Ouest USA en octobre 2003
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Ouest USA en octobre 2003
Voyage au Far West Du 30/09 au 13/10/2003 Association des Anciens de NCR France Les cow-boys & girls au « Mac Do » ! 1, square John Patterson 91749 Massy Site : http://anciens.ncrfrance.org Email : [email protected] Monument Valley Ah Un patchwork fascinant, déroutant, ahurissant, estomaquant, enthousiasmant, dérangeant, ensorcelant, ébouriffant, effarant, époustouflant… choisissez dans le tas, je les ai tous entendus au cours du voyage, de ce « super » voyage de l’avis (quasi) général le plus réussi de tous ! Des sites époustouflants ! Zion Et ses ondulations de pierre sculptée par le vent de sable … LA CALIFORNIE Bryce Canyon Un bémol au romantisme: la couleur de ces multiples cathédrales est due à l’oxyde de fer qui imprègne la roche. Et pourtant la gestion s’annonçait difficile, avec deux fois plus de candidats que prévu. Jean (Barbier) et Michel (Jourdain) ayant eu la délicatesse de ne pas en faire état, nous nous sommes retrouvés à 66 (tout comme la célèbre route !) à Roissy, le cœur léger et l’esprit aventureux. A nous l’Amérique ! Mieux, à nous la Californie ! A partir de là, l’organisation bien huilée s’est résumée en trois lettres « R.A.S. » sur toute la ligne. D’autant plus qu’en vrais « touristes professionnels » (dixit un des guides) nous avons éliminé d’emblée les écueils éventuels : retards systématiques à l’appel, tolérance zéro, sous-groupes de copinage, etc. Répartis en deux cars de 33, assortis de deux guides (très Avec 40 kilomètres de diamètre ça pourrait être une belle agglomération. Pourtant cette mégapole n’est qu’un agglomérat de petites bourgades sans unité entre elles, qui en s’élargissant telles une tache d’huile, ont fini par se rejoindre. L.A. se définit à travers une succession de points forts mondialement Los Angeles connus dont les « Universal Studios » où nous avons été « lâchés » toute une Le fameux Golden Gate, à l’entrée de la baie de San Francisco différents, mais tous deux compétents) la compagnie s’est ébranlée très tôt, comme chaque jour, dès le lendemain de l’arrivée. Il faut dire qu’avec 9 heures de décalage on était tous fringants ! Pour en venir au voyage il s’est déroulé sur le principe du triangle Los Angeles, Las Vegas, San Francisco avec au centre les grands sites géologiques. Sans en reprendre le plan qui a été pratiquement suivi on évoquera ici quelques points forts. Chacun y ajoutera ses souvenirs personnels et les inévitables anecdotes qui les ont journée pour notre plus grand émerveillement et quelques bonnes émotions aussi, les effets spéciaux ne faisant pas dans la dentelle ! Un petit cocorico quand nous avons aperçu l’empreinte de Maurice Chevalier sur le parvis du théâtre chinois d’Hollywood Boulevard... Jacqueline et Jean-Marie Delaval Le groupe NCR dans la Vallée de la Mort Final avec les stars à Hollywood ! Sur un texte de Jacqueline et Jean-Marie Delaval, des photos de Pierre Fabre, Jean-Marie précité, Michel Jourdain et votre serviteur, des décors de Roger Hart et Buffalo Bill, avec une super organisation de Michel Jourdain, nous espérons, chers amis, que ces 4 pages vous rappelleront de bons souvenirs. Amitiés à tous et à bientôt pour un prochain voyage. Jean Barbier Départ Pique-nique Navajo San Francisco (dite Frisco) Petit Las Vegas à Laughlin, l’hôtel « Colorado Belle » (non pas amarré sur le Colorado, mais construit sur la rive) donne un avant goût de la liberté d’expression des américains Au menu, servi par une équipe d’Indiens, une tortilla aux légumes, des haricots rouges et de grandes rasades de thé sans Téquila ! Grand canyon C ’est une ville attachante! Fatigante mais attachante. C’est simple: quand on ne monte pas on descend ! Tout y est intéressant : les maisons victoriennes et leurs couleurs bonbon, les drapeaux des gays (40 % de la population dont le maire et le capitaine des pompiers…), le pittoresque cable-car qu’on se doit d’avoir pris en se postant sur le marchepied, et vu des hauteurs, le spectacle sur la baie et sur la prison de l'île d’Alcatraz. En reconnaissance autour d’Alcatraz avec au fond l’élégance du Golden Gate La célèbre Lombard Street et ses zigzags, Chinatown ... Et puis le wharf, ses restos et ses boutiques installés dans les anciens entrepôts, ses phoques et leur odeur enivrante ! Yosemite L ’épopée du Grand Canyon, on s’en souviendra ! Le brouillard nous ayant tellement déçus, le guide nous emmène voir un I-Max – Émotion plutôt forte mais ce n’est pas vraiment ça – A la sortie…il fait beau, on y repart. Sur place c’est encore un peu brumeux, mais on commence à mesurer le fond – et puis un bon coup de clarté et c’est l’extase… Et, c’est vu d’avion, quelques jours plus tard, que le site livrera vraiment tout son spectacle… Las Vegas ou Paris by night ? Route 66 C L e célèbre Bagdad Café où se situait l’action du film de Percy Adlon est resté en l’état. Quant à l’autostoppeuse, elle n’est pas d’époque ! ’est une autre planète, un monde à part qui donne le vertige. Cet énorme complexe artificiel des mille et une nuits (le jour Vegas est aussi terne qu’un ver luisant…), aux palais délirants, aux effets de lumière somptueux, est alimenté par une machinerie monstrueuse, à la fois forte et fragile : la dépendance au jeu de milliers d’esclaves dont l’horizon se borne à un cadran et à une manette... On ne peut s’empêcher de penser au film Métropolis (peut-être tourné aux Universal Studios ?) Pour noyer sous le faste l’immoral de la chose, les palais-hôtels offrent des spectacles permanents à vous couper le souffle. Rappelons pour le plaisir le Rios et ses tramways de rêve suspendus, le Bellagio, son plafond en verre de Murano, ses fontaines gigantesques, l’évocation des canaux de Venise, la voûte du Forum... Enfin, maintenant que cette appréciation moralisatrice aura libéré les consciences, soyons francs : Las Vegas c’est un merveilleux cauchemar ! Le Groupe des Courageux montés après le pique-nique, tout en haut, admirer le séquoia troué! P ourquoi les séquoias géants se sont-ils regroupés dans le parc Yosemite ? Cet énorme séquoia tombé il y a 300 ans, ne sera jamais débité! Selon la logique, discutable de gestion des Parcs Nationaux américains, tout ce qui tombe reste au sol. Et tant pis si un feu se déclare ! D’ailleurs les graines de séquoia ne peuvent bien germer que dans la cendre… On the road again !