Contrat d`accueil et d`intégration: La Sarthe départelllent
Transcription
Contrat d`accueil et d`intégration: La Sarthe départelllent
DOSSlm RC:GIONAL Contrat d'accueil et d'intégration: La Sarthe départelllent expérilllentai Le gouvernement, sous lïmpulsion du Président de la République, a décIdé de faire de lïntégration et de la lutte contre les discriminations une des priorités de son action et la relance de la politique d'intégration a donc été décidée par le Comité Interministériel à l'intégration le 10 aV17"l2003. Instaurer un vé17table service public d'accueil et dïntégration des primo-a177vants est l'un des 3 thèmes prioritaires de cette politique et la création du Contrat JAccueil et dlntégration figure parmi les 55 mesures retenues. 'objectif du Contrat d'Accueil et L J'Intégration (CAl) est de for- maliser un engagement réciproque de la France et du nouvel arrivant. La France s'engage ainsi à fournir à tout nouvel étranger en situation régulière des prestations J'accueil. Le nouvel arrivant s'engage à respecter la constihttion, les lois et règlements de la République et à suivre les formations proposées par Je contrat. Le dispositif J'accueil est étendu à (le nouveaux publics: outre les publics déjà concernés comme le regroupement familial, les membres étrangers Je famille de français, les familles de réfugiés, sont également concernés les réfugiés statutaires, les titulaires de la carte vie privée vie familiale, les titulaires d'un droit au travail et au séjour d'une durée minimale d'un an renouvelable. Dès le mois de mars, nous avions été informés par messagerie de la DPM UJ de la mise en place de ce dispositif et des sites pilotes retenus. Les délais étaient courts pour organiser le démarrage de l'expérimentation dès le mois de juillet car tout était à construire dans la mesure où nous faisions partie des départements sans plate-forme d'accueil de l'OMI et en l'absence de plan départemental d'accueil, le partenariat n'était pas formalisé. Durant les trois mois précédant le début de l'expérimentation, ont eu lieu des réunions d'information, de sensibilisation et de mobilisation à }'échelon national, régional et départementaL La DPM a lancé l'expérimentation à Paris le 29 avril 2003 de manière à présenter les enjeux du dispositif, le cahier des charges du contrat et préciser le rôle de c11acun des partenal(es. Des réunions restreintes techniques étaient organisées localement à l'initiative de la DDASS pour concevoir les plates-formes. La concertation était indispensable entre l'OMI, le SSAE, le FASILD el la DDASS, c11acun à un degré d'intervention différent et complémentaire dans le dispositif: - OMI : intervention d'une délégation de la plate-forme d'accueil de Paris Sud, - FASILD : liaison avec les associations prestataires des formations, - DDASS: coordination des acteurs locaux (DISS, Ville du Mans, CPAtVl, CAF, SPE, P'éfecluœ). Les délais ont été respectés et le 17 juil1et la première plate-forme d'accueil se déroulait en Sarthe. Depuis cette date, 11 plates-formes se sont déroulées par demi-journée ou journée, soit au total 186 personnes convoquées, 176 présentes, 158 signataires du contrat, 28 refus de signature. L'ACCUEIL sur une plate-farrne Les prestataires du C.A.!. sont au nombre de six par séance: le chargé de mission de l'OMI responsable de la plate-forme, 2 auditeurs sociaux de l'üMt, 1 médecin de l'üMI, 1 prestataire de bilan de prescription linguistique, 1 travailleur social du SSAE. Ces personnes assurent les m1SS1Ons suivantes: - une séance d'information collective de présentation de la société française à partir du film "vivre en France" ; - un entretien personnalisé dans sa propre langue avec un auditeur social del'OMI; - un bilan de prescription linguistique si nécessaire réalisé par le GIDEF (soit 34 entretiens); - une visite médicale obligatoire i - un entretien si besoin avec un travailleur social du SSAEl2l ( soit 52 entretiens) i -les prises de rendez-vous pour les formations civiques, linguistiques et, "vivre en France" proposées aux signataires. Seules les formations civiques et linguistiques sont obligatoires, la formation "vivre en France" qui en ,,?J ~e\Jue q o ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• ~ 23 no 9'~ .-;. ~ • !!i <? DOS Il--P I,~ ,lüNAl -l'absence de déclinaison au plan local du protocole national FASILD, OMI, DDASS; r 5~ ~.~ 2003 ne relevait pas d'un marché l'üMI, le SSAE, le FAS 1LD, et nûtional a été conjointement orga- les prestataires i -une mise en confiance des personnes accueillies et un taux de signataires conforme à la moyenne nationale; - L1ne bonne participation des partenaires aux réunions mensuelles d'évaluation traduisant leur investissement dans ce dispositif; - des prestataires de qualité avec des formations conformes aux calliers des charges; -l'impression d'une certaine satisfaction du public présent aux formatians; -un investissement remarqué du nisée pa, le SSAI, et la DDASS. En ce qui concerne la formation civique le prestataire retenu est l'UFCV et pour la formation linguistique, l'as~ sociation AGAFl. Précisons que la formation civique est une présentation des valeurs de la société française, la journée ·vivre en France- traite des services publics de proximité et fait appel au partenariat local pour son organisation(CPAM, CAF, DI5S, ANPE, Education nationale). Sur les 120 personnes convoquées à la formation civique, 70 étaient présentes. Quant aux personnes adressées à la formation linguistique, 31 sur 52 personnes sont entrées en formation. Au terme des 6 mois d'expérimentation et selon les réunions mensuelles d'évaluation avec l'ensem11e des par~ tenaires, nous pouvons porter l'appréciation suivante sur le dispositif. En point:; positifs: -le déroulement des plates-formes dans un climat harmonieux, collaboration réussie entre la DDASS, SSAE ; -une mobilisation du partenariat local comme en témoignent leur participation à la journée ·vivre en France- ; En points négatifs: - une déperdition lors des entrées en formation pour des motifs variés de mobilité géographique, de garde d'enfants, d'emploi en journée; - un défaut de connaissance 0\1 de prise de conscience des conséquences que pourraient entraîner le non-respect du contrat sur le statut; -la recherche de locaux 110rs de la DDASS. Pour l'année 2004, certains changements sont cl prévoI( pUIsqu'une plate-forme de l'üMI est en cours d'installation à Nantes ct la Sartbc dépendra de cette plate-forme régionale. D'autre part, les résultats du marché national du FASILD pour cette année sont attendus au mois de mars prochain. la mise en place de ce contrat a permis de relancer les travaux sur l'élaboration du plan départemental d'accueil puisque nous consacrons une journée par Illois à J'évaluation du CAl et à l'examen d'un tllème prioritaire du PDA. La circulaire du mois de nowmbrc 2003 nous demande sa publication pour le 15 mars 2004. Bland;ne GRIMALDI DDASS d, la Sa,t/" (1): Dindioll de b poplJatioll cl des migr.lIioll'; (2): SSAE: ,;crvicc ,;ocial d'aide aux émigranl,; Glossaire: CAl, Contrat d'accueil et d'intégration FASILD, Fond d'action sociale, d'intégration et de lutte contre les discriminations GIDEF , OMI, office des migrations internationales. SSAE, Service social d'accueil des étrangers.