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EXIGENCES DE PERFECTIONNEMENT
PROFESSIONNEL CONTINU
COMMISSION DE L’ÉDUCATION PERMANENTE
JUILLET 2004
© 2004 Institut Canadien des Actuaires
Document 204042
This document is available in English
Canadian Institute of Actuaries
•
Institut Canadien des Actuaires
Canadian Institute of Actuaries • Institut Canadien des Actuaires
À:
Tous les Fellows, associés et correspondants de l’Institut Canadien des Actuaires
DE :
David R. Dickson, président
Commission de l’éducation permanente
DATE :
Le 14 juillet 2004
SUBJECT:
Changements proposés aux exigences de perfectionnement
professionnel continu (PPC)
________________________________________________________________________
Pour faire suite aux recommandations du Groupe de travail sur la réévaluation des
exigences de perfectionnement professionnel continu (PPC), je suis heureux de vous
communiquer la révision au document sur les exigences de PPC et d’inclure également
de l’information sur le contexte historique de ces changements. La Commission de
l’éducation permanente a adopté toutes les recommandations du groupe de travail et vous
demande maintenant de lui faire part de vos commentaires avant la mise en application de
ces exigences. Parmi les changements majeurs, notons :
•
Le passage d’une approche axée principalement sur le nombre d’heures à une
approche axée sur les connaissances et les compétences;
•
Une plus grande flexibilité envers la reconnaissance des activités structurées et
des activités non structurées; et
•
Le développement d’outils en vue d’aider les membres à développer et maintenir
leur plan de développement professionnel.
Nous planifions soumettre ces changements au Conseil d’administration de l’ICA en
septembre, et en admettant qu’ils seront approuvés, nous planifions de les soumettre au
vote lors de l’assemblée générale de l’ICA en novembre 2004. Il est prévu que ces
changements entreront en vigueur le 1er janvier 2005.
Nous vous demandons de faire parvenir vos commentaires par courriel à l’adresse
[email protected]. Nous apprécions également des commentaires sur la liste
de serveur générale de courriel ([email protected]), où ils peuvent être vus et
consultés par les membres qui souscrivent à cette liste.
Nous vous prions de nous faire parvenir vos commentaires au plus tard le 20 août 2004.
DD
Secrétariat : 800-150 Metcalfe, Ottawa ON K2P 1P1 (613) 236-8196 Téléc. : (613) 233-4552 www.actuaries.ca
TABLE DES MATIÈRES
A.
Introduction………………………………………………………………………3
B.
Changements importants…………………………………………………………4
C.
Justification et objectif des normes de PPC………………………………………4
D.
La pratique au Canada…………..………………………………………………..5
E.
Exigences minimales…………….……………………………………………….6
F.
Exigences subjectives ou objectives……………………………………………...6
G.
Activités admissibles….………………………………………………………….6
H.
Domaines de pratique multiples………………………………………………….6
I.
Comptabilisation des activités…………………………………………………….7
J.
Rôle et support de l’ICA………………………………………………………….7
Exigences de perfectionnement professionnel continu……………………………………9
Annexe A – Échantillon du programme de PPC du R.-U. (Extrait du Supplement to the
CPD Handbook 2000/2001)(disponible en anglais seulement)(Reproduit
avec la permission de l’Institute and Faculty of Actuaries au Royaume-Uni)
……………………………………………………………………………...13
Annexe B – Échantillon d’un registre du perfectionnement professionnel
continu……………………………………………………………………..17
3
A. INTRODUCTION
Les exigences de perfectionnement professionnel continu (PPC) ont été introduites pour
la première fois le 9 novembre 1994. Les membres devaient rencontrer les exigences
avant le 1er janvier 1997. Le Groupe de travail sur la réévaluation des exigences de
perfectionnement professionnel continu a été formé à l’automne 2002 avec le mandat de
revoir les exigences actuelles et de recommander au besoin un certain nombre de
changements. En particulier, le groupe de travail devait se pencher sur les questions
suivantes :
•
•
•
•
•
•
•
•
Le programme de PPC doit-il être obligatoire ou volontaire?
Le programme de PPC doit-il être régi officiellement par l’ICA ou autogéré par le
membre?
Quel type de système de responsabilisation conviendrait-il d’établir en matière de
PPC?
L’équilibre actuel entre les exigences formelles et les exigences informelles est-il
toujours adéquat?
Comment définir le concept de PPC et où s’inscrit-il dans le cadre des exigences
formelles et informelles?
Formaliser la politique relativement au traitement des conges sans solde et le
travail à temps partiel.
Les exigences actuelles en matière de PPC sont-elles conformes à celles d’autres
organismes actuariels et(ou) professionnel?
Ces exigences répondent-elles aux attentes des utilisateurs du travail des
actuaires?
Un groupe de travail, compose de 15 personnes, a été créé de manière à ce qu’il forme un
échantillon représentatif au niveau des domaines de pratique, de la provenance régionale
et du nombre d’années d’expérience. Par conséquent, le groupe de travail a surtout
compté sur l’expérience et l’opinion des membres du groupe de travail pour formuler les
conclusions et les recommandations.
De façon générale, le groupe de travail en est arrivé à la conclusion que les directives
actuelles en matière de PPC demeurent adéquates. La principale recommandation vise
toutefois un virage en matière de PPC; le groupe de travail recommande de passer d’une
approche axée sur le nombre d’heures à une approche qui soit plutôt axée sur
l’acquisition de compétences et de connaissances. À titre de référence et de mise en
contexte, le groupe de travail a examiné le modèle britannique. L’approche britannique
est diversifiée, certains secteurs de pratique se basant sur une liste de lectures
recommandées, d’autres favorisant une approche axée sur l’acquisition de compétences et
de connaissances où les sujets d’ordre technique et le niveau recommandé de
compréhension pour chacun d’eux sont spécifiés. Cette dernière approche a
particulièrement retenu notre attention et la recommandation repose largement sur celleci.
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Une autre recommandation consiste à redéfinir la notion d’activité formelle ou informelle
pour passer à un concept d’activités structurées ou non structurées, afin de prendre en
compte les divers outils de communication dont nous disposons actuellement, par
opposition à ceux dont nous disposions au début des années 1990 alors que furent établies
les exigences de PPC de l’ICA.
Le rapport complet du groupe de travail est disponible sur le site web de l’ICA. Un
échantillon du programme du Royaume-Uni est fourni à l’annexe A.
B. CHANGEMENTS IMPORTANTS
Nous résumons ici les principaux changements contenus dans les recommandations du
groupe de travail, comparativement aux exigences de PPC qui sont entrées en vigueur le
1er janvier 1997.
1.
Les activités formelles et informelles ont été remplacées par des activités
structures et non structures.
Le passage d’une approche axée principalement sur le nombre d’heures à une
approche axée sur l’acquisition de connaissances et de compétences.
2.
C. JUSTIFICATION ET OBJECTIFS DES NORMES DE PPC
La plupart des membres ont probablement le niveau requis de PPC grâce à leurs activités
normales. Idéalement, c’est tout ce dont nous aurions besoin et il ne devrait pas être
question de programmes formels. Dans la pratique, toutefois, tout organisme
professionnel qui ne possède pas de programme formel manque de crédibilité auprès de
ses publics.
L’Institut s’est vu confié un mandat très important par les lois. Nous avons donc
l’obligation de nous assurer que les personnes qui remplissent un rôle prescrit par la loi
et, en réalité, que tous nos membres fournissant des services au public, sont qualifiés en
tout temps. Être qualifié est un processus continu qui implique d’être à jour; de là, la
nécessité d’un programme PPC de l’Institut pour :
•
•
•
S’assurer que les membres reçoivent la formation requise pour s’acquitter de leurs
responsabilités;
Promouvoir et augmenter la confiance du public dans la profession actuarielle; et
Rehausser le statut de l’ICA en tant qu’organisme professionnel.
Le programme de PPC de l’ICA est conçu de façon à être :
•
•
Suffisamment rigoureux pour être considéré comme pertinent par les membres et
les publics de l’Institut, mais réalisable par les membres soumis aux exigences;
Compatible à d’autres programmes de perfectionnement professionnel continu en
actuariat, de façon à réduire les activités redondantes et à éviter de refaire le
même travail; et
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•
Facile à administrer.
Toute exigence de PPC est un minimum et ne doit pas être assimilée à une garantie de
compétence. Certains membres devront consacrer à leur propre PPC plus de temps que le
minimum. D’autres devront élargir leur PPC vers des questions non actuarielles.
D. LA PRATIQUE AU CANADA
Ces exigences de PPC s’appliquent à tous les membres qui exercent au Canada.
Les membres qui n’exercent pas au Canada peuvent décider de satisfaire aux exigences
dans les domaines pertinents à leur propre pratique, mais cela serait purement volontaire.
Cependant, que les membres exercent au Canada ou non, ils doivent s’assurer qu’ils sont
qualifiés, soit en suivant un programme de PPC ou par un autre moyen.
Les membres qui n’exercent pas au Canada peuvent également être tenus de rencontrer
les exigences en place dans cette juridiction. En particulier, les membres doivent prendre
en compte que s’ils pratiquent dans la juridiction d’un organisme qui a été accepté en tant
que membre à part entière de l’Association Actuarielle Internationale, ils doivent
satisfaire à la règle de déontologie no 2 de l’ICA qui stipule qu’ils doivent satisfaire aux
normes de qualification applicables de cet organisme.
Le concept de « pratique ou travail au Canada » a été utilisé dans d’autres documents de
l’ICA, et plus particulièrement dans la section 1230 des normes de pratique (« travail »).
Afin de mieux préciser sa signification, voici quelques exemples :
a)
Un membre est résident des États-Unis et travaille pour un employeur de ce même
pays. Le membre a la responsabilité de signer un état relatif aux affaires canadiennes de
l’employeur. Cela signifie qu’il y a pratique au Canada.
b)
Un membre est résident de Nouvelle-Zélande et n’a jamais à travailler sur quelque
affaire ayant rapport avec le Canada. Il y a ici absence de pratique au Canada.
c)
Un membre est résident du Canada et travaille pour un employeur canadien. Le
membre est responsable uniquement des branches étrangères et ne fournit pas de
renseignements à d’autres qui seraient utilisés pour satisfaire les exigences d’organismes
de réglementation du Canada ou à d’autres Canadiens. Il y a ici absence de pratique au
Canada.
d)
Un membre est résident du Canada et travaille pour un employeur canadien. Le
membre est responsable des activités au Canada (par exemple, la tarification), mais il ne
fournit pas de renseignements à d’autres qui seraient utilisés pour satisfaire les exigences
d’organismes de réglementation ou d’autres Canadiens. Sur le plan technique, le membre
n’est aucunement tenu par la loi d’avoir le titre FICA, toutefois, son travail est utilisé
dans l’exploitation d’une entreprise au Canada. Cela signifie qu’il y a pratique au
Canada.
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e)
Un membre travaille pour une compagnie canadienne, mais son travail n’implique
aucune tâche actuarielle. Il y a ici absence de pratique au Canada.
E. EXIGENCES MINIMALES
La commission souhaite rappeler aux membres ce qui suit :
Les membres doivent connaître les derniers développements dans leurs domaines de
pratique en satisfaisant à la règle de déontologie no 2 de l’ICA, « Le membre ne rend des
services professionnels que s’il est qualifié pour le faire et qu’il satisfait aux normes de
qualification applicables ». L’application de ces exigences en vue du PPC est un
minimum et n’est pas nécessairement une condition suffisante pour respecter la règle de
déontologie no 2 .
F. EXIGENCES SUBJECTIVES OU OBJECTIVES
Les exigences de PPC sont essentiellement subjectives, et non objectives. Le membre et
la personne la plus apte à savoir si telle activité est pertinente.
Les actuaires doivent constamment faire face à des cas où il faut appliquer un jugement
raisonnable à des situations pour lesquelles il n’existe aucune règle précise. Le groupe de
travail croit que les actuaires peuvent facilement assumer l’exigence voulant que les
activités de PPC soient « pertinentes aux exigences de perfectionnement du domaine de
pratique ».
Par conséquent, il appartiendra au membre individuellement de décider de la pertinence
d’une activité. En cas de doute sur la pertinence d’une activité, il est recommandé au
membre de dépasser les exigences minimales.
Le groupe de travail rappelle que l’exigence de PPC est une condition nécessaire, mais
non suffisante pour satisfaire à la règle de déontologie no 2. Dans la mesure où l’exigence
de PPC ne suffit pas à atteindre et(ou) maintenir la compétence, le membre est tenu de
prendre les mesures nécessaires de façon à être qualifié.
G. ACTIVITÉS ADMISSIBLES
Le fondement d’une bonne exigence de PPC devrait comprendre les activités qui offrent
la possibilité d’interagir avec d’autres actuaires et d’autres spécialistes. Le groupe de
travail a examiné les exigences de PPC des autres organismes actuariels et constaté que
certaines activités spécifiques sont exigées. De là l’adoption des notions d’activités
structurées et non structurées. Les activités structurées comprennent les activités où plus
d’un point de vue est offert, telles les assemblées, colloques et autres programmes
présentant un contenu actuariel pertinent. Les activités non structurées comprennent les
activités où un seul point de vue est offert et englobent toutes les autres activités qui
contribuent au perfectionnement professionnel continu, mais qui ne sont pas inclues dans
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les activités structurées, telle que la lecture, les travaux de recherche et les études, ainsi
que la préparation de présentations.
H. DOMAINES DE PRATIQUE MULTIPLES
Il y a lieu de satisfaire aux exigences de PPC pour chaque domaine de pratique. Une
activité pourrait compter pour plus d’un domaine de pratique à condition qu’elle soit
réputée pertinente.
Il faut prendre « domaine de pratique » au sens très large. Il est évident qu’il existe
plusieurs domaines de pratique. En retenant une définition très large, nous pouvons
ranger les domaines de pratique comme étant constitués de sous-domaines de pratique, où
il est beaucoup plus fréquent de retrouver des connaissances nécessaires communes.
Notre public s’attend qu’un actuaire qui exerce dans un domaine possède des
connaissances aussi à jour que celles de n’importe quel actuaire. Autrement dit, il y a lieu
de satisfaire à l’exigence de PPC pour chaque domaine de pratique.
Aux fins des présentes exigences, un membre qui pratique dans un des domaines de
pratique plus petits ou nouveaux peut adopter l’une des deux approches suivantes :
•
•
Considérer son domaine de pratique comme un sous-ensemble d’un des grands
domaines de pratique, auquel cas, de nombreuses activités structurées et non
structurées pertinentes s’offrent au membre; ou
Considérer son domaine comme étant un domaine distinct, auquel cas, il devra
s’adresser à l’extérieur de l’ICA et des autres organismes actuariels pour satisfaire
les exigences structurées minimales (par exemple, un colloque offert aux avocats
qui traite des pensions en tant que propriété matrimoniale pourrait satisfaire les
exigences structurées pour un praticien du domaine de l’expertise devant les
tribunaux).
Quoi qu’il en soit, on rappelle aux membres qu’il faut avant tout respecter la règle de
déontologie no 2.
I. COMPTABILISATION DES ACTIVITÉS
Si on exige que quelque chose soit fait, il doit exister un moyen de le prouver. Nous
croyons que la comptabilisation des activités de PPC est nécessaire pour que le
programme fonctionne et qu’il soit perçu comme tel. Évidemment, nombre de membres y
verront un ennui. Malheureusement, cela semble être un ennui nécessaire.
Une formule est jointe à cette fin, mais il n’y a aucune exigence que celle-ci soit utilisée.
Chaque membre peut comptabiliser les activités sous la forme qui répond à ses besoins.
La formule servira de guide, en ce qui a trait aux types de renseignements à consigner.
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Nous recommandons que chaque membre soit responsable de tenir des dossiers
personnels suffisants pour prouver sa conformité. Aucun rapport de conformité n’est
exigé. Bien qu’aucun processus de contrôle ou de vérification ne soit en place, il est
possible qu’il y ait des changements dans le futur. Il est recommandé que les membres
tiennent compte de ce point lors de la mise en place de leur procédure de
comptabilisation des activités.
J. RÔLE ET SUPPORT DE L’ICA
L’ICA fournira, sur une base périodique, des outils aux membres afin de les aider à
développer et maintenir leur plan de perfectionnement professionnel continu. Ces outils
peuvent comprendre un inventaire des connaissances et compétences requises pour un
domaine de pratique spécifique, une liste de lectures suggérées ou autres outils pertinents.
Un échantillon est fourni dans les exigences. La Commission de l’éducation permanente
dressera ces listes pour chaque grand domaine de pratique et effectuera des mises à jour
de temps en temps.
Bien que l’ICA fournisse de l’assistance et envoie des rappels, la responsabilité ultime de
développer et maintenir un plan de perfectionnement professionnel approprié et pertinent
pour son domaine de pratique incombe au membre.
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NORMES DE QUALIFICATION
EXIGENCES DE PERFECTIONNEMENT PROFESSIONNEL CONTINU
Tous les membres1 sont tenus de satisfaire à ces exigences de perfectionnement
professionnel continu en tant que condition nécessaire pour être admissibles à la pratique
au Canada et pour conserver leur niveau de connaissances et de compétences.
Les membres doivent se tenir à jour dans leur domaine de pratique en respectant la règle
de déontologie no 2 de l’Institut Canadien des Actuaires : « Le membre ne rend des
services professionnels que s’il est qualifié pour le faire et qu’il satisfait aux normes de
qualification applicables ». On rappelle aux membres que ces exigences de
perfectionnement professionnel continu sont des normes de qualification et que le
respect de ces exigences est un minimum et n’est pas nécessairement une condition
suffisante pour respecter le règle de déontologie no 2.
Application
Cette règle s’applique à tous les membres qui exercent au Canada (tel que défini à la
section 1230 de la section générale des NP), sans égard à leur pays de résidence.
Les membres qui n’exercent pas au Canada sont invités à satisfaire à ces exigences, sur
une base volontaire, dans les domaines pertinents à leur propre pratique. Cependant, ils
peuvent également être tenus de rencontrer les exigences en place dans la juridiction où
ils pratiquent. En particulier, les membres doivent prendre en compte que s’ils pratiquent
dans la juridiction d’un organisme qui a été accepté en tant que membre à part entière de
l’Association Actuarielle Internationale, ils doivent satisfaire à la règle de déontologie
no 2 de l’ICA qui stipule qu’ils doivent satisfaire aux normes de qualification applicables
de cet organisme.
Les exigences s’appliquent à partir du moment où un membre entre ou revient dans un
domaine de pratique au Canada.
Exigences
1. Les exigences acceptables de perfectionnement professionnel continu doivent être
pertinentes aux exigences de formation du domaine de pratique et doivent aider le
membre à maintenir son niveau de connaissances et de compétences. C’est là une
exigence subjective. Dans la plupart des cas, la question de savoir si une activité est
pertinente ne se posera même pas. Dans les limites du raisonnable, il appartient au
membre de décider de la pertinence d’une activité. En cas de doute, il est recommandé
que le membre dépasse les exigences minimales.
2. Les activités de perfectionnement professionnel continu sont de deux types : activités
structurées et non structurées.
1
« membre » comprend les Fellows, les associés et les affiliés (se reporter aux règles de déontologie et à l’article
21.03 des Statuts administratifs de l’ICA).
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a) Les activités structures comprennent celles où plus d’un point de vue est offert, telles
que la présence aux assemblées, colloques et autres programmes présentant un contenu
actuariel pertinent. Voici des exemples :
• séances d’une assemblée de l’Institut Canadien des Actuaires ou d’un autre
organisme actuariel reconnu;
• l’écoute d’enregistrements d’assemblées et de colloques actuariels, de documents
audio-visuels ou de documents sur le web;
• colloques, cours, assemblées spéciales, etc.;
• réunions des cercles actuariels;
• programmes de formation interne parrainés par l’employeur; et
• participation à des commissions de pratique actuarielle et de l’industrie;
si, dans chaque cas, le contenu est pertinent aux exigences de formation du domaine de
pratique.
b) Les activités non structurées comprennent les activités où un seul point de vue est
offert et englobent toutes les autres activités qui contribuent au perfectionnement
professionnel continu, mais qui ne sont pas inclues dans les activités structurées, telle que
la lecture, les travaux de recherche et les études qui peuvent faire partie du travail régulier
de l’individu, ainsi que la préparation de présentations, les activités relatives aux affaires
et aux compétences en gestion si, dans chaque cas, le contenu est pertinent aux exigences
de formation du domaine de pratique.
3. Il est nécessaire de suivre au minimum 24 heures d’activités structurées et au moins
100 heures d’activités structurées et non structurées, où l’accent est mis sur le maintien
des connaissances et des compétences, au cours des deux années civiles les plus récentes,
pour satisfaire à la norme de perfectionnement professionnel continu.
4. Une activité de perfectionnement professionnel continu peut entrer en ligne de compte
pour ce qui est de satisfaire aux exigences de plus d’un domaine de pratique, pourvu
qu’elle soit pertinente à chaque domaine de pratique où elle est appliquée.
5. Il incombe au membre de conserver des dossiers appropriés et suffisants de ses
activités de perfectionnement professionnel continu et de la pertinence de celles-ci. Cela
peut prendre diverses formes, notamment les registres de présence tenus par les
organismes parrains des activités structurées (s’il y a lieu) ou des documents sous forme
de notes.
6. Il n’est pas possible d’élaborer des lignes directrices couvrant toutes les situations
imaginables éventuelles. Si un membre a des questions sur l’application de ces exigences
dans des cas particuliers, il devrait communiquer avec la Commission de l’éducation
permanente.
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Reconnaissance de la conformité
Il n’y aura pas de liste officielle des membres qui satisfont ou ne satisfont pas aux
exigences de perfectionnement professionnel continu.
Ceci suppose qu’un membre rencontrera les exigences de PPC en tout temps, jusqu’à ce
qu’il soit prouvé qu’elles n’ont pas été respectées.
Surveillance de la conformité
Le membre doit conserver des dossiers sur ses activités de perfectionnement
professionnel continu pendant au moins cinq années civiles complètes. Il doit produire
ces dossiers pour examen ou vérification par le Conseil de l’Institut Canadien des
Actuaires ou toute commission désignée par le Conseil.
En cas de manquement, il sera recommandé à la Commission de déontologie de retirer au
membre sa qualification à exercer.
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ANNEXE A
UK SAMPLE CPD PROGRAM
Finance and Investment CPD
Introduction from the Chairman of the
Finance and Investment Board
The Board’s remit covers principally the areas of Investment, Corporate Finance and Banking.
This section of the handbook sets out details of relevant CPD in these areas. Actuaries wishing to
develop their knowledge about derivatives should consider taking the actuarial course for the
Certificate in Derivatives or Advanced Certificate in Derivatives.
Actuaries working in the Finance and Investment area face a challenge not usually met by those
involved in other practice areas. The challenge is to prove to the professionals of the many other
disciplines working alongside them that an actuarial qualification is useful in their work. We know
that an actuarial education provides a firm foundation for the handling of uncertainty in financial
situations but we are also aware that there are many areas not covered by the existing preFellowship education. CPD is therefore vital, not only as a way for individual actuaries to bring
their knowledge and skills up to the necessary level, but also as a way for the profession as a
whole to acquire and develop skills from outside and to avoid being left behind in a rapidly
evolving world.
It is intended to review this handbook regularly and it is important that we receive feedback on the
usefulness of the information given and whether there are other subjects or specialisms that
should be included. If you have comments please send them to Helen Gregson, the Staff Actuary
responsible for Finance and Investment CPD ([email protected]).
Of course, following a CPD programme planned using the information set out in this handbook
does not absolve an actuary from the need to be fully aware of the relevant professional guidance
and code of professional conduct.
Investment CPD
The following table has been produced to help actuaries working in investment, or those
considering moving into the area, to plan their own CPD. It will also be useful to actuaries working
outside the investment area as it lists the subjects of which the Finance and Investment Board
feels all actuaries should have some knowledge. It was felt that, at this stage of development, it
was not necessary to provide more detail within the subject areas listed. Individual actuaries
themselves are best placed to judge the topics of particular relevance to their area of work.
Un exemple concernant l’usage de cette table serait le cas d’un expert-conseil en régimes
de retraite qui entend s’orienter vers les conseils en placements. Ils doivent déjà posséder
de vastes connaissances sur les produits dérivés et les techniques quantitatives, mais ils
doivent maintenant approfondir ces connaissances.
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Index of Technical Needs by Specialty
SPECIALTY
Subject
Asset
Liability
Modelling
Indices
Perform.
Measurem.
Investment
Manager
Selection
Derivatives
Quantitative
Techniques
Risk control
For fund
Managers
Characteris.
Of
Investments
Investment
Environment
Inv
Managers
Inv
Analysts
Asset
Liability
Consult’s
Inv
Consults’s
MarketMakers/
Brokers
Inv
Bankers
Pension
Consult’s
Non-life
Actuaries
Life
Actuaries
Academic
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D
W
W
A
W
W
D
The letter in each box indicates the level of skills and knowledge that an actuary working in a given role should look to achieve. The levels
indicated are as follows:
— A blank box implies no major involvement within the particular specialism for that subject.
A General awareness. The actuary needs a general Awareness of the facts and also of the broad implications of the subject.
D Advanced knowledge. The actuary needs to be able to apply the subject in practice and have a Detailed knowledge of the facts.
W Comprehension and Wider application skills. The actuary needs to be able to estimate effects and risks in applying the subject in practice.
Based on this and taking into account other wider considerations the actuary can offer advice and develop actions to manage outcomes in his/her
own specialtyism.
14
Recently qualified actuaries (e.g. within 5 years) have covered many of the subjects (up to level
A) while studying. They should normally aim to reach level D in the subjects in which they are
currently working.
Level W might require longer and wider experience.
While the levels specified are the correct ones in normal circumstances, actuaries must consider
their own special circumstances. There will be cases where special skills are required or different
skill levels are appropriate. The subjects listed in the above table are ones which it is considered
have strong actuarial content. There are many other subjects, outside of the core actuarial
specialitiessms, which will be important for some actuaries working in investment. In particular,
fund managers will need specialist skills in their area of work.
15
Investment CPD
Subjects for Technical Needs Analysis
INCLUDES
SUBJECT
Asset Liability Modelling
Indices
Performance measurement
Investment manager selection
Derivatives
Quantitative techniques
Risk control for fund manager
Characteristics of investments
Investment environment
Stochastic asset models
Liability models
Interpretation and presentation of results
Principal indices
Methods of index construction
Methods of performance measurement and attribution
Choice of benchmarks
Implications for investment management
Risk analysis
The roles of the parties involved
Quantitative performance analysis
Qualitative factors
Style analysis
Specialist vs balanced managers
Setting a fund management brief
Post-selection monitoring
Types of derivative security
Option characteristics of other contracts
Uses of derivatives
Risk control procedures
Valuation
Regulation and professional guidance
Multi-factor regression analysis
Data sources and verification
Optimisation techniques
Measurement of risk
Design of risk control systems
Implementation of risk control systems
Regulations, FSA Compliance & professional guidance
Main asset classes (including historical behaviour)
Alternate investments
Currencies
Investment vehicles
Fundamental analysis and valuation
Economic structures
Capital markets
Regulation
Taxation of investments and investors
16
Juillet 2004
ANNEXE B
Registre des activités de perfectionnement professionnel continu pour 20__
Date
Heure
Description
Total
17
Documents d’appui

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