1 Le stick-slip Mod`ele du balai 1°) Les conditions d
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1 Le stick-slip Mod`ele du balai 1°) Les conditions d
1 Le stick-slip Modèle du balai 1°) Les conditions d’équilibre imposent R1 + R2 = P (résultante nulle) et x1 R1 = x2 R2 (nullité du moment pris par rapport à G). Il en résulte les relations : R1 = x2 P x1 + x2 R2 = x1 P x1 + x2 2°) Etat initial x1 = x01 , x2 = x02 avec x02 > x01 donc R1 > R2 . Les résistances limites au glissement doigt-manche seront donc : T1 = µS R1 T2 = µS R2 T1 > T2 Lors du rapprochement des doigts, le glissement interviendra au niveau du doigt D2 qui présente la résistance limite au glissement la plus faible. 3°) Lors du glissement du doigt D2 le coefficient de frottement prend sa valeur dynamique µD et la résistance au glissement du doigt D2 devient T2 = µD R2 . 4°) Mais, si la distance x1 = x01 reste constante, la distance x2 diminue depuis x02 jusqu’à une valeur R2 = xx21 , x2 diminuant à x1 = x01 Cte, R2 décroı̂t moins vite que R1 . Il en x12 < x02 . En effet, comme R 1 va de même de T2 par rapport à T1 . Le glissement du doigt D2 s’arrêtera donc lorsque T2 = T1 , soit encore µD R2 = µS R1 , c’est-à-dire au point x12 tel que : µD x01 x12 = µ S 0 x01 + x12 x1 + x12 x1 µD = 20 µS x1 Au point d’arrêt, on obtient la relation qui permet de déterminer simplement le rapport des coefficients de frottement dynamique et statique. 5°) A ce moment, la friction statique se remobilise et T2 = µD R2 > T1 = µD R1 = µS R2 . Cette fois, la résistance au glissement du doigt D2 devient supérieure à celle du doigt D1 et ce dernier se met à glisser le long du manche. Le raisonnement précédent s’applique en tout point, mais cette fois x1 x1 décroı̂t à x2 = x12 constant jusqu’au point x11 tel que µµDS = x21 . Puis le cycle recommence avec un 1 nouveau glissement du doigt D1 . On obtient donc une succession d’alternance de glissement avec des points d’arrêt vérifiant : xi2 = µD i−1 x µS 1 xi1 = µD i x µS 2 ⇒ xi2 = µ2D i−1 x µ2S 2 xi1 = µ2D i−1 µD x1 avec <1 1 µS µS conduisant à une convergence vers x1 = x2 = 0, c’est-à-dire vers le centre de gravité G du balai. Oscillation de stick-slip 1°) La force de résistance maximale au glissement toujours dirigée vers les x négatifs est donnée par Tf S = µS N = µS mg. Au delà de t=0, la position de l’extrémité A de la masse est xA = x et celle de l’extrémité B du ressort xB = l0 + V t. Sa longueur l augmente comme l = xB − xA = l0 + V t − x et la traction qu’il exerce sur la masse varie selon T = k(xB − xA − l0 ) = kl − l0 = k(V t − x). Pour un temps t ≥ 0 la 2 traction T reste inférieur à Tf S , la masse est immobile, xA = x = 0 et la traction T augmente comme T = k(V t − x). La masse commencera à glisser au temps t0 tel que : Tmax = T (t0 ) = Tf S kV t0 = µS N x=0 t0 = µS N kV 2°) Au delà de t0 la masse est soumise à la traction T = k(V t−x) du ressort, à la résistance dynamique au glissement Tf D = µD N et à la force d’inertie de sorte que son mouvement est régi par l’équation différentielle : m d2 x = T − Tf D = k(V t − x) − µD N dt2 x(t0 ) = 0 dx (t0 ) = 0 dt En faisant apparaı̂tre le temps t0 dans cette équation, elle s’écrit : k k d2 x + x = V (t − t0 ) + (µS − µD )g dt2 m m d2 x + ω 2 x = ω 2 V (t − t0 ) + (µS − µD )g dt2 q k expression dans laquelle apparaı̂t la pulsation propre ω = m de vibration libre de la masse m reliée au ressort de raideur k. D )g 3°) Sa solution générale est de la forme x = C1 sin(ω(t − t0 )) + C2 cos(ω(t − t0 )) + V (t − t0 ) + (µS −µ . ω2 Tenant compte des conditions initiales, le mouvement de la masse est donné pour t > t0 par : x=− V µ S − µD sin(ω(t − t0 )) + g[1 − cos(ω(t − t0 ))] + V (t − t0 ) ω ω2 Ce mouvement se poursuit selon cette loi jusqu’au temps t1 pour lequel la vitesse s’annule, remobilisant la résistance statique au glissement et immobilisant à nouveau la masse m. Compte tenu de : dx g (t1 ) = −V cos(ω(t1 − t0 )) + (µS − µD ) sin(ω(t1 − t0 )) + V = 0 dt ω le temps t1 est défini par : τ= 1 (µS − µD )g 1 − cos(ω(t1 − t0 )) = tg[ ω(t1 − t0 )] = − sin(ω(t1 − t0 )) 2 ωV t1 = t0 + 2 (µD − µS )g [π − arctg( )] ω ωV En t = t1 , compte tenu des relations précédentes définissant t1 − t0 , la masse s’immobilise en position x1 et la traction du ressort prend la valeur Tmin = T (t1 ) donnés par : Tmin D )g x1 = V (t1 − t0 ) + 2 (µS −µ = V (t1 − t0 ) + 2 (µS −µkD )mg ω2 = k(V t1 − x1 ) = k(V t0 + V (t1 − t0 ) − x1 ) = µS N + 2(µD − µS )N = (2µD − µS )N En effet, en reprenant la définition de τ ci-dessus on peut écrire : (µS −µD )g 2τ D g[1 − cos(ω(t − t0 ))] = − Vω ( 1+τ [1 − x − V (t − t0 ) = − Vω sin(ω(t − t0 )) + µSω−µ 2 2 − ωV 2 (µS −µD )g 2τ 2τ V V (µS −µD )g V = − ω ( 1+τ 2 + τ 1+τ 2 ) = −2 ω τ = 2 ω = 2 ω2 ωV 1−τ 2 ]) 1+τ 2 4°) Pour t1 ≤ t ≤ t2 , la masse est à nouveau immobile en x = x1 et le ressort se tend progressivement depuis T = Tmin = (2µD − µS )N jusqu’à ce que sa tension T = k(V t − x1 ) = k(V (t − t1 ) + V t1 − x1 ) = 3 kV (t − t1 ) + Tmin atteigne à nouveau la limite de résistance statique au frottement Tmax = Tf S = µS N ce qui permet de calculer le temps t2 au bout duquel elle va à nouveau se mettre à glisser : t2 − t1 = Tmax − Tmin µ S − µD µS − µD =2 N = 2g kV kV ω2V Au delà, le cycle recommence de manière périodique comme le montre la figure. 5°) La période du cycle est égale à t2 − t0 et les durées t2 − t1 de la phase stick et t1 − t0 de la phase slip sont reliées par 21 ω(t1 − t0 ) = π − arctg[ 21 ω(t2 − t1 )]. L’incrément de déplacement à chaque cycle est donné par : m δx = x1 − x0 = V (t1 − t0 ) + 2(µS − µD )g k En général, la période de slip est beaucoup plus courte que la période de stick (cf. tremblements de terre) de sorte que l’incrément de déplacement à chaque cycle donné par : δx = V (t1 − t0 ) + 2(µS − µD )g m m ≈ 2(µS − µD )g k k Comme la tension du ressort varie au cours d’un cycle entre Tmax = µS N et Tmin = (2µD − µS )N l’incrément de déplacement s’écrit aussi sous la forme : δx = Tmax − Tmin k