Le pouvoir calorifique inférieur
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Le pouvoir calorifique inférieur
Résultats Références Quels que soient les échantillons testés (granulats issus de PUNR majoritairement PL, VL ou mélange), la valeur de PCI est de 35 MJ/kg. Normes n Bois sec : 21 MJ/kg. n Charbon : 24-29 MJ/kg (il existe plusieurs qualités de charbon). n Ce mode opératoire fait actuellement l’objet d’une étude pour la rédaction d’une norme. Conclusion PR CEN/TS 15400 – Solid Recovered Fuels – Methods for the Determination of Calorific Value. F ISO 1928 – Mai 2004 – Combustibles minéraux solides – Détermination du pouvoir calorifique supérieur selon N la méthode à la bombe calorimétrique, et calcul du pouvoir calorifique inférieur. Un projet de norme concernant les combustibles solides de récupération est à l’étude pour les broyats de PUNR. Aussi, dans un souci d’harmonisation des méthodes, Aliapur a souhaité valider ces méthodes sur les granulats de PUNR bien que ceux-ci fassent très majoritairement l’objet d’une valorisation matière. Études de référence n Dans les cas où les granulats de pneus ne pourraient plus faire l’objet d’une valorisation matière, par exemple lors du recyclage d’aires de jeux, de gazons synthétiques, etc., ils pourront être utilisés comme combustible grâce à un PCI tout à fait remarquable. n Caractérisation de granulats de PUNR – CTTM1 pour le compte d’Aliapur – Février 2007. Étude et analyses de granulats de PUNR – LRCCP1 pour le compte d’Aliapur – Juin 2007. Sites de prélèvement Les études menées par Aliapur ont porté sur divers lots de granulats de PUNR issus de quatre usines européennes de granulation qui utilisent différents procédés et matières premières. Ces lots correspondent aux principaux produits commercialisés par ces sites. Les quatre sites d’où proviennent les échantillons représentent ensemble les principales configurations de ce que l’on peut trouver en termes de procédés et de types de pneus usagés. Aliapur a utilisé une grande diversité de produits pour ses analyses, lui assurant une vue globale du secteur et une bonne représentativité des résultats. Usine 1 : broyages successifs de pneus de poids lourds (PL). n Usine 2 : broyages successifs de pneus de véhicules légers (VL). n Usine 3 : broyage par écrasement de pneus PL et VL. 1 2 n n 4 Usine 4 : broyage après cryogénie de pneus PL et VL. (1) Centre de Transfert de Technologie du Mans (CTTM) et Laboratoire de Recherches et de Contrôle du Caoutchouc et des Plastiques (LRCCP). 3 Coordination éditoriale : R&D Aliapur – Coordination graphique : communication Aliapur – Conception/Création : Crayon Bleu – Photos : Aliapur DR, Michel Djaoui – Mars 2010. Imprimé dans le cadre d’Imprim’Vert sur papier recyclé – En sa qualité d’émetteur de papiers, Aliapur adhère à l’éco-organisme EcoFolio pour leur recyclage. Exemples de PCI n ALIAPUR - Recherche & Développement 71, cours Albert Thomas - 69003 Lyon - FRANCE Tél : +33 (0)4 37 91 43 20 - Fax : +33 (0)4 78 54 67 14 www.aliapur.fr - [email protected] FILIÈRE DE VALORISATION DES PNEUS USAGÉS FILIÈRE DE VALORISATION DES PNEUS USAGÉS Le pouvoir calorifique inférieur Bien que les granulats de pneus usagés ne fassent pas l’objet d’une valorisation énergétique, le service Recherche et Développement d’Aliapur a souhaité étudier leur pouvoir calorifique inférieur et, ainsi, établir des données de référence qui manquaient à ce type de produit. Ces données pourraient également être réutilisées pour le recyclage des sols sportifs et de loisirs dont les granulats seront arrivés en fin de vie. Dans ce cas, la valorisation énergétique serait une solution envisageable. Le pouvoir calorifique Méthode préconisée et étudiée par Aliapur Définition Mode opératoire Le pouvoir calorifique inférieur Quantité de chaleur libérée lors de la combustion complète d’un mètre cube de gaz dans des conditions « normales » de température et de pression (1,01325 bar ou 101 325 pascals à 0 °C) lorsque l’eau formée pendant la combustion demeure à l’état de vapeur et que les produits de combustion sont évacués dans les conditions d’essais normalisées. Équivalent : net calorific value. Il a été établi à partir de la norme NF ISO 1928 (mai 2004). Exemple d’un dispositif Calorimètre Les échantillons de PUNR sont préparés à partir d’une micronisation de granulats contenus dans des échantillons de 1,8 g. Ces échantillons sont eux-mêmes issus, par diviseur rotatif, de 500 g pris dans un big bag de 500 kg. Couvercle La combustion est la réaction chimique qui a lieu entre un combustible et un comburant, par exemple l’oxygène de l’air en présence d’une source de chaleur. Le résultat d’une combustion complète donne essentiellement du dioxyde de carbone (CO2), de l’eau (H2O) et de la chaleur. (C, H) + O2 Un composé constitué de carbone et d’hydrogène réagit avec de l’oxygène C3H8 + 5 O2 Exemple du propane Cuve Agitateur Bombe + couvercle Cellule CO2 + H2O + chaleur pour donner du dioxyde de carbone, de l’eau et de la chaleur GRANULATS de PUNR 3 CO2+ 4 H2O + chaleur 500 kg Le pouvoir calorifique inférieur de granulats de PUNR est de 35 MJ/kg. Comment calcule-t-on le pouvoir calorifique ? L’échantillon combustible est placé dans un cylindre étanche en acier, appelé « bombe calorimétrique », avec de l’oxygène pur. L’eau formée lors de la combustion est liquide et se vaporise, changement d’état qui demande de l’énergie. La quantité de chaleur totale générée par la combustion, appelée « pouvoir calorifique supérieur (PCS) », est donc égale à la chaleur libérée par la combustion à laquelle il faut ajouter la chaleur nécessaire à la vaporisation de l’eau. Dans la réalité, la vapeur d’eau se condense généralement à l’extérieur, notamment à la sortie des cheminées des appareils industriels ou domestiques. La quantité de chaleur produite lors d’une combustion est donc inférieure au pouvoir calorifique supérieur, car la chaleur de vaporisation de l’eau n’est pas récupérée. Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) se calcule en déduisant du PCS la chaleur de vaporisation de l’eau. Il caractérise donc mieux la quantité d’énergie fournie par le combustible considéré. Pour les combustibles gazeux, le PCI représente une valeur proche de 90 % du PCS. Il est exprimé en mégajoule par kilo (MJ.kg-1 ou MJ/kg). Des projets de normes concernant les analyses de combustibles solides de récupération sont actuellement à l’étude. Aliapur a souhaité valider les méthodes d’analyses propres aux PUNR dans un souci d’harmonisation avec les autres procédés mis en place, même si les granulats de pneus usagés font l’objet d’une valorisation matière. Prise de l’échantillon Microniastion à 500 µm prise d’échantillons = 0,3g Échantillon constitués selon la méthode «lourde» Voir la fiche «Prélèvement et échantillonnage» Réduction de l’échantillon par diviseur rotatif = 1,8g Le pouvoir calorifique est la quantité de chaleur dégagée par la combustion d’un kilo de combustible, ou d’un mètre cube si c’est un gaz. Valeur de référence Pesée de la masse d’eau dans la cuve Échantillon de 500g L’échantillon de granulats de PUNR micronisé (0,3 g) est placé dans une bombe calorimétrique remplie d’oxygène pur. La bombe est ensuite placée dans un calorimètre rempli d’eau distillée et muni d’un dispositif d’agitation et d’un thermomètre. Après avoir mesuré la température initiale, la combustion est déclenchée dans la bombe. L’évolution de la température de l’eau du calorimètre est suivie pendant toute la durée de l’expérience. Elle est directement liée à la chaleur dégagée par la combustion, c’est-à-dire au pouvoir calorifique de l’échantillon. PCéchantillon = mtotale x Cpeau x Ttotale méchantillon Cette équation signifie que le pouvoir calorifique de l’échantillon est égal à la masse totale (masse de l’eau dans la cuve + « masse équivalente » qui est une donnée constructeur) multipliée par la chaleur spécifique de l’eau multipliée par la différence entre la température initiale et la température maximale atteinte lors de l’expérience, le tout divisé par la masse de l’échantillon. Les études de référence ont montré que la préparation de l’échantillon (réduction puis micronisation) assure une meilleure reproductibilité de la mesure que l’utilisation directe de granulats non micronisés. Les essais et les résultats obtenus ont confirmé les choix de la méthode d’analyse et du protocole de préparation et d’échantillonnage. Mise en place du couvercle Mesure de température à la fin de l’essai