PV workshop - 1130 Haren

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PV workshop - 1130 Haren
ATELIERS PARTICIPATIFS
Schéma directeur de Haren
Ville de Bruxelles
Compte rendu des ateliers du
Jeudi 15 janvier 2015
Participants :
Carole Van Vaerenbergh, Fabienne Delchevalerie, Philippe Delchevalerie, Laurent Moulin, Fabienne Moens,
Jean Dochy, Mathijs Berends, Elisabeth Grimmer, Dominique Gihousse, Rachida El Haddad, Saida Mezgueldi,
Nathalie Chartzidimitri, Bertrand Bernath, Raf Knops, Isabelle Hochart, Socu Samba.
Ville de Bruxelles :
Sarah Moutury – Section Plan – Département Urbanisme
Marianne Dandoy – Cellule Mobilité – Département Urbanisme
Camille Baar – Section Plan – Département Urbanisme
Caroline Jadot – Section Plan – Département Urbanisme
Déroulement de la soirée :
-
ère
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Présentation succincte du schéma directeur de Haren
Répartition des habitants au sein des 2 ateliers :
1ère table : Mobilité et Equipements
ème
2 table : Habiter dans un cadre semi-rural et Environnement
Pause
Synthèse des ateliers et réactions
Clôture de l’atelier
table : Mobilité et Equipements
•
Le pôle multimodal
Le pôle multimodal et son rôle sont ici questionnés. Qu’est-ce qu’un pôle multimodal ? Pour qui ?
Si l’on se base sur la définition1, les deux gares de Haren ne semblent pas répondre à ces objectifs d’échanges :
- Pas assez de trains (fréquences)
- Pas de correspondances avec les bus (bus 64 du côté de Haren Sud et aucun du côté de Haren Linde
Middelweg). Faire en sorte que les lignes de bus arrivent près du pôle multimodal
- Les parkings relais sont utilisés par des personnes extérieures à la Région
- La passerelle piétonne et cycliste sensée reconnecter les deux gares n’est toujours pas réalisée
- Quais de Haren Linde trop courts (empêche certains trains de s’arrêter)
- Difficulté d’accès au chemin de fer pour les personnes à mobilité réduite (seulement des escaliers)
Quelle garantie que le chemin du Middelweg qui relie les deux gares restera piéton/cycliste ?
Sensation d’insécurité autour des deux gares.
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Un pôle multimodal ou un pôle d'échanges est un lieu ou un espace d'articulation des réseaux qui vise à
faciliter les pratiques intermodales entre différents modes de transport de voyageurs. Les pôles d'échanges
peuvent assurer, par leur insertion urbaine, un rôle d'interface entre la ville et son réseau de transport. Les
pôles d'échanges se distinguent par la variété des modes de transport qu'ils réunissent en un même lieu :
marche à pied, vélo, bus, tramway, métro, train.
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Schéma directeur de Haren
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Compte rendu des ateliers du
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Les transports en commun
A l’échelle régionale, seule la gare Bordet est prise en compte. La plupart des lignes de transport en commun
(tram) s’arrêtent à Bordet mais ne continuent pas sur Haren.
La halte du tram 62, en direction de Zaventem, sur le boulevard Léopold III oblige à effectuer un détour pour
revenir sur Bordet et à emprunter le Houtweg pour rejoindre le centre de Haren. L’aménagement d’un carrefour
à hauteur de la rue de l’Aéronef (sur le territoire d’Evere) permettrait à la fois aux habitants de rejoindre plus
facilement Haren, et aux travailleurs du site Da Vinci de passer plus facilement d’un site à l’autre (Da Vinci Nord
et Sud).
Toutes les lignes de bus convergent vers le centre-ville et pas vers les quartiers périphériques, comme par
exemple vers le Sud (Woluwé-St-Lambert, Woluwé-St-Pierre, etc.) où sont situés les écoles, le shopping de
Woluwe, etc.
La prolongation du métro Nord est intéressante si elle est prolongée vers Neder-Over-Hembeek. Sinon, elle
double la ligne de train vers la gare du Nord.
Il existe une crainte par rapport au type de population que le métro risque d’amener à Haren.
Les haltes des gares Buda/Nord sont repoussées vers le projet Uplace (Kerklaan en Région flamande).
Demande de remettre en service une halte « Haren/nord » qui permettrait de desservir le Dobbelenberg.
Une halte potentielle « Haren/Beaulieu » à envisager pourrait se situer à l’intersection de la L26, du Diabolo et
de la rue de Verdun. Elle permettrait de se rapprocher des zones d’habitation situées dans le nord de Haren et
du quartier résidentiel Beaulieu en Région flamande.
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Profiter de l’enquête Noordrand pour intégrer ces demandes de stations.
Demande pour implanter des stations Villo!.
•
Les chemins et sentiers vicinaux à Haren
Quelles mesures pour préserver les chemins vicinaux à Haren ? De plus en plus de ces chemins disparaissent
avec les nouvelles constructions.
Le cas du chemin de la Glaisière est cité. Un tronçon a disparu dans un projet de construction. Comment obliger
les développeurs à respecter l’existence de ces chemins ? Ne pourrait-on pas les obliger à recréer ces
chemins ? Dans le cas du chemin de la Glaisière, une possibilité existe de rétablir cette connexion en
aménageant une passerelle qui passerait sur le talus du chemin de fer.
La plupart de ces chemins sont entretenus par les habitants. Qui va entretenir les nouveaux chemins qui seront
créés.
Certains chemins sont intéressants du point de vue sécurité. Par exemple, en face de l’Aldi (Osier Fleuri), le
chemin est plus sûr pour les piétons que la voirie.
Les chemins devraient être équipés (éclairage, poubelles, etc.)
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L’enquête sur la Périphérie Nord de Bruxelles est terminée depuis le15/01/2015, mais le lien est encore
disponible : http://www.topnoordrand.be
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Les nouvelles connexions à créer
Certains espaces verts sont inaccessibles. La création de cheminements permettrait d’y accéder, notamment en
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longeant les talus de chemin de fer. Exemples : dans l’îlot de l’américain , entre la rue de la Seigneurie et la rue
de Verdun ; ou encore en prolongeant le chemin qui longe la Cité Paroisse, dans l’îlot Osier Fleuri.
Un souhait des habitants est qu’une connexion piétonne et cycliste (passerelle) soit créée vers Neder-OverHembeek pour aller s’y promener et faire des courses.
Connexion routière dans le nord de Haren. Une connexion depuis le Dobbelenberg (en lien avec la station Haren
nord à rétablir) rejoindrait l’avenue de Vilvorde sans devoir passer par la rue du Bruel où sont situées les
habitations.
•
Le trafic de transit
Quelles sont les mesures concrètes de la Ville pour éviter que le trafic de transit ne pénètre dans le village de
Haren. Comment l’évaluer ?
Remarque générale : Le développement de Haren (+1000 habitants d’ici 2020) accroit inexorablement la
pression du trafic sur un réseau des voiries qui ne le permet pas. Même des mesures de dissuasion ne
l’empêcheront pas et risquent de mettre à mal l’accès des riverains eux-mêmes. Les habitants insistent pour que
des mesures d’amélioration durables de la mobilité (surtout transport public) soient prises avant l’acceptation de
projets urbanistiques et pas après.
•
Le projet de prison
Colère : impression d’une succession de trahisons.
Les habitants se demandent si dans le cadre de l’étude d’incidences, leur avis sera pris en compte.
Le projet de prison va profondément modifier Haren. Même s’il y a de bonnes idées dans le schéma directeur de
Haren, certains ont du mal à y croire car par rapport aux fiches-actions du schéma directeur de Haren, certains
délais de mise en œuvre d’actions sont postérieurs à la réalisation du projet de prison. Comment s’assurer que
ces actions soient bien réalisées ?
Le projet actuel de la prison prévoit d’aménager une plaine de jeu, soit disant en contrepartie au projet. On ne
peut pas vraiment parler de contrepartie en comparaison de la perte engendrée (espace vert de 18 ha, chemin
du Keelbeek) et aux nuisances que va occasionner ce projet.
La passerelle demandée jusque NOH pour y faire les courses et des promenades pourrait faire partie des
compensations prison.
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C’est-à-dire l’îlot situé entre les rues de la Seigneurie et de Verdun, et le chemin de fer.
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ème
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table : Cadre semi-rural et Environnement
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Urbanisation
Questionnement sur l’ordre de priorité : Ne faudrait-il pas d’abord réhabiliter les bâtiments à l’abandon avant d’en
construire de nouveaux ? Pourquoi continuer à construire alors que les problèmes de mobilité ne sont pas
résolus et, même, qu’ils empirent ?
Des habitants proposent que dans le but de préserver le caractère vert de certains îlots, des PPAS (plans
particuliers d’affectation du sol) soient élaborés, par exemple pour les ilots Paroisse4 et Harenberg. Ces PPAS
pourraient être réalisés suite à une demande des habitants.
Par rapport à l’îlot Paroisse, il faudrait bâtir sur son pourtour et préserver son sein.
Dans les nouveaux projets immobiliers (Harenberg, notamment), les habitants déplorent le manque de
recherche architecturale. Il s’agit souvent de copier/coller de bâtiments ayant tous la même typologie. Il est
proposé de réaliser des bâtiments mixant les fonctions : commerces/équipements au rez-de-chaussée, avec du
logement aux étages. Des bâtiments colorés sont également envisagés.
Il faut préserver le caractère semi-rural de Haren, en privilégiant les projets composés de petites maisonnettes.
Les immeubles du complexe SORELO (proximité gare Haren Linde) devraient être restaurés et mis en valeur.
La Ville de Bruxelles devrait réaliser plus de contrôles par rapport aux infractions urbanistiques et surtout vérifier
si les nouvelles constructions sont bien conformes aux permis délivrés.
La chaussée de Haecht devrait être restructurée car elle est dangereuse et les bâtiments sont implantées dans
tous les sens.
Il semblerait que des habitants de la périphérie viennent se garer à proximité des gares de Haren ce qui limite le
nombre de place pour les Harenois. La mise en place d’un parking de dissuasion pourrait alors être envisagée.
•
Espaces verts
Auparavant, les nuisances à Haren étaient compensées par son caractère vert; mais maintenant, les espaces
verts se réduisent comme peau de chagrin. Il est donc moins agréable de vivre à Haren. Il faut impérativement
intégrer du vert et un concept d’aération, dans tous les projets immobiliers sur Haren.
Suite au diagnostic du schéma directeur de Haren qui révèle que le PRAS (plan régional d’affectation du sol) ne
protège que 3% du territoire de Haren en espace vert, des habitants souhaitent que certains espaces soient
classés et revalorisés.
Concernant la réalisation d’intérieurs d’îlot collectifs, il existe une crainte quant à un possible mauvais entretien
de ces espaces.
Les jardinets à l’avant de certaines maisons doivent être préservés. Beaucoup de gens les imperméabilisent et
les transforment en zone de stationnement alors que c’est illégal. Il serait intéressant de réaliser des contrôles et
de rappeler les règles en vigueur, par exemple via le Brusseleir.
Sous le Diabolo, il existe des terrains grillagés appartenant à Infrabel. Ces terrains pourraient être ouverts aux
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L’îlot Paroisse est délimité par les rues de la Paroisse, de Verdun et de la Seigneurie.
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habitants pour y implanter un nouvel espace vert ou des équipements à destination des jeunes.
Demande de valorisation des maillages verts et bleus.
Les chemins vicinaux et la promenade santé devraient aussi être valorisés.
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Agriculture
Il est nécessaire de préserver et de réintégrer l’agriculture à Haren, il faut réfléchir à plus long terme dans une
perspective d’approvisionnement de la ville. La réalisation d’une ferme urbaine serait dans ce cas une bonne
piste. Celle-ci pourrait être implantée au niveau de l’ilot Paroisse, Harenberg ou de la prison. Son rôle serait
pédagogique, de production, de réinsertion (formation/emploi) et de convivialité.
Des habitants souhaitent que des terrains soient mis à disposition des habitants pour y réaliser des
potagers/vergers collectifs. Ces types d’espaces permettraient de créer une certaine cohésion sociale qui est
nécessaire à Haren. De plus, cela permettrait de préserver une partie du savoir-faire agricole des anciens
Harenois. Des points d’eau collectifs pourraient être intéressants. La Ville attire cependant l’attention que
certains terrains sont potentiellement pollués.
Un habitant signale qu’il existe déjà des projets de potagers sur Haren, notamment avec Solid’Haren ou le projet
du Kerkeveld. Des potagers devraient également voir le jour sur un terrain de la Ville de Bruxelles, en contre-bas
du square situé à l’angle Cortenbach/Sainte-Elisabeth.
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Equipements et commerces
Haren est considéré comme un village dortoir du fait de son manque de commerces et d’activités. De ce fait, la
convivialité disparaît également.
Il manque un supermarché, une banque, des commerces de proximité à Haren.
Durant les vacances scolaires, aucune activité n’est proposée aux enfants sur le territoire de Haren. Il est donc
nécessaire d’emmener les enfants sur Evere ou Schaerbeek dans des environnements plus urbanisés alors
qu’ils pourraient profiter des espaces verts à Haren.
Besoin d’une maison médicale.
Besoin d’agrandir la bibliothèque francophone qui est considérée comme ‘glauque’ et peu souvent ouverte.
Besoin de mettre en place des projets intergénérationnels, mêlant les écoles et les habitants.
Sur la proposition du schéma directeur de Haren de réaliser un skate-park, un mur d’escalade et/ou un
agoraspace sous le Diabolo (terrains grillagés appartenant à Infrabel), des habitants demandent une présence
sur les lieux pour pouvoir impérativement en assurer la gestion.
Promouvoir le passé culturel de Haren, avec surtout sa culture du chicon.
Un habitant propose l’idée de mettre en place un parcours culturel avec des fresques. La première fresque
pourrait voir le jour au niveau de la gare de Haren Sud dont les murs sont couverts de tags. Cette fresque
pourrait retracer l’histoire et l’avenir de Haren. Afin que cette œuvre ne soit pas vandalisée, elle devrait être
réalisée en concertation avec les habitants.
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Généralités
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Un habitant fait référence au mouvement « Villes en transition », et se demande si dans le même état d’esprit, il
serait intéressant de réaliser avec les habitants un inventaire de tout ce qui existe et de se projeter dans une
perspective à 30 ans pour imaginer à quoi Haren pourrait ressembler.
Demande des habitants que la Ville définisse clairement ce qu’elle entend par « caractère semi-rural ». Est-ce la
même vision que les habitants ? Demande pour le déterminer ensemble, Ville et habitants.
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Une ville en transition est une ville dans laquelle se déroule une initiative de transition, c'est-à-dire un
processus impliquant la communauté et visant à assurer la résilience (capacité à encaisser les crises
économiques et/ou écologiques) de la ville face au double défi que représentent le pic pétrolier et le
dérèglement climatique.
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