La Polka des Saisons

« La Polka des Saisons »
de et par Gilles Defacque et Alain D’Haeyer
Après la tournée des « Barbares »*, Gilles Defacque et Alain D’Haeyer sont
retournés sur les pas de leur tube créé en 1979, « La Polka » créée en 1979, pour
dégourdir leurs jambes de clowns et nous faire rire une bonne et nouvelle fois !
Sur le canevas traditionnel du clown et de l’auguste, les lascars brodent ici un
scénario absurde et irrésistible où il s’agit d’éliminer l’autre pour mieux tirer la
couverture à soi : Piquemuche a un disque à lancer, Poupinou un grand poème
tragique à déclarer. Nez rouge, vestes trouées, godasses de loqueteux pour l’un, le
costume étriqué et un faux air à la Harold Lloyd pour l’autre, frères ennemis ou
complices, de ces deux espèces de clochards, qui l’emportera ?
Le Prato – Théâtre International de Quartier
Direction : Gilles Defacque
6 allée de la Filature 59000 Lille
tél : 03 20 52 71 24 / [email protected] / www.leprato.fr
Extraits de presse
« Ce qui prime, à chaque instant, pour ces deux artistes, c’est de composer avec ce qui se
présente, tout ce qui se présente : les allers-retours de spectateurs vers les toilettes,
l’actualité locale, l’endroit où ils sont. Ils se baladent et nous baladent, entre parties écrites et
improvisations, ils se jouent de leur complicité et des effets prévus. « J’vais m’suicider et
j’reviens » dit l’un, « Te rate pas ! » dit l’autre. (…) D’un poème tragique déclamé en ch’ti, à
une complainte surréaliste bourrée de tendresse, Piquemuche et Poupinou ont fait partager
au public leur « fou-rire intérieur » et leur art du burlesque, pour le bonheur de tous. »
Le Télégramme de l’Ouest – Octobre 2004
« La morosité, ça se soigne ! Un peu de musique, beaucoup de gags, deux grands
professionnels du rire : même à l’heure d’internet et de la communication virtuelle, la dérision
d’un clown demeure la plus efficace des thérapies pour prendre à bras le corps les maux, les
malaises, les inquiétudes et autres angoisses de cette fin de siècle. » M.E. Bogucky - La
Croix du Nord-Pas-de-Calais
« C’est un bon spectacle comique, avec ce qu’il faut de répétition, de discontinuité, de
poésie, pour à la fois déclencher la mécanique du rire, surprendre et puis faire rêver. La salle
est largement associée aux sketches. Les gags désopilants se multiplient comme les minicatastrophes des super-gaffeurs. » Pierre David - La Réforme
« Les deux comédiens ont su rester fidèles à leur style tout en dévoilant des nouvelles
facettes de leur art. On découvre en Alain D’Haeyer un véritable chanteur-compositeur, aussi
à l’aise avec le rock échevelé qu’avec la guitare musette ou les mélodies z’exotiques…
Gilles Defacque, lui, n’a pas quitté son personnage d’auguste à la fois geignard et finaud.
Sans avoir l’air d’y toucher, il improvise de grinçantes allusions à l’actualité, révélant parfois
l’analyste sous l’apparence du blagueur lourdaud. » Emmanuelle Tardif - Autrement Dit
« La Polka des Saisons tourne ainsi. Echantillonnage de gags et petites perles de mime. Où
chaque geste est compté malgré tout, chaque clin d’œil minutieusement dosé. On croirait
parfois à un petit air d’impro, ce n’est que pour tromper l’ennemi. Cette Polka-là, mille fois
rôdée, témoigne de deux talents clownesque que l’on retrouve avec plaisir. Epuisant pour les
artistes, sans doute, mais salvateur, quelque part pour celui qui rit. » Cécile Rognon - Nord
Eclair
Le Prato
Théâtre International de Quartier à Lille
Un lieu, une démarche.
Très implanté dans le quartier de Moulins à Lille et logé dans une ancienne filature, Le Prato, s'ingénie à
décloisonner dans ses propres spectacles comme dans sa programmation.
C'est une équipe de comédiens qui créent ses propres spectacles en explorant les formes les plus multiples du
rire et de la poésie et qui jouent (aussi) le répertoire contemporain.
Scène conventionnée pour les arts du burlesque et Pôle national Cirque.
Le Prato, compagnie ?
Un carrefour de personnalités qui ont l’envie, le besoin, de parler à voix haute d’aujourd’hui.
Dès le départ, en 1973, 2 axes : le théâtre / les clowns.
Deux vies parallèles sous le même nom.
Les clowns, professionnels d’emblée, jouent en soirée, pour des adultes.
Le théâtre mène un travail de création collective sur des thèmes de société, en rue et en salle ; on peut y croiser
Chantal Lamarre, Guy Alloucherie, Eric Lacascade (ont joué en 81 et 82, dans « Parfum de frites », « Arlequin
Squatter », « Maldonne »…)
La volonté commune : créer l’appel d’air, la curiosité étrange, le plaisir de l’intervalle, de l’à côté. Se détacher. Et,
dans le rire, irrépressible comme un éternuement, se retrouver, se découvrir au monde.
A côté. A la crête, à la pointe de l’écume où tout est encore possible.
Les spectacles des Clowns du Prato
1973 : « Tu t’en vas ? Non, non, j’m’en vais. »
avec Gilles Defacque, Jean Noël Biard et Ronny Coutteure
1974 : « Fin de siècle, fin de sieste » avec Gilles Defacque, Jean Noël Biard et Alain D’Haeyer
1977 : « Amour et Tango » avec Gilles Defacque, Jean Noël Biard et Alain D’Haeyer
1979 : « La Polka des Saisons » avec Gilles Defacque et Alain D’Haeyer
Le « tube » du Prato, en tournée nationale et internationale, dans des films de mime, de danse et de clowns, de
Douchy-les-mines à Napoli !
1987 : « Tohu Bohu » avec Gilles Defacque et Alain D’haeyer, coproduit par les CDC de Calais et de Boulogne.
« La Polka des Saisons » est re-créée, histoire de l’inscrire au répertoire ! (ex : ouverture du mois du clown à La
Villette – Paris en décembre 2003… en mai 2007 au théâtre des Salins à Martigues, en juin au Très Grand
Congrès Mondial des Clowns à Niort)
Gilles Defacque
Clown, comédien, écrivain, metteur en scène et directeur du Prato.
Auteur et metteur en scène de spectacles qui explorent les formes les plus multiples du rire et de la poésie, il
décloisonne dans ses propres spectacles comme dans sa programmation.
Entre « La Polka des Saisons », le spectacle emblématique des Clowns du Prato, « Opéra Bouffe Circus », et
maintenant « Mignon Palace », des revues circassiennes, Gilles Defacque continue de concevoir des
performances à géométries variables où l’improvisation est reine : « Le Tournage Imaginaire », « Le Cabaret du
bout du monde », éphémères à l’occasion, d’inaugurations et autres rassemblements festifs, de festivals,
pour exemple, depuis des années à Uzeste chez Lubat, bientôt à Excentrique en région Centre avec
« l’Improbable Trio » en compagnie de Alexis Vachet joueur de vieille et de l’acrobate-danseur JeanBaptiste André; déambulatoires et plus importantes telles que : « Deûles d’amour » et « Gamberges ».
Il a mis en scène aussi le répertoire : Beckett et Louis Calaferte, tourne « Effroyables Jardins » de Michel Quint, et
Interprète, il a joué dans « Les Barbares »* d’après Gorki mis en scène par Eric Lacascade (juillet 2006 à Avignon
dans la Cour d’Honneur), et en tournée actuellement « Gilles » mis en scène par David Bobee.
Après l’inépuisable succès de « Bégaiements », il décide en 2008 de créer un nouveau solo : « Loin d’être fini ».
Dans le même temps, il accompagne de ses conseils et regards obliques, de jeunes comédiens et artistes de
cirque, sur le chemin du clown ; pour exemple : Ludor Citrik qui joue « Je ne suis pas un numéro » depuis 2002,
Janie Follet qui a co-écrit avec lui « Moi y’a une chose que j’comprends pas… c’est la beauté » qu’elle tourne
depuis janvier 2006, Marie-Laure Baudain « Pauline Couic est la prochaine à naître (mai 2011).
Alain D’Haeyer
Dès 76, tandis qu’il tourne avec les spectacles des clowns du Prato, il crée les musiques de certains spectacles
du théâtre du Prato comme « Silence on détourne » (78), « Quand est-ce qu’on vit » (80). En 82, il fonde le
KAKOPHONIC MICRO TEATR et adapte des textes de Joyce, Jarry, Kafka, il tourne toujours « Un artiste de la
faim » de Kafka mis en scène et joué par lui-même.
En 86 il joue, avec notamment Gilles Defacque, pour la 1ère fois au Ballatum Théâtre dans « Edmond » de David
Mamet mis en scène par Eric Lacascade et Guy Alloucherie ; il est maintenant de (presque) tous les spectacles
de Eric Lacascade (Ivanov, Platonov, Les Barbares…)*.
A co-mis en scène avec Gilles Defacque « Aux armes citoyens » (90) et « En attendant Godot » (94).