le repertoire des metiers hospitaliers : ramses guide de
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le repertoire des metiers hospitaliers : ramses guide de
Philippe BIARD Consultant ManExpert Richard BARTHES, DHOS Avril 2003 LE REPERTOIRE DES METIERS HOSPITALIERS : RAMSES GUIDE DE DESCRIPTION A L’USAGE DES ANIMATEURS 1. INTRODUCTION Ce dossier a été conçu pour accompagner la démarche de travail des membres du groupe projet dans la phase de description des métiers identifiés dans la nomenclature. Il doit permettre de guider et de centrer le travail des groupes de description autour de la production du répertoire des métiers. Il doit pouvoir être complété par les questions, remarques et compléments de chaque animateur, ce qui permettra de capitaliser progressivement et d’enrichir ce dossier afin de devenir un outil commun aux établissements de santé. Les produits attendus concernent : Le descriptif des fiches métiers, en fonction du modèle de fiche métier préétabli : c’est le travail des groupes de description métiers Le lexique des termes techniques et abréviations utilisés dans les descriptions de métiers (c’est aussi le travail de ces groupes) Ceci permettra d’établir les bases de données activités et compétences, suite aux descriptions réalisées et numérisées au fur et à mesure de l’avancement de ces descriptions afin d’établir et de visualiser les passerelles entre les métiers. C’est le travail de la DHOS. Il va de soi que le répertoire constitue une base de référence pour les utilisateurs, base qui pourra être enrichie et développée en fonction des situations locales et des besoins propres de chaque établissement. Vous trouverez dans ce guide, les spécifications détaillées et les « bonnes pratiques » pour réaliser la production attendue. L’objectif est en effet d'aboutir à un répertoire exhaustif des descriptions des métiers, avec un recensement cohérent des activités et des compétences qui s'y rapportent. Ces descriptions doivent répondre à des exigences identiques, sur le plan rédactionnel et stylistique, en évitant un vocabulaire ambigu ou imprécis qui laisserait une part trop large à l'interprétation. L'exploitation de ce travail n'en sera que plus aisée. Les points de repère fournis ici doivent permettre d'éviter au maximum ces écueils. Cette façon de faire devrait entraîner un gain de temps appréciable dans le recueil et la rédaction des informations nécessaires en consultant éventuellement des descriptions déjà effectuées par certains organismes, en particulier pour les métiers transverses de support, de logistique générale et d’aide au pilotage. 2. L’ORGANISATION DE LA FICHE METIER ET LES DIFFERENTES RUBRIQUES : Fonction : Logistique générale Famille professionnelle : logistique et support administratif Sous-famille professionnelle : Secrétariat Code métier : XXXXX Appellation du métier : secrétaire Autres appellations courantes - Assistante de direction - Assistante Spécificités éventuelles du métier : - Secrétaire de direction Définition du métier Organiser pour un ou plusieurs responsables hiérarchiques la collecte, la transcription / production, le classement et la diffusion des informations sous différentes formes. Planifier, organiser, gérer les plannings et les réunions concernant le service en relation avec l’externe. Principales activités Activités principales du métier Gestion des appels et messages téléphoniques Accueil physique et prise en charge des visiteurs, des publics interne et externe Prise de rendez-vous, tenue des(s) agenda(s) et des plannings d'activités Traitement, exploitation, mise en forme de documents, rapports, courriers Classement et archivage de documents, rapports, courriers… Réception, ouverture, enregistrement, tri et diffusion du courrier, de dossiers, de documents Organisation des activités du service, de déplacements et de réunions Préparation et suivi de dossiers Organisation des réunions internes et externes, Rédaction de comptes-rendus, saisie et montage de documents Organisation des déplacements, hébergements et réservations Dépannage de premier niveau des matériels de bureau Recensement des besoins internes de fourniture et matériel de bureau, passation administrative des commandes de matériels, contrôle de la livraison auprès des utilisateurs Reproduction de documents Activités cœur x x x x x x x x x x Relations professionnelles les plus fréquentes et significatives Le corps médical, notamment le président de CME Les membres du conseil d’administration Les directions fonctionnelles Les autorités déconcentrées Les représentants du personnel Etc.. Savoir-faire du métier Savoir -faire cœur S'exprimer en face-à-face vis-à-vis d'interlocuteurs divers et variés Filtrer et orienter les appels et demandes téléphoniques internes / externes Rédiger et mettre en forme un document (courrier, compterendu, procès-verbal, dossier..) Planifier et organiser les activités Utiliser les outils bureautique (word, excel, power point) Définir un plan de classement Situer son activité dans celle du service et de l’entreprise (culture, environnement, organisation) s’exprimer dans une langue étrangère (par écrit ou oral) Nature des connaissances associées aux savoir-faire Techniques Techniques de Techniques Environneme de classement, Bureautique d’organisatio nt interne et communicati archivage, n du travail externe on documentati on x x x x x x x Conditions d’exercice des activités Peut avoir à partager son temps entre plusieurs responsables Pré-requis indispensables pour exercer le métier Bonne maîtrise des outils bureautique Expérience conseillée pour accéder au métier Expérience de plusieurs années dans le métier de secrétaire Passerelles et évolutions professionnelles vers d’autres métiers Secrétaire médicale Technicien d’information médicale Correspondances statutaires éventuelles En fonction de la taille de l’établissement : Adjoint administratif, Adjoint des cadres, Attaché hospitalier Lieux d’exercice (publics et privés) Centre hospitalier Centre hospitalier spécialisé x x Hôpitaux locaux Centre de rééducation Maison de retraite Foyer de l’enfance Centre d’aide par le travail (CAT) Institut médico-éducatif (IME) Institut médico-psychologique (IMP) Autres : x x x x x x x Tendances d’évolution du métier Les facteurs clés d’évolution à moyen terme Technologie de l’information et de la communication (TIC) : messagerie vocale, Net, agenda électronique, reconnaissance vocale, intégration image, numérisation des données Renforcement des contraintes juridiques et réglementaires Pressions « consuméristes » Conséquences principales à terme sur le métier, les activités et les compétences Plus grande maîtrise des outils bureautique (en particulier, présentations sur divers supports bureautique) Veille et gestion documentaire Renforcement de la connaissance des environnements externe et interne Références documentaires sur le métier (dont les références numériques) - CEREQ : …………………………………… (année) Observatoire des métiers de l’Assurance (www…) : les métiers administratifs Vocabulaire et sigles techniques utilisés Mot technique ou sigle Définition Le modèle définitif de fiche métier sera communiqué ultérieurement via la messagerie. Dans un souci de simplicité, il est demandé au responsable de groupe métier, d’entrer directement les informations dans le modèle, rubrique par rubrique, cela afin d’éviter une double saisie. Les fiches remplies seront envoyées à la DHOS avec le PV de la réunion. 3. RECOMMANDATIONS POUR LA DESCRIPTION DES DIFFERENTS ITEMS DE LA FICHE METIER 31. LES ACTIVITES PRINCIPALES 311. Définition Un métier se définit par un ensemble homogène d’activités. Une activité est un regroupement cohérent et finalisé de tâches. L'activité a du sens pour l'individu qui la réalise, c'est à dire qu'elle s'inscrit dans un cadre compréhensible et opératoire. C'est le premier niveau de regroupement de tâches permet de déduire les savoir-faire requis pour la réaliser. Chaque métier est différent des autres, ce qui signifie que certaines des activités qu’il comporte sont spécifiques à ce métier, d’autres (hors du « cœur » du métier) pouvant être transverses à plusieurs métiers. 312. La notion d’activité principale Il s'agit d'identifier et de décrire les activités requises. Ce sont les activités communes à l'ensemble des postes qui relèvent du métier. La description des activités ne peut donc pas se limiter aux activités constatées, mais à celle que la situation de travail exige actuellement ou à court terme, même si certains salariés ne les pratiquent pas. On parlera d'activités prescrites. Bien souvent, la tentation est forte de définir des attributs, des responsabilités, des modes de relations, surtout quand on a une forte expérience dans la définition des fonctions. Or les activités ne sont ni des responsabilités (éviter : "assume", "est responsable de") puisque l'on définit ce qui doit être fait. On peut assumer une responsabilité sans en réaliser l'activité (ex : le responsable de recrutement qui sous-traite la sélection du personnel à un cabinet externe). La responsabilité renseigne mal sur l'action réellement faite. Elle est "accrochée "au poste recensé dans un organigramme. Ainsi "assurer les communications de son supérieur hiérarchique" ne renseigne pas sur l'activité réelle, ni sur les compétences qu’il faudra mettre en œuvre. Les activités principales ne sont pas des tâches élémentaires (éviter "décrochage du téléphone, composition des chiffres au cadran, branchement du micro-ordinateur, etc.."), ce qui n'a pas de sens, à l'inverse d'une activité comme " Prise des messages au téléphone". Enfin, elles ne doivent pas être confondues avec des attitudes requises (éviter : "exercice de son métier en ayant la préoccupation constante de..."), ni avec la relation de travail, qui est un moyen d’exercer une activité (participer à une réunion, collaborer avec Les activités-cœur et les activités périphériques du métier On ne retiendra dans la fiche métier que les activités-cœur qui caractérisent le métier. Ce qui signifie que si le salarié ne les exerce pas, en tout ou partie, il ne relève pas de ce métier. Par exemple, une secrétaire peut avoir, selon le secteur d’affectation, certaines activités qui relèvent de ce secteur dans le cadre de son poste de travail (comme la rédaction de PV d’instance, etc..) qui ne seront pas effectuées dans un autre poste de travail, qui relève pourtant du même métier. 313. Des préconisations pour la description des activités Comment différencier une activité d’une compétence ? L’activité « consomme » du temps, ce qui n’est pas le cas de la compétence. Avec une activité, on peut évaluer une charge de travail Comment décrire une activité ? Toujours avec un substantif et non un verbe (qu’on gardera pour la description de la compétence) Combien d’activités faut-il décrire par métier ? entre 10 et 12 maximum, dont 6 à 8 cœur Comment différencier une tâche d’une activité ? Une tâche est une séquence d'opérations formant une unité élémentaire de travail dans le cadre de procédures opératoires du poste de travail. D'une autre façon, c'est un enchaînement chronologique d'opérations nécessaires à l'exercice d'une activité. Dans beaucoup de cas, le groupe de travail identifiera d’abord des tâches qu’il conviendra de regrouper par activité. Comment rédiger la fiche métier ? On différenciera les activités-cœur en les cochant. Recenser et décrire certaines activités périphériques est important pour que chaque salarié puisse se retrouver dans un métier défini. Le temps d'apprentissage pour les exercer est assez court en général. Comment rédiger les activités ? Il faut s'en tenir à la rédaction d'une activité par ligne, afin de pouvoir par la suite faire les requêtes adéquates en utilisant les bases de données numérisées à partir de ces mots-clés. Il est donc inutile de rédiger de longues phrases. Exemples : - Rédaction d’un protocole de soins Recensement des éléments variables de paie Contrôle de la qualité des plateaux repas Inventaire des stocks des consommables Vérification des délais de paiement fournisseurs 314. On peut dresser une liste (non exhaustive) de mots à bannir pour la description des activités ou des compétences • • • • • • • • Participer à Recevoir Veiller à Etre chargé de Assurer Contribuer à Assister Garantir • • • • • • • • Aider à Procéder à Pouvoir être Représenter Suivre Assumer (être) responsable de Remplir une fonction • • • • • • • • Accompagner... Exercer une fonction de.. Gérer (sauf cas précis) Pouvoir Etre le… Conduire (sauf cas précis) Proposer Assigner... A noter que ces mots seront rentrés dans le progiciel qui en refusera l’introduction dans le répertoire lors de la saisie. 315. Le questionnement possible sur les activités Quelles sont les activités principales qui sont considérées comme les plus représentatives du métier ? Quelles sont les activités les plus consommatrices de temps ? Quels sont les aspects du travail auxquels il faut attacher le plus d'importance, qui demandent le plus d'attention et le plus d'effort ? Parmi les activités décrites, quelles sont celles que vous qualifieriez de périphériques par rapport aux activités cœur de ce métier? Quels sont les outils quotidiens de travail ? Pour réaliser quelles activités ? Le métier évolue : quelles sont les activités nouvelles, émergentes, en disparition ? Référencez ces nouvelles activités si vous considérez qu’elles sont requises maintenant et d’ici un an dans le métier considéré. Quelles relations permanentes vers d’autres métiers ? Pour réaliser quelles activités ? 32. LES RELATIONS PROFESSIONNELLES LES PLUS FREQUENTES On cherchera à identifier les relations professionnelles fonctionnelles internes et externes correspondant aux activités qui sont l'objet de transactions. C'est une façon de valider le recensement des activités, de le compléter le plus souvent. Ces relations peuvent être identifiées en se posant la question de la nature des transactions effectives. Elles peuvent être qualifiées par le sens dominant et/ou par la réciprocité qui caractérisent cette transaction. A noter qu'une relation professionnelle n'est jamais une activité : participer à un match de football ne renseigne pas sur la nature des activités de chacun des acteurs (arbitre, avant-centre, spectateurs..) qui tous y participent ! 33. LES SAVOIR-FAIRE 331. Une définition du savoir-faire La compétence peut être définie comme la maîtrise de savoir-faire opérationnels validables et donc sujet à apprentissage, relatifs aux activités d’une situation déterminée, requérant la fois des connaissances associées à ces savoir-faire et mobilisant des processus ou comportements de différentes natures : cognitifs, relationnels, physiques. On parlera de compétences requises ou d'exigences pour qualifier le métier et de compétences mobilisées ou de compétences acquises par le salarié. Pour les fiches métiers, on ne retient que les compétences requises actuellement ou à court terme. LE METIER COMPETENCES REQUISES COMPETENCES MOBILISEES Par L’AGENT DANS LE METIER L'INDIVIDU COMPETENCES ACQUISES Le métier : Compétences requises (ou exigences) L'agent : Compétences acquises L'individu en situation : Compétences mobilisées Il sera possible à partir de la formalisation des compétences de faire toutes requêtes utiles, par exemple pour identifier les métiers qui possèdent des compétences identiques (ce qui permet des mobilités plus ou moins faciles par transfert de compétences), etc.. 332. Des préconisations pour extraire et décrire les savoir-faire professionnels Les compétences doivent être formulées en terme de « être capable de » et se déduire des activités décrites. Ces savoir-faire peuvent être à dominante technique (maintenance, gestion...) ou à dominante comportementale (animation d'équipe, communication orale, etc...). exemples : animer une équipe d’infirmiers, utiliser les outils bureautique… Chaque savoir-faire décrit correspond à une ligne et une seule. Il est nécessaire d’identifier les trois mots-clés du savoir-faire décrit, afin de pouvoir par la suite faire les requêtes adéquates en utilisant les bases de données. Exemple : diagnostiquer une panne d’un équipement bio-médical Il ne faut pas chercher à extraire automatiquement un savoir-faire par activité, à partir d'une lecture horizontale de ligne à ligne, car il faut déduire, extraire ces savoir-faire à partir d'une ou plusieurs activités. De même, il peut y avoir plusieurs savoir-faire requis pour exercer une même activité. Exemple du métier de secrétaire : « Gestion des appels et messages téléphoniques ». de cette activité, on peut déduire plusieurs savoir-faire : « être capable de sélectionner et d’orienter les appels téléphoniques » « être capable d’utiliser les équipements téléphoniques », « être capable de s’exprimer dans une langue étrangère » Un savoir-faire exprimé de façon opérationnelle est toujours sujet à évaluation collective ou individuelle et peut être l'objet d'un apprentissage, d'où la nécessité d'éviter toute formulation du type "être consciencieux, être habile, être dynamique, etc..". Au total, chaque métier doit pouvoir être caractérisé par 8 à 10 savoir-faire principaux, dont 5 à 6 spécifiques au métier. Nota : Il est possible de débattre des incidents critiques qui se produisent dans le cadre des activités du métier. Ces incidents ne sont pas forcément prévisibles dans les situations de travail auxquelles il faut faire face. Le recensement de ces incidents significatifs peut permettre de compléter la description des activités et des compétences, mais le plus souvent, la description des incidents critiques et des modes de résolution relève de la détermination des degrés de maîtrise de la compétence. Ne pas confondre les domaines de compétence et leurs degrés de maîtrise. Exemple : « Etre capable d’utiliser WORD » Degré 1 Saisir un document simple et "préformaté" avec aisance Degré 2 Mettre en page des documents en fonction des règles de base, réaliser des mailings, des tableaux concevoir des courriers, notes et documents simples Degré 3 Incorporer des graphiques, des données, des éléments venant de bases de données différentes utiliser les commandes avancées de word, (à définir de façon plus opérationnelle) Degré 4 Mettre rapidement en page tout document, schéma ou graphique, en fonction du destinataire, du lecteur. Constituer, créer, gérer des fichiers concevoir des documents complexes mettre en page des présentations professionnelles de documents 333. Les mots à ne pas utiliser pour décrire les savoir-faire Tout savoir-faire est sujet à évaluation et à apprentissage. Leur formulation doit aller dans ce sens, sous la forme "être capable de...". Il faut donc éviter d'utiliser des termes comme : Les mots déjà référencés pour la description des activités "Maîtriser", "avoir une bonne pratique"...: la compétence, c' est toujours la maîtrise, à un certain degré, d'un savoir-faire. Ce qui est important, c'est de définir le savoir-faire et les degrés de complexité ou de maîtrise de ces savoir-faire permettant ensuite de tracer les différents profils de professionnalisation. Ce qui n'est pas un savoir-faire, par exemple : • avoir, avoir la connaissance de ... • comprendre • respecter • savoir • apporter son expertise, etc… Des mots qui indiquent des activités et non des savoir-faire : mise en œuvre de, traitement de dossiers.... Des mots comme qui ne permettent pas d'évaluer la maîtrise du savoir-faire que l'on veut décrire : exemple : intégrer, procéder à, confronter la théorie à la pratique... Des mots qui indiquent des responsabilités et non des savoir-faire : assumer, proposer, ... Le mot "connaître " : Il ne se réfère pas à un savoir-faire, mais aux connaissances associées à ces savoir-faire. "Connaître" n'est pas une compétence dans sa définition spécifique de "maîtrise des savoir-faire". 334. Le questionnement • Selon vous, pour être reconnu comme " professionnel " dans ce métier, il faut surtout être capable de quoi ? • Quels sont les savoir-faire clés qui vous apparaissent déterminants de la pratique du métier ? • Qu'est-ce qui caractérise, en terme de savoir-faire, d'expertise, les personnes qui pratiquent le mieux ce métier? • Quelles sont les difficultés d'un débutant, pour bien maîtriser ce métier? • Quels incidents critiques, de situations ou de difficultés imprévues se sont produites et pour lesquels il vous a fallu faire preuve d'initiative, de dextérité, d'innovation, de jugement ? Comment décrire ces comportements en termes de savoir-faire ? • Quelles sont les difficultés les plus importantes auxquelles il faut faire face en tant que débutant dans ce métier? Quels savoir-faire correspondants ? 34. LES CONNAISSANCES ASSOCIEES 341. Une définition Les connaissances ne sont pas des savoir-faire. Elles se déduisent des savoir-faire (ex : connaissance des langages de programmation, du droit hospitalier, des techniques d’urgence, des procédures de désinfection, etc..). C'est pour cela que l'on parle de "connaissances associées" à ces savoir-faire. Elles ne sont pas constituées uniquement des savoirs théoriques acquis durant la formation de base. Elles peuvent concerner des connaissances de différentes natures. On peut spécifier ces connaissances en - Connaissances générales ou théoriques (domaine : ex : hygiène hospitalière), détaillées (sous-domaine : hygiène hospitalière en service de soins), spécialisées (ex : en réanimation), - Connaissances des produits ou des services, des processus, (procédures et méthodes, règles, normes : normes qualité, incendie, juridiques, etc..) - Connaissances de l'organisation et de l'environnement (interne - externe). Les niveaux de connaissances requises peuvent être différenciés en fonction de la durée de l’apprentissage nécessaire, par exemple, en hygiène hospitalière, selon le métier, ces niveaux ne sont pas identiques et demandent des temps de formation tout à fait variables. Temps d’apprentissage : qq jours Temps d’apprentissage : qq semaines Temps d’apprentissage : qq mois Opérateur de préparation froide en restauration Niveau de connaissances générales Agent des services hospitaliers Infirmière en soins généraux Responsable de production restauration Infirmière bloc opératoire Niveau de connaissances détaillées Niveau de connaissances approfondies Responsable hygiène 35. LES CONDITIONS PARTICULIERES D'EXERCICE DU METIER Indiquer à cette rubrique les conditions d'exercice éventuelles qui caractérisent le métier. Leur description ne doit pas prendre plus de deux lignes. Elles n’ont de sens que si elles sont indiscutables et représentent une réelle contrainte pour le salarié. Les conditions d'exercice : déplacements très fréquents, horaires irréguliers et peu prévisibles, tenue vestimentaire particulièrement contraignante, etc.. Pénibilité particulière, efforts physiques importants et continus Rythmes de travail : travail de nuit, astreintes et contraintes spécifiques, permanences, etc..? Environnement (bruits, odeurs...), les conditions d'ambiance, la localisation géographique (chantier, laboratoire..) . 36. LES PRE-REQUIS INDISPENSABLES POUR EXERCER LE METIER Ce paragraphe doit permettre de définir les formations spécifiques et obligatoires pour accéder à ce métier. Exemple, habilitations électriques pour un électricien bâtiment, permis de conduire pour un conducteur auto, etc..) Il ne doit pas être fait mention des qualifications de base du métier et qui vont de soi, exemple : avoir le diplôme d’état pour exercer le métier d’infirmier 37. EXPERIENCE CONSEILLEE POUR ACCEDER AU METIER Définir l'expérience nécessaire et / ou souhaitable pour accéder au métier 38. PASSERELLES ET EVOLUTIONS PROFESSIONNELLES VERS D’AUTRES METIERS 381. Une définition Dans un métier, on peut considérer qu'il existe des activités et donc des savoir-faire spécifiques requis ou mis en œuvre dans la situation de travail. Mais que certains sont communs à des métiers de la même famille. Quand on procède à l'analyse des métiers, on constate systématiquement que deux ou plusieurs métiers décrits requièrent certaines compétences qui leur sont communes. Le concept de base qui sous-tend la notion de passerelle est celui de compétence transférable. Ce recouvrement partiel de compétences entre deux métiers facilite le passage d'un métier ou à un autre, sans que cela ne requière une reconversion lourde. Qu'entendre alors par passerelle, sinon l'accessibilité d'un métier à un autre, dans un délai plus ou moins long, grâce à ce transfert de savoir-faire. Car si toutes les compétences ne sont pas spécifiques au métier, il est possible de réinvestir certaines d'entre elles dans d'autres situations de travail comportant des activités identiques. On peut imaginer que les métiers d’hôtesse et de secrétaire comportent certaines activités communes (accueil de visiteurs, saisie de données...) cela n'indique pas qu'il y a identité entre ces deux métiers. Les deux termes à prendre en compte pour la mesure de la distance professionnelle, et donc de l'accessibilité d'un métier à un autre, correspondent d'abord à la nature des compétences, en terme de savoir-faire, ensuite au degré de complexité de ces compétences communes. Il n'y a cependant communauté de compétences que sur des compétences qui ne sont pas le "cœur " du métier ou des compétences de même nature mais dont le requis se situe à des degrés différents de maîtrise. 382. Comment faire ? Sur la base de l’expérience professionnelle des participants aux groupes de travail, identifier les passerelles existantes entre les métiers. Les mobilités professionnelles observées dans les établissements de santé sont un moyen de vérification de la pertinence de ces passerelles, déterminées par : Compétences communes (à des degrés de complexité identiques ou proches) Délai de transfert (1 à 2 ans) et de formation (quelques semaines de formation soit préalable, soit durant l’apprentissage). Acceptabilité sociale (ce n'est pas parce qu'il y a accessibilité qu'il y a faisabilité sociale). Exemple de critères concernant les transférabilités : Formation théorique et/ou Temps d'adaptation pratique Passerelles 0 à 8 jours après mutation un mois 8 à 15 jours après mutation 3 à 6 mois environ un mois 2 à 6 mois dont une partie importante en amont de la mobilité un an et plus un an à 18 mois changement de poste dans le même métier et la même spécialité changement de spécialité dans le même métier passerelle courte un an à 18 mois passerelle longue 1 à 2 ans reconversion 39. TENDANCES D’EVOLUTION DU METIER Les facteurs clés d’évolution à moyen terme Technologie de l’information et de la communication (TIC) : messagerie vocale, Net, agenda électronique, reconnaissance vocale, intégration image, numérisation des données Renforcement des contraintes juridiques et réglementaires Pressions « consuméristes » Conséquences principales à terme sur le métier, les activités et les compétences Plus grande maîtrise des outils bureautique (en particulier, présentations sur Power Point) Gestion documentaire Veille documentaire Renforcement de la connaissance des environnements externe et interne • Le métier évoluant, pensez-vous que les exigences pour l’exercer à terme vont changer ? • Pouvez-vous préciser si c'est la matière traitée ou son mode de traitement qui a changé (ou les deux) ou encore d'autres raisons liées à l'environnement du poste, aux méthodes de travail. • Si le mode de traitement a changé à quoi l'attribuez-vous ? Et quels sont les facteurs qui auront le plus d’impact sur le métier de demain et ses activités ? A quels délais ? • Aux moyens bureautique, informatique ? • A d'autres méthodes de travail ou moyens, • A l'environnement • • • • A des aspects juridiques et réglementaires A des causes technologiques A de nouvelles demandes des usagers, des clients A d’autres causes ? • Quelles sont les difficultés nouvelles du métier ? Quelles compétences nouvelles ou à renforcer ? • Quels sont les métiers environnants qui évolueraient en même temps? Pour quelles raisons? 40. REFERENCES DOCUMENTAIRES SUR LE METIER (PAPIER OU NUMERIQUE) - N’indiquer que les documents porteurs d’une information spécifique et originale sur le métier et son évolution Documents datés et récents Quelques recommandations pour la description des métiers - Les personnes qui décrivent le métier sont ceux qui pratiquent le métier (métier réel) et leur N+1(métier prescrit). - Il existe déjà des descriptions et des répertoires métiers dans la plupart des secteurs d’activités, en particulier des familles support et aide au pilotage. Ceci peut donner lieu à une exploitation « raisonnable » - Les membres du groupe projet sont garants de l’application de la méthodologie et dont de la qualité des productions - Les arbitrages non réglés dans les groupes de travail seront traités en groupe projet, voire en comité de pilotage. - Les personnels de la DHOS sont des appuis des responsables des groupes ou sont en appuis des responsables de groupes pour toutes informations sur les métiers - La DHOS assurera un soutien technique à la demande des groupes ou en fonction de difficultés particulières…