LA FORMATION AGRICOLE : SEMER AUJOURD`HUI, RÉCOLTER

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LA FORMATION AGRICOLE : SEMER AUJOURD`HUI, RÉCOLTER
:
SEMER AUJOURD’HUI,
RÉCOLTER TOUTE LA VIE!
LA FORMATION AGRICOLE
- 17 mars 2005 -
Juin 2005
ISBN : 2-922731-32-4
Dépôt légal – 3e trimestre 2005
Bibliothèque nationale du Canada
Bibliothèque nationale du Québec
Cette activité a été rendue possible grâce à la contribution financière d’Emploi-Québec
Recherche et rédaction :
Judith Lavallée
Agente d’information et de recherche
Comité sectoriel de main-d'œuvre
de la production agricole
Coordination :
Hélène Varvaressos
Directrice
Comité sectoriel de main-d'œuvre
de la production agricole
Notes :
- Ce document peut être reproduit en tout ou en partie à la condition d’en mentionner la source.
- Le générique masculin est utilisé sans discrimination et dans le seul but d’alléger le texte.
TABLE DES MATIÈRES
1 - INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 1
L’ÉVÉNEMENT ........................................................................................................................................... 1
LES OBJECTIFS........................................................................................................................................... 1
PRÉSENTATION DU COMITÉ SECTORIEL ................................................................................................. 2
2 - MOT DE BIENVENUE ................................................................................................................................. 3
3 - L’IMPORTANCE DE LA FORMATION....................................................................................................... 5
4 - LES JEUNES ET LA FORMATION AGRICOLE : FAITS SAILLANTS DES RÉSULTATS
D’UNE ÉTUDE MENÉE POUR LE MAPAQ EN 2002-203........................................................................ 10
5 - PREMIÈRE SÉANCE DE TRAVAIL EN TABLE RONDE ............................................................................. 19
6 - LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS ET DES COMPÉTENCES DANS UNE
PERSPECTIVE DE FORMATION CONTINUE : APPRENDRE TOUT AU LONG DE LA VIE ..................... 21
7 - LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS : UN MOYEN MOTIVANT POUR POURSUIVRE
SA FORMATION EN AGRICULTURE ....................................................................................................... 28
8 - LE PLAN DE DÉVELOPPEMENT DU COMITÉ SECTORIEL : ORIENTATIONS
STRATÉGIQUES EN MATIÈRE DE COMMUNICATION .......................................................................... 31
9 - DEUXIÈME SÉANCE DE TRAVAIL EN TABLE RONDE ............................................................................ 39
10 - MOT DE CLÔTURE .................................................................................................................................. 40
ANNEXES :
ANNEXE 1 – PROGRAMME DE LA JOURNÉE
ANNEXE 2 – ÉVALUATION DE LA JOURNÉE
1 - INTRODUCTION
L’ÉVÉNEMENT
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole (CSMOPA) adoptait, en 2003,
un plan stratégique quinquennal de développement des ressources humaines. Cinq grands
axes de développement ont alors été identifiés pour œuvrer au développement des ressources
humaines du secteur.
L’un de ces axes concerne particulièrement la formation. Le principal enjeu signalé sous cet axe
est qu’il faudra soutenir, par tous les moyens, le plus haut niveau possible de compétences des
exploitants et de la relève en matière de production, d’adaptation et de développement de
leurs entreprises.
Malgré les efforts déployés depuis plusieurs années pour élever le niveau de fréquentation
scolaire des jeunes en agriculture, on constate encore aujourd’hui une faiblesse relative de la
formation initiale de la relève québécoise par rapport à celle de l’ensemble du Canada, des
États-Unis et de certains pays d’Europe.
Une étude réalisée récemment par la firme de recherche Éduconseil a approfondi la situation
de la formation des jeunes en agriculture. Les quelques constats suivants nous donnent un
aperçu des défis et des enjeux qui nous attendent pour rehausser la qualification des jeunes en
agriculture :
ƒ
Seulement 10 % des répondants affirment que leurs attentes n’ont pas été comblées lors de
leur formation en agriculture.
ƒ
Près de 70 % des personnes interviewées n’ont pas été influencées par une personneressource en milieu scolaire dans leur choix d’entreprendre des études en agriculture.
ƒ
Plus de 75 % des participants à l’étude n’ont pas été influencés par des proches dans leur
choix de programme d’études et d’établissement d’enseignement.
ƒ
Plus de 70 % des répondants ont choisi la formation en agriculture parce qu’ils voulaient
prendre la relève de la ferme familiale ou encore démarrer leur propre entreprise.
ƒ
Environ 75 % des répondants estiment avoir fait le bon choix professionnel.
Le Comité sectoriel souhaite donc réunir les principaux porteurs de dossiers main-d’œuvre,
emploi et formation du secteur agricole, pour prendre connaissance des résultats de cette
étude et pour partager les orientations définies par le Comité sectoriel afin d’atteindre ses
objectifs en matière de qualification de la main-d’œuvre.
LES OBJECTIFS
ƒ
Prendre connaissance de l’étude sur les jeunes et la formation en agriculture, élaborée par
la firme Éduconseil et stimuler la réflexion des participants sur les solutions proposées.
ƒ
Faire le point sur les derniers développements en reconnaissance des acquis et des
compétences.
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ƒ
Prendre connaissance du plan stratégique du Comité sectoriel en matière de
communication et mobiliser les partenaires autour du développement de la main-d’œuvre
agricole.
ƒ
Identifier d’autres actions et moyens pour faire évoluer la situation en matière de promotion
et de valorisation de la formation, et inspirer les travaux à venir sur cette question.
PRÉSENTATION DU COMITÉ SECTORIEL
Fondé en 1995, en concertation avec l’UPA, la Société québécoise de développement de la
main d'oeuvre (SQDM) et le ministère du Développement des ressources humaines Canada
(DRHC), le Comité sectoriel de main-d'oeuvre de la production agricole s'est constitué en mars
1998 en corporation sans but lucratif, en accord avec les orientations d'Emploi-Québec quant
au développement des ressources humaines du secteur de la production agricole.
La mission du Comité sectoriel de main-d'oeuvre de la production agricole
Regrouper l’ensemble des intervenants du secteur de la production agricole afin de mettre en
commun les différentes problématiques et élaborer des solutions en matière de développement
de la main-d'œuvre et de l'emploi.
Rôles spécifiques
ƒ
Valorisation de l'agriculture et promotion des emplois agricoles.
ƒ
Réalisation d’enquêtes et d’études visant une meilleure connaissance du marché du travail
et des besoins du secteur en matière de développement des ressources humaines.
ƒ
Développement de la formation continue des ressources humaines en agriculture.
ƒ
Avis au ministère de l’Éducation du Québec quant à la pertinence des programmes et des
contenus lors de la révision et de l’élaboration des programmes de formation professionnelle
et technique.
ƒ
Appui aux entreprises agricoles pour la gestion des ressources humaines et pour
l’organisation du travail.
ƒ
Soutien et mise en réseau des centres d’emploi agricole.
ƒ
Promotion de programmes gouvernementaux visant notamment la stabilisation des emplois
et l’insertion des travailleurs aux emplois agricoles.
ƒ
Réclamation de mesures et de programmes gouvernementaux adaptés à l’agriculture.
ƒ
Information auprès de l’ensemble des entreprises et des travailleurs du secteur.
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2 - MOT DE BIENVENUE
Mot de bienvenue par monsieur Gratien D’Amours, président du Comité sectoriel
Monsieur D’Amours est président du Comité sectoriel de main-d’œuvre de la production
agricole depuis 1995. Deuxième vice-président général de la Confédération de l’UPA de 1994 à
2002, il poursuit son engagement au syndicalisme agricole et aux dossiers relatifs à la maind’œuvre, à titre de représentant de l’UPA au sein du Comité sectoriel.
Chers amis producteurs, productrices agricoles
et partenaires de la formation et du marché du travail,
C’est toujours avec grand plaisir que je vous souhaite la bienvenue à notre colloque annuel.
Cette année, le 5e colloque du Comité sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole
vous invite à réfléchir autour du thème « La formation agricole : semer aujourd’hui, récolter
toute la vie ».
Il s’agit là d’un sujet qui n’est pas nouveau, me direz-vous. Mais pourtant, il y a encore tant à
dire et tant à faire. Je ne vous apprends rien en vous disant qu’en ce début de siècle, nous
assistons comme rarement nous l’avons vu, à des remises en question sur les pratiques et les
politiques agricoles. On nous demande d’être de plus en plus compétitifs et performants. Face
à la pression de la mondialisation et par la force des choses, les producteurs et les productrices
doivent grossir leurs entreprises, ce qui entraîne plus de capitalisation, plus de main-d’œuvre à
gérer et plus de compétences à maîtriser.
Notre main-d’œuvre, producteurs, relève, travailleurs embauchés, a-t-elle le bagage de
formation nécessaire pour faire face à ces nouveaux enjeux et à cette turbulence mondiale?
Toutes ces exigences en matière d’accroissement de la productivité, de transformation de
techniques de production, de gestion de main-d’œuvre, cette complexité croissante doit
amener le monde agricole à se mobiliser davantage pour amener les jeunes et aussi les moins
jeunes vers plus de formation.
Les statistiques nous apprennent beaucoup de choses sur la scolarité des agriculteurs.
Évidemment, il faut les lire avec attention et en reconnaître les limites quand on les analyse en
fonction d’une réalité précise. Mais j’ai pris connaissance des données de Statistique Canada
pour l’année 2001 et certaines m’ont particulièrement surpris. Entre autres, on apprend que le
Québec a la plus grande proportion d’exploitants agricoles dont la scolarité ne dépasse pas le
primaire (18 % par rapport à 12 % pour l’ensemble du Canada).
On remarque aussi, selon ces mêmes statistiques, que 8 % des exploitants ont une scolarité de
niveau universitaire, ce qui me semble intéressant; mais si on la compare avec l’ensemble du
Canada (12 %), on voit tout de même une différence. On a examiné les données comparables
pour les États-Unis, et on se rend compte que notre principal compétiteur a moins d’agriculteurs
dont la scolarité ne dépasse pas le niveau primaire (14 %) et a presque deux fois et demie plus
d’exploitants qui ont une scolarité de niveau universitaire (20 %).
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Il faut toutefois reconnaître que la situation s’est grandement améliorée ces dernières années. Si
on examine les données du MAPAQ en 2001 sur la formation de la relève, on ne peut que se
réjouir de l’ampleur du chemin parcouru. En effet, en 1993, 18 % de la relève qui s’établissait en
agriculture détenait une formation agricole. En 2000, 48 % de la relève détenait une formation
en agriculture. On a bien hâte de voir les données de 2003 : les paris sont ouverts! Il demeure
qu’en 2001, près de 14 % de la relève n’avait aucun diplôme. Il reste donc encore beaucoup
de travail à faire à ce niveau.
Au cours de la journée, sept conférenciers partageront avec nous leur vision et le fruit de leur
travail sur cette question. Je les remercie de leur aimable contribution. Il ne me reste qu’à
souhaiter que les échanges qui vont suivre ces présentations nous incitent encore davantage à
se mobiliser vers un même objectif, soit de rehausser la scolarité et la qualification
professionnelle de l’ensemble de la main-d’œuvre du milieu agricole.
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3 - L’IMPORTANCE DE LA FORMATION
Témoignage de monsieur Marc Champagne
Diplômé en Gestion et exploitation d’entreprise agricole de l’ITA de La Pocatière, Marc
Champagne reçoit de nombreuses offres d’emploi dès la fin de ses études. Il préfère toutefois la
ferme familiale, située à Lorrainville, dans le Témiscamingue. Au même moment, il s’implique au
sein de la Fédération de la relève agricole et occupe le poste de 1er vice-président de 2003 à
2005.
L’établissement de Marc Champagne sur la ferme familiale aura permis à l’entreprise d’assurer
son développement en misant, entre autres, sur la production porcine et les grandes cultures.
Aujourd’hui, la ferme Des Prés d’Or compte 480 hectares en cultures (majoritairement du blé et
de l’avoine), 1000 porcs à l’engraissement et 35 vaches en lactation. Monsieur Champagne
entrevoit l’avenir avec optimisme et compte miser sur la diversification des activités de la ferme
et la valeur ajoutée, particulièrement la transformation et la commercialisation.
Monsieur Champagne a livré un témoignage sur son expérience de jeune producteur et sur
l’importance de la formation, qui a su lui apporter les connaissances et la confiance nécessaires
pour redresser la ferme familiale. M. Champagne a appuyé son témoignage d’une présentation
multimédia. Nous reproduisons ici le contenu intégral de cette présentation.
Diapositive 1
Pourquoi j’ai opté pour la formation
Par Marc Champagne
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Diapositive 2
Plan de présentation
• Mon expérience personnelle
• Ce que j’en retiens
• Mes pistes de solutions
• Ma conclusion
Pourquoi j’ai opté pour la formation
2
Diapositive 3
Mon expérience personnelle
• Jeune producteur laitier et grandes cultures à
Lorrainville
• Avant le DEC
– Difficultés scolaires au secondaire
– Choix de carrière en agriculture et remise en question
– Influence positive des parents et de l’entourage
Pourquoi j’ai opté pour la formation
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Diapositive 4
Mon expérience personnelle
• Pendant le DEC
–
–
–
–
Études à l’ITA de La Pocatière : DEC en GEEA
Implication dans le mouvement étudiant
Stages / expositions / colloques
Découverte d’une nouvelle région
Pourquoi j’ai opté pour la formation
4
Diapositive 5
Mon expérience personnelle
• Après le DEC
– Offres d’emploi
– Implication relève et communautaire
– Retour sur la ferme
ƒ Nouveau site en production porcine
ƒ Diversification des activités
– Difficultés financières de l’entreprise
ƒ Réflexion et repositionnement
Pourquoi j’ai opté pour la formation
5
Diapositive 6
Ce que j’en retiens
• Réseau
– Réseau d’amis et de connaissances (entourage
influent)
– Implication dans le milieu
• Habiletés personnelles
– S’exprimer en public, leadership (quotidien,
entreprise, implication…)
– Développer un sens critique et ouverture d’esprit
Pourquoi j’ai opté pour la formation
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Diapositive 7
Ce que j’en retiens
• Lien d’indépendance
– Difficultés financières à la ferme – capacité d’analyse
– Utilisation des services-conseils avec un sens critique
– Vue d’ensemble
• Reconnaissance
– Lien de confiance avec les parents
– Dialogue familial, partage d’expérience
• Connaissances
– Gestion et techniques
Pourquoi j’ai opté pour la formation
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Diapositive 8
Mes pistes de solutions
• Tout n’est pas parfait
• Régionaliser et adapter la formation
– Projet régional avec l’ITA
• Qualité de l’enseignement
– Accrocher les jeunes, écouter leurs besoins
• Porte d’entrée en formation
– Reconnaissance des acquis
Pourquoi j’ai opté pour la formation
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Diapositive 9
Mes pistes de solutions
• Valorisation de la profession
– Attirer des jeunes dans le secteur
• Lien étroit entre le dynamisme du secteur (revenu)
et la formation
Pourquoi j’ai opté pour la formation
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Diapositive 10
Conclusion
• Je me considère un meilleur agriculteur
• Aspire à développer mon entreprise en fonction
de mes capacités
• Formation : meilleure aide à l’établissement
• Établir dialogue avec les « sans-formationreconnue »
• Question émotive, trouver du rationnel
• Formation : toute une vie…
Pourquoi j’ai opté pour la formation
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4 - LES JEUNES ET LA FORMATION AGRICOLE : FAITS SAILLANTS DES RÉSULTATS D’UNE
ÉTUDE MENÉE POUR LE MAPAQ EN 2002-2003
Présentation de monsieur Gilbert Rousseau et de madame Lise Horth de la firme
Éduconseil
Monsieur Gilbert Rousseau a créé, en 1988, la société Éduconseil inc. qui se spécialise dans la
recherche à caractère socioéconomique en lien, notamment, avec le développement de la
main-d'oeuvre. Depuis la fondation de l'entreprise, il a dirigé, en tant que chercheur expert, de
nombreuses études visant à établir les besoins en matière de formation initiale et de formation
continue de la main-d'oeuvre. Il a aussi mené différentes études visant à connaître les systèmes
de formation professionnelle et technique, et de qualification de la main-d'oeuvre en vigueur à
travers le monde.
Au cours de sa carrière, madame Lise Horth a occupé le poste d'enseignante et celui de
conseillère pédagogique au cégep et elle a aussi agi à titre d'agente de recherche au
ministère de l'Éducation. Depuis 1990, elle assume des responsabilités liées à la gestion et à la
direction de la recherche au sein de l'équipe d'Éduconseil. En tant que chercheuse experte, elle
coordonne la conduite d'études liées notamment au domaine de la formation initiale et
continue, y compris la reconnaissance des acquis, et elle dirige la tenue de démarches de
réflexion comme des états généraux.
Monsieur Rousseau et madame Horth ont présenté, dans le cadre d’un exposé, les résultats
d’une étude portant sur les jeunes et la formation en agriculture, étude menée pour le compte
du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), en 20022003, dans le contexte de l’application de la Politique d’intégration des jeunes en agriculture.
Cet exposé était accompagné d’une présentation multimédia. Nous reproduisons ici le contenu
intégral de cette présentation.
Diapositive 1
Les jeunes et la formation
en agriculture
Faits saillants du résultat d’une étude menée pour
le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation du Québec en 2002-2003
© Éduconseil inc.
Mars 2005
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Diapositive 2
Objets traités
• La présentation au cinquième colloque annuel du Comité
sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole est
articulée autour des trois objets suivants :
1. Le projet de l’étude et quelques éléments de méthode
2. Les principales constatations de l’étude
3. Les principales pistes d’action proposées au terme de
l’étude
Diapositive 3
1
Le projet de l’étude et quelques éléments
de méthode
•
•
•
•
Le but et les objectifs de l’étude
Les populations visées par l’étude
La collecte des données recherchées à travers l’étude
Les caractéristiques des personnes interviewées
Diapositive 4
Le but et les objectifs de l’étude
Le but de l’étude
•
Le but général poursuivi à travers l’étude était de faire état de la
situation relative à la formation des jeunes en agriculture.
Les questions auxquelles l’étude devait répondre
•
Quels sont les facteurs qui incitent les personnes à faire carrière en
agriculture et les motivent à s’inscrire dans un programme de formation
agricole, et quels objectifs poursuivent-elles à travers cette formation ?
•
Quels sont les facteurs qui soutiennent la motivation des personnes tout
au long de leur expérience scolaire et dont l’aboutissement est
l’obtention du diplôme d’études ?
•
Quels sont les facteurs qui amènent les personnes à abandonner leur
projet de formation ?
•
Quelle est l’incidence des acquis scolaires en formation agricole sur la
vie professionnelle des personnes ?
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Diapositive 5
Les populations visées par l’étude
Les trois populations visées par l’étude
•
Les personnes qui ont obtenu un diplôme d’études professionnelles
ou techniques en formation agricole au cours des années scolaires
1994-1995 à 2001-2002.
•
Les personnes qui ont abandonné les études en formation agricole
avant l’obtention du diplôme d’études professionnelles ou techniques
au cours des années scolaires 1994-1995 à 2001-2002.
•
Le personnes qui étaient toujours aux études en formation agricole au
moment de la collecte des données, soit à l’automne 2002.
Diapositive 6
La collecte des données recherchées à
travers l’étude
•
Les données recherchées à travers l’étude étaient de nature qualitative.
Les techniques de l’analyse documentaire et de l’entrevue individuelle
– les entrevues exploratoires et les entrevues en profondeur – ont donc
été utilisées pour recueillir les données pertinentes pour l’étude.
Les entrevues exploratoires
•
16 entrevues exploratoires ont été menées auprès de personnesressources issues du monde de l’éducation et du monde agricole.
Les entrevues en profondeur
•
101 entrevues en profondeur ont été menées auprès de personnes qui
ont obtenu un diplôme d’études en formation agricole, qui ont
abandonné les études en formation agricole ou qui étaient encore aux
études en formation agricole au moment de l’enquête.
Diapositive 7
Les caractéristiques des personnes
interviewées
Le sexe et l’âge
•
Des 101 personnes interviewées, 40 sont des femmes et 61 sont des
hommes. Leur âge moyen est de 23 ans.
Le lieu d’origine
•
Des 101 personnes interviewées, 60 sont issues d’une famille agricole
et 41 ne sont pas issues d’une famille agricole.
La filière de formation
•
Des 101 personnes interviewées, 33 se sont inscrites en formation
professionnelle et 68 se sont inscrites en formation technique.
Le parcours scolaire
•
Des 101 personnes interviewées, 48 ont obtenu le diplôme d’études,
38 ont abandonné les études et 15 étaient encore aux études.
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Diapositive 8
2
Les principales constatations de l’étude
•
•
•
•
Le projet professionnel des personnes interviewées
Le projet de formation des personnes interviewées
Les sources de satisfaction et d’insatisfaction au cours des études
Les difficultés éprouvées au cours des études et la motivation
scolaire
• La décision d’abandonner les études en agriculture
• L’utilité de la formation en agriculture
Diapositive 9
Le projet professionnel des personnes
interviewées
•
Le projet de devenir productrice ou producteur agricole est la principale
aspiration professionnelle des personnes interviewées. Le projet de
prendre la relève sur la ferme familiale et celui de démarrer une
nouvelle entreprise de production agricole sont les projets qui motivent
les personnes à se donner une formation en agriculture.
Prendre la relève sur la ferme familiale
•
Les personnes issues d’une famille agricole ont fait le choix de
reprendre la ferme familiale ou d’exercer un métier lié à l’agriculture
dès l’enfance ou au début de l’adolescence, alors qu’elles étaient
initiées au travail agricole par leurs parents.
Démarrer une entreprise de production agricole
•
Les personnes qui ne sont pas issues d’une famille agricole ont fait le
choix de démarrer une entreprise ou d’exercer un métier lié à
l’agriculture au cours de l’adolescence ou à l’âge adulte, alors qu’elles
réfléchissaient à leur orientation professionnelle.
Diapositive 10
Le projet de formation des personnes
interviewées
•
Le moment du choix de se former en agriculture coïncide généralement
avec le moment du choix du projet professionnel : la formation agricole
est donc considérée comme un atout majeur par les personnes qui
souhaitent exercer un métier dans le domaine de l’agriculture.
La principale raison de se former en agriculture
•
Pour l’ensemble des personnes interviewées, mener des études en
agriculture permet une intégration adéquate au marché du travail.
Les autres raisons de se former en agriculture
•
Pour les personnes issues d’une famille agricole, mener des études en
agriculture permet l’approfondissement des connaissances de base et
l’acquisition de nouvelles compétences, particulièrement en gestion.
•
Pour les personnes non issues d’une famille agricole, mener des études
en agriculture permet l’acquisition des compétences essentielles au
démarrage, à l’exploitation et à la gestion d’une entreprise agricole.
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Diapositive 11
Les sources de satisfaction et d’insatisfaction
au cours des études
Les qualités professionnelles du personnel enseignant
•
Les personnes interviewées perçoivent, selon le cas, le personnel
enseignant comme étant soit compétent ou soit incompétent sur le
plan de la pédagogie et de la matière enseignée ainsi que sur le plan
de la vulgarisation scientifique et de la communication.
Le contenu du programme d’études et des cours
•
Les personnes interviewées ont le sentiment d’apprendre et de
progresser dans l’acquisition de nouvelles compétences ou, au
contraire, de faire du surplace et de perdre leur temps.
•
Les personnes interviewées considèrent la matière enseignée comme
étant stimulante ou, à l’inverse, comme étant inutile et sans intérêt.
À ce sujet, les personnes inscrites dans un programme d’études
techniques ont exprimé des doutes quant à la pertinence de la
formation générale – les cours de français, d’anglais et de
philosophie – en formation agricole.
Diapositive 12
Les difficultés éprouvées au cours des
études et la motivation scolaire
•
Les difficultés éprouvées au cours des études peuvent avoir une
incidence négative sur la motivation et la réussite scolaires.
Les sources de difficultés
•
Les principales sources des difficultés éprouvées par les personnes
interviewées sont l’adaptation aux études collégiales, l’adaptation au
milieu scolaire pour les adultes qui effectuent un retour aux études, les
difficultés pécuniaires et la lourde charge de travail que suppose la
poursuite des études en même temps que l’occupation d’un emploi.
Les sources de la motivation scolaire
•
Les sources de la motivation scolaire des personnes interviewées
résident dans leur intérêt pour le contenu de la formation et, surtout,
dans le sentiment que les compétences acquises seront utiles pour la
réalisation de leur projet professionnel.
Diapositive 13
La décision d’abandonner les études en
agriculture
La principale raison de l’abandon des études
•
La principale raison évoquée pour expliquer l’abandon des études est
l’insatisfaction à l’endroit du programme d’études. En particulier, certaines
personnes issues d’une famille agricole qui ont abandonné les études
avaient l’impression de ne rien apprendre de nouveau et percevaient les
cours de formation générale comme étant inutiles.
Les autres raisons de l’abandon des études
•
Parmi les autres raisons évoquées, notons les difficultés d’ordre scolaire,
qui sont liées principalement aux cours de formation générale et au rythme
rapide des apprentissages, et le découragement devant l’impossibilité de
reprendre la ferme familiale ou de démarrer une entreprise agricole. En
outre, certaines personnes non issues d’une famille agricole qui ont
abandonné les études avaient une vision irréaliste du monde agricole et ont
découvert, au cours de la formation, qu’elles ne souhaitaient pas exercer un
métier lié à l’agriculture.
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Diapositive 14
L’utilité de la formation en agriculture
•
L’utilité de la formation se reflète dans les propos tenus par les
personnes au regard de leur situation professionnelle actuelle.
La pertinence des compétences acquises
•
Les personnes diplômées comme celles qui ont abandonné les études et
dont le projet professionnel est toujours lié à l’agriculture s’accordent
pour dire que les compétences acquises au cours de la formation sont
très utiles à l’exercice des métiers propres au domaine agricole.
L’importance accordée au diplôme d’études
•
Pour les personnes qui ont abandonné les études, il est difficile, sans le
diplôme, d’avoir accès à du financement et de trouver un emploi dans le
domaine de l’agriculture à titre de personne salariée.
•
Pour les personnes qui ont obtenu le diplôme, il est plus facile d’avoir
accès à du financement et de trouver un emploi intéressant et bien
rémunéré dans le domaine de l’agriculture.
Diapositive 15
3
Les principales pistes d’action proposées
au terme de l’étude
• La sensibilisation des partenaires du monde agricole à l’importance de
la formation
• La sensibilisation des propriétaires et des gestionnaires d’entreprise
agricole à l’importance de la formation
• La bonification de l’aide financière à l’établissement
• Le soutien du projet de formation des personnes
• Le soutien du projet professionnel des personnes
• La promotion des services d’encadrement offerts aux élèves
• L’adaptation de la formation à la réalité du monde agricole
• La mise en valeur des productions non traditionnelles dans les
programmes d’études
Diapositive 16
La sensibilisation des partenaires du monde
agricole à l’importance de la formation
•
Les partenaires du monde agricole ont un rôle important à jouer dans la
réussite scolaire des jeunes. Aussi y aurait-il lieu :
–
d’informer la population en général sur la réalité du monde agricole et sur
les métiers qui lui sont associés, de même que sur les grands enjeux de
société auxquels le monde agricole doit faire face, notamment la protection
de l’environnement et l’utilisation d’organismes modifiés génétiquement;
–
d’informer les intervenantes et intervenants du milieu scolaire sur la réalité
du monde agricole et sur les métiers qui lui sont associés de même que sur
les programmes d’études qui mènent à leur exercice;
–
d’informer les jeunes dans les écoles secondaires sur les possibilités de
carrière en agriculture et sur les programmes d’études qui leur sont liés;
–
de sensibiliser les élèves de la formation technique à l’importance de
l’apport des cours de formation générale dans la concrétisation de leur
projet professionnel en agriculture;
–
de sensibiliser les parents des jeunes inscrits en formation agricole à
l’importance de leur rôle dans la réussite scolaire de leurs enfants.
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Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 15
Diapositive 17
La sensibilisation des propriétaires et des
gestionnaires d’entreprise agricole à
l’importance de la formation
•
Les propriétaires et les gestionnaires d’entreprise agricole ont un rôle
important à jouer dans la réussite scolaire des jeunes. Ainsi, il y aurait
lieu :
–
de les sensibiliser aux compétences nécessaires pour exercer les métiers
propres au domaine de l’agriculture compte tenu des grands enjeux de
société auxquels le monde agricole doit faire face;
–
de les informer à propos de l’apport de la formation en agriculture dans la
préparation d’une main-d’œuvre compétente;
–
de les informer au sujet des attentes des jeunes qui désirent faire carrière
dans le monde agricole, notamment en ce qui concerne leurs aspirations
professionnelles et leurs attentes à propos de la rémunération et des
conditions de travail en général;
–
de les informer sur leur contribution possible à la formation des jeunes,
notamment en devenant maîtres de stage;
–
de les inciter à manifester leur fierté d’exercer un métier lié à
l’agriculture.
Diapositive 18
La bonification de l’aide financière à
l’établissement
•
Le programme de financement administré par la Financière agricole du
Québec – la prime à l’établissement – pourrait constituer un moyen
utile pour favoriser la reconnaissance sociale de la formation en
agriculture. À ce propos, il y aurait lieu :
–
de bonifier de manière significative la prime à l’établissement pour les
personnes qui obtiennent un DEC, ce qui permettrait d’encourager la
persévérance dans les programmes d’études techniques et de marquer
l’importance de la composante de la formation générale;
–
d’établir la pertinence d’évaluer l’efficacité de la prime à l’établissement
en tant qu’outil d’aide au financement pour le démarrage d’une nouvelle
entreprise de production agricole et, le cas échéant, d’apporter les
mesures correctives utiles.
Diapositive 19
Le soutien du projet de formation des
personnes
•
Les personnes qui sont issues d’une famille agricole ont un bagage de
connaissances et d’habiletés acquises sur la ferme familiale au moment
de commencer la formation en agriculture. À cet égard, il y aurait lieu :
–
•
de valoriser, d’améliorer et d’accroître les mesures prises dans les
établissements d’enseignement pour évaluer et reconnaître les acquis de
ces personnes.
Les personnes qui ne sont pas issues d’une famille agricole ont
généralement une connaissance limitée de la réalité du monde agricole et
des métiers qui lui sont rattachés au moment de commencer la formation
en agriculture. À ce sujet, il y aurait lieu :
–
de mettre en place, dans les établissements d’enseignement, des activités –
des visites de fermes, par exemple – qui viseraient à initier, dès le début de
la formation, ces personnes aux conditions d’exercice des métiers rattachés
à l’agriculture.
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Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 16
Diapositive 20
Le soutien du projet professionnel des
personnes
•
Le projet professionnel des personnes qui s’inscrivent en formation
agricole consiste à prendre la relève sur la ferme familiale ou à démarrer
une entreprise de production agricole. Une intervention précoce à ce
sujet pourrait permettre aux personnes de préciser leur projet et d’en
évaluer la faisabilité. En particulier, il y aurait lieu :
–
de mettre en place, dans les établissements d’enseignement, des mesures
permettant aux personnes de préciser, de manière systématique et dès le
début des études, ce en quoi consiste leur projet professionnel et de les
informer sur les exigences particulières liées à la réalisation de ce projet;
–
de mettre en place, en collaboration avec les partenaires du monde
agricole et de l’emploi, des mesures favorisant le jumelage des personnes
intéressées à devenir productrice ou producteur agricole et les
propriétaires d’entreprise où il n’y a pas de relève dans la famille.
Diapositive 21
La promotion des services d’encadrement
offerts aux élèves
•
Les établissements d’enseignement offrent actuellement des services
propres à favoriser la réussite scolaire et la persévérance aux études.
Aussi y aurait-il lieu :
–
de promouvoir auprès des élèves, surtout auprès des élèves masculins, les
services d’encadrement et de soutien offerts par les établissements
d’enseignement aux personnes qui éprouvent des difficultés d’ordre scolaire
ou, encore, des difficultés d’ordre pécuniaire ou personnel;
–
de mettre en place des mesures propres à inciter les élèves qui pensent
abandonner les études à consulter des personnes-ressources pour échanger
sur le sujet en vue d’établir, le cas échéant, la possibilité de poursuivre le
projet de formation.
Diapositive 22
L’adaptation de la formation à la réalité du
monde agricole
•
L’adaptation de la formation à la réalité du monde agricole pourrait
favoriser la réussite scolaire et la persévérance aux études. Ainsi, il y
aurait lieu :
–
pour ce qui concerne la pédagogie, d’utiliser des activités d’apprentissage
axées sur la pratique et la réalisation de projets;
–
pour ce qui est des cours rattachés à la formation générale, de tenir compte
des objectifs de formation et du projet professionnel des personnes inscrites
en formation technique;
–
pour ce qui touche les stages dans les entreprises, de porter une attention
particulière à la sélection des maîtres de stage, au suivi des apprentissages
réalisés par les personnes et à l’encadrement donné aux personnes par les
maîtres de stage;
–
pour ce qui concerne le calendrier scolaire, d’évaluer la pertinence et la
faisabilité d’organiser des activités de formation qui tiennent compte des
exigences des travaux agricoles, souvent liés à des cycles saisonniers.
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 17
Diapositive 23
La mise en valeur des productions non
traditionnelles dans les programmes
d’études
•
Le projet professionnel des personnes qui s’inscrivent en formation
agricole suppose parfois l’apprentissage de compétences propres à un
type de production particulier. Actuellement, les programmes d’études
visent principalement les productions dites traditionnelles. Aussi y
aurait-il lieu :
–
de répertorier les différents types de production animale ou végétale qui
ne sont pas pris en considération dans les programmes d’études actuels et
qui pourraient présenter un intérêt pour les personnes qui désirent
démarrer une entreprise de production agricole;
–
d’établir les modalités nécessaires pour adapter les programmes d’études
actuels en vue de permettre aux personnes qui sont intéressées à démarrer
un type de production animale ou végétale non traditionnelle d’acquérir
les compétences utiles pour ce faire.
Diapositive 24
Nous vous remercions de votre attention
Lise Horth
Gilbert Rousseau
Éduconseil inc.
pour le Comité sectoriel de main-d’œuvre
de la production agricole (CSMOPA)
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Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 18
5 - PREMIÈRE SÉANCE DE TRAVAIL EN TABLE RONDE
Suite à la présentation de monsieur Gilbert Rousseau et madame Lise Horth, les participants se
sont regroupés en atelier afin de s’approprier les constats et les pistes d’action proposées par
l’étude sur les jeunes et la formation en agriculture ainsi que pour examiner la faisabilité de mise
en œuvre des solutions présentées.
Les constats se résument comme suit :
ƒ
La principale aspiration des personnes qui s’inscrivent à une formation en agriculture est de
devenir productrice ou producteur agricole.
ƒ
Les personnes inscrites en formation professionnelle ont moins confiance en leurs
compétences sur le plan scolaire que celles inscrites à une formation technique.
ƒ
Le principal objectif de formation poursuivi est l’acquisition de nouvelles connaissances.
ƒ
Les personnes issues et celles qui ne sont pas issues d’une famille agricole n’ont pas les
mêmes acquis d’expérience, ce qui a une incidence sur leurs attentes vis-à-vis la formation
et de la dynamique au sein d’une classe.
ƒ
Les sources de motivation sont liées à l’intérêt pour la matière, au sentiment d’apprendre et
à un environnement scolaire stimulant.
ƒ
Les raisons de l’abandon des études sont principalement associées à l’insatisfaction liée au
programme d’études, aux difficultés d’ordre scolaire et au manque d’intérêt pour
l’agriculture.
ƒ
Les personnes diplômées comme celles qui ont abandonné les études et dont le projet
professionnel est toujours lié à l’agriculture considèrent que la formation est utile à l’exercice
des professions liées à l’agriculture.
Dans un premier temps, les participants ont été appelés à répondre aux questions suivantes :
« Comment réagissez-vous face aux constats qui vous ont été présentés? Quels sont les constats
qui vous ont le plus marqué, étonné? » Voici une synthèse des commentaires émis lors de cette
première séance de travail en table ronde :
ƒ
« Nous sommes étonnés de constater que, selon l’étude, les étudiants qui demeurent près
de la maison d’enseignement ont plus de chance de terminer le programme de formation.
Un constat de l’étude démontre que les jeunes issus du milieu agricole doivent travailler un
nombre élevé d’heures par semaine sur la ferme familiale, ce qui peut nuire aux études,
tandis qu’un autre constat mentionne que l’éloignement de l’établissement d’enseignement peut expliquer en partie l’abandon des études. »
ƒ
« Ces constats viennent confirmer ce que l’on pense sauf en ce qui a trait au programme
comme tel. L’idée de faire deux groupes différents, un groupe d’étudiants issus du milieu
agricole et un autre groupe d’étudiants non issus de ce milieu, peut être une solution
envisageable. »
ƒ
« Nous devrions mettre en place un système de reconnaissance des acquis pour prévenir
l’abandon de nos jeunes du milieu agricole. Ils ont un bagage de connaissances et il faut le
reconnaître. »
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 19
ƒ
« La formation est importante pour l’ouverture d’esprit des gens. »
ƒ
« Il est important de sensibiliser les parents; il est impératif que ceux-ci encouragent les jeunes
à se former. Il faut que les parents soient les porte-paroles et qu’ils limitent le discours
négatif. »
ƒ
« Nous constatons que presque tous les étudiants veulent être propriétaires, ce qui contribue
au manque de main-d’œuvre formée disponible pour travailler dans les entreprises. »
Ensuite, les participants ont été amenés à répondre aux questions suivantes : « Quelles seraient,
selon vous, les trois pistes d’action à privilégier à court terme? », ainsi qu’à identifier « Parmi ces
pistes d’action, quelles actions concrètes pourraient être mises en oeuvre rapidement? ». Voici
les résultats de ces questions recueillis au cours de cet atelier.
Les trois pistes d’actions à privilégier :
ƒ
L’adaptation de la formation à la réalité du monde agricole
ƒ
La sensibilisation des partenaires du monde agricole à l’importance de la formation
ƒ
La sensibilisation des propriétaires et des gestionnaires d’entreprise agricole à l’importance
de la formation
Les actions concrètes qui pourraient être mises en œuvre rapidement :
ƒ
« Il faudrait intégrer au programme de formation une mise à niveau pour les personnes non
issues du milieu agricole. »
ƒ
« On pourrait mettre en place un premier stage dès le début du programme pour bien faire
connaître le milieu agricole. »
ƒ
« Instaurer un système de mentorat en impliquant les agriculteurs dans les institutions de
formation.
ƒ
« Il faudrait ajuster le discours de l’UPA face à la valorisation de la formation. »
ƒ
« Il faudrait adapter le calendrier pour les parents et les employeurs. Les coopératives
d’utilisation de main-d’œuvre pourraient faire en sorte que l’élève utilise les coopératives
pour parfaire son apprentissage. Les parents dont l’enfant est en formation pourrait recevoir
un stagiaire en échange de leur main-d’oeuvre familiale.
ƒ
« Nous devons procéder à une mise à nouveau de l’information disponible aux conseillers en
orientation. »
ƒ
« Mettre en place un programme d’aide financière pour remplacer l’étudiant qui quitte la
ferme familiale pour commencer un programme de formation. »
ƒ
« On doit concerter tout le milieu pour parler positivement du secteur agricole à l’ensemble
de la population. »
ƒ
« On pourrait ajouter un vitrine pour les métiers de l’agriculture lors des « Portes ouvertes » de
l’UPA. »
ƒ
« Les étudiants non issus du milieu agricole pourraient être jumelés aux étudiants issus d’une
famille d’agriculteurs. »
ƒ
« On devrait procéder à la définition du projet professionnel dès l’entrée aux études. »
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 20
6 - LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS ET DES COMPÉTENCES DANS UNE PERSPECTIVE
DE FORMATION CONTINUE : APPRENDRE TOUT AU LONG DE LA VIE
Présentation de madame Sonia Fradette
Depuis 2001, madame Sonia Fradette est responsable du dossier de la reconnaissance des
acquis et des compétences en formation professionnelle et technique au ministère de
l’Éducation. Dans le cadre de ce dossier, madame Fradette travaille à développer le concept
de l’approche actualisée et de sa mise en œuvre, tout en participant à divers comités et
travaux dans le contexte de la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de la
formation continue.
La présentation de madame Fradette portait sur la reconnaissance des acquis et des
compétences dans une perspective de formation continue. Celle-ci a appuyé son allocution
par une présentation multimédia dont nous reproduisons ici le contenu intégral.
Diapositive 1
La reconnaissance des
acquis et des compétences
dans une perspective de
formation continue
Apprendre tout au long de la vie
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 21
Diapositive 2
Qu’est-ce que c’est?
La reconnaissance des acquis et des
compétences est un moyen qui permet
d’évaluer et de reconnaître officiellement ce
qu’une personne connaît ou sait faire, peu
importe où, quand et comment elle a acquis
ses compétences. Ce ne sont pas les années
d’expérience qui sont reconnues, mais ce
qu’une personne a appris grâce à diverses
expériences de vie ou de travail
Diapositive 3
Contexte
Travaux influençant la révision du modèle de
reconnaissance des acquis :
• Avis du Conseil supérieur de l’éducation :
La
reconnaissance
des
acquis,
une
responsabilité politique et sociale
http://www.cse.gouv.qc.ca
• Politique gouvernementale d’éducation des
adultes et de formation continue
http://www.meq.gouv.qc.ca
Diapositive 4
Les principes
de la reconnaissance des acquis
et des compétences
Premier principe :
• Une personne a droit à la reconnaissance
sociale de ses acquis; en contrepartie, il
lui incombe d’en fournir la preuve
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 22
Diapositive 5
Les principes
de la reconnaissance des acquis
et des compétences
Deuxième principe :
• Une personne n'a pas à réapprendre ce
qu'elle sait déjà. Ce qui importe dans la
reconnaissance des acquis, c'est ce
qu'une personne a appris et non les
lieux, les circonstances ou les méthodes
d’apprentissage
Diapositive 6
Les principes
de la reconnaissance des acquis
et des compétences
Troisième principe :
• Tout système de reconnaissance doit
viser la transparence
Diapositive 7
Les principes
de la reconnaissance des acquis
et des compétences
Quatrième principe :
• Une personne n'est pas tenue de faire
reconnaître une deuxième fois des acquis
évalués avec rigueur et sanctionnés
officiellement une première fois
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 23
Diapositive 8
Les principes
de la reconnaissance des acquis
et des compétences
Cinquième principe :
• L’activité d’évaluation qui vise à
reconnaître des acquis doit faire preuve
de rigueur et de fiabilité. Toutefois, les
encadrements réglementaires et les
modalités d’organisation doivent créer les
conditions favorables à la prise en compte
des principes à la base de la
reconnaissance des acquis
Diapositive 9
La démarche de reconnaissance des acquis
Accueil : à distance (Site Internet) ou en personne
Préparation du dossier : autoévaluation de ses compétences
Analyse du dossier
Entrevue de validation
Détermination des compétences
à évaluer et des conditions de
reconnaissance à utiliser
Détermination de la formation à
acquérir pour obtenir un diplôme
ou au regard d’un autre objectif
Évaluation
Compétence reconnue
¾
partiellement
¾
totalement
Reconnaissance
officielle
Formation partielle à acquérir
Plan d’acquisition de la
formation manquante*
* Si la formation complète au regard d’une compétence se fait en milieu scolaire, la responsabilité de
l’évaluation relève du centre de formation qui utilisera, à cette fin, les épreuves des acquis scolaires.
Diapositive 10
La clientèle
Individu:
sans diplôme, avec diplôme,
autodidacte
• Principale caractéristique : la motivation
• Objectifs :
- améliorer sa situation sur le marché du
travail
- poursuivre sa formation
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Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 24
Diapositive 11
La clientèle (suite)
• Impacts :
– valorisation de la personne
– confiance en soi
– meilleure « intégration sociale »
– goût d’apprendre
– économie de système possible
Diapositive 12
La clientèle (suite)
Entreprise:
• Importance accrue accordée au diplôme ou
à la reconnaissance officielle
• Analyse précise des besoins de formation
• Besoin d’un système de reconnaissance
des acquis (éducation-emploi) souple et
accessible
• Pénurie de main-d’œuvre qualifiée
Diapositive 13
Le référentiel
Programmes d’études définis par
compétences
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Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 25
Diapositive 14
Fiche descriptive
• Fiche d’autoévaluation permettant l’inventaire
des acquis au regard d’une compétence
• Fonction diagnostique
• Fiche composée d’énoncés représentant tous
les éléments essentiels à la mise en œuvre
d’une compétence
• Fiche rédigée par des spécialistes de contenu
• Fiche validée par des représentants du
marché du travail et de l'éducation
Diapositive 15
Conditions de reconnaissance
• Mesures prises pour vérifier les acquis
(preuve)
• Mesures variées pour tenir compte de la
diversité des expériences
• Mesures souples pour tenir compte de
contraintes de nature organisationnelle
• Mesures fiables pour conserver la crédibilité
des diplômes et respecter les exigences
d’équité
Diapositive 16
Fiche d’évaluation
• Instrument qui permet de vérifier la maîtrise
d’une compétence
• Fiche adaptée en fonction de la condition de
reconnaissance utilisée
• Fonction :
– reconnaissance partielle ou complète;
– diagnostic : les éléments manquants à la
maîtrise complète d’une compétence
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Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 26
Diapositive 17
Composantes du site Internet
• Site de la candidate ou du candidat pour la
préparation de son dossier professionnel
http://www2.inforoutefpt.org/rda/
• Site pour la gestion des dossiers
• Bilan de la démarche et plan d’acquisition de
la formation manquante
• Banque du matériel de reconnaissance des
acquis et des compétences
Diapositive 18
Statistiques 2003-2004
• Formation professionnelle
- 1 249 adultes (augmentation de 13,4 %)
- 8 182 compétences reconnues
- 355 personnes diplômées (28,4 %)
- Offre de services présente
dans 37
commissions scolaires
(offre concentrée dans six commissions
scolaires desservant 80,2 % de la
clientèle)
- Services rendus dans 84 programmes
d’études
Diapositive 19
Statistiques 2003-2004 (suite)
• Formation technique
- 1 648 adultes (augmentation de 14 %)
- Augmentation de 20 % du nombre de
cours évalués
- Offre de services présente dans 38
collèges (offre concentrée dans huit
collèges desservant 63,6 % de la clientèle)
- Services rendus dans plus de 60
programmes d’études
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Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 27
7 - LA RECONNAISSANCE DES ACQUIS : UN MOYEN MOTIVANT POUR POURSUIVRE SA
FORMATION EN AGRICULTURE
Présentation de monsieur Jean Mathieu
Monsieur Mathieu est responsable du dossier de la reconnaissance des acquis au ministère de
l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. Depuis plusieurs années, il enseigne
au programme Gestion et exploitation d'entreprise agricole à l'Institut de technologie
agroalimentaire de La Pocatière où il a entre autre développé un modèle de reconnaissance
des acquis.
Monsieur Mathieu a témoigné des retombées positives de la reconnaissance des acquis sur les
personnes qui ont bénéficié de cet outil. Nous reproduisons ici le contenu intégral de cette
présentation livrée à l’aide d’un support multimédia.
Diapositive 1
La reconnaissance
des acquis
Un moyen motivant pour
poursuivre sa formation en
agriculture
Diapositive 2
Problèmes de formation en
agriculture
• De disponibilité
• De croyance en la formation
• D’action (apprentissage sur le tas) en
regard de la réflexion (apprentissage plus
livresque)
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Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 28
Diapositive 3
L’école
• Un savoir
académique
|
La ferme
• Des compétences
acquises par la
pratique
Diapositive 4
La reconnaissance des acquis (RA)
• Permet de reconnaître les compétences
• Distinction entre connaissances
(compétences) et expériences
• Réalité économique (qui paye, c’est pas
payant)
• Problématique pédagogique (la valeur de
la formation)
Diapositive 5
Ce qu’on annonce et ce qu’on vise
• Le résultat, ce que l’on apprend, est l’essence
même de l’apprentissage
• Le moyen que l’on utilise pour y arriver n’a pas
d’importance
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 29
Diapositive 6
La RA : reconnaît ce résultat
• Dans et par un processus fiable, valide et
valable
• Un processus en 6 étapes :
-
Accueil
Entrevue
Auto-évaluation
Mesure et évaluation
Sanction
Formation manquante
Diapositive 7
Les outils de RA
1.
2.
3.
4.
5.
Guide de l’élève
Guide administratif
Les grilles d’auto-évaluation
Les référentiels spécifiques
Les outils de mesure et d’évaluation
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 30
8 - LE PLAN DE DÉVELOPPEMENT DU COMITÉ SECTORIEL : ORIENTATIONS
STRATÉGIQUES EN MATIÈRE DE COMMUNICATION
Présentation de monsieur Jean Filion et de madame Marie Beaubien
Diplômé en histoire et en sciences politiques, monsieur Filion a une expérience de plus de vingtcinq ans comme spécialiste en communications et en affaires publiques. Il dirige présentement
sa propre firme d’experts en communications et affaires publiques. Auparavant, il a oeuvré au
sein d’une importante firme d’experts-conseil, Tecsult inc, où il a successivement occupé les
postes de conseiller principal en communications et de directeur du service des
Communications et des Affaires publiques. Au fil des ans, monsieur Filion a accumulé une solide
expérience dans plusieurs champs d’activité : agroalimentaire, industriel, commercial,
institutionnel, manufacturier, mais aussi social.
Après avoir œuvré dans le domaine de la rédaction et de la traduction, madame Marie
Beaubien a travaillé au cours des vingt-cinq dernières années dans le secteur de la
communication et des affaires publique, tant au Québec qu’à l’étranger. Son travail l’a
amenée à toucher à toutes les sphères de la communication et ce, selon différents champs
d’activités tels que la préparation et la réalisation de plans de communication, le conseil
stratégique en communication et affaires publiques, les relations de presse, etc.
Monsieur Filion et madame Beaubien ont réalisé le plan de communication stratégique du
Comité sectoriel. Ils ont présenté aux participants le plan stratégique qui guidera le Comité
sectoriel dans ses activités de communications pour les cinq prochaines années. Nous
reproduisons ici le contenu intégral de cette présentation livrée à l’aide d’un support
multimédia.
Diapositive 1
Diapositive 2
Comité sectoriel de
mainmain-d’œuvre de la
production agricole
Plan stratégique de communication
mars 2005
CONTEXTE
ªProblématique de la main-d’œuvre agricole
MANDAT
ªPlan stratégique de communication
Présenté par Communications Jean Filion inc.
assisté de Marie Beaubien,
conseillère en communication et affaires publiques
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 31
2
Diapositive 3
Diapositive 4
MÉTHODOLOGIE
PLAN DE LA PRÉSENTATION
ªLectures
ªObjectifs
ªEntrevues
ªConstats
ªGroupes de discussion
ªStratégies
ªMoyens
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
3
Diapositive 5
4
Diapositive 6
LES OBJECTIFS
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Valoriser l’agriculture: jeunes et grand public
Promouvoir le travail agricole
Supporter le recrutement et le placement
Sensibiliser à la nécessité d’une formation continue
Faire connaître les cours existant
Sensibiliser à l’importance d’une formation professionnelle
de base
Favoriser une saine gestion des ressources humaines
Accroître la concertation entre les partenaires du milieu
Augmenter la notoriété du Comité
7.
8.
9.
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
1. Valoriser l’agriculture auprès des
jeunes et du grand public
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
5
Diapositive 7
6
Diapositive 8
Valoriser l’agriculture auprès des
jeunes et du grand public
Valoriser l’agriculture auprès des
jeunes et du grand public
CONSTATS
STRATÉGIES
ª Le discours défaitiste
ª Crise économique et enjeux
ª Perception des producteurs et du travail agricole
ª Rôle indirect des intervenants en formation
ª Cohérence des messages et moyens
d’action
ª Amenuiser le discours défaitiste
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
ª Développer une image moderne de l’agriculture
ª Promouvoir le travail agricole dans les
activités de valorisation
ª Concerter les actions de valorisation
7
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 32
8
Diapositive 9
Diapositive 10
Valoriser l’agriculture auprès des
jeunes et du grand public
MOYENS
ª Mini campagne de valorisation: partenaires
ª Sensibilisation de l’UPA et ses groupes sur:
™ le discours défaitiste
™ la modernité de l’agriculture
2. Promouvoir le travail agricole
ª Présence des travailleurs : portes-ouvertes
ª Diffusion d’outils vulgarisés : activités de valorisation
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
9
Diapositive 11
10
Diapositive 12
Promouvoir le travail agricole
Promouvoir le travail agricole
CONSTATS
ª Les conditions freinent la promotion du travail agricole
STRATÉGIES
ª Il faut éviter de créer l’effet « mirage »
ª La M-O: une dépense et non un investissement
ª Donner une valeur réelle au travail agricole
ª Le travail agricole n’est pas perçu comme valorisant
ª Intervenants du milieu scolaire surchargés et peu
informés
ª S’attaquer à l’image du « cheap labour »
ª S’inspirer des solutions des autres secteurs
ª Faible contact direct auprès des clientèles-cibles
ª Intervenir tôt auprès des jeunes
ª L’attrait du travail agricole = sa valeur professionnelle
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
11
Diapositive 13
12
Diapositive 14
Promouvoir le travail agricole
MOYENS
Pré requis
ª Développement de normes de compétence
ª Poursuite du programme d’apprentissage
ª Suivi étroit des projets pilotes (GRH)
3. Supporter le recrutement et le placement
Autres
ª
ª
ª
ª
Développement d’un outil complet de référence
Diffusion d’un argumentaire sur la valeur des employés
Analyse des actions menées dans d’autres secteurs
Rétroaction sur les outils et interventions menées
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
13
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
- page 33
14
Diapositive 15
Diapositive 16
Supporter le recrutement et
le placement
Supporter le recrutement et le
placement
CONSTATS
STRATÉGIES
ª Le recrutement se fait par le bouche-à-oreille
ª À court terme, maximiser le travail des relayeurs
ª Plusieurs intervenants auraient des préjugés
ª À moyen terme, ajuster les mécanismes de
recrutement en fonction de la rétroaction
ª Besoin de mieux définir les descriptions de poste
ª Les bassins potentiels de M-O peu connus
ª Élargir les bassins potentiels et adapter les
mécanismes de recrutement
ª Reconnaissance des diverses initiatives régionales
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Plan stratégique de communication
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Plan stratégique de communication
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Supporter le recrutement et le
placement
MOYENS
4. Sensibiliser les producteurs et les
travailleurs à la nécessité
d’une formation continue
ª Répertoire d’expériences régionales positives et
diffusion
ª Développement d’une stratégie en deux temps:
ª Ligne 1-800 aux CEA au besoin
ª Promotion des services des intervenants
ª Étude sur les bassins de M-O (urbains, ruraux)
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
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Diapositive 20
Sensibiliser les producteurs et les
travailleurs à la nécessité d’une
formation continue
Sensibiliser les producteurs et les
travailleurs à la nécessité d’une
formation continue
CONSTATS
STRATÉGIE
ª C’est le producteur qu’il faut sensibiliser
ª Faible % de temps alloué à la formation continue (Qc)
ª Développer une culture de formation continue chez
les producteurs et les travailleurs
ª Les répondants en formation (collectif) méconnus
ª Les cours non adaptés aux besoins
ª Le programme d’apprentissage (lait) apprécié
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Diapositive 21
Diapositive 22
Sensibiliser les producteurs et les
travailleurs à la nécessité d’une
formation continue
MOYENS
5. Faire connaître les cours existants
ª Dans le cadre des formations professionnelles
existantes, sensibilisation à l’importance de la
formation continue
ª Développement d’une mini campagne multimédia
s’adressant principalement aux producteurs
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
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Plan stratégique de communication
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Diapositive 24
Faire connaître les cours existants
Faire connaître les cours existants
CONSTATS
STRATÉGIE
ª Les cours : offre abondante et choix difficile
ª Connaissance limitée des cours offerts (travailleurs)
ª Favoriser une meilleure connaissance des cours
disponibles
ª Méconnaissance des ressources offertes (collectif)
ª Meilleure adaptation des cours offerts (besoins et
contraintes des clientèles)
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
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Diapositive 25
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Faire connaître les cours existants
MOYENS
6. Sensibiliser les candidats à l’importance
d’une formation de base solide
ª Mise à jour (RFA) d’une banque centralisée des cours
disponibles dans les régions
ª Accès à cette liste sur Internet
ª Campagne de promotion des services offerts par les
RFA
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Sensibiliser les candidats à l’importance
d’une formation de base solide
CONSTATS
Sensibiliser les candidats à l’importance
d’une formation de base solide
STRATÉGIES
ª Nombre d’inscriptions (PEP) variables (périodes et
spécialités)
ª Développer une approche de communication sur la base
d’une bonne connaissance du profil des clientèles
ª Le salaire de départ inférieur (autres secteurs)
ª Rôle déterminant des parents auprès des jeunes
ª Reconnaître les compétences d’une formation
ª Les motifs principaux des candidats : un emploi
intéressant (nouveaux venus), perfectionnement
(travailleurs actuels), accès facile au financement
(candidats entrepreneurs)
ª Dégager les facteurs positifs d’une formation
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
ª Travailler avec le monde de l’enseignement
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
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Sensibiliser les candidats à l’importance
d’une formation de base solide
MOYENS
ª Étude sur le profil des clientèles potentielles.
7. Favoriser une saine gestion des
ressources humaines
ª Sur la base d’un programme de reconnaissance,
campagne de sensibilisation des producteurs
ª Campagne de communication, auprès des diverses
clientèles cibles
ª Plan d’action pour stimuler la mise sur pied de comités
d’écoles. Concertation avec ces derniers.
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
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Favoriser une saine gestion des
ressources humaines
Favoriser une saine gestion des
ressources humaines
CONSTATS
STRATÉGIES
ª Tous conviennent qu’il s’agit d’un enjeu clé
ª Le départ d’un employé souvent lié aux relations de
travail
ª Prioriser la sensibilisation des producteurs à la GRH
ª Attentes des travailleurs nombreuses
ª Stimuler l’intérêt des producteurs sur le terrain
ª Formation et accompagnement à privilégier
ª Développer des formations avec accompagnement
ª Les CEA n’ont pas toujours le temps à consacrer à la
GRH
ª Reconnaître les entreprises performantes
ª Faire valoir l’avantage économique
ª Lacune concernant la promotion des outils en GRH
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Plan stratégique de communication
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Favoriser une saine gestion des
ressources humaines
MOYENS
ª Blitz de sensibilisation des producteurs, conjointement
avec les différents intervenants
8. Accroître la concertation entre les
partenaires du milieu
ª Formation des intervenants terrain pour les habiliter à
intéresser les producteurs
ª Développer d’un programme de formation avec
accompagnement
ª Plus de sensibilisation à la GRH dans la formation de
base
N.B. On profitera des actions précitées pour faire connaître les outils en GRH
existant et pour en développer d’autres.
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
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Accroître la concertation entre les
partenaires du milieu
Accroître la concertation entre les
partenaires du milieu
CONSTATS
STRATÉGIES
ª On connaît mal le rôle des divers partenaires
ª Rôle plus actif de certains intervenants (gouvernement,
fédérations)
ª Assurer une meilleure représentativité au Comité
ª Comité sectoriel: bien perçu, mais absence de travailleurs.
Une collaboration plus étroite souhaitée
ª Favoriser la concertation entre partenaires et intervenants
ª Mieux associer les partenaires (planification stratégique)
ª Concertation: plus un état d’esprit que des mécanismes
ª Concerter à partir de projets mobilisateurs
ª Coordination de la production d’outils de communication
ª Favoriser une meilleure circulation de l’information
ª L’action- terrain concertée est primordiale
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Plan stratégique de communication
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Accroître la concertation entre les
partenaires du milieu
MOYENS
ª Communication pour associer les représentants des
travailleurs
ª Consultation des partenaires (planifications stratégiques)
9. Augmenter la notoriété du Comité sectoriel
et la visibilité de son action
ª Forum sur le plan de communication
ª Promotion des rôles respectifs des intervenants terrain
ª Valorisation des projets régionaux à succès
ª Diagnostic du processus de circulation de l’information
ª Modification du processus actuel de prise de décision
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Augmenter la notoriété du Comité
sectoriel et la visibilité de son action
CONSTATS
Augmenter la notoriété du Comité
sectoriel et la visibilité de son action
STRATÉGIES
ª En définissant sa mission et ciblant les interventions
prioritaires, le Comité augmentera sa notoriété
ª Faire valoir le rôle du Comité comme acteur principal
du développement de la main-d’œuvre
ª Un des avantages du comité: la force du réseau agricole
ª Développer des outils de rétroaction
ª Les producteurs et les travailleurs connaissent mal le
Comité
ª Définir une priorité d’actions pour maximiser leur
portée
ª Le Comité aurait avantage à évaluer les résultats de ses
programmes, interventions et outils
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
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Diapositive 42
Augmenter la notoriété du Comité
sectoriel et la visibilité de son action
CONCLUSION
MOYENS
ACTION GUIDÉE PAR QUATRE GRANDS CONCEPTS :
ª Campagne de positionnement du Comité auprès des
partenaires
ª Leadership
ª Pré tests et post tests des outils de communication
ª Concertation
ª Évaluation des retombées des outils déjà produits
ª Priorités d’action
ª Définition des priorités d’action du Comité
Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
Plan stratégique de communication
ª Prétests et rétroaction
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Comité sectoriel de la main-d’œuvre de la production agricole
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9 - DEUXIÈME SÉANCE DE TRAVAIL EN TABLE RONDE
Suite à la présentation du plan stratégique de communication du Comité sectoriel par monsieur
Filion et madame Beaubien, les participants se sont regroupés en table ronde afin de discuter
du plan stratégique et de répondre à la question suivante : « Selon vous, parmi les moyens
prioritaires identifiés au plan stratégique de communication, lesquels seraient les plus
mobilisateurs pour les partenaires et les plus susceptibles de stimuler l’intérêt des jeunes pour
l’agriculture, et la formation nécessaire pour y travailler? » Voici une synthèse des commentaires
émis lors de cet atelier :
ƒ
« On doit sensibiliser l’UPA et ses groupes affiliés sur l’impact du discours défaitiste. »
ƒ
« Un moyen intéressant serait de profiter des « Portes ouvertes » de l’UPA pour valoriser le
travail agricole et le travailleur. »
ƒ
« Il faut procéder à l’amélioration des outils vidéos pour faire la promotion de l’agriculture et
ses métiers. »
ƒ
« Il pourrait être stimulant d’impliquer un système de jumelage avec un étudiant et une
ferme pour une demi-journée d’exploration du métier. »
ƒ
« Continuer à valoriser l’agriculture auprès des jeunes et du grand public. »
ƒ
« Nous devrions travailler à mieux informer les intervenants et les conseillers en orientation
pour abolir les préjugés face aux métiers de l’agriculture. »
ƒ
« Être capable de transmettre la passion aux jeunes tout en leur expliquant la vraie réalité
d’une entreprise agricole. »
ƒ
« Montrer aux jeunes une image moderne et dynamique de l’agriculture. »
ƒ
« Nommer un jeune porte-parole passionné de l’agriculture qui procéderait à la tournée des
écoles primaires et secondaires pour faire la promotion des métiers agricoles. »
ƒ
« Instaurer de nouveaux outils tel qu’un jeu de société informatisé, par exemple comment
bâtir une ferme. »
ƒ
« On doit continuer à sensibiliser les producteurs à l’importance d’une bonne gestion des
ressources humaines. »
ƒ
« Nous pourrions procéder à la remise d’un dépliant contenant les programmes d’études en
agriculture lorsque des classes viennent visiter des fermes agricoles. »
ƒ
« Il faudrait peut-être produire des études sur les bassins de main-d’œuvre. »
ƒ
« Développer un programme d’accompagnement des employeurs en milieu agricole par
rapport à la gestion des ressources humaines. »
ƒ
« Procéder à l’identification des facteurs de succès pour retenir la main-d’œuvre. »
ƒ
« On doit faire la promotion du travail agricole en préparant et en diffusant un argumentaire
sur l’importance du travailleur dans l’entreprise agricole. »
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
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10- MOT DE CLÔTURE
Le président du Comité sectoriel de main-d’oeuvre de la production agricole, monsieur
Gratien D’Amours, a clôturé la rencontre en témoignant de sa satisfaction vis-à-vis le
déroulement et le contenu des conférences et des messages livrés.
Dans son allocution, monsieur D’Amours a fait ressortir les commentaires et les
recommandations des séances de travail en table ronde qui font déjà l’objet d’orientations et
de travaux prioritaires au plan de développement du Comité sectoriel. Plus particulièrement, il
a relevé les sujets d’intérêts suivants :
ƒ la valorisation des métiers et de la formation agricole,
ƒ l’évaluation des outils et des façons de faire en matière de communication de manière à
améliorer l’impact de la stratégie de promotion,
ƒ la réalisation d’enquêtes et d’études sur les conditions de travail dans différents secteurs de
productions afin de proposer des conditions de travail plus compétitives, susceptibles
d’attirer et de retenir les meilleurs candidats,
ƒ le développement du soutien aux entreprises en matière de gestion des ressources
humaines,
ƒ un renforcement au développement de la formation continue pour les producteurs et leurs
salariés.
En terminant, monsieur D’Amours a fait part à l’auditoire de l’importance pour les jeunes, à
l’instar de monsieur Marc Champagne, de créer et de se développer un réseau fiable ainsi
qu’un entourage présent. Pour un jeune producteur, ces conditions deviennent indispensables
dans un contexte où l’on doit de plus en plus s’adapter à des changements multiples et
constants.
Sans aucun doute, une formation de base efficace et adaptée, combinée à une mise à jour
régulière des connaissances par la formation continue, représente une base solide pour
développer l’ouverture et la souplesse d’esprit nécessaires pour faire face aux nombreux défis
que représente l’agriculture d’aujourd’hui.
Le président du Comité sectoriel a clôturé le cinquième colloque annuel en remerciant tous
les participants pour la richesse et la qualité des informations échangées tout au long de la
journée.
COMITÉ SECTORIEL DE MAIN-D’ŒUVRE DE LA PRODUCTION AGRICOLE
Actes du Colloque sur la formation agricole – 17 mars 2005
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ANNEXES
ANNEXE 1
Programme de la journée
9 h 00
Accueil des participants et inscriptions
9 h 30
Mot de bienvenue du président du Comité sectoriel de main-d’œuvre
de la production agricole
9 h 40
Présentation du plan de la journée
9 h 45
Pourquoi j’ai opté pour la formation : Témoignage
Conférencier : Marc Champagne, vice-président,
Fédération de la relève agricole du Québec
10 h 05
Étude sur les jeunes et la formation en agriculture
Conférenciers : Gilbert Rousseau et Lise Horth, Éduconseil inc.
10 h 40
Période de questions
10 h 55
Première séance de travail en table ronde
Objectifs :
¾ S’approprier les constats et les pistes d’action proposées par l’étude
¾ Examiner la faisabilité de mise en œuvre des solutions proposées
11 h 30
Plénière :
Partage des commentaires des participants. Comment aller plus loin?
11 h 55
Dîner
13 h 15
La reconnaissance des acquis et des compétences comme moyen pour motiver les
personnes issues d’une famille agricole à poursuivre leur formation
¾ Le projet du MEQ au secondaire
Conférencière : Sonia Fradette, Ministère de l’Éducation
¾ Une initiative au collégial
Conférencier : Jean Mathieu, ITA, Campus de La Pocatière
¾ Questions et réactions des participants
14 h 15
Pause
14 h 30
Le plan de développement du Comité sectoriel : Orientations stratégiques en matière de
communication
¾ Présentation
Conférenciers : Jean Filion, Communications Jean Fillion Inc., et Marie Beaubien,
conseillère en communications
¾ Questions et commentaires
15 h 15
Deuxième séance de travail en table ronde
Objectifs :
¾ S’approprier les orientations, stratégies et pistes d’action du Plan de communication
¾ Mobiliser l’ensemble des intervenants autour des enjeux prioritaires
15 h 35
Retour en plénière
16 h 00
Conclusion de la journée :
M. Gratien D’Amours, président du Comité sectoriel de main-d'œuvre de la production
agricole
ANNEXE 2
Évaluation de la journée
Colloque annuel du CSMOPA
Le 17 mars 2005
Choix du thème de la journée
65 %
34 %
Programme de la journée
43 %
53 %
Documentation remise
48 %
52 %
Qualité de l’animation
60 %
40 %
Conférence de M. Marc Champagne
84 %
15 %
1%
Conférence de M. Gilbert Rousseau
et de Mme Lise Horth
47 %
47 %
6%
Conférence de Mme Sonia Fradette
16 %
63 %
21 %
Conférence de M. Jean Mathieu
53 %
44 %
3%
Présentation du plan stratégique de
communication du Comité sectoriel
par M. Jean Filion et Mme Marie Beaubien
18 %
62 %
20 %
Le travail en atelier
50 %
49 %
1%
La pertinence des plénières
40 %
60 %
L’atteinte des objectifs
38 %
60 %
2%
La qualité de la salle de réunion
46 %
46 %
7%
La qualité du repas
65 %
35 %
Très
insatisfaisant
Insatisfaisant
Satisfaisant
La formation agricole : semer
aujourd’hui, récolter toute la
vie!
Très
satisfaisant
Au total, 68 personnes ont répondu à la grille d’évaluation qui leur a été remise.
1%
4%
1%
Commentaires des participants :
ƒ
« Journée très riche en information propre à alimenter la réflexion sur les moyens à
privilégier pour promouvoir l’agriculture et la formation agricole. »
ƒ
« Il devrait y avoir davantage de témoignages à l’image de M. Champagne. »
ƒ
« Il doit y avoir des suites aux discussions; on connaît le problème mais on doit mettre les
moyens en application. »
ƒ
« Ne pas développer de programmes en GRH, ça existe déjà! Le problème, c’est d’avoir
des participants à ces programmes. »
ƒ
« Bien organisé; il s’agit maintenant de mettre en œuvre. »
ƒ
« Attention de ne pas inclure au programme des sujets moins pertinents (reconnaissance
des acquis. »
ƒ
« Les ateliers auraient été plus efficaces si des animateurs et des secrétaires désignés
avaient été présents. »
ƒ
« Journée très constructive même si certains conférenciers manquaient d’expression. »
ƒ
« Information tronquée à cause du manque de temps. Avoir moins d’intervenants et leur
laisser plus de temps. Bonne initiative de mêler les gens aux tables puisque les discussions
étaient riches et alimentées de divers points de vue. »
ƒ
« Programme trop chargé? Les présentateurs étaient sans cesse sous pression. »
ƒ
« Il est bon de parler de formation, mais il aurait été constructif d’avoir un autre point de
vue pour faire sortir de nouvelles idées. »
ƒ
« Les cours sur mesure sont déjà répertoriés sur Internet; il faut mettre les énergies ailleurs. »
ƒ
« Attention les chercheurs ont tendance à avoir de trop longs préambules. »
ƒ
« Ateliers et plénières intéressants mais trop courts. Certains diront que beaucoup de
choses étaient connues déjà. Mais je pense que de voir ces éléments accompagnés de
moyens et d’objectifs, c’est motivant à voir lorsqu’on est dans le domaine de la formation.
Vous n’êtes pas à côté de la « track » concernant les constats et non plus concernant les
objectifs et les moyens. Il faut sensibiliser. »

Documents pareils