Salut mon pote

Salut mon pote
Salut mon pote
Ca fait longtemps maintenant
Que j’ voulais t’écrire ce con de texte
Et depuis quand on n’a pas pris le temps
De s’ retrouver seul en tête à tête
Mais tu avais peut être peur
De tout ce que j’aurais pu dire
Quand je contemple avec stupeur
Ta lente descente…
Oh ! Vers le pire
Et tu rêvais d’ repartir à zéro
Tout effacer pour t’ reconstruire
Depuis que tu tapes, au seuil zéro,
Y’a plus qu’ les pleures et la transpire
Dans ton cocon, rien ne t’atteints
Tu passes ton temps à te mentir
Et puis t’espères, t’espères en vain
Pouvoir revivre tes souvenirs.
Adolescent, bah l’on croyait
Que la fête était un bienfait
Bien fait ! Ouais ! Bien fait pour nos gueules
Regarde maintenant où l’on en est !
Au bout des cinq, la même chamade
Pas de hasard, que du déni
Il y a des choses que même ta came,
Ou ton désespoir ne justifie.
Puis t’avais tout pour être heureux
Mais t’as choisit ouais t’as choisit
De tout parier sur le même jeu,
Mais saches qu la banque gagne toujours…
Oh ! La partie
Et souvient toi, c’était hier
Deux trous du cul dans une chemise.
Toujours fourré dans ta tanière
Rêvant, posé sur nos éclisses.
Je t’ regardais admiratif
Bougé les doigts suivant les gammes
T’avais deux mains en or massif
Quand tu tapais l’ solo d’Romane
Plus tard, tu m’as fait jurer
Sur l’amitié ou sur ta vie
De ne jamais rien révéler
Oh à ta femme, à ta famille
Si tu savais à quel point je m’en veux
De ne pas t’avoir balancé à tes vieux
J’aurais peut être perdu un ami
Au moins, il serait encore en vie
Break :
On ne peut pas dire
Qu’ tu n’ savais pas à quoi t’en t’nir
Y’ avait qu’à monter au quartier
Puis tendre un peu l’oreille
Mais surtout ouvrir les yeux !!!
Maintenant qu’tu vis l’histoire
De ce héro déglingué
Y’a d’jà dix ans sur ta guitare
Tu voulais tant lui ressembler
Alors dis-moi, est-ce que c’est mieux
D’être sous la poudre, sous l’avalanche
T’attends peut être d’être plus heureux
Ou bien couché entre quatre planches
Pis moi, j’croyais qu’on était frère
Ouais frère de bière et d’amitié
Mieux que tous les gènes de la terre
A croire que c’n’était pas assez
Et puis mon pote si tu savais,
Ô combien, j’en suis malheureux
Peut être que tu m’aurais rappelé
Au moins une fois ou deux…
Fin x4 :
Alors mon pote
Relève la gueule
T’es pas ‘cor mort
Et pas tout seul