Interview de François Rabelais

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Interview de François Rabelais
Interview de François Rabelais
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Aujourd’hui nous avons l’honneur de recevoir François Rabelais en exclusivité pour une
interview exceptionnelle !
-Journaliste : Alors, commençons cette interview par une question simple, pouvez-vous nous
parler de votre enfance ?
-François Rabelais : Tout d’abord je suis né à la métairie « la Devinière » près de Chinon en
Touraine, en 1494. Mon père, Antoine Rabelais, était un avocat de Chinon. Je n’ai pas
grand-chose à raconter mis a part que j’ai eu une enfance ordinaire…
-J : Bien, question suivante ; Quels sont les études et les métiers que vous avez faits avant de
devenir écrivain ?
-F.R : De 1511 à 1518, j’ai été novice chez les franciscains près d’Angers, puis, de 1521 à 1524
j’ai étudié le droit et fréquenté un groupe d’humanistes. Plus tard, de 1528 à 1530, j’ai étudié
dans les universités de Bordeaux, Toulouse, Paris et Orléans où j’ai revêtu les habits de prêtre
séculier. En 1530 je me suis inscrit à la faculté de médecine de Montpellier et, en 1532 j’ai été
nommé médecin à l’hôtel Dieu de Lyon. En 1536, j’ai passé mon doctorat et je suis devenu
l’uns des premiers médecins du royaume. C’est enfin en 1543 que j’ai commencé à me
consacré pleinement à l’écriture.
-J : Nos auditeurs aimeraient savoir quelles sont les personnes qui vous ont soutenu dans vos
idées nouvelles…
-F.R : Plusieurs personnes m’ont accompagné et aidé dans mes projets mais plus
particulièrement le roi François 1er et le roi Henri II qui tous deux m’ont donné l’autorisation
d’imprimer en toute liberté mes écrits.
-J : Alors, vous décrivez-vous comme un écrivain provocateur par rapport à vos livres qui sont
écrits de manière très moderne pour votre époque ?
-F.R : Eh bien, je pense juste que pour faire entendre ses idées et ses
d’abord attirer l’attention du lecteur en se démarquant des autres. Mon
provoquer le Sorbonne ou les autres institutions qui ont condamné mes
ouvrir les yeux par rapport à notre société moderne qui est, selon moi,
plans de l’éducation et de la religion.
projets il faut tout
but n’était pas de
livres mais de leur
trop sévère sur les
-J : Très bien que pouvez-vous nous dire sur vos idées pédagogiques ?
-F.R : En premier lieu, je pense que l’éducation de mon époque était
beaucoup trop livresque, pour apprendre mieux il faut laisser de la
place à la pratique et aux expérimentations dans les écoles. Je me
demandais aussi pourquoi les enseignants ne se basaient que sur
certaines matières, pour moi on ne peut parler de richesse du savoir
que lorsque l’on a acquis des connaissances dans toutes les
matières dont le sport.
-J : Je vois, et vos idées religieuses ?
-F.R : Je soutiens plus que tout l’Evangélisme. Je pense que l’Ecriture
devrait devenir le seul fondement de notre religion. De plus je trouve
que le pape a une place trop importante dans le christianisme.
-J : D’accord, avez-vous écrit de façon moderne et provocatrice pour pouvoir faire passer
plus facilement vos idées ?
-F.R : Comme je vous le disais toute à l’heure, le fait d’écrire différemment des autres
écrivains de mon époque avait pour but de me faire remarquer et connaître pour exposer
mes projets. En effet j’ai écrit comme cela pour avoir plus de facilité pour me faire entendre.
-J : Quelles sont vos œuvres principales ?
-F.R : Je dirais que les romans qui ont été les plus connus sont Les horribles et espoventables
faictz et prouesses du très renommé Pantagruel Roy des Dipsodes, filz de Grand Géant
Gargantua(1532) ; La vie très horrifique du grand Géant Gargantua, père de Pantagruel
(1534) ; Le tiers Livre (1546) et Le Quart Livre (1548-1552).
-J : Eh bien merci beaucoup pour cette interview très enrichissante… »
Zoé FALLIERO 5è1