Séquence 1 Dominante : méthodologie Objectif

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Séquence 1 Dominante : méthodologie Objectif
Séquence 1
Dominante : méthodologie
Objectif :
Corrigé du DM n°1 : questions et réécriture
QUESTIONS (15 points)
I - UN RECIT (4 points)
a) - Qui raconte et à quelle personne est faite la narration ? Justifiez votre réponse par une citation du texte. (0,5
pt)
Si l’auteur, Laurent Gaudé, n’est pas le narrateur qui s’appelle Quentin Ripoll, la narration est faite à la 1ère
personne, comme en témoignent les lignes 5-6 : « J’aurais dû allonger d’un nom la longue liste des monuments
aux morts. Quentin Ripoll. »
b) - Relevez un passage au style direct. Qui s'exprime ? (0,5 pt)
Le passage au style direct se trouve aux lignes 21-22 : « Il a attrapé une saloperie, il est là-bas depuis
cinq jours. », comme le montrent les guillemets et les indices de discours, même s’il n’y a pas de verbes
introducteurs de parole. Cette phrase est prononcée par le caporal auprès de qui le narrateur va chercher des
informations sur M’Bossolo.
2) Justifiez l'emploi du présent « je me souviens » (l. 8), dans un récit écrit au passé. (0,5 pt)
Le présent « je me souviens » (l. 8) est un présent d’énonciation qui fait référence au moment de l’écriture de ce
récit.
3) a) Relevez de la ligne 13 de « ce jour-là est mort Ripoll » jusqu'à la fin les connecteurs temporels qui font
progresser le récit. (1 pt)
Les connecteurs temporels qui montrent les étapes de la progression de ce récit sont : « ce jour-là » l. 13,
« Quelques semaines plus tard » l. 16, « A l’instant où j’ai vu son visage » l. 23, « deux jours » l. 31, « jamais » l.
32.
b) Relevez dans le dernier paragraphe, les phrases nominales. (1 pt)
Dans le dernier paragraphe, les phrases nominales sont : « Mort de maladie, M’Bossolo… Bouffé par la guerre,
oui. » l. 26-27, « Même pas ça. » l. 29.
c) Caractérisez à l'aide d'un adjectif qualificatif le rythme ainsi créé. (0,5 pt)
Dans les deux derniers paragraphes, l’action n’est pas rapide, le temps s’étire dans une dilatation, une scène,
pour décomposer les différentes étapes de la recherche de M’Bossolo par le narrateur et l’expression de son
indignation sous forme de phrases nominales. Le rythme ainsi créé est ralenti pour insister sur un moment clé ou
pour susciter chez le lecteur des sentiments, des émotions. Le narrateur insiste sur l’intensité dramatique de la
scène.
II – OMNIPRESENCE DE LA MORT (5 points)
4) a) Relevez le champ lexical de la mort dans le 1er paragraphe. (0.5 pt)
Le champ lexical de la mort dans le 1er paragraphe est le suivant : « mourir » x 2, « Mort au combat »,
« Décoration posthume », « explosé dans un souffle chaud de chair brûlée », « la longue liste des monuments
aux morts », « Mort pour la France », « nom gravé dans le marbre », « la fin minable des vrais désespérés ».
b) Quelle est l’origine de la mort des hommes cités dans ce premier paragraphe ? (0.5 pt)
Les hommes cités dans ce paragraphe, Dermoncourt, Castellac, Messard, et Barboni, sont tous morts au combat.
c) Dites quels sont les signes de célébration de ces morts en relevant les expressions dans le premier
paragraphe qui permet de les honorer. (0.5 pt)
Ces hommes ont reçu des décorations posthumes et ont eu leurs noms inscrits sur les monuments aux morts qui
trônent dans tous les villages et villes de France et qui permettent de rappeler à chaque fête nationale et
célébration du 11 novembre tous les ans de les célébrer.
5) a) Expliquez la phrase : « Le colosse noir qui me portait sur ses épaules terrassé par un rhume. » (l. 30).
Quelle est la figure de style utilisée ? Quel sentiment le narrateur cherche-t-il à provoquer chez le lecteur ? (1.5
pt)
La phrase « Le colosse noir qui me portait sur ses épaules terrassé par un rhume. » (l. 30) exprime le scandale de
cette maladie qui paraît anodine et qui tue même les plus forts. Ce paradoxe est exprimé dans une métaphore
lexicalisée « colosse », filée par l’image du verbe « terrasser », construite en chiasme pour exprimer l’antithèse
entre la force du soldat et sa mort absurde.
b) M’Bossolo sera-t-il honoré comme ses camarades du 1er paragraphe ? Pourquoi ? (1 pt)
Cette mort grotesque et indigne prive M’Bossolo des mêmes célébrations que ses camarades qui, eux, sont morts
au combat.
c) Relevez deux termes de nature grammaticale différente mais de la même famille qui traduisent ce qui
différencie ces morts. (1 pt)
Dans le dernier paragraphe, ce qui distingue ces morts sont « la gloire » dont la mort par cause de grippe
espagnole est dépourvue puisque « La grippe, ce n’est pas glorieux » l. 25.
III - UNE DENONCIATION (6 points)
6) Relevez le champ lexical de la guerre. Quelle est l’opinion du narrateur sur ce sujet ? (1 pt)
Le champ lexical de la guerre est le suivant : « les tranchées » x 2, « Mort au combat », « Décoration
posthume », « souffle chaud de chair brûlée », « des monuments aux morts », « Mort pour la France », « La
boue », « mes plaies », « capitaine du régiment », « caporal », « médaille », « la guerre », « le front », « le froid
de ces terres où il n’aurait jamais dû venir », « Tué par les nuits de veille passées les pieds dans la boue froide »,
« des lignes qui ne lui étaient rien ».
On constate donc que le narrateur la condamne fermement.
7) a) Faites un relevé des termes du lexique familier. (1 pt)
Les termes familiers sont : « Ils y sont tous passés » l. 3, « Foutaises » l. 6, « le gars » l. 18, « saloperie » l. 22,
« bouffait » l. 24, « bouffé » l. 26-27.
b) Montrez comment le mélange des registres renforce la dénonciation du narrateur. (1 pt)
Ces mots de registre familier permettent de rendre plus frappante, plus brutale la dénonciation de cette guerre qui
détruit tout en créant les plus grandes injustices.
8) a) Identifiez avec précision les formes verbales en « ... rais » et en « ... rait » des lignes 1 à 2. A quel mode et
quel temps sont-elles conjuguées ? (0.5 pt)
Les verbes au conditionnel passé : « J’aurais dû » l. 1, 4 et 5, « ce qui aurait dû » l. 1, La mère aurait pleuré » l.
2, « elle aurait pu » l. 2, « il n’aurait jamais dû » l. 26-27 ; et au conditionnel présent : « il ne céderait » l. 10,
« rien ne pourrait » l. 10, « Sa famille ne recevrait » l. 25, « Il serait notifié » l. 25-26.
b) Quel lien logique induit ce mode et ce temps ? (0.5 pt)
Le lien logique qu’induit le conditionnel est la condition (irréel du passé pour le conditionnel passé, irréel du
présent pour les conditionnels présents des lignes 25-26 à ne pas confondre avec le futur dans le passé des lignes
10).
9) Trouvez dans le texte la raison pour laquelle le narrateur aurait dû « mourir là-bas ». (0.5 pt)
Le narrateur aurait dû « mourir là-bas » car il est mort sur le champ de bataille et l’homme que M’Bossolo a
sauvé va devenir un assassin : le colonel Barbaque, comme en témoignent les lignes 13 à 15 : « C’est ce jour-là
qu’est né le colonel Barbaque. Non, c’est plus tard, bien plus tard. Ce jour-là est mort Ripoll. (…) Est-ce-que
M’Bossolo a su qu’il allait sauver un tueur ? ».
10) En récapitulant les réponses aux questions précédentes, dites quelles sont les conséquences de la guerre et
comment le narrateur les dénonce. (1.5 pt)
La nouvelle du Colonel Barbaque de Laurent GAUDE a été écrite en 2007, c’est-à-dire très longtemps après
l’époque des événements racontés, qui appartiennent à la Première Guerre Mondiale, pour dénoncer les
conséquences de ce conflit sur plusieurs destins individuels de façon à en témoigner de manière pathétique en
racontant cet épisode si injuste, mais aussi dans une visée argumentative : ce récit est l’un des seuls et derniers
moyens de rendre hommage aux soldats issus des colonies que l’Etat français n’a jamais vraiment reconnus
comme héros sur un pied d’égalité avec les soldats français de métropole en insistant sur le courage de l’un
d’entre eux, M’Bossolo. Mais ce récit développe également le leïtmotiv de l’horreur de la guerre qui élimine les
meilleurs des hommes et laisse survivre des hommes détruits par l’expérience traumatisante des combats et de
l’absurdité de ces morts inutiles, jusqu’à devenir pour le héros de la nouvelle un assassin, le colonel Barbaque,
titre éponyme de la nouvelle.
REECRITURE (5 points)
Récrivez le passage suivant (lignes 17-19) après avoir remplacé « Je » par « nous » et changé les verbes au passé
composé en verbes conjugués au plus que parfait. Effectuez toutes les modifications.
L’infirmerie nous laissait sortir deux heures par jour pour que nous prenions l’air. Nous l’avions cherché
partout. Nous avions demandé au capitaine du régiment. Nous lui avions expliqué que le gars nous avait sauvé
la vie. Il avait été gentil. Il avait consulté ses carnets et nous avait indiqué où nous pouvions trouver notre
homme.
Séquence 1
Dominante : orthographe
Objectif :
Corrigé de la dictée n°2 sur les homophones
Il n’y a plus, ici, ni trous d’obus ni fils barbelés. Mais le tumulte des voix est là. (…) Je les écoute… Sur le front
gisent des milliers de soldats épuisés. Ils vont mourir et pleurent tout seuls. Ils glissent à la terre leurs derniers
mots… (…) Ce sont les voix fatiguées de mes frères. Ceux que j’ai laissés derrière moi. Les voix embourbées de
ceux qui n’ont pas pu se relever. Ils s’adressent à moi. Ils veulent parler par ma bouche. Ils veulent que je leur
prête voix. (…) Je vais aller par les chemins et faire entendre le chant qui me hante. Je comprends… Oui je
comprends… Je ne dois plus courir. Non. Je dois les emmener où je vais.
Laurent Gaudé, Cris, 2001.
1.




Erreurs lexicales (L= -0.5)
Des trous d’obus
Fils barbelés
La voix < vox, vocis, f : la voix d’où la
présence du « x » même au sg à ne pas
confondre avec le mot « voie » qui signifie
« chemin » < via, ae, f : le route
Le verbe gésir a une conjugaison
irrégulière cf. conjugaison du présent





Milliers < mille
Le chemin
Le chant // chanter < canto, are : chanter ≠
champ // champignon, campagne <
campus, i, m : le champ
Courir ne prend qu’un « r »
Emmener ≠ amener
2. Erreurs de ponctuation (Ax4= -0.5)
 Il faut mettre une majuscule pour commencer une nouvelle phrase après des points de suspension(…)
 Les accents : Prêter : accent circonflexe
3. Erreurs grammaticales (G = -1)
 Les erreurs de conjugaison
 Le présent de l’indicatif : il n’y a, le tumulte est, je les écoute, gisent des milliers de soldats, ils vont et
pleurent, ils glissent, ce sont, ils s’adressent, ils veulent, je leur prête, je vais, le chant qui me hante, je
comprends, je ne dois plus, je dois, je vais.
 Le passé composé : j’ai laissés, ceux qui n’ont pas pu.
 Les accords du verbe avec son sujet :
Le verbe s’accorde toujours avec son sujet même quand il est placé derrière lui, c’est-à-dire quand son
sujet est inversé, ou quand un pronom COD est interposé entre le sujet et le vb.
Sur le front gisent des milliers de soldats épuisés.
Je les écoute.
 Les accords des adjectifs avec les noms ou GN qu’ils qualifient :
Qu’ils soient attributs, épithètes ou apposés, les adjectifs s’accordent en genre et en nombre avec les noms
qu’ils qualifient.
Fils barbelés
Leurs derniers mots
Soldats épuisés
Les voix fatiguées
Les voix embourbées
Ils vont mourir et pleurent tout seuls
Attention : dans ce texte TOUT est un adverbe et ne s’accord donc pas avec le nom ni l’adjectif qu’il
précède !
On peut le savoir en le remplaçant par un synonyme : Ils pleurent tout / entièrement seuls.
 Les accords des participes passés
 Accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir :
Les participes passés conjugués avec l’auxiliaire avoir ne s’accordent jamais avec le sujet, mais
s’accordent en genre et en nombre avec le COD quand il est placé avant le verbe.
« Ceux que (= COD) j’ai laissés »
« Les voix n’ont pas pu »
 Terminaisons verbales :
Pour reconnaître un participe passé ou un infinitif du 1er groupe, remplace le verbe par un autre verbe du
2e ou du 3e groupe. Tu pourras ainsi « entendre » la différence :
Ex : les voix fatiguées, j’ai laissés, les voix embourbées,
→ tous ces verbes pourraient être remplacés par « pris », donc la terminaison est celle du participe passé e « é ».
Mais : ceux qui n’ont pas pu se relever, ils veulent parler, je vais aller, je dois les emmener
→ tous ces verbes pourraient être remplacés par « prendre », donc la terminaison est celle de l’infinitif pst 1er
groupe « er ».
 Homophones grammaticaux
 a/à
Pour éviter de confondre « a » et « à », il suffit de le remplacer par « avait » (l’imparfait du verbe avoir).
Si la phrase conserve son sens, c’est qu’il s’agit du verbe avoir qui s’écrit sans accent, sinon c’est la
préposition avec accent : « à ».
« Il n’y a plus ici »
« ils glissent à la terre »
 Et/est
Pour éviter de confondre « et » et « est », il suffit de le remplacer par « était » (l’imparfait du verbe être).
Si la phrase conserve son sens, c’est qu’il s’agit du verbe être qui s’écrit « est », sinon c’est la conjonction
de coordination : « et ».
« le tumulte des voix est là »
« Je vais aller par les chemins et faire entendre le chant »
 La/là
Pour éviter de confondre la et là, il suffit de le remplacer par « là-bas ». Si la phrase conserve son sens,
c’est qu’il s’agit de l’adverbe là qui s’écrit avec un accent, sinon c’est l’article défini sans accent.
« le tumulte des voix est là »
 Les/l’ai
Pour éviter de confondre « les » et « l’ai », il suffit de le remplacer par « avait » (l’imparfait du verbe
avoir). Si la phrase conserve son sens, c’est qu’il s’agit du verbe avoir précédé du pronom personnel de la
3e pers m sg élidé qui s’écrit « l’ai » si le sujet est « je » et que le verbe est au pst de l’ind., sinon c’est le
pronom personnel de la 3e pers. pl : « les ».
« je les écoute »
 on/ont
Pour éviter de confondre « on » et « ont », il suffit de le remplacer par « avaient » (l’imparfait du verbe
avoir). Si la phrase conserve son sens, c’est qu’il s’agit du verbe avoir qui s’écrit avec un t, sinon c’est le
pronom indéfini qui s’écrit sans t : « on ».
« ceux qui n’ont pas pu »
 se/ce
Pour éviter de confondre « se » et « ce », il suffit de le remplacer par « me » et « ce » par « cette ». Si le
déterminant démonstratif masculin singulier « ce » peut être remplacé par « cette », il s’agit commence
par un c, s’il s’agit du pronom personnel réfléchi « se » qui commence par un « s ».
« Ce sont les voix »
« ceux qui n’ont pas pu se relever »
 Son / sont
Pour éviter de confondre « son » et « sont », il suffit de le remplacer par « étaient » (l’imparfait du verbe
être). Si la phrase conserve son sens, c’est qu’il s’agit du verbe être et « sont » s’écrit avec un t, sinon c’est
le déterminant possessif de la 3e personne du singulier qui s’écrit sans t : « son ».
« ce sont les voix »
 ce/ ceux
Pour éviter de confondre « ce » et « ceux », il suffit de le remplacer par « ces » ou « cette ». Si la phrase
conserve son sens, c’est qu’il s’agit du déterminant démonstratif neutre qui s’écrie « ce », sinon c’est le
pronom démonstratif de la 3e personne du pluriel « ceux ».
« Ce sont les voix »
« ceux que j’ai laissés »
« ceux qui n’ont pas pu »
 non/n’ont
Pour éviter de confondre « non » et « n’ont », il suffit de le remplacer par « n’avaient » (l’imparfait du
verbe avoir). Si la phrase conserve son sens, c’est qu’il s’agit du verbe avoir qui s’écrit « n’ont », sinon
c’est l’adverbe négatif : « non ».
« ils glissent à la terre »
 leur/leurs
Pour éviter de confondre « leur » et « leurs », il suffit de remplacer le premier par « lui ». Si le pronom
personnel COD de la 3e pers du pl « leur » peut être remplacé par « lui », il ne prend jamais de « s », s’il
s’agit du déterminant possessif « leur(s) », il finira par un « s » si le nom ou GN qu’il introduit est pluriel.
« Ils glissent à la terre leurs derniers mots »
« je leur prête voix »
 ou/où
Pour éviter de confondre « ou » (conjonction de coordination) et « où » (pronom relatif ou interrogatif), il
suffit de le remplacer par « ou bien ». Si la phrase conserve son sens, c’est qu’il s’agit de la conjonction de
coordination sans accent !
« jusqu’au moment où »
Séquence 1 :
Dominante : expression
Objectif :
Correction de la rédaction n°3
I.
Analyse du sujet :
Imaginez que Quentin Ripoll décide d’écrire une lettre au ministre de la guerre pour que
M’Bossolo reçoive une décoration posthume et que sa famille perçoive une pension de guerre.
Après avoir raconté comment son camarade lui a sauvé la vie, il évoque les raisons pour
lesquels cette mort injuste est vraiment un acte glorieux.
Critères de réussite :
Votre devoir doit respecter les contraintes de présentation de la lettre.
La partie narrative et la partie argumentative doivent être équilibrées.
Les parties de la rédaction doivent être bien distinctes et comporter des paragraphes.
Pour être efficace, utilisez des figures de style, faites appel à des arguments rationnels mais
aussi aux sentiments.
Rédigez votre lettre en fonction du destinataire, à savoir un ministre.
A. Surlignez les mots importants qui vous indiquent les principales
contraintes que vous devez suivre pour respecter le sujet.
1. les types de sujet : suite de texte, lettre, article de presse, dialogue de théâtre, poème…
2. les types de texte : narration, description, explication / information, argumentation
3. la Situation d’énonciation ou SE : qui parle ? à qui ? quand ? où ? pourquoi ?
4. les temps verbaux utilisés :
II. Ecrire une lettre officielle
1. La date et le lieu
2. Les formules d’appel et d’adieu adaptées
« Monsieur le Ministre,
Monsieur le Ministre je vous contacte aujourd’hui pour les décorations posthumes envers
Monsieur M’Bossolo. »
« Cordialement »
« Recevez mon plus grand respect »
« Veuillez agréé Monsieur le Ministre je vous prie de bien vouloir me répondre. »
3. La signature
« Veuillez agréer, monsieur le ministre, mes respectueuses salutations.
Soldat du front français »
4. La place du paragraphe qui présente la raison de l’écriture de la lettre et la présence de
plusieurs paragraphes : un paragraphe = une idée
III.
L’argumentation
 Deux axes devaient être développés selon le sujet : l’injustice qui consistait à ne pas
récompenser M’Bossolo pour son acte de bravoure et le laisser sans pension après
qu’il a donné sa vie pour la France loin de chez lui comme le suggérait le texte et le
caractère glorieux de son acte et de sa mort.
 Il fallait les développer par des raisonnements et des exemples qui permettaient de
faire appel aux sentiments du ministre sans dénoncer la guerre pour ne pas
l’indisposer.
IV. Correction de la langue :
1. la syntaxe
 Il faut écrire des phrases plus courtes ou alors ne pas oublier les coordinations ou les
subordinations.
 Les phrases nominales sont interdites :
« Ne pouvant remercier Monsieur M’Bossolo, soldat pendant la guerre étant décédé suite à
une grippe espagnole. M’ayant sauvé la vie pendant cette guerre, j’aimerais tant faire quelque
chose pour le remercier, dont je fais appel à vous monsieur le ministre pour qu’il reçoi une
décoration posthume, et que sa famille perçoive une pension de guerre. »
2. Les valeurs des temps et la concordance des temps cf. leçon de grammaire sur la
CT
 Attention à l’utilisation du PS et de l’imparfait :
« Alors que nous attaquions une tranchée Allemande, un homme surgit devant nous pointant
son arme vers moi. Surpris je restais pétrifier, tout d’un coup, un tir retentit et je voyais mon
coéquipier M. M’Bossolo tombé devant moi. Je pris mon arme et tua l’individu face à nous. »
 Attention à la concordance des temps (CT) qui permet de situer les actions des
propositions subordonnées par rapport aux actions de la proposition principale.
« Quand j’ai appris qu’il a attrapé la grippe espagnole »