Météo : Sommaire de ce bulletin : Agenda et autres infos

N°6 –28 avril 2015
Agenda et autres infos :
Campagne de collecte des déchets agricole du 18 au 22 mai :
Information sur www.jetrieferme.fr, contact Yoann Corvaisier 02 41 96 75 79
Sommaire de ce bulletin :
Agenda - page 1
Météo - page 1-2
Situation dans les vignes - page 2
Maladies cryptogamiques - page 3 à 5
Ravageurs - page 5- 6
Ebourgeonnage- page 7-11
Météo :
Précipitations et températures entre le 21 et le 27 avril :
SAUMUROIS
SECTEUR
STATION
MONTSOREAU
PARNAY
CHAMPIGNY
SAINT-CYR
26.6
16.2
12.6
11.8
10.2
14.8
9.5
20.6
14.7
9.6
20.3
15
8.9
21.2
14.6
9.3
20.2
14.5
9.6
19.9
Somme
(mm)
T°C moy
T°C min
T°C max
SECTEUR
STATION
Somme
(mm)
T°C moy
T°C min
T°C max
AUBANCE
ST
MELAINE
DOUE LA
FONTAINE
PASSAVANT
14
14.7
9
20.7
LAYON
MARTIGNE
BRIAND
SAINT
AUBIN
SAVENNIERES
9.8
nd
nd
14.2
9.2
20.3
nd
nd
nd
nd
nd
nd
LOIRE
LA
DRAIN
POMMERAYE
10.4
14
9.4
19.3
* nd : non disponible
N° 6 - 28 avril 2015 - Page 1
nd
nd
nd
nd
Prévisions météo : Sources : Météo France, Météociel, Pleinchamp
Précipitations
en mm
Temps
Vent
force (km/h)
Températures
Météo
France
Météo
Ciel
Plein
champ
T°C min
au sol
T°C
moyenne
matin
Après
midi
mercredi
Ciel voilé et
éclaircies
0
0.7
0
3
11.5
15
15
jeudi
Pluie le matin
et éclaircies
l’après-midi
2
1.3
6
7
11.5
15
A partir
de 11h :
20
vendredi
pluie
1.8
18.9
16
8
12.5
20-30
15
samedi
pluie
0.8
9.1
32
11
12.5
15
15
dimanche
Pluies éparses
1.1
3.4
11.5
20-25
22-25
Les cases colorées en vert indiquent les fenêtres où la vitesse du vent vous permet de
traiter. Art 2 arrêté du 12/09/2006 : « Les produits ne peuvent être utilisés en pulvérisation ou poudrage que
si le vent a un degré d’intensité inférieur ou égal à 3 sur l’échelle de Beaufort (19 km/h, NDLR) »
Les prévisions de la quantité de précipitations sont divergentes : MétéoFrance prévoit un
cumul de 6 mm d’ici à dimanche, Météociel 33 mm et Pleinchamp 54 mm.
Tendances pour les jours suivants : Pluies éparses avec des températures douces,
entre 13 et 20°C. Surveillez les risques d’orages à partir de mardi.
Situation dans les vignes :
:
Stades phénologiques :
Tableau de la moyenne des stades observés sur notre réseau de parcelles, exprimés en
pourcentage de bourgeons :
CEPAGE
commune
PINOT NOIR
La Pommeraye
GAMAY
Brissac
CHARDONNAY
Moyenne
CHENIN
Moyenne
CABERNET FRANC
Moyenne
CABERNET
SAUVIGNON
moyenne
4-5 feuilles
étalées grappes
visibles
7-8 feuilles
étalées
Boutons
floraux
agglomérés
90
10
7
71
22
7
30
51
8
7
20
63
10
2
23
40
35
1
14
62
25
Pointe
verte
6
1-2
Feuilles
étalées
3-4
feuilles
étalées
Les stades atteints sont grisés (le stade est atteint quand au moins 50% des bourgeons sont à ce
stade).
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Maladies cryptogamiques :
Mildiou :
Observation : aucun symptôme
Prévision des modèles :
D’après le modèle de la PV (Protection des Végétaux), il
n’est pas nécessaire d’être couvert avant le 9 mai.
D’après le modèle de l’IFV, il faudrait au moins 47 mm
pour déclencher les toutes premières contaminations
avec une faible fréquence : 0.10 %.
Retrouvez en pièce-jointe
notre fiche MILDIOU
Stratégie de lutte :
Risque de
contaminations
Prévisions modèle IFV
Pluviométrie :
Fréquence d’attaque
du mercredi 29 avril
(nombre d’organes
au mercredi 6 mai
touchés)
inclus
Risque*si vous
n’êtes pas
couvert avant
les pluies
faible
< 47 mm
0%
0
faible
> 47 mm
0.1 %
1
* En situation de vigueur moyenne, à ressuyage normale
0 : risque nul à très faible ; 1 : risque faible ; 2 : risque moyen ; 3 : risque fort
Comme nous l’avons vu, pour le moment, les prévisions de la quantité de précipitations
sont divergentes, de 6 à 54 mm.
Stratégie systématique : passez traiter sans vous soucier des prévisions météo.
Stratégie raisonnée : laissez passer les pluies de cette semaine. Il est peu probable
que les 47 mm tombent. Et s’ils tombent les contaminations seront limitées à 1 organe
pour 1000.
N° 6 - 28 avril 2015 - Page 3
Oïdium :
Inutile de démarrer trop tôt
Observation :
Nous n’avons pas observé de symptômes d’oïdium sur notre réseau de parcelle.
Au début de la saison végétative, les premiers symptômes s’observent sous les feuilles
proches du tronc.
Symptôme d’oïdium sous la feuille :
duvet grisâtre sur la nervure
Stratégie de lutte : démarrage de la protection.
Comme nous vous le rappelions la semaine dernière, des essais ont montré qu’il est
inutile de traiter l’oïdium trop tôt.
D’après la chambre d’agriculture de Côte d’or, le stade du premier traitement se
raisonne de la façon suivante :
Stade de début de
Critères de décision
traitement :
- Vous utilisez un produit préventif.
Et/ou :
- Sur les parcelles sensibles (où vous
régulièrement de l’oïdium après la véraison) .
avez
Et/ou :
- Vous n’avez pas une qualité de pulvérisation optimale
7-8 Feuilles étalées –
Boutons floraux
agglomérés
OU
- Vous utilisez un produit à action de choc.
Et/ou :
- Sur les parcelles peu sensibles, saines tous les ans
à la véraison.
9-10 Feuilles étalées
Boutons floraux
séparés
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Produits :
Remarque : Les doses indiquées sont les doses homologuées à l’hectare que vous pouvez moduler
avec Optidose, voir paragraphe suivant.
Doses de produits :
Optidose préconise :
(lien : http://www.vignevin-epicure.com/index.php/fre/optidose2/optidose)
Pour une haie foliaire de 0.4 m X 0.3 m, au stade boutons floraux agglomérés :
Pourcentage de la dose homologuée* en fonction de
la sensibilité parcellaire
Risque oïdium
Sensibilité
Peu sensible
sensible
moyenne
Moyen
30 %
40 %
* Dose indiquée sur les étiquettes de vos produits
Ravageurs :
Tordeuses de la vigne :
Observation :
De nombreuses cochylis ont été piégées cette semaine dans des secteurs sensibles.
L’observation des glomérules débute lorsque les boutons floraux commencent à se séparer.
Stratégie de lutte : Il est trop tôt pour envisager un traitement.
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Erinose :
Observation :
De nombreuses parcelles sont touchées par l’érinose
cette semaine.
L’intensité des attaques est très variable, de très
faible à moyenne (ci-contre, un cep très touché qui ne
représente pas la majorité).
Stratégie de lutte : pas de lutte spécifique
En dehors de l’aspect inesthétique des feuilles,
les dégâts provoqués par l’érinose sont limités.
L’emploi du soufre vis-à-vis de l’excoriose puis de
l’oïdium permet en général de contenir les
symptômes.
Typhlodrome
Face inférieure de la feuille (x2)
Les typhlodromes sont des acariens prédateurs
naturels de l’érinose : un typhlodrome par feuille
suffit à réguler l’érinose.
Il s’observe facilement avec une loupe de poche. En
l’absence de typhlodrome, il est possible de peupler
les parcelles en déposant des rameaux prélevés dans
des
parcelles
bien
fréquentées
(lors
de
l’ébourgeonnage par exemple).
Pour ne pas déprécier leur population, éviter l’emploi
de fongicides à base de mancozèbe et de méthyldinocap.
Evitez bien sûr les acaricides mais également les
insecticides
appartenant
aux
familles
des
organophosporés, carbamates et pyréthrinoïdes.
Pour connaitre l’impact des produits sur les typhlodromes, vous pouvez consulter la
rubrique Effets Non Intentionnels (ENI) sur le site e-phy : http://e-phy.agriculture.gouv.fr
Escargots :
Notons la présence de quelques feuilles déformées et mangées par les escargots. En
revanche.
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Ebourgeonnage et recépage :
Pourquoi, quand et comment ébourgeonner :
C’est une technique complémentaire de la taille qui évite de nombreux coups de
sécateur l’année suivante. L’ébourgeonnage consiste à supprimer tous les bourgeons et les
jeunes rameaux « inutiles » qui poussent sur le tronc, les bras ou les baguettes.
Pour que le chantier soit rapide, il faut ébourgeonner avant le durcissement de la base
des rameaux. On peut alors enlever facilement et rapidement à la main ces jeunes
rameaux verts qui mesurent entre 10 et 20 cm. De plus on ne crée pas de plaie
pouvant provoquer des nécroses à l’intérieur de la souche.
Si l’on attend trop, le travail est plus difficile et plus long, l’utilisation d’outils devient
nécessaire, et le risque de faire des plaies comme lors d’une taille rase en hiver
augmente.
Mieux vaut commencer tôt les parcelles les plus jeunes et les plus précoces, quitte à
revenir une deuxième fois sur ces quelques parcelles en fin de chantier. Mais au moins la
majorité des parcelles sont faites en un seul passage et au bon stade.
Ebourgeonnage des jeunes vignes :
Cette technique est particulièrement recommandée pour
les jeunes plants car cela évite de faire des plaies de taille
l’hiver suivant à la base des plants, dès l’origine des circuits de
sève qui alimentent la future souche (voir photo ci-contre).
- En première feuille, c’est-à-dire dans les semaines qui
suivent la plantation, vous pouvez ne garder qu’un seul brin qui
sera normalement rabattu à 1 ou 2 yeux à la taille de la
première feuille.
Si vous ne pouvez pas ébourgeonner tôt, avant que les brins ne
soient bien poussés, attendez la taille de l’hiver. Vous
supprimerez les sarments inutiles en prenant soin de ne pas
raser le plant, quitte à laisser des petits chicots. Cette taille de
première feuille est très délicate et peut être vraiment
préjudiciable pour la pérennité de la souche
- En deuxième feuille, ne conservez qu’un ou deux brins bien Nécrose à la base d’un plant à
placés (normalement les bourgeons des yeux francs laissés à la cause d’une plaie de taille.
Source : SICAVAC
taille) qui formeront le futur tronc.
Ebourgeonnage des vignes adultes :
Les coursons :
(S’il n’y a pas eu de courson laissé à la taille, ceci s’applique à la base des baguettes).
L’ébourgeonnage des bourgeons mal placés (Photos 1 et 2), ainsi que le dédoublage
des coursons (Photos 3 et 4) sont bénéfiques pour éviter des coups de sécateurs délicats,
dans des espaces confinés, pouvant créer des plaies de taille préjudiciables à la pérennité
des souches.
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Photos 1 et 2
(Source ATV49)
:
Bourgeon de la base du courson ayant
poussé grâce à la vigueur de la plante mais
qui n’était pas voulu car il part dans le
mauvais sens pour allonger la souche.
Photos 3 et 4
(Source ATV49)
Double-bourgeon
courson.
du
En supprimant ce bourgeon, on supprime
un coup de sécateur pour la taille
suivante.
:
rameau
en
bas
du
Enlever ce double (dédoubler), va
permettre d’économiser un coup de
sécateur périlleux pour la taille de
l’hiver prochain.
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Dédoublage des baguettes :
Le dédoublage des baguettes, qui sont supprimées l’année suivante est strictement
qualitatif : moins de récolte, moins d’entassement de feuillage et de grappes.
Ebourgeonnage des troncs et des bras : attention aux BOURGEONS UTILES
Tous les bourgeons ou jeunes rameaux qui ne sont pas voulus doivent être enlevés afin
d’éviter des coups de sécateurs et donc des plaies potentielles. Cela diminue
également les entassements de végétation et de grappes.
Cependant, certains bourgeons des troncs ou des bras peuvent être UTILES
pour continuer à former, ou pour régénérer une souche.
Formation d’une souche : le bon sens
Vous pouvez aussi rattraper des inversions en gardant les brins placés dans l’axe du rang
et dans un bon flux de sève : là où l’écorce est lisse et un peu rouge.
Sur la photo ci-dessous on constate que
le courson laissé est au-dessus et revient
vers l’intérieur de la souche, à l’inverse
d’où l’on veut continuer à former la
souche.
On conserve :
- Les deux bourgeons du courson prévus à la
taille et qui donnent le fruit.
- ET le bourgeon en-dessous, bien orienté
pour continuer à former la souche vers
l’extérieur, et bien situé dans le flux de sève.
Flux de sève
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Renouvellement des bras ou du tronc :
Pensez à garder les bourgeons intéressants pour renouveler vos bras ou votre tronc
avant que ceux-ci ne meurent. Vous rajeunissez ainsi les flux de sève de votre cep et
rallongez sa durée de vie.
Sur les photos ci-dessous, les bourgeons intéressants qui ont été conservés après
ébourgeonnage sont entourés. Il faut les rabattre à 2 yeux à la taille pendant 2 ou 3 ans
avant de supprimer le bras ou le tronc au-dessus.
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Sur des parcelles fortement touchées par l’esca, et où les bourgeons de la base ne sortent
pas facilement, on peut même essayer de forcer le départ de bourgeons à la base du cep
en coupant en haut du tronc : c’est le recépage forcé.
Plus la parcelle est jeune et vigoureuse, plus la technique fonctionne bien.
Photo ci-contre : essai
sur 43 souches de
chenin de 30 ans.
Pour le moment le taux de sortie de
bourgeons à la base, comme sur la photo cicontre, est de 58 %.
Sur les souches où aucun bourgeon n’est encore sorti, la vieille écorce, qui crée une
barrière physique a été grattée pour voir si l’on pouvait améliorer la sortie de nouveaux
bourgeons (photos ci-dessous).
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