Dossier de presse - Musée portuaire de Dunkerque
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Dossier de presse - Musée portuaire de Dunkerque
e r i a u t r o p e é s mu Dunkerque Dossier de presse Contact communication Catherine Le Cloarec - 03 28 63 33 07 - [email protected] Pas de Calais / Dover Strait : entre deux rives, une mer partagée Dossier de presse Le détroit du pas de Calais est le deuxième détroit le plus fréquenté du monde après celui de Malacca. Chaque jour plus de 500 navires transitent entre la Manche et la mer du Nord sans compter les très nombreux ferries qui traversent entre la France et l’Angleterre, les bateaux de pêche ou de plaisance. Zone de passage et d’échange en temps de paix ou zone indispensable à contrôler en temps de conflits, le détroit est un espace hautement stratégique. Lieu de travail ou de loisirs, il a fait l’objet au fil des années d’une surveillance et de moyens de sauvetage accrus afin d’améliorer la sécurité de la navigation. L’exposition est le reflet de cette intense activité. Elle n’a aucune prétention à l’exhaustivité, car chaque thème mériterait à lui seul une exposition, mais elle présente une série d’événements significatifs pour l’histoire du détroit. A l’image des photographies de Sébastien Sindeu, cette succession de points de vue offre un vaste panorama de la vie maritime. Une occasion unique de prendre conscience des enjeux qui se trament autour de cette mer partagée. 2 Le détroit, une zone privilégiée Dossier de presse pour la contrebande Le « smogglage » La contrebande a toujours existé dans ce lieu géo-stratégique. Elle a connu une tournure quelque peu originale sous l’Empire, favorisée par l’interdiction des échanges commerciaux entre la France et l’Angleterre. Les « smoggleurs » ramenaient de France des produits rares ou fort taxés et les débarquaient en Angleterre en tentant de tromper la vigilance des douaniers. Ils bénéficiaient d’une certaine bienveillance des autorités françaises, car ils payaient en pièces d’or. En 1811, Napoléon réglementa l’action des smoggleurs et leur interdisit les ports de Dunkerque, Calais et Wimereux. Gravelines devint alors le seul port où les smoggleurs pouvaient désormais débarquer, sous étroite surveillance. Si le trafic illicite fit la richesse des smoggleurs, il impliqua une surveillance sans relâche du détroit, rôle assigné aux douaniers postés le long des côtes anglaises comme françaises. «Smogglage» vient du mot anglais «smuggling» qui veut dire fraude Smoggleurs Huiile sur toile Collection : Musée de la vie frontalière Godewarsvelde Surveiller, baliser et secourir depuis la côte La surveillance et le sauvetage dans cette zone s’effectuaient essentiellement depuis la côte. Malgré l’étroitesse du détroit, le travail à effectuer était colossal et, en ce début du XIXe siècle, les moyens plus que rudimentaires. Les douaniers patrouillaient le long de sentiers aménagés. Ils surveillaient la côte mais ils avaient aussi pour mission de porter secours à d’éventuels naufragés. Ils devaient par ailleurs empêcher le vol ou le recel d’épaves ou de marchandises provenant des naufrages. Ces hommes devaient faire face à de rudes conditions climatiques dans un confort plus que précaire : un lit d’embuscade et une peau de mouton pour toute protection… Cartes postales illustrant la vie des douaniers Collection : Musée national des Douanes Bordeaux 3 Naviguer dans le détroit au XIXeme siècle Dossier de presse Naviguer dans le détroit n’était pas sans danger en raison de la présence de nombreux bancs de sables et de conditions météorologiques extrêmes : brouillards, vents forts, pluie… Pour signaler les bancs de sable aux marins, des mesures furent prises notamment l’installation de feux flottants comme le Ruytingen au large de Dunkerque. Malgré la mise en œuvre d’une surveillance humaine et de moyens techniques importants, les naufrages n’étaient pas rares. L’exposition évoque quelques opérations de sauvetage restées gravées dans la mémoire, comme celle du sous-marin Pluviôse qui, en dépit des efforts déployés, ne permit pas de sauver la vie des marins. Bateau phare Ruytingen Collection Musée portuaire Le naufrage du sous-marin Pluviôse En 1910, le sous-marin Pluviôse coula au large de Calais, avec 27 hommes à bord. Un énorme dispositif fut déployé pour tenter de sauver les marins et récupérer l’épave, mais en raison du mauvais temps et de l’absence de matériel et d’engins de sauvetage adéquats, l’équipage ne put être sauvé. L’épave du sous-marin est rapatriée au port Coll Bernard Barron 4 Une zone stratégique en période de conflit Dossier de presse En période de conflit, le détroit représente un enjeu crucial. Pendant la Première Guerre mondiale, l’appropriation des eaux permit aux Alliés de protéger les lignes de communication entre la Grande-Bretagne et la France, d’approvisionner le front mais aussi d’organiser un blocus de l’Allemagne pour empêcher l’ennemi d’être approvisionné par mer et tenter d’éradiquer les redoutables bases navales allemandes d’Ostende, de Zeebrugge et de Bruges. En 1940, le littoral du détroit fut le théâtre de la plus grande évacuation par voie maritime de tous les temps, l’opération Dynamo qui permit de sauver les troupes anglaises prises en étau à Dunkerque. 370 petites embarcations de toutes nationalités, les désormais célèbres « little ships », se mobilisèrent, sous le feu de l’aviation ennemie, pour aider la Royal Navy et permirent l’évacuation de 338 000 soldats, dont 123 000 Français. A partir de 1942, devant le risque d’un débarquement des Alliés qu’il entrevoyait depuis le détroit, là où la France était la plus proche de l’Angleterre, le commandement allemand entreprit de fortifier le littoral par un dispositif continu en front de mer : le mur de l’Atlantique. De nombreuses traces de ce dispositif subsistent encore aujourd’hui. Le torpilleur Adroit détruit le 21 mai 1940. Coll Association Histoire Côte d’Opale Le Touquet 5 Une Flèche d’or Dossier de presse pour traverser le détroit Avec la révolution industrielle, le transport de marchandises s’intensifia entre la France et la Grande-Bretagne de même que celui des voyageurs. Des liaisons régulières furent mises en place pour traverser le détroit. Pour les voyageurs les plus fortunés, la Compagnie Internationale des Wagons Lits et des Grands Express Européens décida de créer, en 1926, un train Paris – Londres : la Flèche d’Or. Les passagers montaient à Paris à bord de ce train de luxe. A Calais, ils débarquaient pour effectuer la traversée à bord du ferry. A Douvres, ils empruntaient la Golden Arrow qui les acheminait à Londres. Affiche publicitaire Collection : Musée maritime de Douvres De Paris à Londres sans descendre du train 1936 vit la création, par la compagnie du Nord et la Southern Railways, du Night-Ferry, un service de train-ferry unique en France qui permettait l’embarquement direct des trains, à Dunkerque ou Douvres, grâce à l’existence de 4 voies ferrées sur le pont. Les voyageurs, les « Sleepers » comme on les appellait, pouvaient dîner au wagon-restaurant au départ de la gare du Nord à 21 h 45, puis dormir dans les confortables cabines de la compagnie des Wagons-lits pour se réveiller à l’heure du petit-déjeuner, à Victoria Station, au cœur de Londres, vers 9 heures. La devise de la compagnie des Wagons-lits « gagner du temps en dormant » était très attractive pour une clientèle d’hommes d’affaires ou de touristes amateurs de la vie de Londres ou de Paris. Ce service de night-ferries a finalement été interrompu en 1980 pour des questions de rentabilité. Le train-ferry Saint Germain Affiche Collection : Musée portuaire Gare maritime de Dunkerque en 1950 Collection : Musée portuaire Dunkerque 6 Améliorer la sécurité de la navigation Dossier de presse Pour assurer une assistance efficace aux navires dans le détroit, des dispositifs importants furent mis en place mais aussi des navires hors du commun tel le remorqueur Jean Bart. Construit aux Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque, le remorqueur Jean Bart a été lancé le 25 février 1956. Son équipement en moyens de navigation et matériels de sauvetage en faisait le plus moderne de tous les remorqueurs français de l’époque. Basé à Boulogne-sur-Mer, il participa à de nombreux sauvetages et remorquages de haute mer, dont celui de l’Erling Borthen immortalisé par une peinture d’Albert Brenet. L’Erling Borthen sauvé par le Jean Bart Pendant la nuit brumeuse du 5 mai 1956, le remorqueur capta un S.O.S. Le capitaine du Santa Rosa signala avoir abordé un navire qu’il présumait coulé. Rendu sur les lieux, le capitaine du remorqueur aperçut en fait un pétrolier en feu. Hormis un mousse, tout l’équipage de ce tanker norvégien, le Erling Borthen, fut recueilli sur un bateau qui croisait par là. Le remorqueur Jean Bart lutta contre les flammes jusqu’en fin d’aprèsmidi, avant de pouvoir traîner le navire en rade de Boulogne. Au petit matin du 7 mai, le pétrolier fut remorqué sur Dunkerque pour que les opérations d’allègement débutent. Sauvetage de l’Erling borthen Albert Brenet - Gouache 7 Dossier de presse Entre Manche et mer du Nord Les ports situés dans le détroit sont difficiles d’accès et nécessitent un accompagnement humain pour mener à bien des manœuvres parfois périlleuses. Les pilotes hauturiers sont chargés de l’accompagnement en pleine mer. Ils connaissent les dangers et les conditions de circulation dans la zone, leur permettant de suggérer la meilleure route aux commandants qui font appel à eux. Aux abords du littoral, les pilotes côtiers prennent le relais. Les pilotes ne se substituent pas aux capitaines des navires, leur rôle est véritablement de leur apporter une aide pour naviguer. En effet les navires arrivent des quatre coins de la planète et connaissent mal la spécificité des fonds marins du détroit. Depuis 1990, les pilotes côtiers disposent d’un hélicoptère. Par vent fort, mer houleuse ou encore si le navire est éloigné, l’hélicoptère achemine les pilotes à bord du bateau. L’artiste dunkerquois Philippe Jonneskindt a réalisé un film qui propose une véritable immersion dans la vie des pilotes. De l’hélitreuillage à l’entrée dans l’écluse toutes les étapes du pilotage y sont abordées. Ce film est une exclusivité, le Musée portuaire dispose des droits. A l’approche de la corvette de pilotage - Années 60. Photographies Vincent Mazo Arrivée de pilotine - 2004 Photographies Axis Philippe Jonneskindt Peintre, plasticien et vidéaste, artiste engagé inspiré par ses réflexions sur les grandes tendances de notre société contemporain a son atelier à Zuydcote où il réside. www.jonneskindt.com 8 Un dispositif performant Dossier de presse d’assistance et de surveillance Les systèmes de surveillance et d’assistance se perfectionnèrent au fil du temps. Pour tenter de canaliser l’intense flux de navires dans le détroit, l’Organisation maritime internationale préconisa, en 1967, d’expérimenter dans le pas de Calais et pour la première fois au monde, un dispositif de séparation du trafic maritime. Les navires se dirigeant vers la mer du Nord étaient incités à emprunter la voie montante le long des côtes françaises. Ceux qui rejoignaient la Manche devaient, de préférence, utiliser le rail descendant le long des côtes anglaises. Dès 1977, le respect de ces routes de navigation devint obligatoire. Au CROSS Gris Nez Photographies Sébastien Sindeu Hélicoptère de la Marine nationale et canot de la société de sauvetage de Calais. En 1978, la spécificité des problèmes maritimes et de la coordination de l’action de l’Etat en mer fut reconnue avec la réactualisation du rôle du préfet maritime. Lors de la Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, les règles de souveraineté des Etats sur leurs espaces maritimes furent définies. Le CROSS Gris Nez fut alors placé sous l’autorité maritime du préfet de la Manche et de la mer du Nord. Il est destinataire de l’ensemble des alertes maritimes, soit directement par les navires, soit par des alertes émises par des satellites. Dès réception des alertes, il met en oeuvre et coordonne les moyens nautiques, terrestres et aériens, publics ou privés, les plus adaptés à la situation qu’il a à traiter. Outre les moyens de la Marine nationale, des Affaires maritimes, de la Gendarmerie, du Service des douanes, des sauveteurs de la SNSM, le CROSS peut faire appel au remorqueur de haute mer Anglian Monarch co-affrété par la France et la Grande Bretagne. L’Anglian Monarch Malgré des dispositifs mis en place, des accidents surviennent encore . Le 14 décembre 2002, le Tricolor, navire transportant plus de 2 800 voitures coule sur un haut fond du pas de Calais. Sa position dans l’une des voies maritimes les plus fréquentées au monde rend son évacuation urgente. Pour l’évacuer, il fallut le découper en 9 tronçons qui furent ensuite hissés dans une barge puis acheminés au port de Zeebrugge. Yvon Wery de l’entreprise DECO qui a participé au relevage du navire, présentera une conférence et fera revivre au public, à l’aide de documents visuels et sonores, les différentes étapes de l’opération . 16 septembre à 18h Auditorium du musée 9 Visions contemporaines du détroit A bord ‘un ferry De nos jours, bien que concurrencé par le tunnel sous la Manche et affecté par la crise économique, le trafic entre les deux rives du détroit reste intense. Sébastien Sindeu nous offre des instantanés de ces traversées à bord du Berlioz qui circule entre Calais et Douvres. Dossier de presse Des témoignages oraux présents dans l’exposition donnent vie à ces traversées. A bord d’un chalutier Ferries, navires de commerce, navires de plaisance porte-conteneurs et navires de pêche doivent ainsi cohabiter dans ce détroit où la navigation se fait dans plusieurs sens : entre Manche et mer du Nord et entre France et Angleterre. Les accidents dans cette zone sont devenus rares, néanmoins la tension pendant le travail des pêcheurs est palpable, comme a pu le constater Sébastien Sindeu lors de son reportage à bord de l’Etaplois. En direct du détroit Une borne informatique consultable dans l’exposition permet de suivre en direct le trafic maritime et d’appréhender de manière globale les difficultés et les enjeux de la circulation dans le deuxième détroit le plus fréquenté au monde. Maquettes, cartes maritimes, affiches, photographies et films d’archive illustrent cette exposition consacrée aux différentes facettes du détroit. Des témoignages de commandants de ferry, sauveteurs, pilotes, officiers du CROSS accompagnent également les visiteurs dans cette découverte du détroit. A bord du Berlioz Photographie Sébastien SINDEU L’Etaplois Photographie Sébastien SINDEU Sébastien Sindeu Il devient photographe indépendant suite à des études d’Histoire-Géographie. En parallèle de ses commandes pour la presse, il développe un regard d’auteur sur l’univers maritime. Cette démarche personnelle a débuté en 2000 . Depuis, il poursuit ce travail à travers une démarche documentaire sur les détroits européens : Pas de Calais, Bosphore, Öresund et Gibraltar, les quatre portes maritimes de l’Europe. www.sindeu.net 10 Les partenaires de l’exposition Dossier de presse Différents acteurs ont permis à cette exposition de voir le jour L¹Ameri Les archives municipales de Dunkerque Les archives de la SNCF Boluda-France La capitainerie du port de Dunkerque La Chambre de Commerce et d¹Industrie de Boulogne-surMer La Chambre de Commerce et d¹Industrie de Calais Le château-musée de Boulogne-sur-Mer La Direction régionale des douanes de Dunkerque La Cité du train de Mulhouse La compagnie Dreyfus Le CROSS Gris-Nez DECO La Direction départementale des affaires maritimes de Dunkerque L’Ecole Nationale de la Marine Marchande de Nantes L’Espace jeunes de Grand-Fort-Philippe L’INA Nord-Pas de Calais La Maison du sauvetage de Grand-Fort-Philippe La Marine nationale Maritime museum of Dover Le musée des Beaux-Arts de Dunkerque Le musée des Beaux-Arts de Calais Le musée des Douanes de Bordeaux Le musée des Douanes de Godewaersvelde Le musée de l¹Estampe de Gravelines Le musée de la Marine d¹Etaples Nausicaa Le radio club Jean Bart Patrimoine de la Compagnie des Wagons-lits Sea France Le Service historique de la Défense à Cherbourg Le Service maritime du Nord La Société nationale de Sauvetage en mer La station de pilotage de Dunkerque Bernard Barron Hervé Claeyssen Stéphanie Coye Philippe Doutreligne Daniel Evrard Jean-Marie Fournier Gilbert Fournier Fabrice Hénon Philippe Jonneskindt Lucien et Jérémy Leprêtre Eugène Marrecau Jean Lebriez Brigitte et Yvonnick Le Coat Pierre Lefèvre Philippe Lemaire Martial Leroux Raymond-Guy Mattelinger Danielle Mazo Jean-Pierre Mélis Patrick Oddone Bernard Quilliot Jean Wallyn Cette exposition bénéficie du soutien de partenaires institutionnels : l’Union européenne par le biais du programme Interreg, la Communauté urbaine de Dunkerque, la Région Nord - Pas de Calais, la Ville de Dunkerque. L’exposition est aussi soutenue par le Club d’entreprises partenaires qui comprend plus de 85 entreprises. 11 Pistes de lectures Dossier de presse Les documents suivis d’un asterisque sont disponibles au centre de documentation du musée. Histoire/géopolitique Le Pas de Calais ou la petite histoire d’un détroit * Fontaine Raymond, Calais, 1971 Le Pas-de-Calais et la mer Decelle J.-M., Schoonheere F. et Pacheka I. Archives Départementales, Dainville Traverser la Manche* Seillier C., CNDP, 1985 L’enfer de Dunkerque : Récit d’un témoin (19-30 mai 1940), COZ Alexandre ; ODDONE Patrick, Revue historique de Dunkerque et du Littoral, janvier 2009 Sécurité/sauvetage Pilotes le pilotage au temps de la voile et des avirons * Culiffe Tom Le sauvetage au temps des avirons et de la voile * Pillet Jean, Chasse-Marée, 1986 Fortunes de mer sur les bancs de Flandre * Porhel Jean-Luc, Archives Municipales de Dunkerque Frères de la brume * Queffelec Henri, Presses de la Cité, 1960 Reportage : L’Anglian Monarch entre deux eaux Lavalley Jean, Le Marin, 06/01/2005 Transport/armements ou compagnies maritimes transmanche Notes sur l’établissement des services réguliers et sur le développement de la navigation à vapeur à Dunkerque de 1814 à 1870 Durin Henri, Imprimerie Chiroutre-Gauvry, 1910 Ships of the P & O Course A.G. (Capitaine) Williams C.H. (Commandant), Adlard Coles Ltd, 1954 Photographie / littérature Route Nationale 1 Plossu Bernard ; Bailly Jean-Christophe Centre Régional de la Photographie Nord-Pasde-Calais, 1992 Espaces portuaires : Boulogne - Calais – Dunkerque Lesage Philippe, Centre Régional de la Photographie Nord-Pas-de-Calais, 1994 Géographie/environnement Un littoral en résistance, le Détroit du Pasde-Calais Turpin Philippe, Pays du Nord, 05/2007 Transport/Sécurité maritime L'aventure du Transmanche : Du ferry à l'Eurotunnel Musée portuaire de Dunkerque, 1988 Détroit du Pas-de-Calais : coopération entre le Cross Gris-Nez et Douvres Chegaray Sophie, Le Marin, 12/01/2001 Pas de Calais : la circulation maritime s’organise Labat (Aspirant), Cols Bleus, 2 avril 1977 Les navires à passagers de la S.A.G.A. Pedersen Hans, Jeune Marine, novembredécembre 1995 De la SNCF à SeaFrance Cornier Gérard, Navires & Marine Marchande, 04/2006 Tourisme/économie Transmanche : Débat public pour Calais 2015 Simoneau Alain, Le Marin, 31 octobre 2008 Bientôt un « métro-transmanche « entre la Côte d’Opale et le Kent ? Devin François, La Voix du Nord édition de Calais, 18/04/2009 Sur le web Histoire du Transmanche à Calais www.calais-port.com/communication/histoire-du-port/le-transmanche/ De l’armement naval SNCF à SeaFrance : Sept décennies d’histoire www.meretmarine.com/article. cfm?id=103094 France Grande Bretagne : les deux rives d’un détroit www.cndp.fr/tice/teledoc/dossiers/dossier_front-francegb.htm Bibliographie complète sur demande Informations pratiques Centre de documentaion Accès à tous gratuitement Lundi, mercredi jeudi, vendredi 10h/12h - 14h/18h Mardi et vacances sur rdv [email protected] Musée portuaire 9 quai de la Citadelle 59140 Dunkerque 12 Le Musée portuaire Dossier de presse Le Musée à quai Du petit hameau de pêche des origines au port stratégique d’aujourd’hui, l’exposition permanente du Musée représente une occasion unique de découvrir le fonctionnement d’un grand port et son rôle dans les échanges maritimes mondiaux à partir de l’histoire du port de Dunkerque, mais aussi les hommes qui le font vivre : pêcheurs à Islande, Cap-horniers, dockers... Maquettes, cartes et affiches de compagnies maritimes emmènent le visiteur vers des destinations lointaines. Le Musée présente sa collection permanente dans l’ancien entrepôt des tabacs, bâtiment typique de l’architecture portuaire du 19e siècle. Le Musée à flot Montez à bord des bateaux et larguez les amarres de votre imaginaire... Unique en France, la collection permet de découvrir des mondes surprenants. La Duchesse Anne : ancien navire-école lancé en 1901, le troismâts est le plus grand voilier visitable en France. Le Sandettie (1948) : dernier bateau-feu à avoir été utilisé pour signaler les bancs de sable au large de Dunkerque, le Sandettie témoigne de la vie particulière des «marins de l’immobile».` Ces deux bateaux sont classés Monuments historiques La Guilde (1929) : la péniche Guilde accueille dans sa cale un espace d’exposition présentant la vie des bateliers. Informations pratiques Horaires d’ouverture et tarifs Musée à quai 10h/12h45 -13h30 à 18h juillet et août : 7j/7j -10h/18h Plein tarif : 5€ (tarif réduit : 4€) Forfait famille : 12€ Musée à flot Visites guidées tous les dimanches et jours fériés à 15h30 (sauf en décembre et janvier) juillet et août : 7j/7j Visite du trois-mâts à 15h, 16h et 17h Plein tarif : 7,5€ (tarif réduit : 6€) Forfait famille : 20 € (pour les 3 bateaux) Billet couplé à quai / à flot : Plein tarif : 10€ (tarif réduit : 8€) Forfait famille : 24 € Gratuit en dessous de 7 ans. 13