Don Juan - Le TAPS Strasbourg

Transcription

Don Juan - Le TAPS Strasbourg
Don Juan
d’après Molière
par l’ensemble epik hotel (Strasbourg / Berlin)
mise en scène Catherine Umbdenstock
TAPS SCALA - Strasbourg
du mardi 12 au vendredi 15 février 2013
à 20h30
spectacle en langue allemande
surtitré en français
DOSSIER DE PRESSE
SOMMAIRE
Présentation synthétique ................ p.3
Distribution ...................................... p.4
Note de mise en scène ................... p.5
Note sur l'adaptation de la pièce ..... p.6
Extraits de Presse ........................... p.7
L'ensemble epik hotel ..................... p.8 et 9
Präsentation auf Deutsch ................ p.10
Informations pratiques .................... p.11
Contacts presse ............................ p.11
CONTACT PRESSE
Marion Schmitt
[email protected]
+33 (0)6 15 78 70 41
PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE
Un Don Juan revisité
Interrogé par le jeune ensemble franco-allemand
epik hotel, le mythe de Don Juan, interprété en
langue allemande et surtitré en français, restitue ici l’écho discordant d’une génération qui
ne connaît ni repos ni limite. Consommateur
jusqu’à l’indécence, Don Juan, éternel insatisfait, fuit la monotonie et le vide de sa propre
vie jusqu’à se muer en prédateur, lui qui n’a
jamais rencontré d’obstacle ni dans la société
bien pensante incarnée par Sganarelle, ni face
à l’autorité, le père étant absent. Il est l’homme
incontrôlable pour qui aucune figure morale
n’a d’importance. Il veut pousser l’amusement
jusqu’au bout, détruisant tout sur son passage,
quitte à se retrouver seul.
Dans la version vivace revisitée avec audace par
la metteure en scène Catherine Umbdenstock
et son équipe de quatre comédiens et d’un musicien, même le personnage du Commandeur,
dernier invité au banquet déserté, ne viendra
pas. Don Juan restera seul face aux spectateurs
pour une ultime question en forme de défi et
d’interrogation métaphysique: « Qui viendra
me punir pour mes actes ? ». Le débat pourra
commencer.
Crée en 2011 au bat-Studiotheater de l’école
Ernst Busch à Berlin, le spectacle est repris
en France au théâtre TAPS SCALA de Strasbourg, du mardi 12 au vendredi 15 février
2013, après avoir été invité lors de la dernière
édition du festival OPEN au théâtre de la
Vignette à Montpellier.
Spectacle en langue allemande
sur-titré en français
Durée : 1h15
Crée le 7 janvier 2011
au bat-Studiotheater de Berlin
Production der HfS Ernst Busch - Berlin
epik hotel
Avec le soutien de l’OFAJ
3
DISTRIBUTION
Don Juan
d’après Molière
Mise en scène
Catherine Umbdenstock
Scénographie et vidéo
Elisabeth Weiß
Costumes
Andy Besuch
Création musicale
Joris Rühl
Création lumière
Manon Lauriol
Régie lumière
Romain de Lagarde
Régie générale et son
Frédéric Hug
Assistanat
Tanita Olbrich
Avec
Antje Lea Schmidt
Jean Paul Baeck
Stephan Baumecker
Jörn Hentschel
Joris Rühl
4
Note de mise en scène
Dom Juan,
marche ou crève !
Dom Juan le sans-limite. Dom Juan le
libertin. Dom Juan le cynique, le sarcastique,
le provocateur, qui refuse les valeurs établies
et tourne en ridicule ce que la société vénère. Dom Juan l’acharné aussi, en perpétuel
quête de sens. Dom Juan, l’incarnation-même
d’une génération qui définit le monde avec
ses propres «valeurs», toujours à l’affût du
prochain «trip» à vivre, chroniquement insatisfaite, fuyant la stagnation, fuyant le vide, son
propre vide.
« J’ai l’ambition des conquérants, qui volent
perpétuellement de victoire en victoire,
et ne peuvent se résoudre à borner leurs souhaits. »
Dom Juan, Molière, Acte I, Sc.2
Ce jeune Dom Juan appartient à une
génération qui ne connaît pas de repos et pas
de limite. C’est un boulimique : il consomme
femmes, armes, aventures... Sur son chemin,
il ne rencontre aucun obstacle : le père est
absent ; la société bien-pensante, incarnée par
Sganarelle, est facilement mal-menée,
à court d’arguments ; la religion, symbolisée
par un pauvre ermite malade ou un riche et
volumineux confesseur, perd de sa crédibilité. Personne ne peut dévier Dom Juan de sa
trajectoire. Seule, celle éprise d’amour, Elvire,
que Dom Juan a enlevée d’un couvent pour
la dépuceler, représente un danger. Elle crie
vengeance. Au final, c’est elle qui renoncera à
la vie.
« Pour Dom Juan,
l’Enfer est une chose qui se provoque.»
Le Don-juanisme, Camus
Dom Juan est l’Homme libre par
excellence, qui dicte ses propres valeurs. Il
s’amusera jusqu’au bout, détruisant tout sur
son passage, jusqu’à se retrouver seul. Ces
partenaires quittent la scène, le dernier personnage tant attendu ne vient pas. Il reste le
spectateur, que Dom Juan invitera à sa table,
sous forme d’une ultime interrogation : « Qui
viendra me punir pour mes actes ?» La question reste ouverte, le débat peut commencer.
Catherine Umbdenstock
5
Note sur l’ adaptation de la pièce
L’Immédiateté
et l’éphémère
Cette pièce baroque de Molière fait exploser
les genres théâtraux, d’une scène à l’autre. On
rit d’une situation empruntée aux archétypes
de la comedia dell’arte, et, dans l’instant qui
suit, on s’indigne face aux débordements de
Dom Juan, d’une extrême violence.
Le mythe : jouer avec l’attente des specta-
teurs
Le mythe traverse les siècles, se modèle et se
remodèle de génération en génération. Mais
le noyau reste, car le mythe fait appelle à notre
inconscient collectif, s’adresse à nos pulsions
existentielles, à savoir, l’Eros et la Mort. Il en va
de même pour Dom Juan. Ce mythe a façonné
notre culture occidentale, à tel point que le mot
«Dom Juan» est entré dans le jargon commun.
Souvent étudié à l’école, ou bien même déjà
vu mis en scène plusieurs fois, le spectateur
vient voir Dom Juan avec des attentes bien
précises. Ce «background» est très fertile,
c’est avec lui qu’il faut jouer.
Le parti pris de la jeunesse
Dom Juan est un enfant de notre temps : il ne
peut rester en place et vit entièrement dans
l’instant. Il refuse de s’arrêter et échappe à
chaque engagement. Il consomme et ne croit
pas. Il fuit l’inactivité, elle pourrait faire prendre
conscience du non-sens et du vide.
Il se joue des règles, et passe adroitement
entre les mailles des filets, car il sait qu’il ne
sera pas damné, qu’aucune instance supérieure ne viendra le punir.
Chez ce jeune Dom Juan d’aujourd’hui, les
parents sont absents. La jeunesse a les pleinpouvoirs. Les vieux se taisent, ils ont capitulé
depuis longtemps, et la religion n’intimide plus.
Afin de mettre l’accent sur l’incroyable pouvoir
d’action et de vitalité de Dom Juan, la pièce
privilégie la forme d’intermèdes face aux longs
monologues.
La scénographie
veut rendre visible ce personnage-instant
qu’est Dom Juan. Il n’y a pas de décoration
superflue, pas de meuble. Le plateau offre des
possibilités de transformation, de métamorphoses, renforcées par l’utilisation de la vidéo
toujours en live, à l’image des plaisirs consommés par Dom Juan : éphémères.
La musique
La création sonore fait elle aussi entendre la
trajectoire fulgurante de Dom Juan, ses pulsations, ses (derniers?) battements de cœur.
Composée en live d’une manière artisanale
avec une clarinette et un tourne-disque, la
musique est tantôt décor sonore, tantôt ambiance, tantôt « actrice ».
6
Extraits de presse
Echos
«Partition pour quatre acteurs et un
musicien» : tel pourrait être le sous- titre de
ce Dom Juan d’outre-Rhin, remarquablement
mis en scène par Catherine Umbdenstock et
ses camarades de l’école Ernst Busch. Mais
encore faudrait-il préciser de “jeunes acteurs”,
car c’est là le tour de force opéré par ce travail : alors que le texte de Molière évoquait la
trajectoire d’un homme mûr en lutte avec la
figure du Père, l’interprétation de Jean-Paul
Baeck donne à voir une jeunesse en proie
à l’ambition, attendant avec désinvolture le
surgissement d’un conflit qui se dérobe et demeure dans l’ombre des scènes de séduction.
On pense bien sûr au Casanova de Fellini mais
également aux tout premiers films de Fassbinder. Travaillé sous forme fragmentaire, ce
Don Juan interroge le devenir d’une génération
toujours à l’affût de “nouvelles expériences” et
que guette le spectre de son propre ennui.
Frédéric Sacard,
Directeur du Théâtre de la Vignette,
Montpellier, Octobre 2011
Un fulgurant «Don Juan»
au bat-Studiotheater
Rien ne l´atteint, mais il s´en moque bien, ce
gai luron, ce vantard. Malin et sans-peur, il maîtrise l’art du mépris. Au Bat-Studiotheater de
l’école Ernst Busch, Jean Paul Baeck donne un
Don Juan qui sait se présenter au monde avec
une aisance toute provocante. Il consomme
tout ce qui se prête aux plaisirs des sens, ne
se projette pas dans l´avenir, et quand le jugement dernier vient à paraître, il éteint simplement la lumière d’un souffle. Le Commandeur,
qui, grâce à une mise en place aiguë du suspens, se faisait attendre avec impatience, reste
invisible dans la plus sombre obscurité. Catherine Umbdenstock propose ce «Don Juan» de
Molière, en fait un personnage apparemment
insouciant, qui traverse sans encombre son
existence. Mais Jean Paul Baeck montre aussi
l´exubérance d´un jeune homme qui cherche à
s´affirmer avec une arrogance quasi infantile.
Entre mépris et indifférence face aux contrariétés de la vie, le jeu est adroitement équilibré.
La mise en scène, et c’est là son point fort,
ajuste au texte, livré par fragments, un second
niveau, visuel. Un rideau de fines cordelettes
rend possible des projections vidéo aux surprenantes distorsions d’échelle, des audacieuses
prouesses physiques, et toutes sortes d’aventures en clair-obscur : de la traversée d’un
fleuve à l’apparition de revenants.
Christoph Funke,
Quotidien Tagesspiegel, Berlin
du 8 janvier 2011, traduit de l’allemand
De la vie d’un jean-foutre
Sur le plateau quasiment nu, des choses étonnantes ont lieu : tout d’abord, Don Juan et son
valet Sganarelle sont victimes d’un naufrage,
puis ils luttent contre une attaque de brigands
sous un orage de lumières stroboscopiques
et, sur une petite table placée en avant-scène,
se trouve le clarinettiste Joris Rühl qui, avec le
soutien d’un ordinateur portable et d’un vieux
lecteur de disque, produit des sons subtils et
des bruits étranges. Dans cette version, Don
Juan le nihiliste fait à son père, vêtu d’une
grande robe multicolore en forme de papillon,
une confession pleine de remords, mêlée à
des vœux de conversion - sincère ou pas, la
voie reste ouverte. Le père, enchanté, s’en retourne à la maison pour annoncer à sa femme
la décision de leur fils et lance en quittant la
scène : «Et dimanche, viens boire le café à la
maison ! ». Est-ce que l’idylle bourgeoise serait
le véritable enfer ?
Horst Rödinger,
Nachtkritik.de du 8 janvier 2011, traduit de l’allemand
7
L’ensemble
epik hotel
Genèse
Des jeunes artistes de théâtre originaires d’Allemagne, d’Autriche et de France, tous issus de
cette génération promise à l’Europe - avec l’explosion Easyjet et l’évasion Erasmus - défient
le climat actuel de crise qui règne autour du
projet européen et décident de se réunir sous
un même toit - un même abri, un même hôtelafin de lancer le pari - épique - de construire
un langage théâtral commun, saute-frontière,
comme le premier chapitre d’une épopée.
L’ensemble epik hotel naît, au printemps 2012,
implanté en Alsace, à la croisée des chemins.
Dirigé par la metteure en scène française Catherine Umbdenstock - formée à l’école supérieure d’art dramatique Ernst Busch de Berlin -,
le travail de l’ensemble se construit des riches
va-et-vient d’un pays à l’autre.
Projet
En interrogeant les textes dits du «répertoire»,
epik hotel se frotte à des dramaturgies fortes,
déjà pleinement chargées, à des figures et des
histoires complexes, remplies de contradictions - tout en les revisitant à travers le fil d’un
parti pris dramaturgique affirmé. epik hotel
cherche à poser un regard distancié, critique
mais amusé sur les valeurs qui fondent notre
monde actuel - la famille, le couple, l’argent
avec le «cycle Molière» -, un regard en forme
de point d’interrogation sur les relations sociales d’aujourd’hui - avec le «théâtre du quotidien» de Kroetz et Achternbusch -, un regard
emprunt à la fois d’un engouement pour ce
fascinant horizon que représente l’Europe et
ses nouvelles formes - artistiques, culturelles
et politiques - tout en flirtant avec l’héritage
artisanal légué par des siècles de tradition
théâtrale. En plaçant le personnage - l’acteur,
l’Humain - au centre du dispositif, le travail scénique de l’ensemble epik hotel est un terrain
de jeu. Toujours à risques.
Catherine Umbdenstock,
Mise en scène
Née en 1983 à Colmar. En suivant des études
théâtrales à l’Universtité Paris III, elle croise les
chemins du dramaturge Joseph Danan et de la
critique allemande Barbara Engelhardt, et cofonde Bouche à Oreille, un collectif de jeunes
artistes réunis autour de productions culturelles, avec lequel elle mettra en scène ses
premiers projets : «déROBEz» en 2004, une
création sous forme de collage de textes, puis
le monumental «Calderòn» de Pasolini, crée en
2005 au Théâtre de la Jonquière (Paris 17ème).
Ces projets obtiennent le soutien de la Région
Ile-de-France, de Paris Jeunes Talents et de la
Commission Européenne. Voulant aller au devant de «l’expérience européenne» à laquelle
sa génération est invitée, elle se rend à Berlin
pour assister Thomas Ostermeier au théâtre de
la Schaubühne. Elle entrera ensuite à l’école
supérieure d’art dramatique «Ernst Busch»
de Berlin, où, de 2006 à 2011, elle suivra une
formation à la mise en scène et continuera à
monter des textes du répertoire contemporain.
Ses choix se concentrent sur des «écritures
du quotidien» dont les personnages, en proie
à la misère sociale, agissent, dans un langage
plus proche du combat que de la poésie, pour
trouver leur place dans la société : «Berlin
Alexanderplatz» d’après Döblin, «Yerma» de
Garcia Lorca, «Ella» d’après Achternbusch,
«Haute-Autriche» de F.X. Kroetz et «Légendes
de la forêt viennoise» d’Horvàth. Ces derniers
spectacles sont produits et présentés au batStudiotheater de Berlin, soutenus par l’Office
Franco-Allemand pour la Jeunesse et invités
à «Premiers Actes», festival du jeune théâtre
européen en Haute-Alsace. Pour son spectacle de fin d’études, Catherine Umbdenstock
décide de changer de point de vue et propose
alors une version adaptée du «Dom Juan» de
Molière, présentant le personnage éponyme
comme un jeune boulimique, jongleur du lan-
8
gage, avide de consommation, fuyant l’ennui, à
la recherche de l’ultime «trip», sous un ciel vide
de tout purgatoire. Ce spectacle sera invité au
théâtre de la Vignette de Montpellier et aux
TAPS de Strasbourg. Parallèlement, Catherine
continuera à assister des metteurs en scène à
la Schaubühne de Berlin et au Thalia Theater
de Hambourg, dont Constanza Macras, Dominique Pitoiset, Wajdi Mouawad et Luk Perceval.
À sa sortie de l’école, elle cherche à renforcer
le dialogue théâtral entre la France et l’Allemagne, et intervient au côté de Robert Schuster à l’école du TNS, et présente un travail sur
«La marquise d’O.» de Kleist CDN de Colmar,
en langue allemande sous-titrée, puis assiste
Bernard Bloch sur la création de «Nathan le
sage» de Lessing. Accompagnée de sa jeune
et fidéle équipe, composée d’artistes français,
allemands et autrichiens, elle fonde en 2012
l’ensemble franco-allemand epik hotel, implanté en Alsace. Lors de la saison 2012-2013, elle
assiste Stéphane Braunschweig en Avignon et
au théâtre de la Colline, et collabore artistiquement à 2 projets franco-allemands de danse
hip-hop : «3 Büder» au WIP de la Villette à Paris
et «Borderline», crée au théâtre de l’Archipel
de Perpignan. Elle accompagne également le
metteur en scène Robert Schuster au TNS pour
la mise en scène d’un atelier d’élèves «Mesure pour Mesure». Ele créera en 2013-2014
«L’avare - un tableau de famille d’après Molière» de l’artiste allemand PeterLicht, présenté
pour la 1ère fois en France.
Elisabeth Weiß, Scénographie
Née en 1984 à Berlin. Baccalauréat professionnel «Mode et Habillement». Assistanats
au Deutsches Theater, au théâtre Maxim Gorki
et à la Schaubühne de Berlin. Formation à
la scénographie à l’école des Beaux-Arts de
Dresde. Créations pour films et pièces de
théâtre, notamment à Chemnitz, au bat-Berlin,
au Séminaire Max-Reinhardt de Vienne et au
Rosenburg (Autriche).
Andy Besuch, Costumes
Né en 1982 à Berlin. Formation en costumes
et scénographie à l’école des Beaux-Arts de
Dresde. Créations pour films et projets théâtraux, notamment pour le théâtre de Stuttgart,
le théâtre Parkaue de Berlin, la Monsunturm de
Francfort.
de Cologne, section jazz. Comme clarinettiste,
membre de plusieurs ensembles de musique
contemporaine. Musique improvisée pour des
performances présentées aux «Subsistances»
de Lyon, «100°», «Umlaut Festival» à Berlin et
au «Grand Palais» de Paris.
Manon Lauriol, Création lumières
Née en 1985 à la Seyne-sur-Mer. Licence arts
du spectacle à Aix en Provence. Formation
Régie à l’Ecole du TNS. Travail à la Schaubühne
de Berlin, aux Lieux Publics, Centre National
des Arts de la Rue de Marseille, festival ACTORAL de Marseille, cie Rêvages.
Antje Lea Schmidt, rôles : Elvira,
Paysanne, Don Carlos
Née en 1983 en Thuringe. Formation à l’école
Otto-Falckenberg de Munich. Pendant sa formation, engagements au sein du Volkstheater
de Munich. Membre de la compagnie berlinoise «Les poissons volants».
Jean Paul Baeck, Don Juan
Né en 1983 à Dahn. Formation de comédien à
l’Université des Arts (UDK) de Berlin. Pendant
sa formation, engagements dans «le Songe
d’une nuit d’été» (au théâtre Unit-Berlin), et
dans «Corpus Delicti» au Deustches Theater,
mis en scène par Michael Schweighöfer. Fondateur de la compagnie Arttheater à Cologne.
Stephan Baumecker, Sganarelle
Né en 1961 à Luckenwalde. Formation à l’école
supérieure d’art dramatique «Ernst Busch» de
Berlin. A été pensionnaire du théâtre national
de Weimar, du théâtre Schiller de Berlin, du
théâtre de Bochum, de l’ensemble Faust de
Peter Stein, ainsi que du Berliner Ensemble.
Jörn Hentschel, rôles : Paysan, Ermite,
Père
Né en 1969 à Berlin. Pensionnaire des théâtres
de Paderborn, Magdebourg et Dresde. Engagements au Maxim Gorki de Berlin, au théâtre
national de Weimar, la Sophiensaele et la Volksbühne de Berlin.
Joris Rühl,
Composition et interprétation musicale
Né en 1982 à Colmar. Formation au Conservatoire National de Lyon et au Conservatoire
9
Präsentation auf deutsch
Don Juan :
Friss Stein oder stirb !
Don Juans Potenz ist Legende. Doch wer
schaut hinter die Fassade dieser Kultur-ikone?
Don Juan ist nicht einfach der beste Verführer
aller Zeiten, er ist vor allem Vertreter einer
Generation, die sich die Welt nach eigenen
moralischen Maßstäben strickt, immer auf der
Suche nach dem nächsten Kick, chronisch
unzufrieden, auf der Flucht vor innerer Leere.
Gemeinsam mit vier Schauspielern und einem
Musiker erforscht Catherine Umbdenstock in
ihrer Inszenierung Don Juans Welt: Eine Welt
voller schriller Projektionen und absurder innerer Widersprüche; verzweifelter Rituale und
unbenannter Sehnsüchte.
PRESSE
Glutbürger - Ein rasanter „Don Juan“ im BATStudiotheater
(...) Jean Paul Baeck spielt im BAT-Studiotheater einen Don Juan, der sich mit provokanter
Leichtigkeit durch die Welt treiben lässt. Er
nimmt mit, was sich an sinnlichen Genüssen
bietet, einen Lebensplan hat er nicht, und als
dann die große ethische Abrechnung gefragt
ist, bläst er das Licht einfach aus. Der Komtur,
man hatte ihn nach großem Spannungsaufbau sehnsüchtig erwartet, bleibt unsichtbar im allerschwärzesten Dunkel.Catherine
Umbdenstock legt Molières „Don Juan“ mit
diesem scheinbar beiläufig durchs Dasein
irrenden Helden als ihre Diplominszenierung
vor. Aber Jean Paul Baeck zeigt eben auch den
Übermut des jungen Mannes, der sich mit
kindlichem Trotz zu behaupten sucht. Arroganz
und Gleichmut gegenüber den Widrigkeiten der
Welt sind geschickt gemischt. (…) Die Inszenierung ergänzt, und das ist ihre besondere
Leistung, den ohnehin nur noch in Fragmenten
vorhandenen Text durch eine zweite, optische
Ebene (…)
Christoph Funke, Tagesspiegel vom 8.Jan.2011
EPIK HOTEL
epik hotel ist eine Gruppe junger Künstler aus
Deutschland, Österreich und Frankreich, die
allesamt eines gemeinsam haben: sie entstammen der gleichen Generation - der Billigfluglinien, des Erasmus, des Internets. Die Welt
schien kleiner, leichter, günstiger erreichbar, so
auch Europa, das zunehmend größer wurde.
Das Aufwachsen mit der Annäherung unseres
Kontinents und das nun aktuelle Klima der
Krise haben uns dazu bewogen, uns unter
einem gemeinsamen Nenner, einem Nest,
Heim, ja Hotel zusammen zu finden und dieses
„epische“ Projekt in Angriff zu nehmen. Unsere Unterkunft, ein permanentes Provisorium,
ein Ort der Flüchtigkeit, der ruhelosen Getriebenheit und tragenden Geschichten – der
Nährboden einer gemeinsamen theatralen
Sprache, epochal im Titel, da Landesgrenzen
überschreitend, auf dem Weg in neue Gefilde,
wie das erste Kapitel einer epischen Erzählung,
vielleicht auch eines Epos.
Das Ensemble epik hotel, erschaffen im
Frühling 2012, ist im Elsass, am Scheideweg
zweier Kulturen beheimatet, und doch geistig
nicht fixiert.
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INFORMATIONS PRATIQUES
Don Juan d’après Molière
mise en scène Catherine Umbdenstock
REPRÉSENTATIONS
TAPS SCALA - Strasbourg
du mardi 12 au vendredi 15 février à 20H30
*** jeudi 14 février à l’issue de la représentation (entrée libre) : « Après-coup », rencontre
avec l’équipe artistique et clin d’œil à la SaintValentin***
Durée : 1h15
TARIFS
de 5.50 euros à 15 euros
S’Y RENDRE…
TAPS SCALA
96 ROUTE DU POLYGONE
67100 STRASBOURG (NEUDORF)
Bus : lignes 14 + 20 Arrêt Marché Neudorf
Tramway : lignes A + E Station Krimmeri –
Stade de la Meinau ou lignes C + D + E Station
Landsberg
INFORMATION + RÉSERVATION
Taps : 03 88 34 10 36 / du mardi au samedi de
13h à 19h
www.taps.strasbourg.eu
[email protected]
CONTACT PRESSE et EPIK HOTEL
Marion Schmitt
[email protected]
+33 (0)6 15 78 70 41
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