US. - Envol31
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- Compte rendu des Etats unis 2006 Cible : la Californie et les parcs naturels du Sud Ouest 11 juillet 2006 : Aéroport de Blagnac 4 h 30 du matin, nous sommes 26 à prendre place dans la file de l’embarquement sur Paris. Bagages direct sur Los Angeles. Pas de contrôle, passage facile. Paris-Roissy 8 h 30 rapide transfert sur la base de départ, file pour l’embarquement, nous avons déjà la carte d’embarquement, peu de problèmes au questionnaire, passeports en règle ; Contrôle de police normal, contrôle à l’embarquement un peu plus strict : ceintures, chaussures et en avant pour l’Amérique. Vol sans histoire de 12 heures, arrivée à Los Angeles à 13 h heure locale, soit 22 h heure française. Après plusieurs tentatives infructueuses dans l’avion la fiche d’immigration est correctement garnie. Contrôle à l’arrivée, classique : empreintes, photo, contrôle du passeport (biométrique pour certains), pratiquement pas de douane. All is OK. Nous avons le privilège de fouler le territoire américain. Accueil par le guide général. Oh ! surprise il fût français avant d’être naturalisé américain et de surcroît … toulousain. Embarquement dans un bus confortable de 52 places et nous faisons connaissance avec l’intense circulation de Los Angeles. Environ 1h30 de trajet et nous arrivons à notre hôtel, très confortable. Repas pour les uns, piscine pour les autres et nous nous retrouvons à 19 heures (4h du matin pour notre organisme) au restaurant, qui devant un magnifique steak, qui devant une salade. Repas expédié, nous attaquons la première nuit américaine. Avec la fatigue, le décalage horaire ne se fait pas trop sentir et la nuit est parfaite pour tout le monde. 7 h petit déjeuner – américain comme il se doit – et départ pour Los Angeles. Circulation dense mais encore possible. Destination : le mythique Hollywood. Nous empruntons Hollywood boulevard et Sunset boulevard, passons devant de mythiques bistrots, cabarets, boites de nuit qui ont vu défiler des vedettes très connues et nous stationons près de l’hôtel Roosevelt sur Roosevelt boulevard, au beau milieu un gigantesque podium desservi par un interminable tapis rouge. Une gigantesque affiche « Pirate of Caraïbes », curiosité générale, devant cet étalage de puissance. Questions ? « Il s’agit de récompenser par une nomination ce film de Walt Disney, qui a rapporté plus d’argent que Harry Potter » donc le vainqueur (financier !!) de tous les temps. Nous allons voir la mythique inscription Hollywood sur la colline (bof !!) et passons au retour devant le temple du cinéma : le chinese man. Sur le parvis la signature de grandes vedettes et leur empreinte dans le ciment les immortalisent de Greta Garbo à Bruce Willis. Stupeur, notre benjamine de 13 ans n’en connaissait aucun !! Sommes-nous si vieux ! ouf !! sur le trottoir les étoiles portant le nom d’autres vedettes très connues ont l’air d’être plus récentes et plus connues. Quelques mimes d’acteurs connus et surtout de Charlie Chaplin à côté de sa réplique, coulée dans le bronze se font quelques dollars en posant avec les touristes.. Dans la rue, une limousine blanche très longue, nous rappelle que nous sommes à Hollywood au cas où nous l’aurions oublié, même si l’achat d’une petite bouteille d’eau à 3$ (2€,65) nous l’avait déjà fait remarquer. -1- Nous quittons ce temple du souvenir du cinéma pour traverser le quartier qui en est le résultat : Beverly Hills. Les demeures sont somptueuses… Enfin, les récentes, car celles des anciennes stars n’ont pas la même démesure. A quartier chic, boutique chic, nous nous arrêtons à Rodéo Drive en face de l’hôtel où a été tourné une partie du film Pretty Woman, visite des toilettes désormais célèbres, ici le petit déjeuner est à … 120$ (100€) ! De l’autre côté de la rue, les boutiques charment ces dames, l’une d’elle se risque à poser la question sur le prix d’une robe : 18.000$. Car c’est un modèle … courant. Le prix des robes de haute couture dépasse 100.000$ ! un peu effarés nous quittons Rodéo Drive et empruntons la High Way en direction du désert de Mojave. La circulation est intense, peu à peu le Down Town de Los Angeles se distingue mieux, nous le traversons rapidement et sortons de cette immense agglomération de plus de 20 millions d’habitants. Nous traversons le plateau du désert de Mojave pour rejoindre la vallée du Colorado et la ville de Laughlin : la petite Las Vegas, dédiée à l’enfer du jeu ; partout il y a des casinos, mais à la différence de la capitale du jeu, ici ce sont plutôt des casinos de type familial. Notre hôtel est d’ailleurs avant tout un casino, nous y arrivons à 19 h et compte tenu du décalage horaire qui se fait sentir : un rapide repas, un rapide coup d’œil sur les machines à sous, les tables de jeu, seuls quelques téméraires se risquent au dehors mais rentrent bien vite car la température extérieure dépasse les 40° C. La nuit sera un peu plus difficile car le réveil –non programmé- s’effectue vers 4 h du matin en raison du fort décalage horaire. Petit déjeuner américain, copieux, car le casino soigne sa clientèle. Au départ nous franchissons Kaibab forest un paysage formé de rochers rouges, portant les traces d’une occupation humaine très ancienne sous la forme de gravures rupestres représentant des quadrupèdes et des volatiles. Le parc est peuplé d’un grand nombre de cervidés souvent visibles. Nous empruntons la célèbre route 66 sur une petite partie car elle travers 8 états, mais il y a deux points forts : un petit village qui reconstitue le décor des sixties avec des mannequins d’Elvis, de Marilyn, des voitures de ces années-là et des … boutiques ! Deuxième point fort vu la veille : Bagdad Café, mais oui, il existe ! Il a inspiré le célèbre film de Percy Adlon en 1987 et a vraiment servi de décor de tournage. Il est toujours en activité, nous sommes à Newberry springs dans un lieu au milieu de nulle part à une dizaine de miles de Barstow, dans un désert balayé par le vent chaud, symbole de la solitude des grands espaces, troublée par le vrombissement des camions sur la Highway 40 toute proche. On vous y accueille gentiment dans le décor du film et des personnages hauts en couleur vous servent un verre ou un hamburger. Ce matin-là nous arrivons au Grand Canyon , il est presque midi. Une partie du groupe va survoler le Grand Canyon en hélicoptère ( coût 145$), l’hélicoptère va jusqu’au milieu du Grand Canyon a une altitude qui respecte les normes de sécurité et survole une petite partie du Canyon. Le spectacle est grandiose. L’autre partie opte pour le cinéma Imax tout aussi spectaculaire mais moins risqué (et moins onéreux 12$) et sur un écran géant de 12m sur 8m on peut revivre les péripéties de la découverte du Grand Canyon. Déjeuner au restaurant du Grand Canyon et l’après-midi est consacrée à la visite des divers points de vue de cet immense spectacle à ciel ouvert. Découvert par le major Wesley Powell qui avait dit qu’après lui personne ne s’aventurerait dans cette zone, le Grand Canyon compte plus de 5 millions de visiteurs par an et on se bouscule à Yavapaï ou à Gran view pour admirer et photographier ce paysage. -2- Ces gorges qui ont parfois un dénivelé de 1.800m, depuis le plateau de Kaibab (2.740 à 2.440m d’altitude) jusqu’au Colorado (600m d’altitude). Dans le Canyon, en été, la température dépasse les 40°C. Il y des strates aux couleurs variées qui correspondent aux divers étages géologiques depuis 4 milliards d’années (précambrien) jusqu’au tertiaire (65 millions d’années). Il y a des calcaires gris-blanc, des grès rouges et blancs par alternance des calcaires rouges foncé et gris, des schistes argileux verts, des gneiss brun foncé et du granite rouge. Le Colorado s’est enfoncé dans ces couches pendant 6 millions d’années à partir du plateau de Kaibab. Depuis Bright Angel Point (2.845m) on peut voir le North Kaibab Trail qui descend jusqu’au Colorado ou Phantom Ranch. Il est pratiquement impossible de donner une description fidèle d’un spectacle aussi grandiose. Départ pour Page petite ville typique de l’ouest américain au plan un damier et à la population très provinciale … tout près du Lake Powell . Au matin nous partons pour le Lake Powell. Deux possibilités pour la visite de ce lac de barrage terminé en 1966 mais fini de remplir en 1980 après une longue polémique ?Pour le visiter en bateau il faut ½ journée alors qu’ en avion il y a en 1h de survol. Ce lac de 65.000 ha, profond de 170m, des côtes si découpées qu’il offre 3.500.000 km de littoral. C’était un territoire Navajo, lesquels ont accepté d’échanger ce territoire contre l’équivalent au sud de l’Utah. Nous survolons un lac aux eaux émeraude avec des bords très découpés et piquetés de marinas. Les falaises abruptes montrent que le lac s’est positionné sur des canyons en formant un lacis de digitations avec buttes témoins. Une magnifique arche relie les parois d’un canyon. C’est un spectacle extraordinaire que le pilote nous montre avec habileté. Après 1h de vol dans ce décor de rêve, nous revenons à la réalité et passons sur la digue du barrage qui a demandé 10 ans de travaux et qui surplombe le Colorado de plus de 200 mètres. Après être passé par le visitor center qui présente les 290 km de long du lac et le réseau anastomosé de ses digitations nous allons nous enfermer dans les entrailles du barrage pour découvrir l’énorme centrale hydroélectrique qui est un moyen de valoriser cette retenue d’eau qui avait pourtant pour but, au départ, de régulariser le cours erratique du Colorado. Sa construction a duré de 1956 à 1966, le haut de la digue se trouve à 200m audessus du Colorado. L’intérieur du barrage est climatisé et une batterie d’énormes machines produit 10 Gwh de courant. Nous déjeunons dans un restaurant magnifique avec vue panoramique sur les bords du lac avec un buffet très bien garni. Après le déjeuner nous partons pour Monument Valley, lieu mythique s’il en est, pour ses décors de films où ont été tournés une partie des plus célèbres westerns. Déjà quelques miles avant ce Park les grès rouges Navajos ont des formes spécifiques de buttes sauvages, de cheminées de grès. Il y a 70 millons d’années un bras du golfe du Mexique recouvrait cette zone, mais la tectonique des plaques (plaque Pacifique contre plaque Nord Américaine) a provoqué l’élévation de la plaine schisteuse et envasée. La pression est telle que ce socle se plisse et se craquèle en plateaux (mesas), l’érosion emporte les éléments tendre et laisse en saillie les buttes monumentales aux -3- formes connues de tous à travers les multiples westerns auxquels elles ont servi de décor. Cette zone désolée apparaissait comme inutile et elle fût donnée aux indiens Navajos qui gèrent depuis ce parc avec bonhomie et de manière très « cool ». Nous suivons la Valley Drive à bord d’un 4x4 à plateau conduit par un Navajo, parfois un peu dans la poussière car le 4x4 est ouvert. Buttes et Mesas sont les éléments dominants en commençant par Mitchell Brette (un chercheur d’or tué par les indiens a laissé ce nom) puis Sentinel Mesa, Mitchell Mesa et West Ritten Butte (doigt pointé vers le ciel) un autre aventurier tué par indiens a permis de baptiser Renick Butte. Puis grâce aux formes on a Elephant et Camel Butte, enfin Rain God Mesa, Thunderbird Mesa, et finir par Tolem Pole. Une montagne sacrée des Navajos, un peu comme un vaisseau isolé dans cette mer de sable rouge a pour nom Shiprock, les indiens l’appelaient « Tse Bitai » c’est-à-dire « vaisseau ailé », c’est un piton volcanique de 568m de haut, et ,paradoxe du monde moderne, toute une série de derricks a rapporté de nombreux dollars dans les hogans de certains. Notre périple en territoire Navajo s’achève avec un repas purement indien dans un coin reculé de cette réserve : viande à barbecue, sauce, crudités. Au soleil couchant nous sortons de la réserve et jetons un dernier coup d’œil sur Monument Valley qui passe du jaune ocre au rouge brique sous le soleil couchant. L’étape suivante nous conduit vers une autre merveille sculptée par la nature : Arches National Park. Nous traversons la ville de Moab, suivons la Scenic Drive, nous escaladons la pente qui mène au plateau de Park Avenu en longeant une succession de tours et de falaises, de dunes pétrifiées ; les teintes varient de l’ocre au rouge en passant par le vert, le blanc. Il y a près de 2.000 arches, formations rocheuses, constituées dans le grès Entrada il y a 150 million d’années (période jurassique) au moment où d’épaisses couches de sable se sont déposées, pétrifiées, puis les érosions fluviales, éoliennes, cryoclastiques les ont sculptées. Partout des arches, certaines ont disparu par effondrement, mais à partir des pitons restants l’ordinateur a reconstitué leur profil, d’autres paraissent des sculptures modernes, parfois elles se dédoublent à North et South Window, avec Double Arch. Lands . Cape Arch est l’arche la plus haute du monde, elle est extrêmement fine mais accolée à 2 rochers, elle s’étend sur 93m mais sa durée de vie est limitée car un morceau s’est détaché en 1991. Nous déjeunons d’un pique-nique sur les bords d’un Colorado très pacifique et de dimensions modestes car nous sommes sur la partie amont. Nous poursuivons notre journée : par le Canyonland avec une pensée pour la descente du Colorado en raft que nous avons effectuée 10 ans plus tôt. Nous grimpons sur le plateau « Island in the sky » qui surplombe les Canyons du Colorado et de la Green River dans un décor à couper le souffle, rien en peut décrire cet enchevêtrement de canyons, de rochers, d’arches, de régions boisées, d’aiguilles. Nous sommes dans le triangle défini par la confluence du Colorado et de la Green River, bassin de 65km de large et 600m de profond taillé en 300 millions d’années dans d’énormes couches de sédiments déposés par d’anciennes mers en recouvrant du sel, de la potasse, de l’argile, des sables et des grès. C’est le domaine des indiens Anasazis auxquels succédèrent les éleveurs, puis les chercheurs d’uranium jusqu’en 1964 où la région devient un parc intouchable. Dans ce décor extraordinaire quelques points ont une histoire particulière : Dead Horse Point, point de vue spectaculaire sur un Colorado encerclé de canyons rouges et verts cuivre, un fleuve emprisonné par ses gorges qui finissent en un gigantesque amphithéâtre 600m plus bas. Ce lieu servait de corral aux mustangs (chevaux sauvages indomptables et invendables) qui auraient été abandonnés là et seraient morts de soif. -4- Retour à Moab pour la soirée, nous pouvons constater que c’est une ville en plein essor, mais qui ne vit que du tourisme, beaucoup plus américain qu’étranger. Car on peut passer ici des vacances fantastiques en parcourant les pistes du Canyonland, en se promenant dans Arches Park et surtout faire des descentes du Colorado en raft. Mais nous n’avions pas encore vu le plus spectaculaire, la matinée suivante nous traversons Capital Reef National Parc, un espace semi désertique piqueté de monolithes et d’aiguilles de toutes les couleurs en fonction des terrains affleurant. Le plus spectaculaire était à venir avec Bryce Canyon, brutalement au sortir de la forêt, une cité de pierre surgit dans un vaste amphithéâtre, elle se compose de centaines de pitons roses, oranges, sanguines, rouges et cette couleur varie en fonction de l’éclairage du jour. Ce sont encore des sédiments déposés pendant des millions d’années au fond d’un lac qui ont constitué une roche friable qui a commencé à s’éroder après émersion il y a 13 millions d’années, l’oxyde de fer et le manganèse ont créé cette gamme chromatique qui va du rouge profond jusqu’au violet. Des observatoires sont aménagés de loin en loin, aux points de vue les plus spectaculaires. Nous partons Sunrise Point par un sentier en lacets et descendons jusqu’à Tower Bridge mais nous ne pouvons effectuer la boucle car un éboulement nous barre le passage et nous devons remonter et faire la descente de l’autre côté jusqu’au même éboulement. Cette promenade dans un lieu aussi féerique est inoubliable. Nous oublierons par contre la soirée de légère animation Country qui n’a jamais eu lieu ( !) mais le repas était vraiment typique. Il nous restait encore un parc à voir, le plus ancien de l’Utah, Zion National Park. Il se trouve le long de la Virgin River marqué par des falaises vertigineuses formées de roches rougeoyantes. Il y a 13 millions d’années, lorsque la région s’est surélevée, le plateau de MARKAGUNT s’est brisé, et la Virgin River s’est engouffrée dans la brèche creusant ces parois de 900m de haut dans le grès, les calcaires et les schistes. Ce parc est surtout visité par ses sentiers de randonnées parfois impressionnants par leurs abruptes vertigineux ou par les rencontres avec les serpents ou les scorpions. Nous allons changer complètement de décor après le déjeuner remarquable à St Georges en arrivant à la ville mythique de Las Vegas. Cité totalement artificielle en plein désert, le véritable piège américain à la réputation sulfureuse. Piège pour tout le monde, car nous sommes logés à Freemont (vieux Las Vegas) en pleine cité, mais la cité ancienne, bien sûr l’hôtel donne dans la rue où des million d’ampoules gérées par un ordinateur géant créent un spectacle de 7 minutes toutes les heures. Cependant nous sommes à 12 km du Las Vegas nouveau, et pour s’y rendre il faut payer… ! Ce petit problème résolu, dans une température avoisinant les 40°C nous partons pour le New Las Vegas ; 10 ans que je n’étais pas revenu à Las Vegas, et le changement est absolument fantastique bien que Las Vegas n’ait plus le monopole du jeu, on ne peut tout visiter en une nuit mais il faut s’imprégner de l’atmosphère qui règne dans les hôtels casinos où les horloges sont interdites, ainsi que le terme exit ( !). Le strip est bordé d’attractions délirantes, dans un vacarme assourdissant. Nous arrivons juste pour voir le spectacle de The mirage où le volcan d’Hawaï périodiquement entre en éruption, l’eau se transforme en lave et les grondements font trembler le sol ; nous ne verrons pas Treasure island qui présente devant sa façade un combat grandeur nature entre deux galions, mais nous entrons dans The Venetian où un projet colossal a reconstitué Venise en surpassant tous les autres, avec ciel, pigeons, canaux, gondoles, gondoliers avec le Rialto, le Campanile, le palais des doges et les intérieurs totalement reconstitués, fantastique. -5- Nous traversons ensuite le Caesar’s Palace, pour atteindre le New-York- New-York qui reconstitue Mahattan et ses gratte-ciels et l’intérieur nous plonge en plein cœur des quartiers new-yorkais, nous longeons la façade de l’Excalibur, véritable château médiéval anglosaxon, avant d’atteindre le Bellagio et de voir les fontaines qui accompagnent un spectacle musical grandiose et pour finir le Paris-Las Vegas casino Resort nous ramène aux pieds de la Tour Eiffel dans le Paris de la Belle Epoque et nous pouvons mesurer la vision que les américains ont des français, retour à Freemont à minuit où il n’y a aucun problème pour dîner si ce n’est qu’il nous faudra un très long moment pour être servi d’un repas typiquement « vegasien »( !) Nuit courte de 2h du matin à 7h, car nous devions partir pour la Death Valley, déception car la température y est exceptionnelle (56,6°C en Celsius) et pas un voyagiste ne veut prendre le risque d’envoyer des gens par cette température : en cas de panne la déshydratation serait très rapide, et il n’y a aucun moyen de communication au fond de cette vallée. A la place nous allons visiter la ville minière de Calicot, ancienne ville abandonnée à la fin du XIX siècle mais revivifiée par le tourisme. L’abandon était lié à l’épuisement du minerai d’argent maintenant on visite ce village (sous une température caniculaire) en longeant la rue principale bordée de maison de bois. Ce qui explique que dès l’entrée, on trouver le hangar des pompiers avec leurs machines. Les maisons d’habitation ont été restaurées et transformées en boutiques (climatisées) le saloon est devenu une cafétéria où on peut se restaurer à la façon des mineurs. L’église est conservée ainsi que l’école. On peut visiter l’intérieur de la mine peuplée de mannequins qui font revivre le dur travail des mineurs. C’est une bonne reconstitution de ce que furent les villes de la ruée vers l’or. De Bakersfield, le lendemain, nous partons vers le dernier parc naturel : Séquoia Park. Il est surtout caractérisé pars ses arbres immenses qui peuplent Grant Forest. Le plus célèbre est le Général Sherman Tree, d’un âge respectable, de 2.300 à 2.700 ans, 83,8m de haut ; il porte bien son nom séquoidendron giganteum avec ses 31,3m de circonférence et les 11,1m de diamètre à la base et son poids 1.385 tonnes, dans une clairière de Grant Grove le Général Grant Tree n’est vieux que de 1.800 à 2.000 ans et ne mesure que 81,5m de haut. Nous avons déjeuné à l’ombre des géants et après une dernière visite à ces monstres végétaux nous partons pour Merced. Le seul hôtel de type mexicain à l’entretien parfaitement nul et au repas le plus mauvais et le plus spartiate que nous ayons eu. Quelle désagréable découverte de l’Amérique profonde ( !). A la fin de la matinée suivante, nous atteignons San Francisco, tant attendue. La seule vraie ville américaine à dimensions presque humaines. En arrivant, nous avons un aperçu de la baie et nous plongeons directement sur la place principale avec le Civic Center avec City Hall qui date de 1915, ce qui caractérise ce monument c’est sa grande coupole baroque inspirée par celle de la basilique St Pierre de Rome et qui dépasse en hauteur celle du Capitole de Washington. A ma demande nous montons à Twin Piks d’où nous avons une vue incomparable sur Bay Area et les 41 collines sur lesquelles s’étend la ville. Mais nous pouvons d’ici discerner tous les éléments du Down Town dominé par la transamérican Pyramid dans le quartier des affaires (financial District) -6- - Nous allons déjeuner dans Chinatown, le quartier chinois des années 1850 bâti autour de Stockton street. Il y règne une atmosphère très chinoise dans un cadre de vie très américain. D’ailleurs nous allons prendre un déjeuner typiquement chinois avec riz et baguettes, liseron d’eau, porc au caramel etc.… En sortant nous admirons les lampadaires décorés de dragons, les bazars vendant des cerf-volants, les ruelles qui recèlent les temples, les laveries caractéristiques des emplois asiatiques, et les restaurants familiaux. En suivant Grant Avenue, nous arrivons en vu d’une station de Cable Car. Ce moyen de communication est une institution de 1873 unique au monde, la traction est réalisée par un cable mû par un moteur au dépôt central. Quand le gripman resserre les mâchoires du levier à pince sur le câble, la voiture avance alors à la vitesse régulière de 15 km/h , pour stopper, il suffit d’ouvrir la pince et de tirer le frein. Il reste 3 lignes de cable car sur les huits qui existaient en 1889. Nous nous heurtons à un problème, impossible de monter dans un cable car, pour inciter les gens à abandonner la voiture au profit des transports en commun, les cables cars, les bus, le bart (métro) sont gratuits pour 3 jours, et il y a donc des queues énormes. Nous partons donc à pied, ce qui nous permet de découvrir le fameux Scenic Drive et en particulier la fameuse Lombard Street, rue à virages extrêmement serrés afin d’éliminer la circulation et qui, au contraire, est très empruntée par ce que sa descente est spectaculaire.. Nous longeons dans le prolongement de Lombard Street. Le point fort, le lendemain, est la visite du mythique Golden Gate Bridge conçu en 1844 par John Freemont et ouvert en … 1937, son prix 35 millions de $ pendant longtemps ce fut le plus long et le plus haut pont suspendu du monde, il permet tous les ans le passage de 40 millions de véhicules (118.000/j) long de 2.330m et épais de plus d’un mètre les deux grands câbles se composent de fils d’acier qui, placés bout à bout, mesureraient 130.000km, car ce pont peut résister à des vents de 160km/h. Nous descendons ensuite sur Fisherrman Wharf, et North Beach. Ce port de pêche encore en activité se reconvertit de plus en plus en centre touristique (boutiques, restaurants) C’est le point de départ d’une croisière sur la baie qui nous permet de goûter à la fraîcheur du climat de San Francisco, il fait à peine 14°C sur le bateau et nous avons beaucoup de chance car la baie est très souvent dans le brouillard et baigne dans un air très frais à cause du courant froid de Californie tout proche. La croisière permet de voir de plus près la célèbre prison d’Alcatraz, pénitencier de 1934 à 1963 , puis l’île est revendiquée par les indiens du Native area Américan Mouvment et devient un élément de la Golden Gate National Recrative area. Le plus célèbre prisonnier fut Al Capone de 1931 à 1936. Beaucoup ont été surpris par les otaries qui se font bronzer sur les appontements du Wharf ce qui prouve la fraîcheur de la température de l’eau. Notre visite à San Francisco est trop courte mais afin d’apprécier l’ouest américain il fallait aller à l’essentiel et prévoir que nous reviendrons. Michel Marty -7-