Table Ronde pour la promotion de l`entraide autogérée en Suisse
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Table Ronde pour la promotion de l`entraide autogérée en Suisse
Table Ronde pour la promotion de l’entraide autogérée en Suisse romande Maison de Quartier Sous Gare, Lausanne, le 3 avril 2014 12 représentant-e-s de 9 institutions et organisations différentes ont participé à la première Table ronde en Suisse romande: Association Neuchâteloise d'Accueil et d'Action Psychiatrique : Anne-Marie Botteron, Christiane Schürch / Association Suisse d'entraide de parents en deuil Arc-en-Ciel : Danièle Marioni, Pierre-Alain Marioni / Caritas Jura - Département action communautaire : Jean-Noël Theurillat / Epi-Suisse : Agnese Strozzega / G.E.R.S.A.M. (Groupe Entraide Romand de Sourds-Aveugles, Malentendants-Malvoyants) : Catherine Hutter, Corinne Bouillant / graap ¦ fondation groupe d'accueil et d'action psychiatrique : Jean-Pierre Zbinden / Pro Mente Sana association romande : Julien Dubouchet-Corthay / Société suisse de Sclérose en Plaques : Monique Ryf Cusin / Société suisse du psoriasis et du vitiligo Suisse romande : Gilbert Crausaz Info-Entraide Suisse : Philippe Lehmann, Franz Wyss, Bettina Haefeli Info-Entraide Vaud : Véronique Eggimann Info-Entraide Neuchâtel : Eviane Schüpbach Pro Mente Sana association romande : Ariane Zinder Excusées : Espace Pallium : Christine Bürki / Société suisse du psoriasis et du vitiligo Suisse romande : Catherine Guidi Programme Présentation d‘Info-Entraide Suisse Témoignages du terrain: Info-Entraide VD, Centre romand SEP En plenum Activités pour l‘entraide Difficultés, besoins et attentes Contact avec les Centres Info-Entraide Table ronde Conclusion et clôture Modération Philippe Lehmann, vice-président d’Info-Entraide Suisse Procès-verbal / conclusions Franz Wyss / Philippe Lehmann / Bettina Haefeli 1 Conclusions (1) A la suite de la Table ronde suisse du 22.10.2014 à Berne, un groupe de travail a été mis sur pied qui est en train d’élaborer un concept pour un partenariat pour l’entraide autogérée des diverses organisations nationales ou régionales intéressées (voir document distribué à la réunion). Rappelons les objectifs principaux de ce projet de collaboration: (a) Meilleure reconnaissance politique de l’entraide autogérée. (b) Promotion de la collaboration entre les diverses organisations et services concernés au plan cantonal ou régional. (c) Meilleur ancrage et meilleure mise en œuvre de l’entraide autogérée à l’intérieur des ligues de santé et autres organisations participantes. (d) Amélioration de la communication sur l’entraide autogérée et promotion de l’entraide par internet. L’idée qu’une délégation de quelques personnes-clé de la Suisse latine adhère à ce groupe de travail paraît bonne. (2) Les alliances d’associations sont nécessaires et sont donc à développer continuellement afin de mettre sur pied des mouvements plus forts autour de l’entraide en tant que telle. (3) On tiendra compte des situations fort variables en fonction des types de problèmes dont on a à faire: durée et évolution des problèmes, perspectives pour les personnes concernées, possibilités de soutien professionnel etc. (4) On pourrait travailler ensemble sur un bon nombre de points communs : faire connaître les groupes d’entraide existants, organisation et rodage de nouveaux groupes, mode et perpétuité des rencontres, culture des discussions, reconnaissance politique de l’entraide autogérée, problèmes financiers etc. Pour le moment, le centre Info-Entraide Vaud / Bénévolat Vaud offre un soutien dans ces domaines, y compris pour les groupes d’entraide des cantons qui n’ont pas de Centre InfoEntraide (GE, FR, VS). Dans les cantons de NE (Info-Entraide NE), BE (Info-Entraide BE) et JU (Info-Entraide en création chez Caritas JU) le soutien est apporté par ces centres. La « complicité tacite » des membres d’un groupe et même celle de plusieurs groupes peut aussi aider à affronter des problèmes. (5) Trouver le bon équilibre des activités dans les relations entre les professionnels et les personnes touchées par une difficulté semble être un thème intéressant. (6) L’utilité des centres Info-Entraide régionaux (cantonaux) est reconnue. Mais il est aussi difficile d’expliquer la pertinence de leur action au public et à la politique, ce qui est particulièrement vrai pour la Suisse romande. (7) Les problèmes de financement et la lourdeur de certaines opérations bureaucratiques auxquels sont confrontés les groupes d’entraide, les centres régionaux, la Fondation InfoEntraide Suisse et bon nombre d’autres organisations méritent un examen approfondi. (8) L’information sur l’existence des groupes d’entraide doit être améliorée. Une information systématique par les institutions et services de soins est souhaitable. D’autres 2 mesures seront à examiner (« marché de l’entraide », offres sur internet etc.). Rappelons le moteur de recherche sur le site www.infoentraidesuisse.ch. (9) Des efforts sont nécessaires pour mieux documenter la situation de l’entraide autogérée, de ses prestations, de ses performances et de ses problèmes, afin de la mieux faire valoir au niveau politique. Un mandat de recherche en la matière est en cours de préparation auprès d’Info-Entraide Suisse. (10) La prise de conscience politique concernant l’entraide autogérée est primordiale. Mais on ne peut pas toujours attendre la politique: il faut aussi « essayer d’oser en espérant que la politique suivra !». L’idée de réunir les milieux concernés pour élaborer une « charte » de l’entraide est retenue. (11) L’organisation de rencontres au plan romand pour traiter des thèmes spécifiques (à définir) est considérée comme une bonne idée. Bâle, le 9 mai 2014 Bettina Haefeli, Info-Entraide Suisse 3