Éditeur : Hachette

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Éditeur : Hachette
Éditeur : Hachette
Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
Genre : Roman policier
Nombre de pages : 384
Niveau : Collège
Difficulté : 3
LE MEURTRE DE ROGER ACKROYD
Agatha Christie (Traduit de l’anglais par Françoise Jamoul)
Illustration de couverture : Boll
RÉSUMÉ
Ch. 1 et 2 : Caroline, la sœur du Dr Sheppard, pense que Mrs Ferrars s’est suicidée par remords d’avoir
tué son époux. Dans le village, la rumeur courait que Roger Ackroyd se remarierait avec elle. Le riche
industriel, veuf de Mrs Paton et beau-père de Ralph, le fils d’un premier mariage de cette dernière,
demeure dans la propriété de Fernly Park. Cecil Ackroyd, la veuve du frère de Roger, s’y est installée
avec sa fille Flora qu’Ackroyd veut marier à Ralph. La gouvernante, Miss Russel, s’intéresse aux
poisons. Ch. 3 : Ralph, que l’on croyait à Londres, séjourne en réalité à l’auberge du village. Le nouveau
voisin des Sheppard semble très renseigné sur Roger Ackroyd et sur Ralph Paton. Ch. 4 : Invité à dîner
par Ackroyd, le Dr Sheppard côtoie sa belle-sœur, sa nièce, son secrétaire Raymond ainsi que le
célèbre chasseur de fauves Hector Blunt. En tête à tête, l’hôte révèle au médecin que Mrs Ferrars lui
avait confié la veille de sa mort avoir empoisonné son époux et que quelqu’un la faisait chanter. Sur le
chemin du retour, Sheppard croise un individu qu’il n’identifie pas. Arrivé chez lui, une voix masculine
l’avertit par téléphone que Roger Ackroyd a été assassiné. Ch. 5, 6 et 7 : Parker, le maître d’hôtel,
prétend n’être au courant de rien. Lui et le médecin forcent la porte du bureau d’Ackroyd et le
découvrent poignardé. La dernière personne à l’avoir vu en vie semble être Flora. L’inspecteur, chargé
de l’enquête, soupçonne Parker. Flora fait appel au nouveau voisin des Sheppard, le fameux Hercule
Poirot, pour mener ses investigations. Le chef de la police l’autorise à assister les inspecteurs. Le
docteur a constaté lui-même que Ralph était absent de l’auberge à l’heure du crime, or les empreintes
trouvées sur le rebord de la fenêtre du bureau sont celles de ses semelles. Les enquêteurs découvrent
que le coup de téléphone a été donné de la gare. Ch. 8, 9, 10 et 11 : Poirot prélève sur le sol du pavillon
du parc un morceau de tissu et un fragment de plume d’oie. Il extrait du bassin aux poissons rouges une
alliance gravée de l’initiale R. Suite à une disparition d’argent dans la chambre d’Ackroyd, les femmes
de chambre, Ursula Bourne et Elsie Date, sont interrogées, mais elles ne semblent pas être
malhonnêtes. Malgré tout, Sheppard est chargé par Poirot de se renseigner auprès de l’ancienne
patronne d’Ursula Bourne. Ch. 12 et 13 : Tous les indices convergent vers Ralph contre qui un avis de
recherche est lancé. Poirot est convaincu que chacun cache quelque chose. La serveuse de l’auberge a
reconnu un Américain en l’inconnu croisé le soir du crime. Poirot pense que le fragment de plume a servi
à se droguer avec de l’héroïne. Ch. 14 et 15 : Raymond déclare à Poirot qu’il a des dettes. Le détective
demande à Flora et à Parker de reconstituer leur conversation, juste avant l’assassinat. Ch. 16, 17 et
18 : Poirot découvre que Parker faisait chanter son ancien maître mais il ne le croit pas coupable du
meurtre d’Ackroyd. Mrs Ferrars avait déplacé beaucoup d’argent, ce qui confirme qu’elle subissait un
chantage. Sheppard est appelé à Liverpool pour identifier l’homme qu’il a croisé. L’inconnu, un
Américain cocaïnomane, est bien celui de Fernly Park, mais l’heure supposée du crime ne correspond
pas. Ch. 19 et 20 : Poirot fait avouer à Flora que c’est elle qui a dérobé l’argent de son oncle et qu’elle
ne l’a pas revu après le dîner. Blunt, qui l’aime, s’accuse lui-même du vol, mais le détective n’est pas
dupe. Il fait comprendre à Blunt que Flora n’est pas amoureuse de Ralph mais de lui. Miss Russel
reconnaît que l’inconnu, Charles Kent, est son fils et qu’il est venu la voir dans le pavillon pour lui
soutirer de l’argent. Ch. 21 et 22 : Après avoir répandu la fausse nouvelle que Ralph a été arrêté au
moment où il s’enfuyait en Amérique, Poirot invite chez lui les habitants de Fernly Park. Entre temps, il
déclare à Ursula Bourne qu’il sait qu’elle et Ralph se sont mariés en secret. La jeune femme explique
l’enchaînement des faits. Elle ignore où se trouve son mari. Ch. 23, 24, 25, 26 et 27 : Tous les
protagonistes sont réunis. Ralph apparaît. Il a été caché par le Dr Sheppard dans une maison de santé.
Après que Poirot a promis de donner à la police le lendemain le nom de l’assassin, tous se retirent.
Sheppard, resté avec le détective, a la primeur de la révélation. Poirot est convaincu que le meurtrier va
mettre discrètement fin à ses jours après avoir rédigé ses aveux.
© EDDL Paris 11,2008
PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions
La couverture : On plantera le décor (un fauteuil à haut dossier sur lequel se reflètent les
flammes d’une cheminée). Quels sont les éléments de l’illustration qui évoquent un crime (le poignard
plongé dans le dos de l’ombre, un personnage affaissé dans un fauteuil dont les mains paraissent
crispées anormalement) ? Quel objet est tombé sur le sol (une lettre et son enveloppe) ?
Feuilletage : Pp. 383 et 384, les élèves prendront connaissance des titres donnés aux vingt-sept
chapitres. Avant la lecture du livre, peut-on supposer que l’on connaîtra la solution rapidement
(Apparemment, l’énigme ne sera révélée qu’à partir du chapitre 25 intitulé Toute la Vérité.) ?
II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : Qui relate l’histoire (le Dr Sheppard) ? Dès les premières pages, les
lecteurs dresseront la liste de tous les personnages, même secondaires, en précisant leurs fonctions et
les liens qu’ils entretiennent entre eux. A titre d’exemple : Roger Ackoyd vit à Fernly Park. Il est veuf de
Mrs Paton. Ralph, le fils de cette dernière, a été élevé par son beau-père. Mrs Cecil Ackroyd est la
veuve du frère de Roger Ackroyd et a une fille, Flora, etc.
On notera la manière dont est présenté Hercule Poirot. P. 30, un mystérieux voisin est capable
de renvoyer Caroline bredouille. P. 31, l’étrange petit homme, amateur de courges, les jette par-dessus
le mur du jardin. P. 32, Sheppard attribue à Poirot la profession de coiffeur. A quelle page apprend-t-on
la nationalité du détective (p. 125 : Belge) ?
La classe relèvera quelques exemples de sa suffisance et de son immodestie (Voir pp. 33, 35,
127, 138, 197, 340).
Échanges / Argumentation et Débats : Que penser de l’attitude de James devant sa sœur (Ch.
1), Mss Gannett ou Mss Russell (pp. 22 et 23) ? Que craint-il (les questions, les ragots, le regard sévère
de la gouvernante, etc.) ?
Sans oublier que l’auteur est une femme et que le livre a été écrit voilà plus de quatre-vingts ans,
que penser des jugements portés sur les femmes (Voir p. 201, elles sont intuitives ; Pp. 270 et 271, elles
ont un grand désir de vérité, etc.) ?
Après avoir su qui était coupable, comment expliquer le commentaire fourni sur la quatrième de
couverture (« malgré les nombreuses critiques ») ? La classe avancera des arguments en défendant ou
non, par exemple, le droit de l’auteur à avoir choisi de relater le déroulement de l’histoire et à avoir
sciemment égaré le lecteur.
Activités en liaison avec la lecture : On relèvera au fil du texte quelques exemples de formes
de sarcasme et d’ironie employées (pp. 8, 29, 31, 32, 39, 83, 177, 215, 310).
Grâce aux éléments fournis pp. 29 à 31, on dessinera un portrait d’Hercule Poirot (moustache
soignée, cheveux plats, crâne en forme d’œuf, yeux scrutateurs, petite taille).
III. Dire / Quelques suggestions
On mettra en scène le dialogue entre Poirot et Flora, pp. 191 à 193 (« Mais d’abord, […] n’y
revenons pas. »).
Trois acteurs prendront les rôles de Poirot, de Sheppard et de sa sœur Caroline pour reproduire
leur échange pp. 267 à 270 (« Vous n’avez pas encore retrouvé […] que nous avons vu grandir. »). On
tiendra compte des indications de gestuelle données par l’auteur.
IV. Écrire / Quelques propositions
À la p. 50, Sheppard brosse un portrait peu flatteur de Mrs Ackroyd (« Je regrette […] en
discours volubiles. »). En reprenant tous les traits de cette présentation subjective, on imaginera le
portrait que pourrait écrire Flora de sa mère.
Le village vient d’apprendre qui est le meurtrier de Roger Ackroyd. Le bouche à oreille fonctionne
très vite. On rédigera un dialogue entre la cuisinière des Ferrars et le laitier en leur attribuant des
commentaires vraisemblables.
© EDDL Paris 11,2008

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