la Baronne - Philharmonie de Paris

Transcription

la Baronne - Philharmonie de Paris
André Larquié
président
Brigitte Marger
directeur général
mercredi 2, jeudi 3 et
vendredi 4 février - 20h
samedi 5 février - 16h30
dimanche 6 février - 15h
amphithéâtre du musée
la baronne
Samarcande (Claude Barthélémy)
J’ai chanté (S. Cobo, E. de Bonneville)
La Fugue (P. Mathieu, S. Cobo, E. de Bonneville)
Nuits (R. Desnos, S. Cobo, E. de Bonneville)
Le Cimetière des choses (Clarika, Jean-Jacques Nyssen)
Rue du soleil (S. Cobo, E. de Bonneville)
La Société anonyme (E. Mitchell)
La Pause (P. Mathieu, S. Cobo, H. Renard)
Baratinages (S. Cobo, E. de Bonneville)
Le Tango stupéfiant (M. Dubas)
L’Amour (S. Cobo, E. de Bonneville)
Un Chant d’amour (J. Genet, S. Cobo, E. de Bonneville)
La Rivière (S. Cobo, Claude Barthélémy)
Les Marquises (J. Brel)
La Femme tranquille (P. Grosz, S. Cobo, E. de Bonneville)
La Marche (S. Cobo, E. de Bonneville)
L’Amour poison (P. Mathieu, H. Renard)
Souviens-toi (P. Mathieu, S. Cobo, H. Renard)
Sans Paroles (S. Cobo, E. de Bonneville)
durée : 1 heure 15 minutes
Sylvie Cobo, chant, batterie, harmonica
Claude Barthélémy, guitares, basse
Hugo Renard, claviers, programmation
Ce nouveau spectacle, coproduit par la cité de la musique et
La Baronne (Jean-Paul Chazalon, Anne Maussier, Ludovic
Chazalon), bénéficie de la participation du Fonds d’Action Sacem.
la baronne
la baronne
4 | cité de la musique
Ne pas voir dans le patronyme une ascendance aristocratique. La Baronne est née au cours d'une soirée
bien arrosée pour définir un concept voix-piano-batterie et un tandem musical, celui de Sylvie Cobo
(chant, écriture, batterie, harmonica) et d’Emmanuel
de Bonneville (composition, piano). Une batterie volontairement minimaliste (caisse claire/tom de basse/deux
cymbales) qui puisse se combiner physiquement à
un chant exalté. Femme-orchestre, Sylvie Cobo, hier
interprète de standards jazz, rock ou funk, chante
aujourd’hui au rythme d’un lyrisme incendiaire.
« Mon rapport avec le rythme dépasse l'acte de chanter des morceaux en tapant sur une batterie. J'ai l'impression que cela fait appel chez moi à des instincts
primitifs. J'ai peut être des percussions dans la peau. »
Ainsi, entre jazz et blues, rock et flamenco, New
Orleans et musette, La Baronne prit ses aises
accueillant un nouveau complice, Claude Barthélemy,
ex-directeur de l'Orchestre National de Jazz dont les
riffs allumés et les couleurs singulières signent toujours des prestations rares. Puis la Baronne alla faire
de flamboyantes apparitions dans les festivals
(Printemps de Bourges, Chaînon Manquant,
Francofolies de La Rochelle, Chorus des Hauts-deSeine) et sur quelques scènes d'Europe.
Voix puissante et chaude qui couvre ses trois octaves
avec des vocalises facétieuses, La Baronne a ensuite
enregistré de drôles de répertoires à l'instar de celui
de son dernier opus, énigmatiquement baptisé « Du
vent dans les bronches de Freydier-Pauhlac ». Un
album dans lequel il est question d'Amour-Poison,
d'enfance, des gens ou de Thélonius Monk.
Chansons dont elle offrira une version ce soir. Mais,
pour cette création à la cité de la musique, La
Baronne, a choisi également des chansons d'autrui
qu'elle affectionne dont Les Marquises de Jacques
Brel, Nuit de Robert Desnos, Le Tango stupéfiant
créé et interprété par Marie Dubas en 1932… Elle a
aussi opté pour La Femme tranquille, chanson qui
tempère l'expression fougueuse de son répertoire,
la baronne
écrite spécialement pour elle par Pierre Grosz. Et elle
fera la part belle à Pascal Mathieu, à travers trois
textes : Souviens-toi, La Pause, L'Amour. Pascal
Mathieu, auteur sulfureux, mélange poésie urbaine,
hymnes à l'amour et mal de vivre avec un humour
décapant.
Avec elle, son ami Claude Barthélémy, au jeu de guitare libertaire, inventif et puissant, qui souligne les
mots, peint des paysages sonores de façon si surprenante. Et Hugo Renard, arrivé récemment dans
l'univers de La Baronne, un arrangeur délicat qui
manie avec beaucoup d'inventivité, sampleurs, claviers
et autres matériels électroniques. Il arrive dans ce trio
en signant les trois chansons écrites par Pascal
Mathieu.
Trois personnalités, trois univers, une palette d'auteurs, pour un spectacle inédit, voulu tendre et sauvage, mariant tradition chanson française, poésie
habillée de trip-hop, énergie jazz-rock. Pour un personnage de feu aux cheveux léonins qui avoue avoir
« des fourmis dans les pieds et du sang qui bouillonne,
des mots qui sentent la vie et des trottoirs mouillés,
des désirs de baisers soyeux charnus comme des
oranges, de la solitude qui griffe et cette douceur des
mirages de l'aube ».
Frank Tenaille
notes de programme | 5
la baronne
biographies
6 | cité de la musique
Sylvie Cobo
Cette musicienne autodidacte au parcours
éclectique a tout d’abord
été chanteuse de rue et,
dit-on, serveuse, menuisière, ouvrière en
bâtiment et même ferrailleuse avant de créer
différents groupes de
rock. La Baronne naît en
1995 d’un travail en duo
avec Emmanuel de
Bonneville. Sylvie Cobo
cesse alors toute autre
activité pour se consacrer
à l’écriture des chansons
et à la batterie. A partir de
1996, elle effectue un travail de mise en espace et
de direction artistique
avec Jean-Paul Chazalon,
et collabore avec Pierre
Grosz, parolier, qui l’invite
au 25 diamants de la
chanson française (1997).
Sylvie Cobo rencontre
également Claude
Barthélémy en 1997 qui
l’invite à chanter dans son
spectacle Chansons tombées du ciel.
Actuellement, Sylvie Cobo
chante ses textes et ceux
de Jacques Brel, Robert
Desnos, Pierre Grosz ou
encore Pascal Mathieu.
Claude Barthélémy
Né le 22 août 1956 sous
le signe du Lion. Pour ses
33 ans, il a reçu comme
cadeau d'anniversaire la
direction de l'ONJ. Une
consécration pour cet
enfant de la banlieue –
« Ma période garage ! »,
se souvient-il avec émotion. Il apprend la guitare
à quatorze ans. Succès
sur toute la ligne. Il travaille, joue, compose, et
poursuit ses études car
Barthélémy est aussi un
élève studieux et
doué : un « matheux » qui
ira jusqu'à la maîtrise. Il
connaît alors des années
excitantes et difficiles, où
maths et musique
essaient de faire bon
ménage. La fac le jour, les
répétitions la nuit avec
son groupe, Œdipe, les
concerts publics (la Fête
de l'Humanité l'accueille
en 1976). A la clé, un
argent de poche confortable, des cernes sous les
yeux et une notoriété
croissante. Les professionnels dressent l'oreille
et commencent à s'intéresser à ce surdoué de la
guitare. Mais un jour,
maths ou musique, il faut
choisir. Pas facile pour
Barthélémy qui aime
la baronne
autant les chiffres que les
notes, « parce que les
deux procèdent d'une
même démarche : un langage fait de poésie et de
rigueur ». La preuve son
nouveau spectacle intitulé
Jungerman, une œuvre
composé pour son trio et
Ars Nova. Un compromis
de maths et de
musiques ?
Aujourd’hui il joue et compose pour l’Ensemble
Moderne de Francfort,
l’Orchestre National des
Pays de Loire, Ars Nova
et bien sur La Baronne.
Hugo Renard
Si Hugo Renard a étudié
le chant et l’art dramatique, c’est au piano qu’il
exprime toute sa sensibilité et son talent. En 1994,
il donne ses premiers
concerts à Paris (Passage
du Nord-Ouest, Le
Biplan, Théâtre du
Tourtour), signe son premier album et joue en
première partie des
concerts de Maxime le
Forestier et de Mauranne,
dont il signe une chanson. Depuis 1997, il crée
des bandes-son et réarrange des comédies
musicales comme
Starmania ou Les
Misérables. Il écrit également des scénarii pour la
télévision.
technique
régie générale
Didier Belkacem
régie plateau
Jean-Marc Letang
Roloand Picault
régie lumières
Marc Gomez
régie son
Didier Panier
Gérard Police
notes de programme | 7

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