction à 4 OM), donc peu disponible et peu basique. Doublets d’énergies différentes vérifiées par spectro. Gaz inerte (d=110 pm, E = 942 kJ/mol) 3) Cas général des homonucléaires de la 2nd période Jean et Volatron + HP * Comparaison des différentes valeurs d’énergies. * Exploitation : indice de liaisons de toutes les A2 => certaines mol n’existent pas (Lewis ne le prédisait pas) + distance d’équilibre pour toutes les A2 et O2+ et O2- Jean et Volatron + évolution Remarque : corrélé ou non dépend de 2 facteurs : écarts énergétiques et recouvrement (distance, énergie…). Difficile de faire une généralisation car vont pas forcément dans le même sens. Transition : et si on avait des atomes différents ? 4) Cas de CO Volatron * Diagramme avec valeurs T : * Remplissage * Exploitation Structure électronique Diamagnétique HO (environ doublet non liant) surtout développé sur le carbone et haut en énergie des responsable de propriétés chimiques intéressantes (liaison avec métaux ->hémoglobine>intoxication) Orbitales antiliantes vide sur le carbone joue un rôle important dans la formation de la liaison entre un métal de transition et une molécule de monoxyde de carbone. Dangereux pour le corps car se fixe sur le fer à la place du dioxygène ! Moment dipolaire nul (D=0,1 Volatron p.150) expliqué dans Rivail p.125 Effet π et σ qui se compensent. Conclusion : * Mise en place d’une nlle théorie. Rappel des choses importantes : 2 types de recouvrement sigma ou pi + remontrer les règles. * Cela nous a permis de comprendre des propriétés (distance d’équilibre, existence ou non des mol, magnétisme, réactivité…) * On a fait cas simple mais mol + complexes => méthode des fragments… LG 11 : Champ cristallin Niveau : Pré requis : Biblio : L2 orbitales atomiques et moléculaires, complexes des métaux de transition, règles de Klechkowski, Hund, théorie des groupes, notions de magnétisme Huheey, HP Chimie II, Shriver, Housecroft, Casalot, Grüber Dessin pour justifier la stabilisation des 3 orbitales et la déstabilisation de 2 autres. Attention : ce n’est pas une évidence que la levée de dégénérescence des orbitales dz2 et dx2−y2 soit la même ; il faut donc le dire et l’admettre (idem pour les t2g). Donner l’étiquette, dire qu’on l’admet, que traduit la symétrie des orbitales et que ça vient de la théorie des groupes. Housecroft p.640 Définition de Δo + ordre de grandeur Casalot p.139 même énergies que réactions chimiques!! 4) Autres géométries Intro : Premiers complexes synthétisés vers le début du XIXème siècle. Cependant leur structure restait un mystère. Ex : complexe de cobalt => Structures proposées par Blomstrad et Jorgensen en tenant compte du degré d’oxydation maximal auquel pouvait se trouvait le cobalt (+3). Werner a été le premier à concevoir un complexe où l’ion métallique Co3+ était entouré de six ligands. Il a ainsi introduit les notions de valence primaire, qui correspond à l’état d’oxydation de l’ion métallique, et de valence secondaire, que l’on appellera par la suite coordinence. Huheey p.387 Composés avec de nombreuses propriétés intéressantes (couleurs, magnétisme...). Ces propriétés physico-chimiques sont la conséquence de la structure électronique et donc qu’il faut pouvoir décrire les électrons . On va s’intéresser à une des théories qui permet de décrire les complexes de métaux de transition et de déterminer leurs géométrie et propriétés. I. Théorie du champ cristallin 1) Présentation des complexes Définition complexe Shriver p.211 Géométrie des complexes 3 géométries prépondérantes : octaédrique (coordinence 6), tétraédrique et plan carré (coordinence 4). Exemples. Isomères possibles pour chaque géométries. Shriver p.214 + 224 + Huheey p.389 Application : cis platine anti-cancéreux. 2) Hypothèses du modèle - Métal : OA d car ce sont les plus hautes en énergies, les autres seront trop éloignées et donc l’intéraction (en S²/ΔE) sera trop faible. OA au tableau. - Ligand : charges électrostatiques ponctuelles qui vont perturber la structure électronique de l’ion libre et plus particulièrement de ses OA d - Interactions : purement électrostatique entre le métal et les ligands Housecroft p.640 3) Géométrie octaédrique Schéma : ion libre => ion + électrons sphérique => géométrie octaédrique Evolution des énergies des orbitales à partir de la levée de dégénérescence pour octaédrique. Tétraédrique : évolution, schéma des orbitales, recouvrement pour expliquer Δt plus faible. Exemple. Plan carré : on enlève les ligands axiaux de l'octaèdre. Evolution. Donner les symétries, exemple. Housecroft p.645 Transition : comment remplir les OA ? On va voir que la valeur de Δo est un paramètre de choix pour classer les complexes II. Configuration électronique et structure 1) Champ fort/champ faible Remplissage des OA selon la règle de Hund. Remplissage d1, d2, d3, pb pour d4, champ fort/champ faible. Explications Housecroft p.642. Définition de P. P a deux contributions : une électrostatique de répulsion coulombienne et une quantique car l’appariement fait perdre l’énergie d’échange (cf règle de Hund). Pour d8 à d10 il n’y a à nouveau plus de problèmes. Exemple de complexes à champ fort ou faible. Ordres de grandeur Huheey p.402 2) Energie de stabilisation du champ cristallin Définition, exemple sur un complexe (quand haut spin et bas spin ?). Attention dans certains cas les P se simplifient… Housecroft p.643 -------------------------------------------------------------------------------------------Ex de l’énergie d’hydratation. Shriver atkins p.228 (explication dans annales de Fosset « chimie générale et minérale p.342) Courbe en « double cloche » relative à l’évolution expérimentale de la valeur absolue de l’enthalpie d’hydratation (ΔhH0) de cations métalliques bivalents de la première série de transition en fonction de Z ; correspond à une mise en évidence thermochimique de l’énergie de stabilisation du champ cristallin (ESCC) (valeur en bon accord avec celle obtenue par voie spectroscopique). Sans ESCC, ΔhH0 est représentée par une courbe croissant doucement et régulièrement également en accord avec une diminution de Du rayon des cations. Référence, également très intéressante pour l ‘ensemble de cette leçon : M. BERNARD, « Cours de chimie Minérale » p. 346 de la deuxième édition DUNOD. ----------- A retirer si non compris --------------------------------------------------------Transition : Comment prévoir HS ou BS ? 3) Facteurs influençant Δo - géométrie : déjà vu sur octaédrique, tétraédrique. - nature du ligand : donner la série spectrochimique, donner des exemples. Shriver p.228 - ion central (degré d’oxydation et nature) donner des ex pour influence de la nature d’une part et pour l’influence du degré d’oxydation d’autre part) Housecroft p.642 Explications : - Δo augmente avec la charge (i.e. le degré d’oxydation du métal) : dans une approche électrostatique, le ligand est plus attiré par les fortes charges. Si la charge augmente, les ligands se rapprochent, leur présence se fait plus sentir et Δo augmente (cet effet l’emporte sur l’influence de la charge sur la contraction de l’O.A. d). – Δo diminue sur une ligne à charge constante : sur une ligne Z augmente. L’O.A. 3d se contracte donc et est moins diffuse : la présence des ligands se fait moins sentir et le champ diminue (l’augmentation de Z* a aussi pour conséquence de rapprocher les ligands mais cet effet est moins important que la contraction de l’orbitale). – Δo augmente sur une colonne : le maximum de densité électronique est plus près des ligands pour une O.A. 4d que pour une O.A. 3d (car plus diffuses). La répulsion électronique avec les ligands est donc plus forte : le champ est plus fort Transition : on a vu jusqu’à présent les aspects théoriques de la TCC. On va à présent étudier de façon plus précise l’influence du champ cristallin sur les propriétés des complexes III. Applications 1) Propriétés spectroscopiques (UV) Huheey p.399 + Housecroft p.642 L’une des beautés de la chimie est l’ensemble des teintes de couleurs qu’on peut obtenir en chimie de coordination. Ce sont ces mêmes couleurs qui ont poussé les hommes à faire de la chimie. Il est donc important de parler des couleurs des complexes. - Configuration d1 spectre UV de Ti(H2O)63+ + sa couleur et calcul de Δo Puis démarche inverse : on a le Δo de TiF63- et on remonte au spectre d’absorption et donc à sa couleur. -Pour des configurations dn => plus difficile et d’autres aspects à prendre en compte qui seront vus dans d’autres leçons. 2) Propriétés magnétiques Définition espèce para et diamagnétique. Définition moment magnétique. Si champ B, les moments s’organisent et s’orientent selon le champ B, et échantillon subit une force selon l’axe du champ. Poids apparent, mesuré grâce à une balance de Gouy. Directement relié à χ, susceptibilité magnétique = coefficient de réponse de l’échantillon à une excitation magnétique. Relation entre χ et μ . Formule du spin seul. Housecroft p.670 Exemple : complexe de fer et de manganèse (détermination de HS ou BS) Grüber p.209 => mais pourquoi le manganèse a un électrons célibataire => distorsion de JT, définition de l’effet. Housecroft p.644 3) Propriétés structurelles : les spinelles Définition spinelle directe et inverse. Occupationdes sites tétra et octa Huheey p.411 + Casalot p.83 Spinelle directe plus stable prévisible car coordinence de 4 pour l'ion divalent et de 6 pour l'ion trivalent. On suppose ligand « O2- » à champ faible. On détermine ESCC pour octa et tétra. Ex Mn3O4 Casalot p.83 et 139 Stabilité des sites O et T. Calcul de ESCC pour Mn3O4 (spinelle directe) et Fe3O4 (spinelle inverse). Conclusion : Bilan. On a exposé la TCC basée sur des considérations simples mais aux nombreuses conséquences : explique propriétés thermo, spectro, magnétiques, structurelles. On peut mettre en place des expériences simples permettant de remonter à la géométrie d’un complexe. Mais , il existe tout de même limites car n’explique pas : la stabilité des complexes (Attention! On ne regarde que le métal qui est faiblement déstabilisé alors que les ligands sont fortement stabilisés à l’approche du métal -> c'est pour ça que les complexes existent), l’évolution des ligands dans la série spectrochimique, on est incapable de trouver Δ sans au moins une mesure expérimentale alors que c’est THE paramètre essentiel. Couleur de MnO4Ouverture : théorie du champ des ligands. Houscroft p.647, Huheey p.407 +413 LG 12 : Nature de la liaison métal-ligand; influence sur les propriétés chimiques du métal et du ligand Niveau : Pré requis : Biblio : L3 Notions d’oxydoréduction, Théorie des OM, Diagramme d’OM (NH3, O2…), Théorie des groupes, Théorie du champ cristallin, Cycles catalytiques, Spectroscopie IR Astruc, Bioveto2, Huheey, Shriver, TD PC, BM, Housecroft, Kettle, Jean et volatron II ; Jean Yves « Les orbitales moléculaires dans les complexes : cours et exercices corrigés » ; Metals and life, Mingos Intro : Housecroft Rappels : Dans la leçon précédente on a étudié le champ cristallin (hypothèses, éclatement niveau d). Bien qu’il apporte quelques réponses certaines questions restent sans réponse : -stabilité des complexes, -série spectrochimique,... -couleur KMnO4 Pourquoi on n’a pas pu répondre à ces questions ? On a accentué notre étude sur les orbitales du métal sans se préoccuper du ligand. L’approche électrostatique est loin d’être suffisant pour étudier les liaisons. On va décrire les complexes à l'aide d'une théorie d'un niveau supérieur (on décrit à présent les ligands avec leurs orbitales). I. Théorie du champ des ligands (essayer d'aller vite) On se place pour le moment en Oh, schéma du métal + notations des axes. Il existe différents types de ligands… 1) Ligands σ-donneurs Housecroft,Jean Yves Ex : NH3 ● Orbitales à considérer : - métal : 3d, 4s, 4p : schéma sur T - ligand : diagramme d’OM Jean Volatron II p.45 et 60 => HO : doublet développé sur N vers l’extérieur => va pouvoir faire des liaisons σ. => pb bcp d’interactions => utilisation de la th des gpes ● Détermination de la symétrie des orbitales -métal : table simplifiée de Oh sur T => on donne symétrie -ligand : on ne détaille pas calcul, méthode des projecteurs => on donne directement les orbitales de symétrie sur T ● Construction des diagrammes Au tableau, montrer sur T quelques recouvrements par superposition de T, justifier les placements Huheey. Nature de chaque OM (liante antiliante ou non liante). ● Bilan : retrouve le champ cristallin pour d, mais en plus -on a justifié la dégénérescence -orb du ligand => stabilisation de complexes. ex de Co(NH3)63+ : seules les orbitales liantes sont remplies Transition : mais si on avait aussi des interactions π ? 2) Ligand σ donneur et π donneur ou π accepteur Housecroft, Jean Yves, Shriver (discussion sur les orb à prendre en compte) Ex des halogénures et de CO : toujours des orbitales σ (σ donneur) mais maintenant aussi orb π à prendre en compte (diagramme du Jean Yves). Recouvrement non nul possible => faire des schémas dans chaque cas. Pour halogénure : π* haute en énergie => pas prise en compte ; pour CO caractère π donneur faible Définition de π donneur et accepteur. Jean Yves p.139 Conséquence sur les diagrammes orbitalaires. Flexcam Housecroft ● π donneur t2g devient antiliante => l’écart t2g, eg diminue. ● π accepteur : t2g devient liante=> l’écart t2g, eg augmente. 3) Bilan Force du champ de ligand dépend de la nature des L : schéma des blocs d. On retrouve la série spectrochimique : à montrer sur T. Valeur pour Cr(CN)63- et CrF63- Jean Yves p.172 On peut étendre ce résultat au cas Td ou mm à toutes les autres géométries On explique la couleur de KMnO4 Transition : quelles ptés peut-on expliquer ? II. Influence sur les propriétés chimiques du métal 1) Propriétés rédox Mingos p.355 + Huheey p.410 (mais attentions valeurs données sont fausses !) Forte variation de E° pour CoII et III et Fe II et III comment l’expliquer ? Co : ΔE=EI-2P+4/5Δo(II) -12/5 Δo(III) Meilleure stabilisation de CoIII que CoII. Plus les Δo gd (notamment ΔoIII) plus CoIII stabilisé => plus CoII s’oxydent facilement => E° diminue. Fe : CN- et H2O => mm conclu (ne pas faire les autres ligands) => Les ligands permettent d’ajuster le potentiel standard du métal. 2) Etats de spins Kaim, Stryer p.184, Metals and life, Huheey p.898 pour les rayons, (Housecroft p.972) Fixation d’O2 sur l’hémoglobine. -Géométrie (changement structural ac addition d’O2) (Flexcam Stryer) -Modèle (n’en présenter qu’un seul, celui de Weiss) (Kaim + Metals and life) Forme désoxy : il a été montré que S=2 => 4 électrons non appariés. Diagramme d’OM (Metals in life) => haut spin Forme oxy : O2 lié en η, vibration indique que O2- => Fe oxydé en Fe(III) S=0. Comment expliquer ? => diagramme d’OM metals in life, O2 π accepteur (schéma de l’interaction dans metals in life ou Kaim) => complexe BS , couplage antiferro avec O2 => S=0 -Explication des rayons et du fait que Fe rentre dans le cycle si haut spin : électrons dans les antiliantes qui sont dirigées vers les ligands => + de répulsion => cation + gros. (Huheey) => Le fait d’ajouter un ligand change la structure de la protéine par le passage de HS à BS ! -CO poison (grande affinité car rétrodonation). (Kaim) III. Influence sur les propriétés chimiques des ligands 1) Propriétés acido basiques Biovéto p.253 Lippard p.24 Définition aquacomplexe. Caractère acide base dépend de nature du métal. Exemple pour le fer, valeurs de pKa. 2) Affaiblissement de liaisons *Cas du CO Huheey p.428 Plus d’électrons autour du métal On est plus proche de π* CO => meilleur recouvrement => fort caractère antiliant CO On peut aussi le voir en terme d’attraction de la densité électronique. Remarque : lorsque coordination de CO à un métal : C électrophile et subit attaque nucléophile : insertion migratoire, utilisé dans procédé Monsanto catalyse Astruc p.385. *Application : Wilkinson : retrodonation sur H-H et C=C -éthylène : donation, rétrodonation => IR => allongement de la C-C Astruc -H2 : avec la rétrodonation, on peuple des OM antiliantes et on affaiblit la liaison qui peut alors être rompue. (Shriver p. 259) Attention prendre le cycle du Steinborn (ou Housecroft) 3) Réactivité : attaque nucléophile de ligands coordinés (si le temps) Huheey p.700 Ligand arène Les hydrocarbures insaturés coordinés sont particulièrement aptes à subir des réactions nucléophiles, même s’ils résistent à de telles réactions lorsqu’ils sont libres, à cause de leur relative richesse électronique. Lors de la coordination, ils donnent un peu de densité électronique au métal et perdent ainsi un peu de leur résistance aux réactions avec les nucléophiles. La chimie organique du benzène est dominée par les réactions de SEAr mais sous forme de ligand coordiné, le benzène subit des substitutions nucléophiles. Ce changement spectaculaire de comportement est un bon exemple de l’influence considérable que la coordination peut avoir sur la chimie d’une molécule. Conclusion : Importance en catalyse, réactivité cf III3, en biologie Housecroft p.80 LG 13 : Les éléments de transition : structure électronique et principales caractéristiques physiques et chimiques Niveau : Pré requis : Biblio : L3 Mingos, Wulfsberg, Housecroft, Shriver Casalot, , HP matériaux ICO Marucco, Huheey Smart, Astruc, Masel Atomistique, chimie orbitalaire, structures cristallines, spectroscopie UV-visible, notion de théorie des bandes, notion de catalyse (hydrogénation d’alcène) (complexe et formalisme de Green ?) Intro : Housecroft Flexcam: classification périodique Housecroft Il a été vu précédemment les blocs s et p de la CP. Aujourd’hui on va s’intéresser aux métaux de transition. Définition : Casalot p.131 Pq s’y intéresser ? ptés très intéressantes et particulières comme on va le voir dans le leçon. En fait vous les avez déjà rencontrés de temps en temps par exemple en orga avec l’hydrogénation catalytique des alcènes. Autre utilisation : LASER, stockage d’infos… But de la leçon : comprendre les ptés physiques et chimiques de ces métaux de transition à partir des théories que nous connaissons déjà ou en élaborer de nouvelles pour atteindre notre but. Pour les étudier, besoin d'étudier structure élec et donc on va commencer par rappeler et poser différents bases. I. Structure électronique des éléments de transition 1) Element en phase gazeuse Housecroft,Jean Yves 293 Eléments à gauche de CP peuvent atteindre tous leur DO, mais pas les autres, cause contraction des lanthanides ● Electronégativité (Wulfsberg p. 46, Mingos) Comparaison avec s et p => plutôt électropositif. --> reste faible, électrophile, acide de Lewis Transition : on rencontre rarement les EDT en phase gazeuse. Mais on a dit que les MT avaient des ptés d’acide de Lewis, ils vont donc pouvoir s’associer avec des ligands afin de donner des complexes… 2) Elément sous forme de complexe Housecroft 612 + Casalot p.139 Donner ex. Pour les étudier il va falloir mettre en place une nouvelle théorie, la théorie du champ cristallin. T : hypothèses (métal => d, ligands => charges électrostatiques ponctuelles, interactions => électrostatiques) Schéma : ion libre => ion + électrons sphérique => géométrie octaédrique Dessin pour justifier la stabilisation des 3 orbitales (faire un seul dessin) et la déstabilisation de 2 autres (faire les 2 dessins). Ou utilisation des modèles d’orbitales. Définition de Δo + ODG Casalot p.139 Ne pas oublier de préciser qu’on ne regarde que le métal qui est faiblement déstabilisé alors que les ligands sont fortement stabilisés à l’approche du métal. Sinon on pourrait croire si on regarde le schéma qu’on a seulement une déstabilisation et on ne comprendrait pas pourquoi les complexes existent. ! Structure électronique : champ fort et champ faible sur un ex. Définition de P et ce qui influence Δo rapidement. Mingos p.275 Housecroft p.612 Wulfsberg p.26 // EI : Mingos p.278 Housecroft p.25 Wulfsberg // électronégativité: BB *Configuration électronique des EdT de la 4e ligne. Remplissage selon Klechkowski, explication des exceptions. Cu et Cr Transition : Vous avez tous déjà vu une plaque en cuivre ou autre => étudions les sous forme métallique. *Evolution de quelques paramètres : ● EI 1 et 2 (Housecroft p.25 et Mingos). Rappeler la définition et remarquer le cas de Mn et chrome. Energie d’ionisations 1 et 2. Rappeler la définition. EI assez basse et n’évoluant peu sur une ligne. Sur une ligne : Z* augmente (Wulsberg) donc électron plus retenu et n* reste constant donc EI augmente. Attention pour le manganèse exception car stabilisation particulière due à la sous couche demi remplie. On retrouve ce cas pour la 2e EI pour le Cr du coup… Quel électron est arraché ? 4s en 1er car orbitales 3d plus contractées que les 4s : graphe densité électronique=f(r). --> bcp de DO positifs accessibles (Housecroft p. 618) Degrés d’oxydation Shriver p HP chimie matériaux, Marucco p169, Smart (théorie déjà vu lors de cours sur les cristaux…) Rappels succins sur la théorie des bandes : chaînes H (si y a le temps), BC, BV, isolant, conducteur et semi-conducteur. Diagramme de bande. Les électrons 4s viennent peupler la 3d. Ce sont de bon conducteur. Structure de bande des MT : les bandes nd et (n+1)s sont en contact => EF au milieu de la bande. 3) Element sous forme métallique Transition : Cette structure électronique des éléments de transition sous forme métallique va nous permettre de comprendre des propriétés physiques importantes… II. Propriétés physiques 1) Propriété électrique HP matériaux, Smart, Shriver p626 et Huheey Mingos p283 Niveau occupé proche de niveau vide, passage des électrons, mouvement d'ensemble, circulation électrique. On donne valeur résistivité electrique de Cu et Ni qu’on compare avec diamant isolant et on voit la différence !! Valeurs de résistivité électriques : Mingos p.283 + Marucco p.171 Influence de la température Transition : Propriétés semblables avec celles des métaux du bloc s. Propriétés vraiment différentes quand ils sont sous forme de complexe 2) Propriété optique Huheey p.399 + Housecroft p.642 (pour l’exemple) *Grande diversité de couleurs, exemples. Paramètres influençant la couleur *Cas de l’influence du ligand. Configuration d1 spectre UV de Ti(H2O)63+ + sa couleur et calcul de Δo Puis démarche inverse : on a le Δo de TiF63- et on remonte au spectre d’absorption et donc à sa couleur. Pour des configurations dn => plus difficile et d’autres aspects à prendre en compte qui seront vus dans d’autres leçons. *Série spectrochimique 3) Propriété magnétique Schriver + Housecroft p.670 -Définir une espèce para et diamagnétique -Définir moment magnétique sur un schéma. μ - Si champ B, les moments s’organisent et s’orientent selon le champ B, et échantillon subit une force selon l’axe du champ. - Poids apparent, mesuré grâce à une balance de Gouy. Directement relié à χ , susceptibilité magnétique = coefficient de réponse de l’échantillon à une excitation magnétique. - χ reliée à μ et μ reliée au spin S. - (χT)1/2 proportionnel à μ - Et μ =2 (S(S+1))1/2, formule du spin seul -Exemple Mingos p.332 : dans un cas on part de la structure et on en déduit le magnétisme. Dans l’autre on part de la mesure exp et on remonte à la structure. III. Propriétés chimiques 1) Oxydo-réduction Mingos p370 et 285, Housecroftp 618 ICO *Nombreux DO accessible par les EdT (relié à leur configuration électronique). *Discussion des E°.Tableau valeur, commenter l’évolution, exception pour Cu et Mn. (lié à énergie d’ionisation) De même, haut DO donc bon oxydant ex MnO4- ou Cr en chimie orga (ICO p607). *Si le temps : possibilité de jouer en solution sur les ligands pour jouer sur les E°. Exemple complexe de cobalt. Huheey Transition : bcp de DO, oxydation réduction… => utilité en catalyse 2) Catalyse a) Catalyse hétérogène : très rapide si pas le temps Shriver p606, Wulsberg p759, et Masel p443 et T&D Utilisation des MdT en catalyse hétérogène. Hydrogénation catalytique (5 étapes). Tableau périodique (Masel) : dissociation de H2 sur des métaux. Mécanisme de dissociation de H2 à la surface encore sujet à controverse même si l’expérience montre l’importance des e- d. Autre exemple : procédé Haber pour la production de NH3. Transition : la catalyse homogène est mieux décrite. b) Catalyse homogène Astruc p354 Steinborn, Shriver (chap H) Hydrogénation. Catalyseur de Wilkinson. Modèle de fixation de H2. Rétrodonation : facilite l’étape de rupture de H2. Ou : description de tout le cycle avec formalisme de Green => écriture des DO à chaque étape => intérêt des éléments de transition car complexe à DO et NEV variés. Conclusion : Bilan. Ouverture : on n’a pas tout vu ! Catalyse homogène si pas eu le temps ou tout du moins parler de la suite du cycle puisqu’on n’a vu que la fixation de H2. Champ des ligands car limites du champ cristallin. MT sous forme d’oxydes, de sulfures…ET dans le corps : ex hémoglobine… LG 14 : Cinétique électrochimique en solution aqueuse Niveau : Pré requis : Biblio : L3 thermodynamique électrochimique, courbes i/E (type programme PC, utilisation), théorie du complexe activé, modes de transport des ions en solution aqueuse Girault (pour les calculs), Miomandre, Rochaix, Fosset, HP PC, T&D, Roux, Sarrazin, Aronica Intro : * Définition : réaction électrochimique HP + T&D * Dans les parties précédentes on s’est intéressé à la thermodynamique. Mais ne nous informe pas sur cinétique, or très importante pour industrie, chimie analytique… * Notions déjà vue les années précédentes et notamment en TP avec courbes i-E. On avait vu différents types de comportement (montrer des courbes i-E HP). Mais sans comprendre pourquoi, d’où elles venaient, on les avait seulement utilisés. Aujourd’hui : on va s’attacher à expliquer ; on se place en régime permanent. I. Lien entre les courbes i/E et mécanismes électrochimiques 1) Intensité et vitesse de réaction électrochimique HP + T&D+ Miomandre T : montage à 3 électrodes (Rappel). Cela nous permettait d’obtenir les courbes précédentes. Commentaire sur le montage à 3 électrodes (permet de mesurer i, E sans avoir de courant passant par la ref !). => Que se passe-t-il aux électrodes ? Red = Ox + ne-. Calcul de la vitesse globale de la réaction. Relation i = nFA(va-vc), notions de vitesse anodique/cathodique ; intensité anodique, cathodique Miomandre 2) Mécanisme électrochimique Girault p.275 T : schéma du Girault Retranscription en termes d’actes élémentaires. Transfert de charge (TC), transfert de matière (TM). Il s’agit d’une cinétique complexe. On va chercher à se placer dans deux cas limites pour simplifier l’étude. On peut appliquer l’AECD. Bien entendu, il existe des cas intermédiaires. Transition : dans un premier temps on va voir le cas où le transfert de charges est limitant. II. Transfert de charges limitant Girault, Miomandre, Aronica Cas où TC limitant (électrode, solvant cf l’intro avec l’eau…) TC est formellement une réaction chimique : il y a transformation d’une espèce chimique en une autre. On a supposé que c’est un acte élémentaire. On peut donc appliquer la théorie du complexe activé. 1) Diagramme d’enthalpie libre molaire. Girault (cas des solutions non idéales), Miomandre, Aronica Construction du diagramme en enthalpie libre molaire au tableau à l’équilibre (écrire Eeq) dans le sens Red->Ox. On augmente le potentiel, que se passe-t-il ? En prenant Red comme référence, Ox + ne- descend de –nF(E-Eeq) (c’est la thermo qui nous le dit). Il y a alors une forte assymétrie sur le diagramme qui se répercute sur l’état de transition. On introduit α. Calcul des enthalpies libres molaires d’activation dans le sens de l’oxydation et de la réduction. Introduction de β. 2) Relation de Butler-Volmer. => Intensité = grandeur physique permettant de suivre la cinétique de la réaction électrochimique à la surface de l’électrode (un peu comme la pression, l’absorbance pour les cinétiques non électrochimiques). Conventions sur i (positif pour une oxydation … c'est-à-dire à l’ANODE). Girault, Miomandre On a tout pour utiliser les résultats de la théorie du complexe activé. Expression des constantes de vitesses (Miomandre, avec E0’ et pas E0). On utilise i=nFA(va-vc). T : relations de Butler-Volmer (celle en E Miomandre, chap loi de Butler Volmer puis celle en η – surtension - sans démonstration Girault) Définition de la surtension et du courant d'échange et signification. Allure de la courbe i/E : courant anodique et cathodique, deux branches exponentielles… Transition : Comment obtenir la loi de vitesse ? Il faut s’intéresser au mécanisme de la réaction électrochimique. Transition : l’équation de la courbe fait intervenir des paramètres, en quoi influence l’allure ? 3) Influence des paramètres et droites de Tafel * Regarder l'influence de alpha (Miomandre) : symétrie des courbes. Regarder l’influence de I0 sur courbe (Girault) => on retrouve la forme des courbes des couples lents et rapides (Aronica) J0 influencé par certains paramètres (métal…)=> ex Sarrazin p.216 Parler de la surtension à courant nul : anodique et cathodique. Mais comment peut-on déterminer ces paramètres ? * Tafel : Comportement asymptotique. Equation des droites. Les pentes donnent α et β. L’intersection donne ln(i0). Miomandre 4) Application : cinétique de corrosion * Présentation du phénomène de corrosion : Miomandre * Présentation courbe I-E du fer => peut être corrodé, pour mesurer le courant de corrosion => diagramme d’Evans Miomandre, on trouve Icorr (Rochaix) * Protection : anode de zinc sacrificielle, courbes I-E et diagramme d’Evans. Sarrazin Transition : mais on avait vu un autre type de courbe : montrer une courbe avec un palier. III. Transfert de matière limitant Girault, Miomandre. TM limitant K0’>0.02 ou 0.1 cm/s (Girault) ex I2/I- : Miomandre. 1) Modes de transport en solution aqueuse Migration, convection, diffusion. On peut s’affranchir des deux premiers (électrolyte support et techniques spécifiques…) pour un système électrochimique donné, mais pas du 3e ! 2) Loi de Fick et courant limite de diffusion Girault, Miomandre, Sarrazin Simplification de la loi de Fick en régime stationnaire. T : Modèle de Nernst pour la couche de diffusion. Résolution de l’équation de diffusion avec ces conditions aux limites. Profil de concentration. Expression du vecteur densité de flux de matière jm et lien avec le vecteur densité de flux d’électron je : je ≈ nF jm (termes non faradiques négligés). T : développement des calculs pour avoir l’expression du courant anodique et cathodique en fonction des concentrations en solution et à l’électrode. Expression de E=f(i). T : Ex : courbe du Fer de l’intro. (HP + Cachau pour valeur de E1/2) Courant limite de diffusion proportionnel à la concentration en solution. Définition de E1/2 : souvent il est égal à E0’ Transition : on va immédiatement appliquer tout ce qu’on a vu, en effet utilité en chimie analytique => titrage... 3) Application : titrage T : application au dosage de Fe2+ par Ce4+. Miomandre p 128 Discussion sur l’évolution des courbes pdt le dosage et dosage ampérométrique : on utilise les paliers. Si le temps : dosage potentiométrique Conclusion : Bilan : au cours de la leçon on a pu retrouver l’allure de courbes, TM limitant, TC limitant. Attention on peut « passer de l’un à l’autre », existent des contrôles mixtes… Miomandre p.106. Cinétique : extrêmement important pour un industriel. Ouverture sur les méthodes non-stationnaires en électrochimie. LG 15 : Détermination de coefficients d'activité Niveau : Pré requis : Biblio : L2, L3? loi de Raoult, expression des potentiels chimiques dans les cas idéaux Atkins, HP PC, Sarrazin, Girault, Roux, Brénon-Audat Intro : BA Leçon précédente => A partir des propriétés des gaz parfaits, on a développé l'expression des potentiels chimiques dans différentes situations (mélange, corps pur, solution) et on a tiré profit de leurs propriétés pour expliquer des phénomènes comme l'osmose, les propriétés colligatives et des infos sur les réactions chimiques. Problème : tout dérive du gaz parai où les molécules sont indépendantes et s'ignorent. Dans les mélanges complexes, où on sait le rôle des interactions à l'échelle microscopique, cette hypothèse peut être mise en défaut. Objectif : évaluer l'écart au modèle « idéal » et comprendre ce que l'on entend par « idéal » pour ça on a un outil : le coefficient d'activité... I. Coefficient d'activité : mesure de l'écart à l'idéalité 1) Rappels sur le modèle idéal * Définition solution et mélange Brénon-Audat p.11 * T : Rappel de l'expression des potentiels chimiques obtneus dans les cas idéaux : mélange idéal, solution infiniment diluée Brénon-Audat p.58 + 61 Détails des expressions Validité du cas idéal : Atkins p.149 – mélanges : A, B, énergie d'interactions : εAA = εBB = εAB. – solutions : ci<< c° : faibles concentrations. Transition : Quand on n'a pas la validité du modèle, on a besoin d'introduire une nouvelle grandeur : le coefficient d'activité 2) Définition du coefficient d'activité * Définition du coefficient d'activité : γi, sans unités. RT ln(γi) = µréel – µidéal. => µréel = µidéal + RT ln(γi) Brénon-Audat p.60 * T : Parallèle avec le précédent, on met l'expression de µ dans le cas non idéal. Expression des potentiels chimiques résultants dans le cas non idéal. Transition : Peut-on avoir accès à γi expérimentalement? II. Coefficient d'activité dans le cas des mélanges binaires 1) Lois de Raoult et de Henry * Cas idéal : loi de Raoult : Pa = xa Pa* T : rappels schéma des diagrammes binaires liquide-vap isothermes : exemple du 1,2dibromo-éthane/1,2-dibromopropane HP p.55 + BA p.73 La loi de Raoult est vérifiée sur toute la gamme de x. Interactions du même types a priori =>pas étonnant qu'on retrouve la loi de Raoult. * Cas non idéal : T : schéma diagramme binaire (P,x) eau/dioxane HP p.55 + BA p.73 Ecart à l'idéalité, loi limite de Henry . P2 = k2 x2 => k2 empirique. Loi de Henry vérifié à x->0 (pas étonnant, le soluté est loin du comportemet corps pur) Définition des domaines de validité des lois. Ecart à l'idéalité, lien avec γ. 2) Détermination expérimentale du coefficient d'activité On va reprendre la démonstration qu'on avait fait de la loi de Raoult en prenant en compte γ. HP p.57 + Atkins p.144 * Démonstration HP p.57 convention mélange Equilibre : Bi(l) = Bi(g). Expression des potentiels chimiques. A l'équilibre, égalité des potentiels chimiques. Loi d'action des masses => ... => Pi = γi xi Pi* * Cas limites : si xi ~1 alors γi~1, on retrouve la loi de Raoult si xi <<1, alors γi Pi* = k, on retrouve Henry Mais maintenant, on peut décrire toute la gamme de fraction molaire : γi = Pi/(xi Pi*) * Application : Retour sur les diagrammes sur transparents. Expression et détermination graphique de γdioxanne et γeau pour xdioxane =0,3. Application numérique. HP p.58 ou exemple BA p.78 * Voir différence entre les conventions : donner résultats en convention solution + application. Transition : On a déterminé les coefficients d'activité à l'aide des courbes expérimentales, mais également autre modèle possible. 3) Modèle des solutions régulières T : rappel définition et valeur de grandeurs de mélanges ΔmelG, ΔmelH, ΔmelS dans le cas idéal. Grandeurs qui permettent de remonter à la différence entre idéal et cas observé => grandeurs d'excès. Atkins p.148 T : définition : grandeur d'excès : différence entre une fonction thermodynamique de mélange observée et celle de mélange pour une solution idéale, formule (A+B)idéal – XE –> (A+B)réel A* + B* --ΔmelXidéal --> (A+B)idéal et A* + B* --ΔmelXréel --> (A+B)réel D'où XE = ΔmelXréel – ΔmelXidéal Atkins p.148 Comme on s'intéresse au potentiel chimique, la grandeur d'excès qui nous intéresse est l'enthalpie libre d'excès. GE : écart à l'idéalité. T : Modèle des solutions régulières SE = 0 => répartition des molécules de la même manière que le cas idéale HE= nRTβxAxB où β : paramètre sans dimension qui exprime les énergies relatives des interactions A-B par rapport à A-A et B-B. Typiquement pour εAA = εBB = εAB => β=0. Bien interpréter β * Objectif du modèle : mieux comprendre : Atkins p.162 Expression de ln(γa) et ln(γb) en fonction de xa, xb et β. ΔmelG = ΔmelGidéal + GE = nRT(xa*ln(xa) + xb*ln(xb)) + HE -TSE = nRT(xa*ln(xa) + xb*ln(xb) + βxa*xb On admet que pour que cette relation soit satisfaite, on peut prendre ln(γa) = βxb² = β(1xa)², idem pour γb => d'où leurs expression. Il reste à connaître β. T + flexcam => Dans le cas d'un mélange benzène/cyclohexane Atkins p.149 => détermination de β à x = 0.5 => courbe cloche de HE = f(x) On peut extraire β => β = 4*HE / RT = 4*700/(298*8.314) = 1,13 d'où γ= 1,33 pour le benzène * Cas limites : on peut revenir aux lois de Henry et de Raoult à partir de ce modèle. Expression au tableau. Transition : on a vu interactions de Van der Waals, on va voir un nouveau type d'interaction, coulombienne entre charge, même en faible concentration, nécessité de s'intéresser à l'écart à l'idéalité. III. Coefficient d'activité des solutions d'espèces chargées 1) Activité des ions en solution * Interaction ions-ions très fortes Atkins p.163 + Girault p.106 * Définition du coefficient d'activité moyen Atkins p.163 + Girault p.116 Transition : Interaction électrostatique, 1er modèle permet de calculer ce γ : modèle de Debye Hückel 2) Loi de Debye-Hückel simple * Hypothèse de la théorie de Debye-Hückel Atkins p.164 * Définition force ionique Atkins p.164 * Loi de Debye-Hückel simple * AN : coefficient d'activité moyen d'une solution de KCl. * Application Roux p.167 + vérification expérimentale Roux p.168 Insister sur les limites et expérimental pour éviter le petit 3) 3) Mesure électrochimique des coefficients d'activité (si le temps) Pile de concentration. Sarrazin Conclusion : Bilan. Permet d'avoir des informations sur des mécanismes = > ouverture sur la théorie du complexe activé. LG 16 : Application du second principe de la thermodynamique à l’étude de l’évolution d’un système chimique ; critères d’équilibre. Niveau : Pré requis : Biblio : L2 Second principe, Grandeurs de réaction, Potentiel chimique, Fonctions d’état U H F G HP thermo, Tec & Doc, Schuffenecker, Brénon-Audat. Intro : BA p.114 Soit un système physico-chimique. Le premier principe nous donne le bilan mais pas l’évolution. Aujourd’hui nous allons essayer de répondre à deux questions : va-t-il évoluer et si oui dans quel sens ? Quel sera l’état d’équilibre obtenu, càd quand est-ce qu’il n’y a plus d’évolution ? Pour cela, nous allons utiliser le principe d’évolution de la thermo, le second principe. I. Second principe et évolution 1) Cadre de l'étude BA Un système chimique est défini par la liste des constituants chimiques qu’il renferme. On considèrera ce système fermé en transformation chimique : - P et T uniformes - Phases uniformes - Evolution monobare - ΣiAi = 0 - Rappel de ξ Transition : Nous voulons étudier sons évolution, pour cela utilisons le 2d principe... 2) Enthalpie libre et évolution a) Utilisation du 2nd principe *Enoncé du 2d principe T&D p.6 * Application : but : utiliser le fait que l’entropie créer est positive et est nulle lorsqu’il n’y a plus d’évolution possible. On étudie l’enthalpie libre. Justification de G le bon potentiel thermo ici : transfo à P et T constant (et on cherche l’équilibre donc G=G*, on peut étudier G et pas G* ?) HP thermo + BA : G = U + PV – TS d’où dG = dU + PdV + VdP –TdS –SdT D’après le premier principe, dU = δQ + δW –PextdV avec δW, travail autre que les forces de pression. Alors : dG = δQ + δW –PextdV + PdV + VdP –T (δQ/T + δSp) –SdT dG = δW –PextdV + PdV + VdP –TdSp –SdT En supposant, Pext = P, dG = δW –SdT + VdP –TδSp T dU, dH, et dF Transition : On a fait apparaitre Sc, bien pour le critère d’évolution, mais pas très pratique… On voudrait exprimer ces grandeurs en fonction du potentiel chimique. b) Utilisation des potentiels chimiques HP thermo + BA dG = -SdT + VdP + Σμidni Or : dni = νidξ et ΔrG = (dG/dξ)T,P = Σνiμi dG = -SdT + VdP + ΔrGdξ c) Identification ΔrGdξ= -TδSc => condition d’évolution. Transition : Une autre grandeur est parfois utilisée pour connaître l’évolution d’un système… 3) Affinité chimique HP thermo + BA * Définition de l’affinité A(ξ, T, P) = - (dG/dξ)T,P = -ΔrG = - Σνiμi Fonction d’état, s’exprime en J/mol. Lorsque tous les constituants sont dans leur état standard, A = A°. Evolution spontanée => relation de Donder et critère d’évolution Adξ= TδSc Transition : Et si on voulait son expression en fonction des activités ? *Expression analytique BA ou HP A=-ΔrG°-RTlnQ, Q=Πaiνi : quotient réactionnel (Attention aux approximations dans la démo !) Transition : compte tenu de la condition sur Sc imposee par le 2nd principe, le calcul de A dans la relation de De Donder va nous permettre de predire l’evolution spontanee du systeme. 4) Exemple d'évolutions spontanées a) Cas d’une réaction unique Rappel du critère. Synthese de NH3 (HP p98) : calcul de A b) Cas de réactions couplées BA Réactions simultanées : ΣAdξ> 0 ou ΣΔrGdξ<0 Cette condition n’implique pas nécessairement que l’inégalité soit vérifiée pour tout j. La réaction j peut avancer dans le sens contraire à celui que lui imposerait sa propre affinité, si cette réaction se produisait seule. Dans ce cas, on dit qu’il y a couplage thermodynamique de cette réaction avec les autres qui ont lieu simultanément. Se retrouve beaucoup dans les processus métaboliques. Ex : -Synthèse de l’urée : BA p.119 -OU : La synthèse du glucose-6-phosphate ne peut se faire que couplée avec la transformation de l’ATP en ADP. Et pour reformer l’ATP à partir de l’ADP, la réaction est couplée avec une autre. (HP thermo exercices et pb p. 81) Transition : Maintenant que nous avons vu l’évolution, voyons vers où elle conduit, l’équilibre. II. Equilibre d'un système chimique 1) Critères d'équilibre HP Adξ = TδSp (établi par De Donder). Or à l’équilibre, lorsque le système ne peut plus évoluer, δSp =0, donc Adξ = 0 ou ΔrGdξ = 0 quelque soit dξ. Donc A = 0 ou ΔrG = 0 Valable pour Aj 2) Relation de Gulberg et Waage HP *K°(T)=exp(-ΔrG°/RT) (expression exacte) *Csq :on peut donner une autre expression de A quand le système est hors équilibre : A=RTln(K°(T)/Q) Donc à l’équilibre : K° = Qeq (1867, loi d’action des masses ou loi de Guldberg et Waage) (expression approchée) *Ex d’expression de K° *Ex : T : synthèse du méthanol en phase (T&D p113) 3) Bilan d’évolution d’un système chimique BA ΔrG : indique le sens d’évolution ΔrG = RTln(Q/K). Donc suivant que Q>K°, dans le sens -1 ou Q<K°, dans le sens 1. ΔrG° : mesure l’équilibre Permet d’apprécier si la réaction est en faveur des produits ou des réactifs. Illustration graphique avec la synthèse de l’ammoniac : sens d’évolution et équilibre HP 4) Influence de la température HP -relation de Gibbs-Helmholtz -relation de Van’t Hoff reaction endothermique : K°augmente qd T augmente ; réaction exothermique T : synthese de l’ammoniac : K°(298K) et K°(773K) -cas ou ΔrH° independant de T, représentation graphique. Conclusion : Bilan des différentes expressions. Pb de cinétique. Déplacement d’équilibre. LG 17 : Lois de déplacement des équilibres chimiques Niveau : Pré requis : Biblio : L2 variance, constante d'équilibre, affinité, quotient de réaction, Perrin T1, Hprépa Thermo PC, T&D PC, Morlaës « Thermodynamique chimique », Schuffenecker, Brénon-Audat Intro : Cours de thermo qu'on a déjà vu. Un procédé révolutionnaire en chimie : le procédé Haber : N2(g) + 3H2(g) = 2NH3(g). Il s'agit d'un équilibre chimique. Perrin p.338. En industrie, on veut le meilleur rendement possible, donc comment optimiser les conditions? Hypothèses : on considère des gaz parfait et des solutions idéales. I. Perturbation d'un système physico-chimique 1) Généralités Définition des systèmes physico-chimiques considérés HP p.90 Différents paramètres du système : paramètres du milieu (T,P)/paramètres de composition TD p.133 Rappel sur la variance (formule de Gibbs) TD p.135 Calcul de la variance sur différents exemples dont le procédé Haber, degrés de liberté du système. TD pages suivantes + Schuffenecker p.196 Déplacement ou rupture d'équilibre, définition et rapport avec la variance. TD 2) Lois expérimentales de déplacement d'équilibre Enoncé des lois de Le Chatelier et Van't Hoff sur transparent. TD p.140 + HP p.145 Loi de modération de Le Chatelier. Schéma de déplacement d'équilibre HP p.144 + Brénon-Audat p.159 Raisonnement sur Qr et Keq (ne pas écricre dA.dξ) TD p.141 Transition : Les paramètre d'équilibres sont, comme on le disait au début, la température, la pression et la fraction molaire. Pour étuider l'influence d'un paramètre sur l'équilibre, il faut le faire varier seul entre l'état 1 et l'état 2. On va donc commencer par se placer à composition fixée, i.e. dans un système fermé et étudier l'influence d'une variation de P ou de T. Brénon-Audat p.160 II. Variation de paramètres thermodynamiques T et P Composition fixée 1) Variation de T à P fixée a) Prévision qualitative Loi de Van't Hoff. Si T augmente, évolution dans le sens d'une absorption de chaleur : endothermique. TD p.141 b) Aspect quantitatif On a un équilibre chimique, on ne considère que T, P, ξ. A (T, P, ξ) = 0 = -(∂G/∂ξ)T,P (∂A/∂ξ)T,P = -(∂²G/∂ξ²)T,P < 0 car à l'équilibre G est minimale. On regarde des états d'équilibres soumis à une augmentation de température. Démonstration Morlaës p.136 c) Applications à quelques exemples Procédé Haber TD p.146 Exemples Brénon-Audat p.162 2) Variation de P à T fixée a) Prévision qualitative Loi de Le Chatelier. Evolution dans le sens de diminution du nombre de moles de gaz si P augmente TD p.143 b) Aspect quantitatif dA=0 = (∂A/∂P)ξ dP + (∂A/∂ξ)P d ξ Démonstattion Morlaës p.138 c) Application à quelques exemples Application au procédé Haber HP p.148 Autres exemples Schuffenecker p.200 ou Brénon-Audat p.164 Transition : Ca c'est fait^^ maintenant, on veut voir l'influence de la composition molaire, mais il est difficile de faire varier une seule des fraction molaire, ainsi nous allons plutôt envisager l'influence de l'addition d'un constituant au système à T et P constant ou T et V constant. III. Variation des paramètres de composition 1) Constituants actifs Il s'agit d'un constituant prenant part à la réaction chimique. On considère l'équilibre ∑υiAi = 0 a) Cas d'une phase condensée pure Ajout d'un solide ou d'un liquide non miscible intervenant dans l'équation bilan. Activité de ce constituant est unitaire a=1. TD p.148 Comme A(T) =A°(T) -RTln(Πaiυi) = A°(T) -ΣυiRTln(ai) => dA = 0, pas d'évolution. Exemple Schuffenecker p.201 ou Brénon-Audat p.167 b) Cas d'un soluté à T constante Démo TD p.150. Evolution dans le sens de consommation de l'ajout Exemple : Brénon-Audat p.172 c) Cas d'un constituant gazeux A T et V constant, ai = pi/p° et pi = niRT/p°V Expression de A(T), de dA HP p.150 Pareil que pour un constituant soluté ● Exemple : synthèse de l'ammoniac Schuffenecker p.202 ou Brénon-Audat p.168 ● A T et P constant, pi = ni/ntot * Ptot Expression de A(T), de dA HP p.151 Pas de réponse générale à priori. Exemple : Brénon-Audat p.169 2) Ajout de constituants inactifs a) soluté inactif A(T) = A°(T) – ΣυiRTln(ai) => dA= 0 Exemple Brénon-Audat p.175 b) Ajout de solvant HP p.156 Exemple Brénon Audat p.174 c) En phase gaz HP p.155 Application à la synthèse de l'ammoniac Exemple Brénon-Audat p.173 Conclusion : Bilan : Principe de modération, l'équilibre se déplace dans un sens qui tend à modérer le changement imposé de l'extérieur, amortissant ainsi toute perturbation. Tableau bilan. Schuffenecker p.204 On aurait aussi pu faire varier composition à T et V fixés. Optimisation de l synthèse de l'ammoniac : Bilan + calcul Conditions initales TD p.145 LG 18 : Potentiel chimique Niveau : Pré requis : Biblio : L2 1er et 2nd principes, Notion de différentielles, identites thermodynamiques, théorème des dérivées croisées, pression partielles Loi de la statique des fluides, potentiels thermo en physique. HPthermo, Brénon Audat, Tout en un PC physique. T&D chimie PC, Atkins, Bottin Malet T2. Intro : En physique on a déjà étudié notion de potentiel avec des potentiels thermodynamiques en particulier G (T, P csts). On avait vu que cela permettait de déterminer l’équilibre, l’évolution d’un système. On va généraliser cette approche aux systèmes physicochimiques où il va y avoir des évolutions de quantité de matière. I. Présentation du potentiel chimique 1) Position du problème et définitions * T&D et HP On s’intéresse dans un premier temps à G (Text et Pext constant) dG = ∂G/∂P. dP + ... => dG=VdP-SdT +Σ µi.dni pour un seul corps, => Introduction d’une nouvelle grandeur : le potentiel chimique μi donc mathématiquement : μi = dG/dni, (T, P, fixées, nj fixé) => dG = -SdT + VdP + Σμi.dni * T : expression de U, F, H et expression de μi en fonction de leur dérivé partielle. * HP Définir grandeur molaire partielle => μi est l’enthalpie molaire partielle. Attention ce n’est pas l’énergie interne molaire partielle ! * Relation d’Euler : G=Σni.μi * HP Attention les grandeurs molaires partielles d’un constituant dans un mélange diffèrent généralement de celle du corps pur. Dans le cas d’un mélange idéal la grandeur molaire partielle est égale à la grandeur molaire du corps pur pour le volume, l’énergie interne et l’enthalpie. On va illustrer cela sur quelque chose de plus visuel que les potentiels chimiques : les volumes molaires partiels. Expérience : contraction de volume eau /éthanol T&D page 50 Transition : on voit que les potentiels chimiques nous renseignent sur l’évolution de G. Il nous faudrait donc des relations pour exprimer ces nouvelles grandeurs intensives… 2) Relation de Gibbs Duhem, influence de la composition HP * Démo : dG= VdP-SdT + Σμi.dni ; différencier G = Σμi.ni puis par identification on a Gibbs Duhem. Expression à T et P constant. Cas de 2 constituants, expression avec les fractions molaires. * HP p.36 Intérêt : relie le potentiel chimique à la variation de quantité de matière, et permet de déduire le potentiel chimique d’un constituant connaissant l’autre (le montrer sur un binaire en prenant eau éthanol comme constituant plutôt que qq chose de formel comme 1 et 2) μ2(x2B)= μ2(x2A)- ∫ x1/x2.dµ1. Transition : On a vu que le potentiel chimique était défini à T, P et composition fixées, voyons maintenant comment ces paramètres influent … 3) Influence de T et P HP + BA * Influence de P, Démo : dμi/dP (T ni fixees) = Vmi, Tableau de valeurs sur le transparent => Volumes molaires importants pour les gaz (10 à 100) et faibles pour les phases condensées donc le plus souvent on pourra négliger l’influence de la pression sur le potentiel chimique pour les phases condensées en première approximation (Attention ce n’est pas le cas pour les phénomènes géologiques). * Influence de T : Démo : dμi/dT (P ni fixées) = -Smi, Ordres de grandeur pour les gaz comme les phases condensées => on ne peut pas négliger l’influence de la T. Allure de la courbe d’évolution en fonction de la température. Remarque souvent on utilise relation de Gibbs Helmholtz et on exprime ∂(µi/T)/∂T à P et nj constant = -Hi/T² Transition : Pour pouvoir les utiliser de manière plus simple : on va déterminer leur expressions… II. Expressions du potentiel chimique Remarque : voir tout ce qui se rapporte aux états standards un peu plus loin dans le chapitre + certaine expression des potentiels chimiques ! Remarque : on se limite dans cette partie au cas idéal… On a vu que l’influence des paramètres est différente si (g) ou (s) ou (l), on va donc distinguer phases gazeuses et condensées. 1) En phase gaz. HP * Gaz parfait pur, partir de dμi/dP (T, ni fixées) = Vmi, et intégrer entre deux bornes. Borne sup = pression p du système, et borne inf = P° qui sera notre pression de ref , introduire notion d’état standard. Pour tout gaz, c’est ce gaz sous P° à T et ayant le comportement de GP HP p.46 * GP mélange idéal Par analogie on construire μi(T, pi, , gp, yi)= μ°i(T,g) + RT ln(Pi/P°) Pi=yi P… Notion d’état standard. 2) En phase condensée HP * Phase condensée pure : Démo Souvent on peut négliger ∫ Vm au vue des valeurs de Vm. Attention ceci n’est pas valable pour les grandes variations de pression (phénomènes géologiques) Définir mélange et solution * Cas de mélange idéal μi(T,P)= μi*(T,P)+RTln(xi) = μ°i(T,cd) + RTln(xi)+ ∫ Vim dP. Notion d’état standard. * Cas des solution Expression du potentiel (échelle concentration) ; explication état de référence. Existe d’autres échelles (molalité, fraction molaire) Etat standard de référence hypothétique du composé infiniment dilué pour le soluté à c°, m° ou xi=1(corps pur). Transition : on a défini toute une gamme de potentiel chimiques selon le système chimique en présence, voyons maintenant comment les utiliser. III. Applications du potentiel chimique 1) Etat d’équilibre ou sens d’évolution (ou juste rappel car déjà vu en physique ?) T&D PC p.34 (le potentiel chimique du corps pur) * Egalité des potentiels chimiques si équilibre At A t+dt A(α) = n(α) n(α)-dξ A(β) n(β) n(β)+dξ dG(T, P fixées)= μ*(α)dn(α)+ μ*(β)dn(β) => équilibre quand égalité des potentiels chimiques * Evolution si hors équilibre : la matière s’écoule dans le sens des potentiels chimiques décroissants. * Application : transformation du graphite en diamant Tout en un PC physique p.871 Calcul des potentiels chimiques à T fixé. Evolution du potentiel chimique en fonction de la pression 2) L’osmose Atkins p 154 * Schéma du dispositif + explication avec les mains * Démo => masse molaire d’un composé + AN 3) Ebulliométrie et cryoscopie BM p.114 * Cryoscopie : influence de la présence d’un soluté sur la Tf d’un composé. Démo. ΔT=-(RT²xsoluté)/ΔvapH Abaissement Tf => utilisé sur les routes ! En orga avec mesure de point de fusion et banc Köfler. * Ebulliométrie : idem. Conclusion : Tableau bilan des expressions des potentiels chimiques et états de référence HP Ouverture vers système non ideaux, ou bien l’utilisation des potentiels chimiques pour prévoir l’évolution d’un système à l’origine hors équilibre. LG 19 : Diagrammes binaires liquide-vapeur Niveau : Pré requis : Biblio : L2 variance, loi de Raoult, loi de Dalton, changements d'état, forces intermoléculaires Hprépa PC, T&D PC-PC*, chimie des odeurs et des couleurs Intro : Dans le labo, le chimiste a besoin de séparer les constituants d'un mélange, à extraire une substance naturelle ou un purifier un produit qu'il vient de synthétiser. Réalisation d'une distillation fractionnée, d'une hydrodistillation ou d'un entraînement à la vapeur. Techniques mises en oeuvre aussi en industrie. Pour cela, utilisation des diagramme binaire. On va les étudier pour comprendre comment ils vont nous servir pour réaliser ça. Hypothèses : sur vapeur, sur liquide, grandeurs intensives considérées (xi, T, P). 2 types de diagrammes existants : isothermes et isobares. HP p.195, TD p.169 I. Miscibilité totale à l'état liquide, mélange idéaux Rappel : solution liquide idéale TD p.171 Explication principe sur diagramme et montage, compositon des distillat HP p.208 Avec distilaltion simpls, on n'obtient pas de distillat pur, mieux avec distillation fractionnée. Transition : Dans cas des mélanges idéaux, diag binaires à 1 fuseau. Mais pour certains mélanges pour lesquels des écarts à l'idéalité plus importants existent, l'allure des diag change et on obtient diag à 2 fuseaux : diag avec azéotrope II. Miscibilité totale de la phase liquide, mélange avec azéotrope 1) Obtention et lecture des diagrammes Diagrammes isobares eau/éthanol et chloroforme/acétone : azéotrope, états physiques Courbes d'analyse thermique : interprétation -théorème de Gibbs-Konovalov : énoncé TD p.183 -distinction entre azéotrope et corps pur (eau/éthanol: composition azéotropique sous 1 bar puis 0,25 bar, HP + T&D p185) 2) Application à la distillation Azéotrope à minimum HP p.211 Diag (principe), composition du distillat Azéotrope à maximum HP p.211 Diag (principe), compostion du distillat 1) Obtention des diagrammes a) Diagramme liquide-vapeur isotherme Courbes d'analyse de pression (à T cst) ex : heptane/hexane HP p.198 Analyse des courbes avec calculs de variance : corps pur, mélange binaire. Construction du diagramme à partir des courbes sur transparents et remplir zones. HP Def courbe de rosée et d'ébullition. Equation des courbes de rosée et d'ébulltion? TD p.172 III. Miscibilité nulle à l'état liquide b) diagramme liquide-vapeur isobare Courbes d'analyse thermique (à P cst) ex : eau/méthanol HP Analyse des courbes, pareil qu'avant : corps pur, palier de vaporisation; mélange, vaporisation endothermique états physiques ; courbes de rosée/ébullition: inversées par rapport à diagrammes isothermes, fuseau simple, mais courbe d'ébullition n'est pas un segment de droite comme diagramme isotherme Principe + exemple : extraction du limonène Chimie des odeurs et des couleur s p.207 Principe + exemple : estérification + Dean-Stark HP+TD 2) Lecture du diagramme Théorème de l'horizontal. Enoncé sur transparent Théorème des moments chimiques: énoncé Application à la détente isotherme de l'air liquide. Calculs. T&D p177 3) Applications à la distillation Distillation simple, distillation fractionnée. Transparent avec montage et diagramme. 1) Obtention et lecture des diagrammes Mélange toluène/eau (courbes d'analyse thermique, analyse avec variance, diag binaire) Courbe de rosée/ébullition ; domaines physiques ; hétéroazéotrope HP +TD 2) Application à l'hydrodistillation et entrainement à la vapeur Conclusion : Première étape du raffinage du pétrole consiste en une distillation fractionnant en différentes coupes. Le dioxygène et le diazote sont obtenus par distillation de l'air liquide. La production de zinc par pyrométallurgie nécessite pour l'obtenir pur des distillation fractionnée. Ouverture sur diagramme binaire liquide-vapeur. LG 20 : Diagrammes binaires liquide-solide Niveau : Pré requis : Biblio : L2 thermochimie (variance, mélange idéal, relation de Gibbs-Helmholtz) diagrammes binaires liquide-vapeur (théorème de l'horizontale, théorème des moments chimiques) cristallographie Hprépa 2eme année PC, T&D PC-PC*, Atkins, JCE 1990 p.156 Intro : Dans la leçon précedente, nous avons vu les diagrammes binaires liquide-vapeur et leurs applications à la distillation et à l'abaissement de température d'ébullition par exemple. On a s'intéresser à présent à l'équilibre entre solide et liquide de manière analogue. En effet, on va pouvoir voir des phénomènes similaires. Expérience menthol/phénol au rétro, préciser les quantités introduites JCE 1990 p.156 abaissement de température de fusion. Propriété qui sert pour les mélange pharmaceutique pour faire un gel pour soulager les démangeaisons. On va essayer de comprendre pourquoi avec les diagrammes. Hypothèses de l'étude T&D p205 : composés complétement miscibles à l'état liquide, solide totalement, partiellement, ou totalement non miscible. Cas de phases condensées, pression peu d'influence. On ne s'intéresse qu'aux diagrammes isobares. Variables intensives utilisées. Théorèmes qu'on avait vu avec les diagrammes liquidevapeur tjs valables. I. Miscibilité totale à l'état solide Condition de miscibilité totale T&D p.206 ex : Ag, Au. Ca leur permet d'avoir des rôles interchangeables dans le réseau cristallin (miscibilité) et sans interactions mutuelles nouvelles (idéalité) 1) Obtention des diagrammes HP Expérimentalement avec les courbes d'analyses thermiques (ex : Ge/Si mélange idéal) Analyses des courbes : segment de droite + hypothèses explication palier des corps pur avec la variance explication pente plus faible solidification, phénomène exothermique + variance Tracé du diagramme sur transparent Diagramme obtenu : remplissage, L, L+S, S, liquidus, solidus Donner def liquidus et solidus Ecart à l'idéalité quand rayons atomiques un peu différent (ex : Cu/Au, donner rayon) Nouvelle forme de diagramme, point indifférent. Théorème de Gibbs-Konovalov. Même compositon dans les phases en eq. (démo à connaître si on en parle) 2) Lecture du diagramme Rappel théorème de l'horizontale et théorème des moments chimiques Calcul de quantité de matière en phase liquide et solide sur exemple de Ge/Si On peut retrouver ça théoriquement, démo équation des courbes sur transparent HP 3) Applications : purification de solide Cristallisation fractionnée HP Méthode de fusion de zone Atkins II. Miscibilité partielle ou nulle à l'état solide 1) Obtention des diagrammes On s'intéresse d'abord au cas limité de miscibilité nulle, comme avant avec courbes d'analyses thermiques. ex : naphtalène/paradichlorobenzene Analyse des courbes avec variance Tracé des diagrammes sur transparent Parler de palier de changement d'état sur le diagramme + systhème triphasé à l'eutectique Extension au diagramme à miscibilité partielle (le donner) ex : Cd/Zn HP 2) Lecture des diagrammes Signification et désignation des courbes du diagrammes. Def : liquidus, eutectique, solidus (deux def) Théorème de l'horizontale et des moments chimques comme avant. Obtention de l'eutectique à l'aide des équations de droites. Ex : naphtalne/PDCB HP 3) Applications : diminution du point de fusion Retour expérience de l'into avec tracé du diagramme menthol/phénol. Application aux mélange réfrigérant eau/NaCl, verglas Critère de pureté d'un solide. Soudure HP 4) Composés définis (si le temps sinon en conclusion) Définition d'un composé défini. Ex : Mg/Zn Notion de point dystétique. Fusion conguente/non congruente, point péritectique Diagramme peut être vu comme 2 diagrammes binaires à miscibilité nulle côte à côte. HP Conclusion : Bilan. Industrie : Application aux alliages, soudure LG 21 : Diagrammes d'Ellingham Niveau : Pré requis : Biblio : L2 Oxydo-réduction, thermochimie, variance, lois de déplacements d'équilibres HP matériaux, TD PC, PUF (Dessanges) PC, BUP n°766, BrénonAudat thermo Intro : Intro TD et HP : métaux sous formes de minerais dans la nature. Extraction du métal, 2 voies : hydrométallurgie, pyrrométallurgie (réduction par voie sèche), celle qu'on va voir ici. I.Construction des diagrammes 1) Définition et approximation * Définition oxyde TD Exemples * Formation d'oxydes, def et exemples TD υO2 = -1 PUF * Définition diagramme d'Ellingham : ΔrG°(T) droite TD * Lois de Kirchoff et approximation d'Ellingham TD Exemple et justification de la validité de l'approximation sur 4/3 Al(s) + O2(g) = 2/3 Al2O3(s) PUF 2) Tracé de la droite * Exemple de 2Zn(s) + O2(g) = 2ZnO(s) HP Calculs et tracé : T<693 K, 693<T<1180K (calcul, cycle avec changement d'état), 1180 K <T * Remarques : discussion signes des pentes, continuité, rupture de pente HP + TD II. Utilisation des diagrammes 1) Domaine de stabilité HP , TD * Phases condensées : variance, ΔrG, équilibre, PO2>PO2eq et PO2<PO2eq, domaine d'existence/de prédominance * Phases gaz : même démarche Remarque : phase condensée : équilibre sur courbes, phase gaz : équilibre partout. 2) Corrosion * Définition TD Pression de corrosion, T° corrosion, Pc augmente avec T => exemples de Pc HP 3) Réduction des oxydes * Phases condensées : TD droites parallèles, droite se croisent, sens d'évolution du système. * Règle d'Ellingham, force du réducteur. * Avec au moins un constituant en phase gazeuse HP L'équilibre peut avoir lieu partout car domaine de prédominance. ΔrG<<0 ou ΔrG >>0 sens de l'évolution. III. Applications 1) Le carbone et ses oxydes * Réducteur utilisé en industrie, explication pente <0. * Différents équilibres du carbone et ses oxydes => dismutation * Equilibre associé à la dismutation : équilibre de Boudouard. Attention problème de cinétique. HP 2) Pyrométallurgie : obtention de Zn Schéma d'obtention. Superposition des diagrammes pour expliquer. HP + TD + Dessanges-Levecque, BUP 766 Conclusion : Bilan. On a construit et utilisé diagrammes d'Ellingham. On a vu comment on pouvait s'en servir dans l'industrie mais il faut savoir que Zn plus tellement obtenu avec pyrométallurgie mais plutôt par hydrométallurgie => on verra ça dans une prochaine leçon. LG 22 : L'eau solvant Niveau : Pré requis : Biblio : L2 interactions moléculaires, thermochimie, Lewis, VSEPR, structure de la matière, cristallographie Bottin-Mallet T1, T&D PCSI, Atkins, T&D PC, Handbook, BernardBusnot, Gerschel, Chottard T2, Tout-en-un PCSI Intro : Deux tiers du globe sont recouvert d’eau, 75% en masse du corps humain est de l'eau, les biofluides contiennent entre 90% à 99,5% d'eau. Pourtant, l'eau n'y est pas présente sous forme de corps pur. De nombreuses espèces chimiques sont dissoutes dans cette eau. On est donc amené à se poser les questions suivantes : pourquoi l'eau est un bon solvant ? Quelles sont les caractéristiques de l’eau liquide ? Comment décrire le processus de solubilisation ? Peut-on tout dissoudre dans l'eau ? I. L'eau, de la molécule au solvant Afin d'étudier l'eau en tant que solvant, il est nécessaire de dégager quelques propriétés générales sur l'eau. 1) La molécule d'eau Formule de Lewis, caractéristiques géométriques de la molécule avec VSEPR, valeurs des longueurs de liaison et angle. Electronégativités et moment dipolaire permanent. Propriétés chimiques : base de Brönsted, base de Lewis, acide de Brönsted. BM p.3 + PCSI p.651 Transition : Afin de décrire l'eau, solvant, il faut à présent considérer l’eau comme un liquide et donc étudier les interactions qui existent entre les différentes molécules. 2) L'eau liquide : le corps pur – – – – Phase condensée, grd nombre de molécule. On a vu que l'eau possédait un moment dipolaire permanent => interaction dipôle permanent/dipôle permanent (van der Waals – Keesom). BM p.10 + Atkins p.631 Sur transparent : température de fusion et d'ébullition de la série des hydrures de chalcogène et de pictogène. Anomalie des températures de changement d'état pour H2O et NH3. => expliquée par la présence de liaisons H BM p.10 Rappel sur la liaisons hydrogène sur transparent Atkins p.634 Les liaisons H permettent d'expliquer la grande permittivité diélectrique de l'eau (réticulation de l'eau liquide faisant écran aux interactions électrostatiques). Schéma au tableau des liaisons H. Comparaison avec acétonitrile (μ Bernard-Busnot p.478 – et εr Handbook) Ce sont les liaisons H qui gèrent ε. Rappel loi de Coulomb. Dans l’eau, les charges sont 80 fois moins attirées que dans le vide. Réorganisation lente car réseau diminue les vitesses de réorientation de l'eau. PCSI p.654 + BM p.11 3) Mise en solution Définition solution aqueuse, solvant, soluté sur transparent. BA Dans la suite de la leçon, on est amené à distinguer plusieurs classes de composés lors de la mise en solution : – Composés ioniques (NaCl...), – Composés moléculaires : ionisables et non ionisables. BM II. L'eau, solvant des composés ioniques 1) Rappel sur l'état solide Structure cristalline de NaCl sur transparents TD PC p.613 - Ions en interactions électrostatiques, interaction forte. Energie de cohésion importante (transp : valeur de l'énergie réticulaire de NaCl) et par conséquent température de fusion élevée (transp : valeur=801 °C). BM p.18 + Handbook - Structure très organisée. Insister sur la valeur importante de l'énergie de cohésion et sur l'organisation importante. 2) Dissociation des solides ioniques Pour dissoudre le sel, il faut casser les liaisons intermoléculaires fortes entre les ions. La force de Coulomb étant inversement proportionelle à ǫr, les forces électrostiques sont plus faibles dans l'eau. - Flexcam : Illustration du Chottard p.205. Hydratation en surface d’un cristal de NaCl. - Calcul en OdG du Gerschel p.82-83 de l'énergie d’interaction entre Na+(aq) et Cl−. Comparaison à l'énergie d'agitation thermique. Les fluctuations thermiques sont suffisantes pour séparer deux ions. - L'eau est un solvant dissociant à cause de son εr élevé (interaction électrostatique diminuée de 80) 3) Solvatation des composés ioniques dans l'eau L'énergie de cohésion d’un cristal étant importante, l'énergie utilisée pour rompre les interactions électrostatiques fortes entre ions doit être récupérés. C'est la solvatation qui permet de le faire. a) Aspect microscopique Transp : fonctions de distribution radiale dans l’eau Gerschel p.89 (déterminées soit expérimentalement par diffraction des RX, soit par simulation numérique) => existence d'un ordre local autour du cation Na+. - Construction autour de Na+ : champ électrique E , alignement du moment dipolaire permanent de l’eau μ. Cette construction permet d’expliquer les observations vu sur les fonctions de distribution radiale. BM p. 19 Interaction entre la charge et le dipôle créée une structure dite de solvatation : 1ère zone de solvatation, zone tampon (2e couche de solvatation), puis perte de l'organisation - Autres interactions possibles à prendre en compte pour la solvatation : liaisons H et liaisons de coordination. PCSI p. 655 b) aspect macroscopiques : bilan thermo Cycle de Born-Haber pour NaCl. Chottard p.208 - Transp : exemples enthalpie d'hydration des principaux cations et anions. Commenter la corrélation rayon ionique/hydratation et charge/hydratation. Gerschel p.83-85 + Huheey p.311. solvatation : effet électrostatique : effet de taille, effet de charge. Application NaCl, données de ΔretH° et ΔhydrH° => on calcule ΔdissH°, endothermique. - Entropie de dissolution : compétition entre rupture de l’ordre cristallin (augmentation de S) et création d’un ordre local autour des ions (diminution de S). Retour sur NaCl et calcul de ΔhydS° et Δret S° => ΔdissS° - on peut donc calculer ΔdissG°(T = 298K). III. L'eau, solvant des composés moléculaires 1) Cas des espèces ionisables La mise en solution d'un composé moléculaire peut s'accompagner d'une réaction de solvolyse : on parle de composé ionisable. - La mise en solution se décrit alors en trois étapes : 1-ionisation, 2-dissociation, 3solvatation. Les étapes 2 et 3 sont identiques à ce qui a été décrit pour les composés ioniques. - Processus de ionisation : lié au fait que l'eau est une base de Lewis Reichard p.16 + PCSI p.656 - Ionisation totale : électrolyte fort (Ex : HCl). Ionisation partielle : éelectrolyte faible (Ex : CH3COOH). Définition du taux de dissociation α. PCSI p.656 + p.667-669 - Transp : taux de dissociation pour CH3COOH. Limite de la dilution infinie. Loi de la dilution d'Ostwald. PCSI p.656 + p.667-669 2) Cas des espèces non ionisables La mise en solution ne s’accompagne pas toujours de l’apparition d’ions. – Pour ce type de molécule, c'est l'étape de solvatation qui joue un rôle important. Le composé sera soluble si le soluté est capable de développer des interactions favorables avec le solvant. Tout-en-un p.365 Listes des interactions à prendre en compte : Keesom, Debye et London, liaisons H. – Cas des gaz mono- et di-atomiques : O2, N2, Ar, Ne... Molécules apolaires et aprotiques ) faible solubilité (transp : valeur des solubilité à 298 K, comparaison avec la solubilité de NH3). Bernard-Busnot p.229 – Cas des molécules organiques : peu polaire, aprotique => en géneral peu soluble dans l'eau. Il faut en général faire une étude au cas par cas. – Transp : valeur de la solubilité des alcools aliphatiques de n = 1 à n = 8. Compétition tête hydrophile et queue hydrophobe. Chottard p.214 Conclusion : Transp : bilan de la mise en solution des deux catégories de composés étudiés. L'eau est un solvant bon marché, abondant, et qui se renouvelle continuement à la surface du globe. Néanmoins, problème avec les molécules organiques. On préfère utiliser des solvants issus de la pétrochimie. Cependant ces derniers sont généralement toxiques et onéreux. LG 23 : Principe et application de l'extraction liquide-liquide Niveau : Pré requis : Biblio : L2 Equilibre en solution, solutions aqueuses, propriétés des solvants, interactions soluté-solvant, estérification par un chlorure d'acyle Perrin T1, Chavanne, Trémillion (électrochimie analytiques et réactions en solutions T1), Blanchard, Skoog, Delcourt (Equilibres en solutions aqueuses et non aqueuses), Actualité mars 1999, Vogel, JD Intro : Il est important de pouvoir purifier des produits lors d’une réaction : médicaments par exemple. Souvent on a des produits secondaires. T : Ex bilan Suzuki. JD 102 : synthèse d’un inhibiteur de la carétogenèse. Beaucoup de médoc synthétisés avec un couplage de Suzuki. Important aussi pour purifier produit d’origine naturelle. Pour isoler le produit, on peut le faire passer, lui ou les impuretés, dans une autre phase liquide, non miscible avec la première : c’est l’extraction liquide-liquide I. Extraction liquide-liquide 1) Principe Tremillon p.139 * Définition. * Conditions d’extraction : solvants non miscibles, différence de propriétés * Processus d’extraction : faire des schémas ! Chavanne On a l’établissement d’un équilibre de distribution liquide-liquide, ça se fait dans une ampoule à décanter. Schéma. Requiert une vitesse de transfert suffisamment élevée. Agitation pour augmenter surface de l’interface de contact entre les deux liquides. Puis décantation. En général on a une phase aq et une phase orga. Extraction : on extrait le produit, lavage on extrait impureté. Transition : Quels sont les solvants utilisés ? 2) Solvant d’extraction Vogel p.232, Tremillon p.140, BB * L’immiscibilité des deux solutions se ramène en général à celle des deux solvants mis en jeu. D’une manière courante, l’un de ces solvants est l’eau, tandis que l’autre est un solvant organique immiscible à l’eau (= solubilités réciproques des deux solvants suffisamment faibles, <10%) Tremillon p.139 Vogel p. 232 Ceci exclut d’emblée certains des solvants les plus usuels tels que l’acétone et les alcools les plus bas, mais de nombreux autres solvants peuvent être utilisés. * La densité du solvant doit être suffisamment différente de celle de la phase aqueuse pour que la localisation de celle-ci soit claire. Les problèmes de formation d’émulsions sont souvent amplifiés quand les densités sont voisines, surtout si les liquides contiennent un tensio-actif ou un corps gras. * Quand la phase organique doit être la phase extractive, il est préférable que le solvant soit volatil, car il pourra être éliminé par évaporation, mais, dans ce cas aussi, il doit être aussi pur que possible pour ne pas contaminer l’échantillon d’analyse obtenu. * En raison des quantités relativement importantes de solvant organique utilisé dans ces opérations, il ne faut pas oublier de tenir compte de sa toxicité et de ses conséquences sur l’environnement lors de sa destruction en fin d’expérience. Entre le chloroforme et le tétrachlorométhane, il faut choisir le chloroforme, le moins toxique. Enfin, on tiendra compte de la polarité du solvant car, plus le soluté est polaire, plus le solvant aura besoin de l’être aussi. T : Tableaux avec les différents solvants organiques utilisés et leurs propriétés Tremillon p. 139, BB pour μ ou ICO p.168 Densité, solubilité, constante diélectrique, polarité, température d’ébullition, avantages, inconvénients. *Discussion sur les espèces qui seront dissoutes dans phase orga ou aq. Interactions solutés solvants, solvatation. Qui se ressemblent s’assemblent. Delcourt p.178+ livres prépa Transition : Comment quantifier ceci ? II. Caractéristiques 1) Coefficient de partage Vogel p.233 Skoog p.765 * Définition coefficient de partage. Kd=a(A(s))/a(A(s’)) pour A(s’)=A(s). Solutions infiniment diluées on assimile a et [c]. Skoog c’est approximativement le rapport des solubilités des A dans les deux solvants. * Skoog On extrait plus efficacement en utilisant plusieurs petites fractions de solvant plutôt qu’une seule grosse fraction. Démo sur l’ex de I2 : [A(aq)]i = (Vaq/ (Vaq+Vorg))^i[A]0 qui permet de remonter aux concentrations. Ex avec CCl4 et H2O graphe en fonction du nombre d’extraction, on voit que 5 à 6 c’est le max d’efficacité. En général, 1 à 3 extractions avec un quart ou un tiers du volume de solvant initial. Chavanne Transition : Comment caractériser une extraction ? 2) Rendement d’extraction Tremillon p.142 Skoog * Définition rendement d’extraction. La grandeur utile sur le plan pratique est le rendement d’extraction : R = nombre de moles extraites/nombre total de moles. Compris entre 0 et 1. Peut s’exprimer en %. * Calcul : R=1-(Vaq/(VorgKd+Vaq))n. AN retour sur l’exemple du Skoog (R à calculer soit mm) * Pour réaliser la séparation de 2 substances A et B l’objectif est de trouver des conditions dans lesquelles RA est proche de 1 et RB proche de 0. Tremillon. Exemple JD 102 suzuki. Une fois reflux terminé, on extrait acétate d’éthyle, Puis on cherche à laver les phases organiques ie à extraire les impuretés. Pb : comment se débarrasser de l’acide borique, soluble dans l’eau mais pas trop ? Transition : comment faire alors pour augmenter ce rendement d’extraction? l’idée est de le rendre plus soluble dans l’eau en le déprotonant. (pKa=8.8 ) III. Déplacement d’équilibre d’extraction 1) Rapport de distribution Skoog p.765, Delcourt p.179, Vogel D rapport des concentrations analytiques Corg/Caq dans les deux solvants non miscibles. Pour un système simple comme I2, Kd=D, mais dans le cas de systèmes plus complexes c’est différent. Exemple acide borique Caq=[AH]aq+[A-]aq, Corg=[AH]org. Transition : regardons de plus près les équilibres acido-basiques … 2) Equilibres acidobasiques Delcourt p.188 Attention aux notations : Le D c’est Kd, le D’ c’est D ! Erreur dans formule de l’oxine (qui est en fait aromatique). Erreur dans les calculs. Cbe tracée est approximée. On fait varier le pH => on fait varier D. Exemple de la dithizone acide faible dans l’eau. *Calcul de D, tracé de lodD en fonction du pH. *Rendement, tracé du rendement en fonction du pH. Ainsi pour Suzuki, pour enlever acide borique on le déprotone en se mettant à pH basique JD 102 *Autre ex : Ampholyte : l’oxine : log D = f(pH) (Delcourt) et R = f(pH) (Delcourt) on voit le pH optimal ! Transition : l’espèce réagit ici avec le solvant. On peut également introduire des espèces complexantes. L’oxime, la dithizone servent de complexe avec le cuivre ! 3) Equilibres de complexation Delcourt p.194 Fosset (qq infos sur complexes des métaux avec dithizone (couleur…) * Extraction du cuivre par la dithizone Delcourt * Extraction sélective d’une solution de Cu II et de Zn II Delcourt IV. Applications 1) Utilisation en labo * Procédé discontinu avec ampoule à décanter. S'assurer qu'on fait les 4 étapes. * Procédé continu Chavanne Utilisation en chimie orga mais aussi en chimie minérale : extraction d'ions métalliques Transition : utilisation aussi en industrie...exemple... 2) Traitement des déchets nucléaires Actu chimique + Tremillon Présenter le but : recycler U, P… Présenter la méthode et justification des solvants Présentation des complexe, passage de l’acide nitrique en solution orga, sélectivité par rapport aux autres… Conclusion : Bilan des applications rencontrées Autre type d’extraction : solide liquide (Ex extraction de la Bauxite, aluminium, procédé Bayer.) Retour sur Suzuki : CCM => il reste une impureté (biphényl provenant de l’homocouplage du phenylboronic acid) => purification par colonne… => utilisation conjointe de différentes méthodes. LG 24 : Equilibres de solubilité Niveau : Pré requis : Biblio : L2 oxydo-réduction (Nerst), forces intermoléculaires, réactions, acidobasiques, réactions de complexation, bases de thermochimie (loi de Van't Hoff) Hprépa PCSI, Dessanges PCSI (PUF), Tout-en-un PCSI, TD PCSI, Brénon-Audat, Daumarie, JFLM, BUP 790 Intro : Phénomènes de la vie courante : ex dissolution d’un sucre dans le café, formation de calcaire dans les appareils électroménager … Parler de l’industrie L’objectif de cette leçon sera donc de comprendre les réactions mises en jeu lors de la dissolution d’un solide, d’évaluer les équilibres de solubilité et de voir les paramètres expérimentaux que l’on peut modifier pour jouer sur cet équilibre. On se limitera aux solides dans le cadre de cette leçon, bien qu’on puisse parler de solubilité pour d’autres phases physiques, et aux solutions aqueuses. I. Description de l'équilibre de solubilité 1) Phénomène de dissolution HP p.83 PUF p.244 Définition dissolution sur transparent. Ex : bilan sur I2. Que se passe-t-il ? Liaisons entre deux I2 détruites et remplacées par des interactions avec l'eau => forces de VdW etc… Possibilité de liaisons hydrogènes avec certains composés. Ex : pour le sucre. ODG énergies mise en oeuvre. Cas de composés ioniques ou partiellement ioniques. Ex : CuSO 4(s) = Cu2+(aq) + SO42aq). Bilan au tableau. Transition : On cherche à quantifier phénomène de dissolution. On va surtout s’intéresser aux composés dissociables. 2) Solubilité et produit de solubilité PUF p.246 HP p.294 Définition solution saturée, solubilité (mol/L et g/L), précipitation, soluté, précipité sur transparent, produit de solubilité. Ex : AgCl(s), expression du produit de solubilité, constante d'équilibre associée à cet équilibre. Hypothèse : on assimile activité et concentration. Attention penser à c° : Ks sans unité. Analogie avec le pH, def de pKs Remarque : on ne peut écrire le produit de solubilité que si l'équilibre existe, donc si il y a du solide en solution. Lien s et Ks : exemple sur AgCl (s = √Ks) mais ce n'est pas toujours le cas... ex : Ag2CrO4 pour la stoechiométrie sur transparent. Tableau d’avancement à compléter sur transparent. Composé le plus soluble, celui qui a la plus grande solubilité, ici Ag 2CrO4 => on ne peut pas comparer directement le Ks, attention à la stoechiomérie. Transition : On peut écrire Ks que s’il y a présence du solide. Tant que la solution n’est pas saturée, il n’y a pas présence du solide, condition d’existence ? 3) Condition d'existence HP p.296, Tout-en-un p.520 Expérience (adaptée de l’exo du HP): Mélanger une solution de AgNO3 et de Na2SO4 de manière à avoir Q d’environ 10-6 < Ks => pas de précipité. Expliquer pourquoi. Idem de manière à avoir Q d’environ 10-3 > Ks juste après mélange => évolution jusqu’à avoir Q=Ks => apparition du précipité. Résumé des différents cas au tableau. Diagramme d’existence de précipité ex Ag2SO4. Calcul sur T + tableau Transition : On a vu ce qu’était la solubilité et le produit de solubilité. Comment peut-on les influencer ? II. Paramètres influençant la solubilité 1) Jeu sur le Ks a) température TD 809 BB 428 444 Ex : AgCl => dissolution endothermique. (voir le BB pour les valeurs d’énergie réticulaire et d’enthalpie d’hydratation et faire un petit cycle pour avoir l’enthalpie de dissolution) Loi de Van’t Hoff : Ks augmente quand T augmente. C’est ce qui se passe en général. Cas de CaCO3 => exothermique. Pb pour les appareils ménagers, comment l’éliminer ? on y reviendra plus tard. Transition : On a vu que la dissolution est intrinsèquement liée au solvant => le solvant va avoir une influence sur Ks. b) solvant Daumarie 135 Ks NaCl dans eau ou éthanol. T => Application à purification en chimie. Et expliquer principe de la recristallisation. Transition : On a vu qu’en modifiant directement la valeur du Ks, on pouvait jouer sur s, mais il existe aussi d’autres paramètres … 2) Influence sur s à Ks fixé a) effet d'ions communs TD 508, HP 297 Cas de AgBr. Effet d’ions communs quand : déjà Ag+ ou Br- en solution, ou quand ajout de Ag+ ou Br- à une solution saturée de AgBr. Calcul de la solubilité de AgBr dans eau pure ou dans solution de NaBr. Solubilité diminue par effet d’ions communs. Loi de modération des équilibres. b) pH Tout en 1 532 CaCO3 : on étudie s en fonction du pH. Obtention de l’expression. On trace ps=f(pH) T => solubilité augmente quand pH diminue d’où le vinaigre pour éliminer le calcaire dans bouilloire par ex. Remarque : possibilité de traiter les équilibres de complexation mais pas eu le temps et le raisonnement est le même que pour l’influence du pH globalement. Transition : La connaissance de ces propriétés nous permet d’utiliser ces équilibres pour des applications de chimie. III. Applications 1) Electrode de référence (ne pas faire si pas le temps) HP 329 + Fosset Cas de l’ECS, schéma T et calculs. Transition : On peut l’utiliser dans un dosage ! 2) Dosage par précipitation HP 309 +Fosset Titrage des ions chlorure par nitrate d’argent. Suivi potentiométrique. 3) Industrie : procédé Bayer BUP 790 Tout en 1 Aluminium = un métal très abondant dans le croûte terrestre sous forme oxydée, très utilisé actuellement, mais pourtant métal assez jeune. Pq ? obtention difficile. On voit seulement le début de l’obtention. Procédé Bayer : extraction alumine de bauxite : pb = comment séparer Al(OH)3(s) et Fe(OH)3(s) ? Etablissement du diagramme d’existence de l’hydroxyde de fer sur transparent Tout en un 534 Cas de l’hydroxyde d’aluminium : Expérience : JFLM (p.109 ?) Ajout de soude à une solution de Al(NO3)3. Formation d’un précipité puis dissolution du précipité. T : espèces présentes selon le pH. Donnée du diagramme d’existence au tableau Conclusion : comment la séparation se fait vraiment industriellement. Conclusion : Bilan : application en chimie analytique, chimie organique, industrie, vie de tous les jours. Ouverture : cinétique des réactions de précipitation ou rappeler que ces notions sont valables en solution non aqueuse et pas seulement pour des solides et donner des exemples… LG 25 : Thermodynamique de l'oxydoréduction en solution aqueuse Niveau : Pré requis : Biblio : L2 Potentiel thermochimique, Oxydoréduction Verchier, Roux, Sarrazin, Livres prépa, Miomandre, Girault, Aronica. Intro : Expérience : Sarrazin p.283 Présentation de la pile Daniell, déjà rencontrée au cours de la scolarité. Pourquoi une DDP ? Pourquoi un courant ? On va étudier ce système … Si courant : électrons donc oxydoréduction donc espèces chargées … Verchier p.154 Dans les leçons précédentes on a vu G qui décrivait l’état énergétique d’un système. Pour simplifier la description on a introduit µ, car le système est susceptible d’évoluer. Mais dans une réaction électrochimique il faut tenir compte du rôle joué par les électrons au cours de la transformation. Mais pb : électrons donc dans phases différentes et il faut tenir compte des charges. µ devient insuffisant car ne fait intervenir qu’une quantité de matière. On doit introduire un nouveau µtilde potentiel électrochimique I. Systèmes électrochimiques 1) Présentation Aronica Roux 290 313. Schéma pile Daniell. Description du système. Définition électrode et cellule électrochimique jonction électrolytique, convention d’écriture de la pile. Electrode de plus faible potentiel à gauche. * Porteurs de charges : électrons dans le métal, ions en solutions. * Définition électrode : conducteur électronique + conducteur ionique. Attention ! Abus de langage, électrode =métal Ex pour la pile Daniell : Cu+ solution = électrode. Il s’agit d’une électrode de 1ère espèce. T : types d’électrodes (2e espèce et 3e espèce). (livres prépa) On ne peut pas étudier un potentiel seul… * Cellule électrochimique = au moins deux électrodes plongeant dans un électrolyte. Cellule avec même électrolyte ou électrolyte séparé (pont salin). * Application à la pile Daniell Cellule électrochimique = Pile lorsque fonctionne en générateur électrique. Electrode = demi-pile Représentation de la pile : Zn(s)|Zn2+,SO42-||SO42-, Cu2+|Cu(s) Roux p.313 D’après le sens du courant observé. Expérience : cathode/anode, convention de la représentation, réduction de l’un, oxydation de l’autre. Transition : On a décrit le système : comment comprendre son évolution ? le sens du courant ? … 2) Le potentiel électrochimique Verchier p.154 Sarrazin p.39 Aronica. * ΔU=W+Q. Quand déplacement d’éspèces chargées W=Wméca + Welec. ΔUtilde=ΔU+Welec. Nous ce qui nous intéresse c'est surtout ΔG. ΔGtilde= ΔG+Wélec => µtilde = µ + Welec. Définition Welec, calcul. Définition µtilde=µ+ziFΦi. Unités * Application à la pile Daniell Potentiel électrochimique de l’ox, red, électron Transition : Comment appliquer cet outil à l’étude de l’équilibre d’un système électrochimique ?! II. Equilibre d’un système électrochimique 1) De l’équilibre chimique à l’équilibre électrochimique Verchier 157 (Girault) On considère Ox+ne=Red. Extension du critère d’évolution ΔrGtilde négatif, nul à l’équilibre. On développe le calcul sur le cas de l’électrode de cuivre de la pile Daniell. On définit le potentiel d’interface. Généralisation pour Ox+ne=Red. Transition : Pb le potentiel d’électrode n’est pas mesurable directement ! Il faut une réf. 2) Relation de Nernst Roux p.318 à adapter + Girault (Verchier 157…) * Besoin d’une ER => présentation de l’ESH T * Schéma du système considéré (p.317 ou Girault p.35) Calcul de e = Φ2 - Φ1dans le cas de l’électrode de cuivre de la pile Daniell reliée à l’ESH. Décomposition en différents termes, calcul de chaque terme, néglige tension de jonction. Convention dans les conditions standards pour le couple H+/H2. Equation de Nernst. Expression dans le cas général. Unités. * Remarque : au cours de la démo on voit apparaître ΔrGred=-nFE ! * Pb de l’ESH, purement théorique => ENH pas facile à utiliser=> autre électrode de référence ex de l’électrode au calomel saturée en KCl (explication de pourquoi réf ?). T : Miomandre p.26 Remarque : à l’origine la relation de Nernst était empirique. Insister sur équilibre. Ddp mesurable. 3) Application à la pile Daniell. Roux p.305 (Girault pour + de précisions) Membrane semi perméable. Application en biologie. Ouverture sur l’électrode à pH : membrane spécifique aux ions H+. Remarque : voir le Girault pour les calculs plus précis mais ne pas les faire (il faudrait considérer l’épaisseur de la membrane. Quand on fait les calculs la concentrations de i dans le membrane disparait mais il faut quand mm qu’elle soit assez grande pour que l’égalité des potentiels chimiques puissent avoir lieu) Roux (Miomandre p.206,…) Schéma : on pourrait refaire exactement idem avant ! Définition fem e=E2-E1 + Ej. Ej négligeable. Nernst => valeur théorique de la fem. Comparaison avec l’expérience. Transition : utilisation en chimie analytique. Transition : Comment peut-on utiliser tout ce qu’on vient de voir pour prévoir/justifier des évolutions ou autres phénomènes ? Roux p.341 Détermination de la constante d’instabilité d’un complexe. (ou détermination d’un pKs) III. Utilisation des potentiels électrochimiques et de la relation de Nernst 1) Prévision de l’évolution d’un système Roux 329+ Verchier (à adapter) * Critères ΔrG~ = Σnu(i)μ~(i) < 0 pour avoir évolution spontanée Pour une électrode : ΔrG~= nFE pour l’oxydation. Pour deux électrodes : ΔrG~= -nF(E2 – E1) Donc spontanée si E2 > E1 et on tend vers ΔrG~ =0, donc vers E2 = E1 * Application à la pile On admet que les réactions aux électrodes sont réversibles, on peut appliquer Nernst. Dans une pile qui débite la réaction de cellule correspond à une réaction d’oxydoréduction entre deux couples ; le couple de plus fort potentiel évolue dans le sens de la réduction et celui de plus faible potentiel dans le sens de l’oxydation, on dit que « le couple de plus fort potentiel oxyde celui de plus faible potentiel ». La réaction s’arrête quand les électrodes sont au même potentiel, la réaction de cellule devient alors un équilibre d’oxydoréduction. La fem diminue progressivement. La réaction naturelle ou spontanée correspond a un transfert de charge pour uniformiser les potentiels d’électrode. Donc : fem = ddp max que peut fournir la pile. Transition : la pile Daniell nous a permis d’introduire de nouvelles notions, de retrouver et justifier des choses déjà connues. Mais bcp d’autres applications des potentiels électrochimiques! 2) Membrane semi perméable 3) Détermination de grandeurs thermodynamiques Conclusion : Diagramme E-pH, cinétique courbes i-E LG 26 : Diagrammes potentiel-pH Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 diagrammes d'Ellingham, chimie des solutions aqueses (acides/bases, oxydo-réduction, précitation) Hprépa matériaux, Verchier, Besson (précis de thermo et cinétique), T&D PC, BUP 770 Introduction : Leçon précédente : diagrammes d’Ellingham : diagramme thermo ; en fonction de T et P on a les domaines d’existence ou de prédominance d’espèces (métaux et leurs oxydes). On a déjà vu dans les cours précédents que le pH a une grande influence sur les espèces présentes en solution, idem pour potentiel (bas E => espèce réductrice, haut E => espèce oxydante). On va réunir ces notions sur un seul diagramme : E(pH) Définition d’un diagramme E(pH) sur transparent HP p.146 Pour mieux comprendre comment lire et utiliser un diagramme : construction I. Construction 1) Conventions Conventions listées sur transparents : solutions idéales, gaz parfait, solvant eau; concentration de travail, pression de travail, Verchier p.90; frontières : concentration atomique HP p.157 Explications : concentration atomique sur exemple de Cr HP p.157 Les différentes conventions sont à préciser avant de construire un diagramme. 2) Diagramme du fer Exemple de construction avec les oxydes pour pouvoir s'en servir pour illustrer la corrosion HP p.198 (chap corrosion) Méthode sur un côté du tableau : espèces à considérer : Fe, Fe2+, Fe3+, Fe2O3 convention, données thermo sur transparents, influence du pH (distinction domaine de prédominance, d'exstence, calculs du pH frontière sur transparents), échanges électroniques (calculs au tableau pour Fe(II)->Fe(0), calculs sur transparents pour Fe(III)->Fe(II)), présentation du diagramme : études des dismutations. Tracé de la droite par continuité du potentiel + pente liée au nombre de proton échangés (insister la-dessus) HP p.199 diagramme final Remarques : signification droite verticale, de biais, horizontales Notion de diagramme asymptotique : au point triple Fe2+ / Fe3+ / Fe2O3 : les conventions ne peuvent pas être respectées pour [Fe2+], calculs des concntrations à la frontière : on a un diagramme assymptotique HP p.150 Transition : en fonction du pH et du potentiel on sait quelles espèces on a en solution, très intéressant, nous amène aux utilisations. II. Utilisation 1) Prévision de réaction - On a vu dismutation : ex réaction : 2Fe3+ + Fe(s) = 3Fe2+ Attention : Pour faire ces prévisions on utilise les domaines de prédominance ou existence, or frontières (donc prévisions) dépendent du diagramme utilisé : -Influence des concentrations : diagramme du cuivre Besson p.205, flexcam, stabilité du cuivre I selon la convention de frontière. -Influence des espèces utilisées, ex: oxydes/hydroxydes (E(pH) hydroxydes de fer sur transparent) Si on nous donne un E et un pH on a oxyde ou hydroxyde de fer ? Serait bien d’avoir les deux sur un seul diagramme mais pas possible => quel diagramme choisir ? Oxydes + stables => phénomènes lents ; hydroxydes se forment plus vite => phénomènes plus rapides) Besson Choisir le diagramme en fonction de ce qu’on veut faire. Transition : on est en solution aqueuse, ça serait bien de savoir si réaction des espèces avec l’eau, pour ça on a besoin de son diagramme) 2) Diagramme de l'eau Remarque : ce n’est pas un diagramme EpH a proprement parler, car pas pour un élément mais une molécule : H2O Couples considérés : O2/H2O et H2O/H2 ; degré d’oxydation => diagramme de l’eau = superposition des digrammes de H et de O. Conventions, équations des courbes, tracé. Explication des domaines : stabilité, métastabilité de l’eau. HP p.154 Attention ! Diagramme thermodynamique, il faut faire attention du point de vue cinétique. Transition : on va pouvoir expliquer un phénomène qu’on a tous déjà vu (ex rouille…) 3) Corrosion Def corrosion humide HP p.197 Corrosion : lente => diagramme des oxydes ; convention de frontière 10-6mol/L en général. Définition des différents domaines sur l’exemple du fer : immunité, corrosion, passivation (remarque avec le fer en fait oxyde friable et perméable => passivation de signifie pas protection => nous ce qu’on voit dans cette leçon c’est seulement un point de vu thermo) HP parler du blocage cinétique. Généralisation aux diagrammes des métaux : Est-ce que les métaux sont oxydés en présence d’eau ? superposition diagramme de l’eau et du métal => différent cas, exemples. Verchier p.108 4) Obtention de métaux Application à l'hydrométallurgie du Zn. Explication des différentes étapes et utilisations des diagrammes pour comprendres, superpositon. TD p.715 Chiffres BUP 770 Conclusion : Nouveau diagramme thermo a été vu. En fonction du E et du pH on connait domaine de prédominance ou d’existence des espèces. Permet de prévoir de réaction. Attention dépend des conventions choisies, espèces considérées, seulement point de vu thermo. Ouverture sur la corrosion des métaux, coûte cher => enjeu industriel : trouver des moyens de les protéger . LG 27 : Utilisation des courbes i-E II. Utilisation des courbes : étude de quelques phénomènes particuliers 1) Influence du transport de matière : palier de diffusion Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 réaction d'oxydo-réduction, électrocinétique de base, cinétique chimique, diagramme E-pH, pile et électrolyseur Miomandre, Tout-en-un PC, TD, Rochaix Introduction : TD p.735, Tout-en-1 p.386 ; HP Expérience : plaque de Pb dans solution acide 1M. ---> ne bulle pas pourtant thermo dit possible, montrer diagramme E-pH Pb. Diagramme E-pH permettent de savoir si une réaction est possible sous contrôle thermo, mais il faut voir ce qui se passe au niveau cinétique. --> courbe i-E I. Les courbes intensité-potentiel 1) Vitesse de la réaction électrochimique HP p.246, Tout-en-1 p.391, Miomandre p.56 Définition réaction électrochimique. Demi-équation rédox, définition vitesse, lien entre i et v. Convention IUPAC, ia>0, ic<0 Additivité des courants, (pas d'électrons libres, si on a oxydation, on a aussi réduction, on voit la somme des courants anodiques et cathodiques) I=Ia+Ic On veut établir i=f(E), si E>Eabandon, alors oxydation... Rochaix p.137 Présentation d'une courbe i-E et lecture pour avoir tout de suite lien entre graphe et réaction, exemple! Transition : Tout-en-un p.391 Le comportement est bien compris lorsqu'est établie la dépendance de la densité de courant avec le potentiel d'électrode, pour cela il faut disposer d'un montage à trois électrodes. 2) Obtention des courbes i-E Nécessité et présentation du montage Tout-en-un p.392 On impose E-EECS et on mesure I. Transition : quelles courbes obtient-on? 3) Allure générale des courbes Système rapide, lent, surtension HP p.380 exemples, préciser électrodes utilisées! Grâce aux courbes, on peut différencier les systèmes électrochimiques Facteurs influençant l'allure des courbes Transition : facteur influençant l'allure des courbes, on vient de dire que la concentration joue un rôle, on va tout de suite voir pourquoi et comment on peut utiliser cette dépendance. Comment peut-on utiliser l'allure de ces courbes? Pour avoir un transfert d'électrons à l'électrodes, il faut qu'il y ait des réactifs au niveau de l'électrode. Diffusion des réactifs peut limiter la vitesse de réaction, obtention d'un palier prop à la concentration. HP p.391, TD p.743 Limitation du solvant TD p.745 exemple! Connaissance des courbes i-E permettent de choisir le solvant selon la réaction que l'on veut faire. 2) Retour sur l'expérience initiale : action d'acide sur des métaux Lecture des courbes, potentiel mixte HP p.383 Action des acides sur les métaux HP p.382 Prévision de réaction. 3) Interprétation des piles et électrolyseurs Exemple de la pile Daniell Miomandre p.206 + JFLM + Cachau +Sarrazin explications courbes, résistance, chute ohmique définition pile, électrolyseur 4) Passivation des métaux passivation et passivité des métaux, courbe de polarisation application aux aciers inoxydables Rochaix p.146 Transition : aspect économique, pourquoi un industriel cherche-t-il à limiter les surtensions? III. Etude de procédés industriels à l'aide des courbes i-E 1) Protection de métaux Nickelage par électrolyse Miomandre p.312 Protection par anode sacrificielle Miomandre p.240, HP p.403 2) Procédé chlore-soude Présentation du procédé Miomandre p.314 +utilisation DSA, chiffres p.316 explications calculs Rochaix p.174 3) Procédé à anode soluble/ électroraffinage Explication Miomandre p.311, Rochaix p.164 Conclusion : Bilan, obtention des équations analytiques des courbes, utilisation des coubres i-E pour trouver des mécanismes de réactions. LG 28 : Notion de mécanisme réactionnel en cinétique homogène Transition : pour que ces liaisons se forment ou se rompent, de l’énergie est mise en jeu et ce que nous allons voir. 2) Aspect énergétique Niveau : Pré-requis : Biblio : L1 cinétique formelle (vitesse de réaction, loi de vitesse, notion d'ordre, relation d'Arrhénius) notion d'énergie potentielle HP PCSI I bleu, TD PCSI, Tout-un-en PCSI, Scacchi, Introduction : HP bleu p.164 Il existe deux niveaux d'études pour une réaction chimique : macroscopiques et microscopiques. On a vu pour l'instant ce qu'il se passait au niveau macroscopique. L'équation bilan d’une transformation chimique est macroscopique, vérification de la conservation de la matière. T : Exemple : 2MnO4-+ 6H3O+ + 5H2C2O2 = 2Mn2+ + 14H2O + 10CO2 Microscopiquement : il faut que réactifs entrent en contact. Si on considère que ça représente le déroulement de la réaction à l’échelle moléculaire, il y a rencontre de 13 molécules !!! L'équation bilan ne traduit pas la réalité moléculaire. Au tableau : établir le mécanisme réactionnel consiste à rechercher l’ensemble des étapes qui vont constituer le bilan. Transformations réelles seront les actes élémentaires. C’est cette suite d’actes élémentaires qui donnent l’observation macroscopique, la réaction chimique. Nous allons étudier ces actes élémentaires qui vont nous mener à la notion de mécanisme réactionnel qui va nous aider à traduire la réalité microscopique. I. De l'acte élémentaire à la réaction chimique 1) Définition HP 164 TD 179 * Définition acte élémentaire. Scacchi p.126 Exemple d’acte élémentaire. TD p.178 Remarque : définition liée à notre perception! Aujourd’hui acte élémentaire, demain peut etre pas ! * Définition molécularité Scacchi p.126 molécularité de l’exemple précédent. Exemples de chocs bi et tri moléculaires. Scacchi Au dessus de 3, peu probable. Importance des coefficients stoechiométriques : on prend les plus petits possible et entiers. TD p.178 * Pour reconnaître un acte élémentaire : -> Acte élémentaire vérifie la loi de Van’t Hoff et son ordre global est égal à sa molécularité. NB : Attention Van't Hoff nécessaire mais pas suffisant. -> Principe de moindre changement de structure : rupture ou formation d’une liaison ; rupture et formation simultanée de liaisons. De plus, k obéit à loi d’Arrhénius intégrale, avec terme stérique et énergétique Sur l'exemple de HI + Cl°-> I° + HCl HP p.169 * Théorie des collisions HP p.169 * On définit l’énergie potentielle d’interaction du système. Les réactifs doivent s’approcher. Paramètres géométriques rentrent en compte et ceci en variant vont faire varier l’énergie potentielle. Sur notre exemple : 3 atomes, 3 variables (3 distances ou 2 distances + angle). Compliqué ! On fait l’hypothèse d’une collision frontale, on passe à 2 variables : d(H-Cl) et d(H-I). * Surface d’Ep, on voit apparaître un chemin réactionnel qui demande le moins d’énergie. T : schéma de l'hypersurface avec lignes isoénergétiques HP p.170 Transition : C’est quoi le col d’énergie ? 3) Etat de transition HP p.170, Tout en 1 PCSI 246 On montre le diagramme d’Ep vu de dessus. Passage en 2D. C’est une représentation microscopique. Remarque : Ici système linéaire donc Ep fonction de deux distances d’où un surface 3D. Par calcul, il a été montré que pour aller de l’EI à l’EF, le point représentatif du système passe par une vallée, puis le col, puis redescend par une autre vallée d’Ep. Hauteur du col : Ea. On peut alors établir un profil réactionnel, passage en 2D : variation de l’Ep en fonction de la CR, abscisse curviligne du point représentatif le long du chemin réactionnel d’énergie minimal. Cf figure : Ep en fonction de la CR : grandeur qui rend compte de la progression de la réaction entre état initial et final (ex distance, angle…). Il existe une structure hypothétique intermédiaire entre réactifs et produits appelée complexe activé : le système est alors dans un ET. ET : portion de l’espace où il y a équiprobabilité d’aller vers réactifs ou vers les produits. Données de différentes définitions en s'appuyant sur les graphes 3D ou 2D. HP p.171+ Scacchi * Chemin réactionnel : chemin au cours duquel la variation d’énergie est minimale. * Coordonnées de réaction : abscisse curviligne du chemin réactionnel. Donnée géométrique différente de l’avancement. Scacchi p.143 * Energie d’activation : hauteur du col, pour passer d’une vallée à l’autre. Energie nécessaire à fournir pour avoir réaction. * Etat de transition : point singulier au niveau du col * Complexe activé : configuration spatiale des réactifs au cours du franchissement du col. Transition : Des fois il y a un col à franchir mais des fois des vallées intermédiaires ! Exemples, ce sont des intermédiaires réactionnels. Transition : Là c’était séquence fermée. Mais il existe séquence ouverte! 4) Intermédiaire réactionnel Définition : attention, à ne pas confondre avec l'état de transition. TD p.184 * Intermédiaire réactionnel : ni un produit, ni un réactif mais intervient au cours de la réaction. Peut être un radical, ion ou molécule neutre T : Exemples de différents types d'IR : atomes et radicaux (H.), molécules (HI), ions (cation, anion) * ET : maximum d’énergie ; IR : minimum d’énergie T : Exemple Le chemin réactionnel traduit deux actes élémentaires que l’on retrouve ici sur l’exemple L’ensemble de ces actes élémentaires constituent le mécanisme réactionnel. Transition : On va voir maintenant le lien entre mécanisme réactionnel et cinétique homogène II. Lien entre mécanisme réactionnel et cinétique homogène 1) Etablissement du mécanisme réactionnel Démarche scientifique : étude expérimentale, modélisation, validation ou non par une retour à l’exp. HP p.176 Transition : Comment modéliser un mécanisme complexe ? On va en étudier deux types de mécanismes … 2) Réactions en chaîne * Définition chaîne/séquence fermée. HP p.180 * Exemple étude par Bodenstein (1906) : formation de Hbr : H2 + Br2 = 2 Hbr Tout en 1 p.286 + HP Loi expérimentale obtenue : v = k [H2][Br]^1/2 / (1+0,1*[HBr]/[Br2]) La loi de vitesse ne suit pas Van’t Hoff donc ce n’est pas un acte élémentaire! * Etude du mécanisme proposé HP p.188 Etape d’initiation Etape de propagation (déf de séquence fermée) (Etape d’inhibition (parfois)) Etape de terminaison (plus expliquer, on consomme le porteur de chaîne !) * Cinétique V=V2+V3-V4. Or ces vitesses contiennent des concentrations des porteurs de chaînes qui ne nous sont pas accessibles ! * Introduction de l’Approximation des Etats Quasi-Stationnaires (AEQS) TD p.186 : hypothèses, application au mécanisme. On retrouve la loi de vitesse * Mécanisme donne une loi conforme à l’expérience. Remarque : la cinétique invalide de manière sûre un mécanisme mais pour valider pas suffisant. 3) Réactions par stade Définiton stades/séquence ouverte HP p.180, exemple chlorure du tertiobutyle. TD p.188 * Réaction SN1 : Chlorure de tertbutyle + HO- = tertbutanol + Cl* v = k [RCl] Loi de vitesse qui ne suit pas Van’t Hoff. * Etude du mécanisme proposé, introduction de l’approximation de l’étape cinétiquement déterminante (AECD), TD p.186 hypothèses sur l’étape cinétiquement déterminante, on regarde si ça marche ou pas. On trouve alors l’ECD et la loi de vitesse. Conclusion : Bilan + récapitulatif des différentes approximations qui seront utiles en exercie. Application en catalyse, enzyme. LG 29 : Application de la théorie du complexe activé à l'étude de mécanisme réactionnel Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 cinétique chimique de base, chimie des complexes, loi d'Arrhénius et théorie des collisons, chimie organique (L1/L2), thermochimie (L1/L2) Scacchi, Tout-en-un PC, Atkins De Paula, Shriver, Huheey, Atkins, Carey T1 Introduction : L’élucidation du mécanisme d’une réaction chimique est un des buts des chimistes. En effet, il permet de comprendre régiosélectivité, stéréosélectivité, permet d'optimiser les condition opératoire quand on est sous contrôle cinétique. Historique : 1889 : Loi phénoménologique d’Arrhénius (loi sur transparent) mais il faut rationaliser tout ça. Pour cela, il a été nécessaire de développer des théories qui permettent d’évaluer la constante de vitesse d’une réaction. Ces théories ont d’abord été développées à partir de processus en phase gazeuse pour plus de simplicité. Volonté de quantitatif. 1916-1918 : la 1ere d’entre elle : théorie des collisions : suppose que l’activation des molécules ne peut se faire que par choc donc on fait le décompte du nombre de collisions en utilisant la théorie des gaz. Scacchi p.131 Ainsi molécules = sphères dures + théorie cinétique des gaz : k=Z0exp(-E/RT). Donner Z0. Scacchi p.132 Mais erreur, ajout d'un facteur correctif P. Signification de P : prendre en compte l’orientation des molécules pour que le choc soit efficace. Scacchi p.187 Encore pb : pas de corrélation entre la valeur de P et la structure des molécules, parfois même P>1 ! Mais surtout limitation d’ordre thermodynamique : on peut montrer que pour deux processus élémentaires inverses l’un de l’autre, en phase gazeuse parfaite, P1/P-1=exp(ΔrS(T)/R) donc pour qu’il y ai compatibilité entre thermodynamique et cinétique il est nécessaire que dans le facteur préexponentiel PZ0 apparaisse un terme entropique. La théorie du complexe activé remédie à cela ! Sccachi p.187 I. Théorie du complexe activé 1) Surface d'énergie potentielle Travail sur des actes élémentaires! Scacchi p.128 Pour rendre compte de comment se passent les réactions chimiques on peut considérer les surfaces d’Ep. Représentation sur transparent. Ex : Ha + Hb-Hc = Ha-Hb + Hc. Scacchi p.143 + Tout-en-un p.427 Passage du 3D en 2D. Def : coordonnées de réaction, état de transisiton, compelxe activé. Scacchi p.143-147 Ici système linéaire donc Ep fonction de deux distances d’où un surface 3D. Par calcul, il a été montré que pour aller de l’EI à l’EF, le point représentatif du système passe par une vallée, puis le col, puis redescend par une autre vallée d’Ep. Hauteur du col : Ea. On peut alors établir un profil réactionnel, passage en 2D : variation de l’Ep en fonction de la CR, abscisse curviligne du point représentatif le long du chemin réactionnel d’énergie minimal. Cf figure : Ep en fonction de la CR : grandeur qui rend compte de la progression de la réaction entre état initial et final (ex distance, angle…). Il existe une structure hypothétique intermédiaire entre réactifs et produits appelée complexe activé : le système est alors dans un ET. ET : portion de l’espace où il y a équiprobabilité d’aller vers réactifs ou vers les produits. Transition : avec ces notions, les chimistes ont pu développer la théorie du complexe activé, permettant de fournir une expression mathématique pour la constante de vitesse k des processus élémentaires comme celui qu’on vient de voir 2) Hypothèses Lister sur tableau avec explications sur transparent : Tout-en-un p.433 - hypothèse de non-retour : Dès lors que le système possède une Ep supérieure à la barrière d’activation, il évolue nécessairement vers les produits de la réaction. Cette hypothèse permet d’effectuer le dénombrement des systèmes en réaction qui passent de l’EI vers l’EF par unité de temps - hypothèse du quasi-équibilibre : Même quand l’ensemble du système n’est pas à l’équilibre, la détermination de la concentration en complexe activé qui évolue vers les produits peut être effectuée en utilisant les lois de l’équilibre chimique + utilisation possible de statistque de Boltzman. - hypothèse de la séparation des mouvements : On peut séparer le mouvement du système correspondant au passage de la barrière énergétique des autres mouvements/ - effets quantiques négligés : travail avec mécanique semi-classique, on néglige l'effet tunnel. 3) Résultats Les hypothèses précédentes et les calculs menés à bien pour la première fois pas Eyring, et indépendamment par Evans et Polanyi permettent d’arriver au résultats suivant : Formule Scacchi p.155 + explication de chacun des termes Scacchi + Atkins De Paula p.883, notamment c et ≠ Nouveau paramètre K traduisant la non-idéalité des solutions. Grande évolution par rapport à Arrhénius et théorie des collisions, on n’a plus aucun terme phénoménologique (si ce n’est T…). Transition : La mesure de ces paramètres d’activations (entropie, enthalpie…) va nous permettre de mieux appréhender les mécanismes réactionnels ! II. Etude de mécanismes réactionnels à l'aide de paramètres d'activation 1) Δ≠Hc et Δ≠Sc Manière de remonter à Δ‡H etΔ‡S : on trace ln(kh/kBT) : la pente vaut -Δ‡H/R et l’ordonnée à l’origine donne Δ‡S/R. Δ#Hc et Δ#Sc reflètent la structure de l’état de transition. Energie du complexe activé supérieure à celle des réactifs et correspond à Δ#Hc. L’entropie d’activation permet, elle, de mesurer le degré d’ordre créé par la formation du complexe activé : une perte de degrés de liberté de translation, vibration ou rotation, en passant à l’état de transition, entrainerai une diminution de l’entropie totale du système, et inversement Δ‡V > 0 si le volume du complexe activé + d’un ligand libre Y est plus gros de le volume du complexe initial + d’un ligand libre Y. Comparaison de deux réactions Carey T1 p.195 + Tout-en-un p.449 Mise en parallèle des deux réactions sur transparent, détails sur Δ≠Hc et Δ≠Sc, valeurs, signes, réactions concertées ou non, grand changement de géométrie ou non. Transition : Parfois les paramètres d’activation ne sont pas suffisants pour pouvoir déterminer des mécanismes. On peut alors modifier les conditions opératoires Application sur transparent : Carey T1 p.200 Détermination d’un mécanisme de Sn1 ou Sn2 à l’aide de la valeur de l’entropie d’activation. Réaction de substitution selon deux mécanismes possibles. Si SN2 on s’attend à Δ#Sc<0 car perte de degrés de libertés au niveau de l’ET. Si SN1 on pourrait s’attendre à Δ#Sc>0 car on passe de une molécule à 2, mais on pourrait aussi s’attendre à avoir Δ#Sc<0 car en solution il y a des phénomènes de réorganisation des molécules de solvants lorsque l’on forme des espèces chargées. Tout-en-un p.450 Transition : Donc en solution c’est dur de trancher, et on peut regarder d’autres paramètres… 2) Δ≠Vc On s’intéresse au mécanisme de substitution nucléophile dans les complexes plan carré. Huheey p.541+ Shriver p.473 ML2TX + Y = ML2TY + X 3 mécanismes sont possibles : Dissociatif : ML2TX = ML2T + X puis attaque du Y vD=kD[ML2TX] Associatif : ML2TX +Y = ML2TXY puis rupture liaison MX vA=kA[ML2TX][Y] Associatif avec le solvant : ML2TX + S = ML2TXS puis réaction avec Y vAS=kAS[ML2TX][S] or [S] constante donc rentre dans la constante apparente : vAS=kappAS[ML2TX] Vitesse de la réaction : v=vD+vA+vAS d'où v=(kD+kappAS+kA[Y])[ML2TX] On fait une dégénérescence de l’ordre par rapport à Y : v=kOBS[ML2TX] avec kOBS= kD+kappAS+kA[Y] On effectue la réaction pour diverses concentrations en Y en faisant varier la nature de Y. On trace kOBS en fonction [Y]. Graphe Huheey p. 541 sur transparent On obtient des droites de pente kA et d’ordonnée à l’origine kD+kappAS. (graphe) Pour I- et SCN-, forte pente donc kA prédomine et le mécanisme et plutôt de type associatif. Examinons le cas des pentes faibles comme pour Br- : kD+kappAS prédomine, mais la forme de la loi de vitesse ne nous permet pas de faire la distinction entre un mécanisme de type associatif et un mécanisme dissociatif. On utilise la théorie du complexe activé pour trancher. On peut regarder Δ#Hc et Δ#Sc. Δ#Hc>0 c’était attendu pour une réaction de substitution nucléophile. Δ#Sc<0 : va dans le sens d’un mécanisme associatif (perte de d° de liberté) et ceux pour kD+kappAS et pour kA. Mais ce n’est pas suffisant pour trancher d’après ce qu’on a dit précédemment car ici on a des espèces chargées donc ça pourrait encore être dissociatif avec réorganisation importante des sphères de solvatation. On regarde le volume d’activation : (∂ln(k)/∂P)T = -Δ‡V/RT. Δ‡V < 0 si le volume du complexe activé est plus petit que le volume du complexe initial + d’un ligand libre Y => le mécanisme est alors associatif avec le solvant. Le mécanisme est alors dissociatif. Exemple du Huheey : mécanisme associatif ! III. Etude de mécanisme réactionnel en modifiant les conditions opératoires 1) Effet isotopique Explications Atkins De Paula p.816 + Carey p.217 Idée : remplacement d’un atome par l’un de ses isotopes (souvent H par D). La substitution isotopique n’a aucun effet sur la réactivité chimique du substrat, mais souvent effet facilement mesurable sur la vitesse de la réaction. On s’intéresse aux liaisons C-H et aux effets isotopiques cinétiques primaires (liaison concernant l’atome rompue lors de l’ECD). Energie du point zéro : énergie associée aux vibrations de la molécule dans état normal. Energie liée à la masse des atomes vibrants : pour du D (plus lourd), la contribution des liaisons C-D est plus faible que celles de la liaison C-H correspondante. D’où abaissement de l’énergie du point zéro. Mais la différence d’énergie due à cette vibration disparaît dans l’ET car cette vibration devient une translation. L’ET à la même énergie pour H ou pour D. Conséquence : Ea plus élevée avec D. Le maximum calculé pour l’effet isotopique kH/kD mettant en jeu des liaisons C-H est d’environ 7 à température ambiante. Ainsi, si kH/kD>2 alors c’est une forte preuve pour que la liaison C-H substituée par l’isotope soit rompue au cours de l’ECD et que l’ET mette en jeu une liaison fortement liée à l’H à la fois avec son ancien et avec son nouveau partenaire de liaison. Exemple : Clayden p.486 Détermination mécanisme E1 et E2 2) Effet de la force ionique Atkins p.885 A + BC = ABC‡ = AB + C Rappel : K#= K‡γK‡c et k= k#.K#/K‡γ. On pose k0 la constant de vitesse quand les coefficients d’activité sont égaux à 1 (c’est-à-dire k=k0/K ‡γ). Or à basse concentration on peut exprimer les coefficients d’activité, en fonction de la force ionique de la solution, grâce à la loi de Debye-Hückel : log(γi)=-Azi2I1/2 avec A=0,0509 en solution aqueuse à 298K. D’où log(k)=log(k0)+2AzAzBCI1/2. Cette équation exprime l’effet cinétique d’électrolyte : c’est-à-dire la variation de la constante de vitesse d’une réaction entre ions en fonction de la force ionique de la solution. Commentaires ? Si réactifs ioniques de même signe alors un accroissement de la force ionique par addition d’ions inertes augmente la constante de vitesse. Une force ionique élevée favorise la formation d’un complexe ionique fortement chargé à partir de deux ions moins fortement chargés car le nouvel ion se trouve dans une atmosphère plus dense et l’interaction est donc plus forte. Inversement, des ions de charge opposée réagissent plus lentement dans une solution de force ionique élevée : dans ce cas, les charges s’annulent et l’interaction entre le complexe et son atmosphère ionique est moins favorable que lorsque les ions sont séparés. En bleu : même système mais la force ionique a augmenté (dans le cas du complexe activé neutre, on peut considerer qu’il est encore légèrement polarisé, mais sa stabilisation sera très faible) Exemple : Atkins p.836 CoBr(NH3)5]2+ + HO- = [Co(HO)(NH3)5]2+ + Br-. Tableau donnant I en fonction de k/k0. On trace la droite avec le log, on trouve une droite de pente -2,04 d’où zA.zBC=-2. D’où zcomplexe=+2. Donc mécanisme de type associatif. Conclusion : Jusqu’à une époque récente, aucune observation spectroscopique directe n’était possible sur les complexes activés étant donné leur faible durée de vie de l’ordre d’une picoseconde. Cependant, des travaux récents ont étés reconnus par un prix Nobel en 1999 pour Mr Zewail pour le développement de la femtochimie. La spectroscopie femtoseconde a rendu possible l’observation d’espèces de durée de vie tellement courtes qu’elles peuvent être assimilées à un complexe activé. LG 30 : Catalyse hétérogène Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 Cinétique, thermodynamique, force intermoléculaire, cristal parfait/cristal réel. Scacchi, Atkins de Paula, Schuffenecker, Weissermel, Perrin, Laidler, TI j1250 (mode d’actions des cat), j1255 (cat hétéro dans les procédés industriels), j5500 (hydrogénation des hydrocarbures) Intro : *Historique : Il est connu depuis le 19e siècle que mélanger des solides à des gaz peuvent mener à des réactions. 1834 Faraday H2+O2 avec Pt. Phénomène d'adsorption à la surface de Pt. 1836 Berzelius introduit alors notion de catalyseur. Laidler p.229 *Définition catalyseur. Scacchi Il existe catalyse homogène et hétérogène, on s’intéresse à hétérogène, définition. Ex solides/gaz, liq non miscibles, gaz/liquide … Schuffenecker p.392 Dans la suite de la leçon on va s’intéresser à des cat solides, réactifs : gazeux ou liquides. (=>facilité de séparation) *Domaine très important de la chimie. Ex de la pétrochimie craquage catalytique (FCC) => 500 000t/an de catalyseur TI j1250. On va voir plus d’exemples dans la leçon… *Objectifs de la leçon: comprendre les réactions qui ont lieu à l’interface de 2 phases et comprendre pourquoi la catalyse hétérogène a pris tant d’importance de nos jours. I. Les catalyseurs hétérogènes (ne pas y passer trop de temps : 20') 1) Présentation * Principe d’un catalyseur : diagramme d’énergie libre molaire sans cata et avec (mécanisme modifié, passage par une succession d’étapes + rapide, enthalpie libre d’activation globale modifiée mais la thermo n’est pas modifiée) Scacchi p.293 + p.190. Valeurs Ea avec et sans cat pour 2HI donne I2 et H2. Atkins p.909/999 * Nature (+ exemples d’application): catalyseurs métalliques, oxydes valence variable, oxydes à valence fixe : acides ou basiques (BaO, CaO soxhlet), cata bifonctionnels. Schuffenecker p.392 (+TI j1250) * Types de catalyses : A/B ou rédox Schuffenecker p.392 (*Structure : massique, supporté Scacchi, ce qui est important c'est d'avoir une grande surface. Ex : zéolithe Atkins 931) Transition : Il existe une grande gamme de catalyseurs. Comment savoir quel catalyseur choisir ? Quelles sont ses caractéristiques ? Comment savoir si c’est un bon catalyseur ? 2) Caractéristques des catalyseurs a) Activité *Définition « activité » sur transparent TI 1250 p3 + Scacchi p.469 *Dépend de nature du cata et de sa surface -nature du cata, ex tableau de l’activité selon le métal pour hydrogénation catalytique TI j5500 p.4 -surface : surface spécifique (ou aire spécifique…) avec ODG TI 1250 + définition TI 1250 ou Scacchi ; état de surface (marche etc… Schuffenecker + Scacchi) grande importance d ela surface. *Cata sont aussi définis pas TON (nbre de mol de réactif transformé par une mol de cata) et TOF (TON/unité de temps) Laidler p.379 (attention les définitions ne sont pas données exactement dans les livres…) b) Sélectivité Définition : TI 1250 p.9 + Scacchi p.469 Rare qu’il n’y ait que le produit désiré. La sélectivité du cata est alors très importante, chiffrée par rendement de désiré sur rendement d’indésiré. Peut être augmentée en fonction de nature du cata, ou en ajustant paramètres opératoires. Exemple : décomposition du propanol. Scacchi p.487 c) Stabilité Causes désactivation, TI 1250 p.10 + Scacchi p.486 -Dégradation thermique -Empoisonnement (parler de Lindlard = empoisonnement volontaire). -Encrassement Exemple hydrocraquage du butane, TI 1255 p.7 Transition : mais comment ça marche un catalyseur ? II. Réactivité (15') 1) Processus catalytique * Flexcam : Schéma avec étapes. Scacchi p 426 discussion sur les étapes, diffusion externe/interne. * Adsorption : Scacchi p.339, 351, 373 -physisorption : énergie de liaison mise en jeu (VdW), pas d’Ea -chimisorption définition, notion de sites d’adsorption, énergies de cov (« simple » = CO ou dissociative pour H2 avec courbes d’énergies ?) , une Ea Scacchi *Principe de Sabatier Scacchi ; TI 1250 Courbe en volcan. Exemple décomposition acide formique, compromis entre trop et pas assez stable. (remarque : pas toujours cette évolution, parfois seulement le versant montant ou descendant) Transition : Quels modèles pour décrire l’adsorption ? 2) Thermodynamique de l'adsorption Modèle de Langmuir. Atkins 916 (Scacchi) * Définition taux de recouvrement. Site : là où aura lieu la réaction chimique. * Hypothèses monocouche surface uniforme, sites indépendants les uns des autres * Etude loi de vitesse, θ=f(P), allure de la courbe. * Exemple CO : linéarisation et vérification du fait qu’on suit bien Langmuir Atkins * Limites (marche pas pour physisorption ou surface non uniforme…) => d’autres modèles Scacchi (Modèle de Langmuir : pour chimisorption marche assez bien. Modèle BET : pour physisorption, permet de mesurer l’aire superficielle des catalyseurs) Transition : Maintenant qu’on a étudié l’adsorption, on peut étudier la cinétique de la réaction catalysée qui est le coeur du problème ! 3) Etude cinétique de la réaction catalysée a) Modèle de Langmuir-Hinshelwood Hypothèses, mécanisme (A et B s’adsorbent) Scacchi Calculs pour arriver à v. Ce modèle est prépondérant pour l’oxydation de CO en CO2. Atkins 927 Limites (adsorption/désorption limitantes…) Scacchi 441 Il existe un deuxième modèle limite b) Modèle de Eley-Rideal (faire ça rapidos ou zapper si pas le temps) Mécanisme, calcul de v. Scacchi p.443, Atkins 928 Transition : ce sont deux mécanismes limite, la réalité est entre les deux. Applications ? III. Applications (15') 1) Synthèse de l'ammoniac TI 1225 p.8 Perrin p.338 à 342 Tonnages mondiaux. Sert principalement à fabrication engrais et HNO3. On donne les différentes étapes industrielles, conditions de réaction et la composition du cata. Nécessité d’envoyer des gaz purs pour éviter un empoisonnement du catalyseur. 2) Craquage catalytique Perrin p.66 à 68 ; Weissermel p.64 ; TI j1255 Français Hourdy. Transformation chimique de coupes pétrolières. Blabla du Perrin ou TI 3) Pot catalytique (si le temps) TI 1255 (dernières pages Shriver 600) But et réaction 4) Synthèse du glycérol (si le temps) Weissermel p.309 On donne les différentes étapes Utilisation : fabrication de produits pharma et cosmétiques + présent dans le vin, dentifrice, savon… Conclusion : Pot catalytique si pas fait avant. Bilan, grande importance aujourdh’ui dans de nombreux domaines TI 1255 p.13 Catalyse homogène comparaison. Ne pas être trop négatif sur catalyse hétérogène quand mm puisque c’est le sujet de la leçon. Ouverture : catalyse supportée : sélectivité de la catalyse homogène + facilité de récupération et recyclage de hétérogène. LG 31 : Catalyse par les complexes des métaux de transition Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 LG12 (liaison métal-ligand), LG13 (éléments de transition), base de chimie organique, théorie des OM, notion de catalyse. Astruc, Scacchi, Steinborn “Fundamentals of organometallic catalysis”, Campagne « les complexes de palladium en synthèse organique », Clayden, Kürti, Shriver Intro : * Certaines réactions sont très lentes voir impossibles : ex de l’hydrogénation d’un alcène (très exergonique mais interdite de symétrie) Steinborn p.49 => nécessité d’utilisation de catalyseur * Définition catalyseur + diagramme en enthalpie libre molaire T => Le rôle du catalyseur est de remplacer une ou plusieurs étapes difficiles par une succession d’actes plus faciles Scacchi * On va choisir de s’intéresser à la catalyse homogène par des complexes des métaux de transition. Définition cat homogène Scacchi et MT (np vide (n-1)d partiellement remplie) Astruc+ Scacchi *En effet MT capable de catalyse. Ex : hydrogénation possible avec Ru. (Ru capable de casser la liaison H-H et de transférer les H sur la C=C). Grande importance (industrie, labo…) * Objectifs de la leçon : Comment c’est possible ? Quelles étapes sont mises en jeu ? I. Vers les propriétés catalytiques des complexes des métaux de transition 1) Ligand et interaction métal-ligand *Sur T : Leçon précédente sur M-L : il existe des ligands σ donneur, π donneur, π attracteur, donner des exemples de chaque types. Schéma de l’interaction de type σ et π. Flexcam : Rappeler le diagramme d’OM dans le cas σ donneur π attracteur. Astruc Ces interactions ont une grande importance en catalyse. *Cas de l’éthylène et H2 au tableau : les liaisons π. peuvent être particulières. - éthylène : donation, rétrodonation => IR => allongement de la C-C Astruc - H2 : avec la rétrodonation, on peuple des OM antiliantes et on affaiblit la liaison qui peut alors être rompue. (Shriver p. 259) Transition : Il existe une grande gamme de catalyseurs. Comment savoir quel catalyseur choisir ? Quelles sont ses caractéristiques ? Comment savoir si c’est un bon catalyseur ? 2) Des édifices moléculaires modulables Astruc * Liaison dans un complexe : environ 100kJ/mol => pas trop fort, pas trop faible => généralement on peut casser et créer des liaisons facilement. * Grande variété de complexes utilisés (donner ex qui seront utilisés dans la leçon) =>différents ligands, différents métaux, différentes géométries… Comment formaliser tout ça ? Formalisme de Green. * Les ligands : les modes de coordination Convention consistant à considérer tous les neutres : il existe alors deux types de ligands. - L : ils apportent 2 électrons.Ex NH3… - X : ils apportent un électron au métal. Ex : halogènes, HO-… -combinaison L2,LX,… ex Cp * Les caractéristiques du métal NEV, NENL, DO (grande variété de DO possible !), coordinence (=> bcp de géométries possibles). Introduire les notions sur un exemple de complexe utilisé ensuite (cat de Wilkinson) Transition : on montre plusieurs complexes avec NEV à 18 électrons -> stabilité particulière Astruc p.45 3) Réactivité du centre métallique Cette règle des 18 électrons constitue plutôt une tendance très forte. Comment comprendre ? => Retour sur le diagramme précédent, on voit que 18 électrons dans orbitales liantes… Attention pas une règle aussi forte que celle de l’octet => bcp d’exceptions. - les métaux à gauche ont besoin de plus d’électrons pour compléter leur couche. Moyenne ou faible tendance à compléter la couche de valence. - certains (Cu, Zn) avec des ligands faibles vont jusqu’à NEV 21 et 22. - les métaux nobles (Ru et Os ; Rh et Ir ; Pd et Pt) dont les complexes sont d’excellents catalyseurs. - Structure plan carré, la pz n’est pas occupé : 2 électrons en moins : NEV = 16 électrons; - pour les MdT à droite, même problème de géométrie qui empêche de remplir px et py. Donc 14 électrons souvent. C’est la possibilité de réagir afin d’atteindre transitoirement 18 électrons de valence qui leur confère des propriétés catalytiques remarquables. Souplesse de la règle : grand intérêt en réactivité II. Description de cycles catalytiques 1) Hydrogénation des alcènes (Wilkinson) Steinborn (Housecroft) Découverte milieu 1960’s Structure du catalyseur, bilan et conditions. Faire le cycle au tableau ; DO, NEV, nom de chaque étapes. Dans un coin du tableau on écrit les différentes étapes possibles lors de cycles catalytiques. T : profil énergétique (obtenu par des calculs assez simple, pour l’éthène) => on retrouve ce qu’on avait dit en intro : passage par plusieurs étapes faciles. Remarque : l’éthène empoisonne sa propre conversion en éthane => on ne peut pas utiliser la catalyseur de Wilkinson dans ce cas. Pour avoir une catalyse efficace la taille des alcènes est importante (Housecroft) 2) Carbonylation du méthanol (Monsanto) Steinborn Astruc 1968 Intérêt (synthèse acide acétique). Réaction thermodynamiquement faisable mais besoin d’un cata.). Bilan, conditions industrielles. Données industrielles (tonnages) Cycle catalytique complété sur transparent (NEV, DO) + compléter la liste des étapes au tableau. Combinaison de deux cycles catalytiques : catalyse acide avec HI et complexe Rh. Insertion du ligand CO. Transition : Dans le laboratoire, pour répondre à un grand enjeu, celui de la création de liaison C-C. / OU : aussi des applications en polymérisation… 3) Réaction de couplage C-C (couplage de Suzuki) Campagne 156 Kurti 446 Clayden 1329 Couplage Pd. Suzuki PN 2010. Bilan et conditions. Avantages de cette réaction par rapport à Stille. Cycle du Kurti. Tout réversible sauf dernière étape. Exemple Clayden diène Z E OU : Polymérisation des alcènes : Polymérisation type Ziegler Natta : Astruc p.366 Transition : On a vu dans cette dernière partie différents cycles catalytiques => intérêt en industrie en labo etc… Comment peut-on optimiser ces cycles ? III. Enjeux et optimisation de cycles catalytiques Critères sur lequel on évalue un cata -Turn-Over-Number (TON, nombre de mol de réactif transformé par nombre de mol de cata), Turn-Over-Frequency (TOF=TON/temps) (définition : Laidler p.371, attention mal donnée!). -Sélectivité (chimio, stéréo et régio) 1) Influence des ligands et stéréosélectivité Développement de ligands chiraux, l’environnement du complexe devient chiral. Application à l’hydrogénation énantiosélective, exemples de Knowles (L-DOPA) et Noyori (Naproxen) et les ligands utilisés. Synthèse L-DOPA Clayden (=> avantage par rapport à cat hétérogène) ICO (si le temps) Autre exemple de la polymérisation du propène avec ansa-metallocène permettant d’obtenir un polymère stéréorégulier (isotactique ou syndiotactique), avec de meilleures propriétés mécaniques. Astrucp.366 et Steinborn. 2) Influence du métal Steinborn (Astruc) Retour sur procédé Monsanto : profil enthalpie libre et mécanisme SN2 de l’ECD (addition oxydante). Procédé Cativa, Ir à la place de Rh, profils enthalpie libre comparés, meilleur TOF d’où intérêt en industrie 3) Recyclage du catalyseur (si le temps, sinon en dire un mot en conclu) Steinborn Astruc Hydroformylation d’alcène (présenter le bilan mais pas le cycle), tonnages. Le principal défaut de la catalyse homogène, la difficulté à récupérer le complexe. Complexe cher (métal et ligand si énantiopur) et toxicité. Exemple de catalyse biphasique pour l’hydroformylation des alcènes avec ligand sulphonaté hydrosoluble. Comparaison perte de catalyseur (- 1ng de Rh/ kg de propanal avec système biphasique) Conclusion : Bilan : métaux de transition peuvent être utilisés en catalyse. Différentes étapes élémentaires T bilan. On n’a vu qu’un tout petit aperçu ! couplage au Pd, métathèse PN 2005… => seront vu dans leçon d’orga. Grand intérêt en industrie, au labo… Toujours en recherche: soucis d’optimisation des cycles catalytiques existants, lien entre industrie et recherche, énantiosélectivité… LG 32 : Les éléments du bloc d en chimie bioinorganique Transition : Lippard p.139 Essentielle de réguler et controler concentration en ion métallique car si trop bas, processus biologique affectés mais en trop grande quantité dans notre corp, ces éléments deviennent toxiques et peuvent être à l’origine de maladies. L3 Champ cristallin, chimie de coordination, formalisme de Green, notion de biologie (acides aminés, protéines, enzymes) Biblio : Voet, Kaim, Shriver, Huheey, Lippard, Berg, OCP 25, Housecroft VOIR LE CRABB : il y a tout dedans !! Au dessus d’un certain seuil : effets toxiques. Lippard 149 exemple du mercure, toxique et grande affinité pour thiols ce qui désactive protéines et enzymes (définition enzymes). Corps peut créer organomercuriels hyper toxique. Régulé par enzyme organomercuriel lyase, car C-Hg tres tres stable et difficilement clivée. Mécanisme. Le produit Hg(SR)2 résulte de RSH, thiol tel que glutathion ou cystéine (structure Shriver 701, 31). Puis une autre enzyme réduit Hg(SR)2 en Hg°. Structure de NADPH, NADP+ impliquées dans réaction Voet 334 , et E° (réaction favorisée pour Hg2+ libre, mais pas pour Hg(SR)2) Hg° formé diffuse à travers les membranes. Niveau : Pré-requis : Intro : On associe généralement biologie à chimie organique, mais tout ce qui est biologique n’est pas forcément organique! En effet les éléments minéraux, donc inorganiques sont également essentiels aux processus vitaux : par exemple, pour respirer, notre corp utilise des complexes de fer, un élément du bloc d. La différence entre les éléments du bloc d par rapport à s et p et leurs intérêts est qu’ils ont plus de DO accessibles et qu’ils peuvent se coordiner. La plupart des éléments du bloc d sont présents dans le corps en faible concentration certe, mais sont bien vitaux. Quels sont donc leur rôle en biologie ? I. Distribution des éléments du bloc d dans l'organisme 1) Abondance et provenance Elements du bloc d : présents en toute petite quantité Kaim p.7 (proportion pour un homme de 70 kg), comparaison avec O, C, H. Présence à l'état de trace et ultratrace. OCP 25 p.2 Co présent dans vitamine B12, sinon sont apportés par l'alimentation ... Transition : mais sous quelle forme se trouvent-ils dans notre corps ? 2) Transport et stockage flexcam : HP diag E-PH fer : fer pas soluble à pH physio, comment est-il stocké dans notre corp ?? Les éléments du bloc d se trouvent sous forme de complexes dans notre corps pour les garder en solution. Les ligands utilisées sont principalement : les acides aminés des enzymes, des macrocycles (rappel def protéines et aa et deux-trois exemples sur transparents) . Le fer par exemple :Lippard p142: fer fixé, transporté par transferrine chez mammifères Lippard p.143 (flexcam : structure tertiaire, rappel hélice α, feuillet β) Housecroft p.967 (flexcam : coordination) et stocké par ferritine Lippard p.16 (flexcam : Berg p.915) 24 polypeptides : def° polypeptide), peut fixer jusqu’à 4500 ions Fe3+. Autres modes de transport d’autres ions céruléoplasmine ... 3) Régulation des métaux dans le corps humain (si le temps) Transition : On a vu dans cette 1ère partie quels étaient les éléments du bloc d présents dans l’organisme, comment ils étaient stockés transportés et régulés, mais quels sont leurs rôles ? II. Rôle des éléments du bloc d dans l'organisme 1) Rôle structural : doigt de zinc Lippard 178 Ions zinc ont un rôle structural dans de nombreux types de protéines. Berg 895: Zn complexé à deux résidus cystéine et histidine. Flexcam :Schéma. Transition: En plus de ce rôle structural, rôle primordial : celui du transport de certains éléments essentiels comme O2 2) Rôle de transport du dioxygène - Transport (hémoglobine) et fixation O2 (myoglobine), structure Berg 186, grâce au groupement hème (structure Berg 184) porphyrine+fer. - Fixation de O2 Huheey 900, chez vertébrés O2 pénètre dans sang par poumons ou branchies. Puis transporté par globules rouges vers tissus. Interaction hème/O2. Housecroft 971 : Repos : environnement de Fe est une pyramide à base carré. Quand il y a O2, fer entre dans le plan et on a géométrie octaédrique. Fixation de O2 est coopératif. Plus O2 se fixe, plus affinité grande. Diagramme Lippard p.288, DO Fe avec Green, hème au repos : haut spin , on remplit diagramme. FeII haut spin trop gros pour être dans le plan. Structure haut spin lui permet de se lier à O2, fixation de O2 forme un FeIII qui peut entrer dans le plan, déstabilise géométrie de la protéine qui permet la coopérativité Berg p.188. Hb qui a 4 hèmes. Cas du CO irréversible et fatal. (Ici modèle de Weiss, savoir qu'il existe encore un autre modèle discuter Kaim p.94) - Effet coopératif : Réaction, précision PO2 faible ou élevée Huheey 900, Berg 188. Conditions sur PO2 pour que transfert hémo/myo se fasse, courbe de saturation. Transition : L’hème permet ici une fixation et le transport de O2, dans certains composés elle permet de catalyser certaines réactions 3) Rôle catalytique Cytochrome P450 Origine du nom, structure : Shriver p.664, Lippard p.303 Catalyse addition de O2 sur RHpour défense du corps contre composés hydrophobes comme médicament :exemple ibuprofène Berg 1006. Cycle catalytique Berg p.751, Shriver p.664 ● Transition: on s’est intéressé ici à des porphyrines qui complexe le fer, mais dans vitamine B12 on a une porphyrine qui complexe le Co et qui joue aussi des rôles catalytiques. ● Co-enzyme B12 Historique, structure, cobalamine, définition d'une co-enzyme. Shriver p.666. 1er composé organomet naturel. Environnement particulier qui supporte Co à 3 DO différents. Co(I) permet biosynthèse de méthionine : cycle catalytique OCP p.70 (attention inverser CH3B12 et B12Co(I))! Conclusion : Bilan, formidables les mécanismes, biomimétique, chercheurs essayent d'imiter les propriétés remarquables du vivant dans les activités humaines. Par exemple pour la catalyse, catalyseur : complexes de porphyrine. Ou Application en médecine Lippard p.16 Hg aussi utilisé pour soigner. Apport d'autres métaux dans le corps : anti-cancéreux :cisplatine Lippard p.198 Grande importance de ces métaux dans le corps humain. LG 33 : Ammoniac liquide. Etude du solvant, comparaison avec l'eau. Propriétés d'oxydoréduction Niveau : Pré-requis : Biblio : L2 Lewis, VSEPR, forces intermoléculaires, eau solvant, diagramme EpH, oxydo-réduction, conductivité JCE 1978 p.752, Huheey, Casalot, Tremillon (petit), Dubois Salmon 3, Housecroft, OCP 69, Bernard (chimie minérale), HP PCSI, Tout-en-un PCSI, Reichardt, Kürti, ICO, BUP n°600 (1978) Intro : JCE Quand on mène une réaction chimique, la question du solvant est très importante. On connaît bien sur l'eau, mais il en exitse d'autres, exemples... et en particulier l'ammoniac liquide, le plus étudiés des solvants non aqueux. Huheey Rappel : l'ammoniac est produit industriellement par le procédé Haber. Equation et conditions. On va étudier au cours de cette leçon les propriétés de l'ammoniac liquide en tant que solvant on le comparant à l'eau. Mais pourquoi l'étudie-t-on? Car il a des propriétés particulières, il permet de faire des réactions spécifiques intéressantes comme on le verra au cours de cette leçon. I. L'ammoniac liquide : solvant (18') 1) Propiétés physiques JCE, Dubois Salmon, Bernard On compare avec l'eau. * A l'échelle moléculaire : formule de Lewis, théorie VSEPR : AX3E, pyramidale à base triangulaire. Fréquence d'inversion de l'azote : 24GHz. Mais à basse température, on peut le voir sous forme pyramidale. Bernard p.215 Electronégativité de N, O, H, C... liaisons polarisées. Moment dipolaire, polarisabilité. * A l'échelle du solvant, macroscopique : - constante diélectrique, permittivité : εr = 22 < εr(eau) = 80, possibilté de former des liaisons hydrogènes. NH3 moins dissociant que l'eau. T :Tf et Teb de la colonne P et N Bernard p.6 => expliquée par la présence de liaisons hydrogènes. Doublet sur l’azote et H polarisés, conséquence : association intermoléculaire donc liquide. Mais liaisons H moins fortes que pour l’eau, ça se voit sur Tchangement d'état! On donne Teb Tfus pour eau et NH3. On ne travaille donc pas avec la même gamme de température. Risque : provoque sur la peau les mêmes effets que brulure. Transition : Les différentes grandeurs introduites vont nous permettre de mieux comprendre les différences ou similarités entre l’eau et l’ammoniac pour les phénomènes de dissolutions. Quels sont les phénomènes mis en jeu lors de la dissolution des composés dans NH3 ? 2) Dissolution des composés Dubois Salmon, Tout en 1 PCSI, JCE, Huheey, Reichardt * Différents types de composés : ioniques (sels) et non ioniques * Tout comme dans l’eau, 3 aspects : - ionisant (µ) : + gd pour l’eau, (seulement pour les non ioniques) -dispersant (ε) : + grand pour l’eau, T : Donner un tableau comparant µ et ε pour différents solvants (eau, NH3, THF, toluène…) ICO => moins bon que l’eau mais quand mm bon ! -solvatant (rappel forces VdW, liaison H, charge-dipôle) => Dissolution dépend donc des prop physiques du soluté. * Applications JCE table 5 -Composés moléculaires Ainsi composés qui peuvent faire des liaisons H sont miscibles ex CH3OH, CH3NH2. Composés polaires solubles mais moins que dans l’eau Huheey. Composés non polaires plus solvatés que dans l’eau car alpha NH3 supérieur à l’eau. Ex JCE C6H6 modérément soluble dans NH3 mais pas soluble dans l’eau. Ether complètement miscible à NH3 mais pas eau : utilisé pour extraction ! -Cas des composés ioniques : dissolution plus difficile que dans l’eau. Ex NaCl KBr. Mais du fait que alpha supérieur, NH3 solvate mieux les gros cations polarisables ! ex NaNO3 et KI. De plus certains ions font des complexes avec NH3. Transition : Base de Lewis … Base de Bronsted ?! II. Propriétés acido-basiques (16') Rappel : autoprotolyse de l'eau. On retrouve la même chose pour l'ammoniac. 1) Autoprotolyse JCE Dubois Salmon 2 NH3 (l) = NH4+ (solvaté) + NH2-(solvaté) T : Conductivité dans l'eau et dans l'ammoniac. NH3liq possède une conductivité notable ODG. Donc ions. Tout comme l’eau, autoprotolyse. On définit les couples acide base en jeu. On donne les expressions des constantes d’équilibres avec la T ! (remarque : cette différence de Ka peut être due à T, basicité plus gde de NH3 ou combinaison des 2 facteurs, à priori plutôt plus gde basicité de NH3 car autoionisation plus faible) Dans l’eau on avait conductivité relativement importante de H3O+ et HO- par mécanisme de Grotthus (saut de protons). Pas ce phénomène pour NH4+ et NH2- => pas de mécanisme de Grotthus. Raison : dans NH3 liaison H + faible. Attention : les conductivités ne sont pas données à la mm T => on ne peut pas les comparer direct puisque la conductivité dépend de la température. Donner la T pour la conductivité voir Dubois Données des constantes d'équilibres pour les deux autoprotolyses => nouvelles échelle d'acidité. Transition : Et si on ajoute acide ou base dans NH3 ? 2) Nouvelle échelle d'acidité Tremillon p.72 Dubois Salmon Comparaison eau, ammoniac Définition du pH dans l'eau et dans l'ammoniac, base, acide. Même raisonnement, ce sont juste les espèces qui changent. Echelle de pH dans l'eau, dans l'ammoniac avec gammes de pH, 32 unités pour l'ammoniac. On peut remarquer qu'on aura un changement de comportement des espèces acides et basiques. Rappel du placement du couple de l'ammoniac dans l'eau => 9,7, définition acide fort et faible dans l'eau. Dans l'ammoniac ça va être différent => nouveau zéro et nouvelle gamme d'acide fort et faible. Transition : Nouvelle échelle : on doit reconsidérer forces des acides et des bases dans NH3, on va avoir nivellement et différentiation. 3) Couple acido-basiques dans NH3 Tremillon, Dubois Construction du diagramme de prédominance. Exemple, acide acétique, pKa 4,7 dans l'eau, devient un acide fort dans l'ammoniac. On nivelle les acides. A contrario on va pouvoir différencier les bases qui étaient fortes dans l'eau. Ex : alcool. Dubois phénol/phénolate Tremillon Bien dire que c'est plus compliqué qu'une simple translation, pas linéaire! Transition: Qu'en est-il des propriétés oxydo-réductrices? III. Propriétés oxydo-réductrices 1) Couples de l'ammoniac Bernard, Dubois Salmon Mise en parallèle des couples de l'eau et de l'ammoniac. Demi-équations. Donenr E° du couple NH3/NH2 T : diagramme E-pH de l'eau avec domaine de stabilité de l'eau. Pour l'ammoniac : écriture du potentiel de Nernst pour l'ammoniac. E = E° -RT/F*ln(10) pH => attention température d'étude va être différente que dans le cas de l'eau : la valeur devant pH ne vaut plus 0,06! T : ajout des courbes sur diagramme potentiel-pH correspondant aux couples de l'ammoniac => petit domaine de stabilité.Ne pas superposer les diagrammes. Mais en fait plus grand pour pb de cinétique => grande surtension dans l'ammoniac => augmentation du domaine de stabilité. (NB : c'est le cas pour l'eau aussi). Cas du couple Na : -2,7 V dans l’eau, -2 V dans l’ammoniac ; on trace les courbes et on voit que Na pas stable dans l’eau et ammoniac métastable (stable cinétiquement) 2) Solutions des métaux alcalins Bernard, Dubois Salmon Solution obtenue possède des carctéristiques particulières : couleur, conduction, magnétisme, caractère réducteur. Equation en jeu : M=M+ + e-. Stable cinétiquement. Description de la couleur bleue des électrons solvatés => utilisation en chimie organique. Conclusion : Bilan, ammoniac et eau sont deux solvants complémentaires, application en chimie organique, réduction de Birch, réduction d'alcyne (synthèse totale du taxol Kürti) Ouverture sur l'acide acétique en tant que solvant, différencition des acides forts dans l'eau ex : HBr et HCl. LG 34 : Etude cinétique de transformations chimiques se déroulant dans les réacteurs idéaux en régime permanent : réacteur parfaitement agité continu et réacteur à écoulement piston. Comparaison et application ● Par degré de mélange à l'intérieur du réacteur - réacteur parfaitement agité (RPA): schéma Guisnet p.115, degré de mélange maixmal => RO, RSF, RF Scacchi p.8 - réacteur ouvert à écoulement piston (RP) : schéma, progression des réactifs et produits par tranches sans échanges de matières entre elles. Sccachi Transition : Ce sont ces deux derniers types que l'on va comparer pendant la leçon. Mais pour cela, il faut définir quelques grandeurs caractéristiques. Niveau : Pré-requis : Biblio : L3 cinétique homogène TI j4020, j4010, Scacchi, Guisnet, Villermaux Intro : Au labo, le but est d'optimiser les conditions opératoires pour avoir un bon rendement sur de petites quantités. En indutrie, le but est d'avoir de bon rendement mais sur de grandeurs quantités. Pour cela, ils utilisent des réacteurs. Définition : « un réacteur est tout appareillage permettant de réaliser une réaction chimique ou biochimique, c’est-à-dire de transformer des espèces moléculaires en d’autres espèces moléculaires. Mais cette appellation est limitée aux cas où la transformation (ou conversion) est effectuée dans le but de produire une ou plusieurs espèces chimiques déterminées ou d’éliminer d’un mélange un ou plusieurs composés. Ainsi, cette définition exclut les systèmes qui réalisent une réaction chimique à d’autres fins, par exemple la production d’énergie » TI j 4020 (introduction) Réacteurs idéaux : Il existe différents types de réacteurs et notre but dans cette leçon va être de comparer deux réacteurs en particulier. Mais tout d'abord les présentations! 2) Grandeurs caractéristiques et bilan de matière ex : S2O82- + 3I- = I3- + 2SO42- à équilibrer au tableau. Sccachi p.9 Pour un réactif : Entrée = sortie + accumulation + consommation Guisnet p.117 Analogie réacteur fermé/ouvert grandeurs caractéristiques sous forme de tableau sur transparent : fermé (quantité de matière/volume du réacteur/concentration), ouvert (débit molaire/débit volumique/ concentration) + unités Scacchi p.13 Par exemple pour S2O82- : bilan de matière instantané avec définition des différents termes + expression du débit molaire de consommation. Scacchi p.10-11 Généralisation : Bilan de matière pour une réaction : Σ νi Ai = 0. Scacchi p.17 Temps caractéristiques : définition de temps de séjour et temps de passage. Guisnet p.5 + p.120, Scacchi p.39 Transition : Maintenant regardons plus particulièrement les deux réacteurs idéaux qui nous intéressent pour ectte leçon. II. Etudes de deux réacteurs idéaux I. Présentation des réacteurs idéaux 1) Classification ● Par mode d'introduction des réactifs - réacteurs fermés (RF) : représentation + explication fonctionnement. Travail discontinu, méthode statique sans perte ni gain de matière. Scacchi p.6 + Guisnet p.116 - réacteurs semi-fermés (RSF) : représentation + explications sur schéma. Travail semicontinu avec échange de matière avec l'extérieur. Scacchi + TI j 4020 - réacteurs ouverts (RO) : représentation + ppe. Travail continu, courant total de matière Scacchi + TI j 4020 ● Par évolution dans le temps - réacteurs en régime permanent : paramètres sont stationnaires, indépendant du temps : dX/dt=0. => RO Scacchi p.7 - régime transitoire : au moins un paramètre est fonction du temps => RF, RSF Scacchi 1) Réacteur parfaitement agité continu (RPAC) Tjs sur le même exemple : S2O82- + 3I- = I3- + 2SO42Schéma, principe Scacchi p.38 réactifs ajoutés sont mélangés dans un temps infiniment court, composition uniforme comp sortie = comp au sein du réacteur, régime permanent. Par exemple pour S2O82 : Réacteur parfaitement agité : bilan de matière Scacchi p.17, simplification et expression débit molaire D Scacchi p.16 D'où expression de la vitesse : on a accès à la vitesse de réaction en connaissant le débit molaire d'entrée et de sortie de réaction. Généralisation. Suite de l'analogie sur transparent : fermé Scacchi p.23+26 /ouvert Scacchi p.42-44 : avancement et taux de conversion. Ré-écriture de la vitesse en remplaçant Fi,s par expression avec taux de conversion + introduction du temps de passge dans l'équation. On obtient une équation reliant taux de conversion, tps de passage,v itesse et concentration des réactifs de départ. Illustration de tout ceci sur un exemple concret : Pyrolyse de l’éthane Villermaux p 67 Attention ! Prendre Q=3 car en réalité il faut distinguer Q0 (débit de référence) et Qe (débit d’entrée) (voir Villermaux p 31), il y a un petit calcul pour avoir Qe à partir de Q0 mais retenir par coeur le changement de valeur, qui donne un résultat acceptable. Donner expression vitesse, temps de passage pour pouvoir calculer taux de conversion : X= kV/(Qe+kV) Transition: ok pour RPAC, et maintenant RP … 2) Réacteur à écoulement piston (RP) Schéma du réacteur sur transparent, et caractéristiques (rappels d'avant). Scacchi p 52 On reprend l’exemple de la réaction avec l’ion peroxodisulfate. Bilan de matière sur S2O82- Scacchi p52. Généralisation pour réactif, produit d'une réaction quelconque sur transparent Scacchi p53 expression de la vitesse. Introduction du taux de conversion Scacchi p59 puis du temps de passage Scacchi p59 Illustration sur un exemple concret : hydrolyse de l’anhydride acétique Guisnet p 152/153 Données sur transparents et calculs au tableau. Calculs de X. Attention c'est à nous de refaire les calculs! Transition : Mais qui de RPAC ou RP est le plus efficace ??? III. Comparaison des deux types de réacteurs 1) Cas des lois de vitesse : r = k[A]n On reprend l’exemple précédent mais pour le RPAC, dans les mêmes conditions, on obtient un taux de conversion inférieur que pour le RP, donc le réacteur est moins efficace Guisnet p 152/153 Explication : Guisnet p 122 pour n supérieur ou égal à 1, explication graphique sur transparent, τ pour RP est l’aire sous la courbe,τ pour RPAC est l’aire du rectangle, donc forcément τRP < τ RPAC pour un même X, donc si le temps de passage est inférieur, le réacteur est plus efficace. Mais pourquoi ça ?? Guisnet p 141 Encore une explication graphique sur transparent avec le profil de concentration. Transition : Pourtant dans la pratique on utilise plutôt des RPAC et non des RP, la solution pour améliorer l’efficacité est d’associer les réacteurs … 2) Succession de deux RPAC Guisnet p 152/153 Reprendre l'exemple précédent, en mettant à la suite deux RPAC identiques. Données. Calculs : c1 = c0(1-X1); c2 = c1(1-X2)= c0(1-X1)(1-X2) = c0(1Xtot) ou Xtot=X1+X2-X1X2 où X1=X2=valeurs trouvées précédemment. Ainsi une succession de 2 RPAC est plus efficace que 1 RPAC. Conclusion : Bilan de la leçon. Il est possible est bien vu de faire un transparent bilan récapitulatif, il y a celui du Guisnet p 122 LG 35 : Applications du premier principe à la thermochimie Niveau : Pré-requis : Biblio : L1 Avancement de reaction, grandeur molaire des corps purs, thermodynamique, Physique (système, enthalpie, énergie interne, Cp, Cv, évolution isochre, isobare…) TD PCSI, Tout en un PCSI, HPrépa PCSI II, Brénon-Audat, Atkins. Introduction : Au cours de cette leçon, nous allons appliquer les notions de thermodynamique introduite dans le cours de physique à des systèmes sièges d’une réaction chimique. En effet la thermochimie est l’étude de la chaleur produite ou consommée par des réactions chimiques (définition Atkins) Important pour remonter à des caractéristiques de réactions. Importance dans vie quotidienne et pas seulement théorie. Ex chauffage, combustion du charbon ou du méthane. CH4 + 2*O2 -> CO2 + 2*H2O. L’étude de ces échanges repose sur le premier principe de la thermodynamique : énoncé (Hprépa) Comment est-il possible de mesurer ces transferts thermiques ? C’est que ce nous allons voir au cours de cette leçon mais avant, il est nécessaire de revenir sur les bases de la thermodynamique. I. Système en réaction chimique (rapide) 1) Cadre de l'étude TD p.615 + BA Attention se souvenir de ce qu’on veut mettre ! Définitions et hypothèses : T - Système - système fermé, - système à l’équilibre pour tt t - constituant physico chimique - GP ou mélanges idéaux - P et T homogène, - transformation chimique et avancement - Paramètres macroscopiques : (T, P, V) contrôlés par l’opérateur et ni réponse du système 2) Transformation physico-chimique TD p.617 + 625 * Définition d’un système monotherme monobare =>expression de Qp * Définition d’un système monotherme isochore => expression de Qv * Cas particulier du corps pur monophasé. Expression à l’aide des capacités calorifiques (déjà vu en physique) Transition : Ce serait bien d’avoir en fonction de la composition du système comme on a un système en réaction chimique… II. Etudes des fonctions d’état 1) Grandeurs molaires et grandeurs de réaction a) Grandeurs molaires Rappel sur T : Définition d’une grandeur molaire partielle (TD) directement pour le cas d’un mélange. Paramètres influençant Um et Hm (Pour un GP Um(T) et Hm(T) pour phases condensées Um et Hm dépendent pratiquement que de T) HP En utilisant l’identité d’Euler (extensivité de U et H), on peut écrire que U = Σ ni Umi et idem pour H. Expression en fonction de l’avancement. U= Σ(ni° + νiξ) Umi et idem pour H. b) Expression du transfert thermique TD + tout en un Calculer Qp et Qv = ΔH et ΔU. => On fait apparaître une grandeur appelée grandeur de réaction. Unité. c) Grandeur de réaction TD + tout en un Définition de l’opérateur de Lewis. Montrer que les expressions de ΔrU donnée avec l’opérateur de Lewis ou dans le b. sont équivalentes. Attention : ΔrH ou U dépendent de l’équation bilan puisque dépendent des chiffres stoechiométriques. Faire un ex T. Transition : voir Tout en Un de PCSI voir le paragraphe 4.1 « Grandeur extensive quelconque associee au système » : Umi et Hmi dépendent à priori de la température, de la pression… Mais pour des raisons de place on ne va pas tout tabuler, il nous faut des références… 2) Etats standards et grandeurs standards de réaction a) Etat standard et état standard de référence *Etat standard (Tout en Un de PCSI + HP), exemple entre état réalisable ou hypothétique (HP p.9) => plusieurs états standards pour une mm T, certains hypothétiques… => définition supplémentaire : l’état standards de référence. *Etat standard de référence (Grecias p.601) + exemple à la suite b) Grandeur standard de réaction (Tout en Un de PCSI + HP + TD) Quand les constituants sont dans l’état standard. On a ΔrH° environ égal à ΔrH. Réaction exoT, endoT… Ex de formation de l’eau à partir de H2 et O2 Grecias. Idem pour U T 3) Relation entre les grandeurs standards de réaction a) Loi de Kirchhoff Hprepa p.17 Un calcul au tableau. Le reste sur T Exercice : détermination de l’enthalpie standard de la réaction à 1500°C pour la combustion du méthane. b) Lien entre ΔrH° et ΔrU° Hprepa p.21 Ne pas faire la démo. Faire l'exercice => différence faible mais pas toujours le cas car dépend de la quantité de gaz. Transition : Maintenant que nous avons les outils théoriques pour modéliser les transferts thermiques lors d'une réaction chimique. Quels sont les moyens dont disposent les physicochimistes pour mesurer les transferts d'énergie thermique au cours d'une réaction III. Détermination expérimentale et utilisation des grandeurs de réaction 1) A partir des tables Grandeur standard de formation : définition TD p.643 Loi de Hess (ne pas la démontrer) Tout en Un PCSI + exercice à la suite 2) Expérimentalement : calorimétrie HP Tt en 1 p.457 + image dans le Atkins. Présentation du dispositif. Calcul sur l’exemple du méthanol : bien expliquer la décomposition, qu’on peut faire un cycle (donc un chemin hypothétique) car fonction d’état… 3) Température de flamme Brenon-Audat, température de flamme de combustion du méthane p.110 Dessiner au moins le cycle au tableau. HP p.453 Conclusion : Bilan Ouverture - vie quotidienne (sur l’alimentation p.52 Atkins) -évolution spontanée et second principe.