Feuilles d`exercices
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Licence Sciences et Technologies A Licence 1 Profil MIMP Second Semestre Math 22A : Algèbre linéaire et affine 1 Feuilles d’exercices 2012-2013 http://math.univ-lille1.fr/∼mimp Sommaire Chapitre 0. Systèmes linéaires, Pivot de Gauss Chapitre I. Espaces vectoriels 1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Sous-espaces vectoriels . . . . . . . . . . . 3 Familles génératrices, familles libres, bases 4 Opérations sur des sous-espaces vectoriels 4.1 Intersection et somme . . . . . . . 4.2 Somme directe . . . . . . . . . . . Chapitre II. Matrices . . . . . . . . . . . . 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2 2 4 7 7 8 9 Chapitre III. Applications linéaires 11 1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 2 Image et noyau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 3 Matrice associée à une application linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 1 Chapitre 0. Systèmes linéaires, Pivot de Gauss Exercice 1. Résoudre les systèmes suivants 3x − y +2z = a −x +2y −3z = b x +2y + z = c x +y +2z = 5 x −y − z = 1 x + z = 3 Exercice 2. Résoudre, suivant les valeurs de m : mx + (m + 4)y = 3 mx + (m − 1)y = m + 2 (S1 ) (S2 ) x + (m + 1)y = m + 2 (m + 1)x − my = 5m + 3 Exercice 3. Ecrire les conditions, portant sur les réels a, b, c, pour que le système suivant admet des solutions non nulles ; expliciter ces solutions. x − a(y + z) = 0 y − b(x + z) = 0 z − c(x + y) = 0 Exercice 4. Soit f l’application de R4 dans lui-même définie par f (x, y, z, t) = (x + y + 2z − t, x + 2y − 2z + 3t, 2x + 3y + 2t, x − 2y + 3z + t). Trouver des conditions sur b = (b1 , b2 , b3 , b4 ) pour que b ∈ Im(f ). Exercices supplémentaires pour plus d’entrainement Exercice 5. Discuter et réoudre suivant les valeurs des réels λ, a, b, c, d : (1 + λ)x + y + z + t = a x + (1 + λ)y + z + t = b (S) x + y + (1 + λ)z + t = c x + y + z + (1 + λ)t = d Exercice 6. Discuter et résoudre suivant les valeurs 3x + 2y − z + t 2x + y − z 5x + 4y − 2z (S) (λ + 2)x + (λ + 2)y − z 3x − z + 3t des réels λ et a : = = = = = Exercice 7. Résoudre suivant les valeurs de a et µ ∈ R x + y + z = 1 ax + by + cz = d 2 a x + b2 y + c2 z = d2 λ λ−1 2λ 3λ + a −λ2 2 CHAPITRE I. ESPACES VECTORIELS Chapitre I. Espaces vectoriels 1. Définition Exercice 1. Dire si les ensembles sont des espaces vectoriels : i) dans R3 : {a, a2 , a3 )|a ∈ R}. ii) dans R3 : {x, y, z)|z = x2 + y 2 }. iii) dans R[X] : l’ensemble des polynômes P de degré trois; de degré au moins quatre; vérifiant P (e) = 1. iv) l’ensemble des fonctions f : monotones; croissantes; Exercice 2. Soit R∗+ muni de la loi interne ⊕ définie par a ⊕ b = ab, ∀a, b ∈ R∗+ et de la loi externe ⊗ telle que λ ⊗ a = aλ , ∀a ∈ R∗+ , ∀λ ∈ R. Montrer que E = (R∗+ , ⊕, ⊗) est un R-espace vectoriel. Exercice 3. On munit R2 de l’addition usuelle et de la loi externe λ(x, y) = (λx, y). Est-ce un R-espace vectoriel ? 2. Sous-espaces vectoriels Exercice 4. Déterminer lesquels des ensembles sont des sous-espaces vectoriels : i) {(x, y, z) ∈ R3 | x + 2y = 0}; ii) {(x, y, z) ∈ R3 | xy = 0}; {(x, y, z) ∈ R3 : x2 − z 2 = 0}; iii) {(x, y, z) ∈ R3 | x − y − 2z = x + y + 2z = 0}; iv) {(a + b, a − 2b) | a, b ∈ R}; v) {(x, y, z) ∈ R3 : ex ey = 0}; vi) {(x, y, z) ∈ R3 : z(x2 + y 2 ) = 0}; vii) {(x, y, z, t) ∈ R4 : y = 0, x = z}; viii) {(x, y, z) ∈ R3 : x = 2}; ix) {(x, y) ∈ R2 : x2 + xy > 0}; x) {(x, y) ∈ R2 : x2 + xy + y 2 > 0}; xi) {f ∈ C(R, R) : f (1) = 0}; xii) {f ∈ C(R, R) : f ( 12 ) = 1}; xiii) {f ∈ C(R, R) : f est croissante}. 2. SOUS-ESPACES VECTORIELS 3 Exercice 5. Parmi les ensembles suivants reconnaı̂tre ceux qui sont des sous-espaces vectoriels. F1 F2 F3 F4 F5 F6 = {P = {P = {P = {P = {P = {P ∈ Rn [X] | P 0 = 2} ; ∈ Rn [X] | P 0 = 0} ; ∈ R[X] | P (0) = 2} , ∈ R[X] | P 0 + 2P = 0} , ∈ Rn [X] | P est divisible par X(X + 1)} . ∈ Rn [X] | P (X + 1) − P (X) = 0} . Exercices supplémentaires Exercice 6. Dire si les objets suivants sont des espaces vectoriels : 1. L’ensemble des fonctions réelles sur [0, 1], continues, positives ou nulles, pour l’addition et le produit par un réel. L’ensemble des fonctions réelles sur R vérifiant limx→+∞ f (x) = 0. L’ensemble des fonctions impaires sur R. L’ensemble des fonctions sur R qui sont nulle en 1 ou nulle en 4. 2. L’ensemble des nombres complexes d’argument π/4 + kπ, (k ∈ Z). 3. L’ensemble des points (x, y) de R2 , vérifiant sin(x + y) = 0. 4. L’ensemble des vecteurs (x, y, z) de R3 orthogonaux au vecteur (−1, 3, −2). 5. L’ensemble des polynômes ne comportant pas de terme de degré 7. L’ensemble des polynômes de degré exactement n. 4 CHAPITRE I. ESPACES VECTORIELS 3. Familles génératrices, familles libres, bases Exercice 7. Les familles suivantes sont-elles génératrices ? 1. (1, 1), (3, 1) dans R2 . 2. (1, 0, 2), (1, 2, 1) dans R3 . Exercice 8. Soient les vecteurs v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (1, −2, 3, −4) de R4 . Peuton déterminer x et y pour que (x, 1, y, 1) ∈ Vect{v1 , v2 } ? pour que (x, 1, 1, y) ∈ Vect{v1 , v2 } ? Exercice 9. Les familles suivantes sont-elles libres ? 1. v1 = (1, 0, 1), v2 = (0, 2, 2), v3 = (3, 7, 1) dans R3 . 2. v1 = (1, 0, 0), v2 = (0, 1, 1), v3 = (1, 1, 1) dans R3 . 3. v1 = (2, 4, 3, −1, −2, 1), v2 = (1, 1, 2, 1, 3, 1), v3 = (0, −1, 0, 3, 6, 2) dans R6 . 4. v1 = (2, 1, 3, −1, 4, −1), v2 = (−1, 1, −2, 2, −3, 3), v3 = (1, 5, 0, 4, −1, 7) dans R6 . Exercice 10. On considère dans Rn une famille libre de 4 vecteurs : (e1 , e2 , e3 , e4 ). Les familles suivantes sont-elles libres ? (i) (e1 , e3 ). (ii) (e1 , 2e1 + e4 , e4 ). (iii) (3e1 + e3 , e3 , e2 + e3 ). (iv) (2e1 + e2 , e1 − 3e2 , e4 , e2 − e1 ). Exercice 11. On suppose que v1 , v2 , v3 , . . . , vn sont des vecteurs indépendants de Rn . 1. Les vecteurs v1 −v2 , v2 −v3 , v3 −v4 , . . . , vn −v1 sont-ils linéairement indépendants ? 2. Les vecteurs v1 +v2 , v2 +v3 , v3 +v4 , . . . , vn +v1 sont-ils linéairement indépendants ? 3. Les vecteurs v1 , v1 + v2 , v1 + v2 + v3 , v1 + v2 + v3 + v4 , . . . , v1 + v2 + · · · + vn sont-ils linéairement indépendants ? Exercice 12. Prouver que dans R3 , les vecteurs u1 = (2, 3, −1) et u2 = (1, −1, −2) engendrent le même s.e.v. que les vecteurs v1 = (3, 7, 0) et v2 = (5, 0, −7). Exercice 13. a) Pour quelles valeurs du réel a le système suivant est-il libre? {(1, 1, −6, 4), (1, −3, 2, 0), (2, a, 2, 1)}. b) Quelles sont les parties libres maximales du système suivant? {(1, 1, −6, 4), (1, −3, 2, 0), (0, 1, −2, 1)}. 3. FAMILLES GÉNÉRATRICES, FAMILLES LIBRES, BASES 5 Exercice 14. 1. Donner, dans R3 , un exemple de famille libre, qui n’est pas génératrice. 2. Donner, dans R3 , un exemple de famille génératrice, mais qui n’est pas libre. Exercice 15. Dans R4 on considère l’ensemble E des vecteurs (x1 , x2 , x3 , x4 ) vérifiant x1 + x2 + x3 + x4 = 0. L’ensemble E est-il un sous espace vectoriel de R4 ? Si oui, en donner une base. Exercice 16. a) Calculer les coordonnées du vecteur (2, 3, 4, 5), puis les coordonnés de (x1 , x2 , x3 , x4 ) dans la base {(0, 1, 2, 3), (1, 1, −6, 4), (1, −3, 2, 0), (2, 3, 2, 1)}. b) Donner une base des sous-espaces de R4 définis par les équations suivantes: (i) x + 2y + z + t = 0 et x − 2y − z + t = 0. (ii) x + 2y + z + t = 0 et x − 2y − 3z + 2t = 0. c) Donner une base du sous-espace de R4 engendré par les vecteurs suivants. {(1, 1, −2, 0), (4, 1, −6, 1), (0, −3, 2, 1)}. d) Donner un système d’équations pour le même sous-espace de R4 . Exercice 17. Soit V2 = {(a, b) ∈ C2 : a − ib = 0}, V3 = {(a, b, c) ∈ C3 : a + 2b + c = 0}, V4 = {(a, b, c, d) ∈ C4 : a + ib = b + ic = c + id}. Montrer que Vk est un sous-espace vectoriel de Ck en tant que C-espace vectoriel, et en donner une base. Exercice 18. Dans l’espace P5 des polynômes de degré 6 5, on définit les sousensembles : E1 = {P ∈ P5 | P (0) = P (1)}, E2 = {P ∈ P5 | P 0 (1) = P (2)}. Montrer que ce sont des sous espaces vectoriels et en déterminer un base. Exercices supplémentaires Exercice 19. √ √ √ 1. Montrer que les systèmes : S1 = (1; 2) et S2 = (1; 2; 3) sont libres dans R considéré comme Q-espace vectoriel. √ √ √ 2. Soient, dans R2 , les vecteurs u1 = (3 + 5, 2 + 3 5) et u2 = (4, 7 5 − 9). Montrer que le système (u1 , u2 ) est Q-libre et R-lié. 3. Soient les vecteurs v1 = (1 − i, i) et v2 = (2, −1 + i) dans C2 . (a) Montrer que le système (v1 , v2 ) est R-libre et C-lié. (b) Vérifier que le système S = {(1, 0), (i, 0), (0, 1), (0, i)} est une base de l’e.v. C2 sur R, et donner les composantes des vecteurs v1 , v2 par rapport à cette base. 6 CHAPITRE I. ESPACES VECTORIELS Exercice 20. Soit E un C-espace vectoriel et S1 = (e1 , e2 , ..., en ) un système libre dans E, n > 2. P 1. On considère le système S2 = (e01 , e02 , ..., e0n ) défini par : e0j = jk=1 ek , 1 6 j 6 n. S2 est-il libre ? 2. On considère le système S3 = (ε1 , ε2 , ..., εn ) défini par : εj = ej + ej+1 , 1 6 j 6 n − 1 et εn = en + e1 . Montrer les résultats suivants : (a) S3 libre ⇒ S1 libre. (b) n impair : S3 libre ⇔ S1 libre. (c) n pair : S3 lié. Exercice 21. 1. Montrer qu’on peut écrire le polynôme F = 3X − X 2 + 8X 3 sous la forme F = a + b(1 − X) + c(X − X 2 ) + d(X 2 − X 3 ) (calculer a, b, c, d réels), et aussi sous la forme F = α + β(1 + X) + γ(1 + X + X 2 ) + δ(1 + X + X 2 + X 3 ) (calculer α, β, γ, δ réels). 2. Soit P3 l’espace vectoriel des polynômes de degré 6 3. Vérifier que les ensembles suivants sont des bases de P3 : B1 = {1, X, X 2 , X 3 }, B2 = {1, 1−X, X −X 2 , X 2 − X 3 }, B3 = {1, 1 + X, 1 + X + X 2 , 1 + X + X 2 + X 3 }. Exercice 22. Dans l’espace R4 , on se donne cinq vecteurs : V1 = (1, 1, 1, 1), V2 = (1, 2, 3, 4), V3 = (3, 1, 4, 2), V4 = (10, 4, 13, 7), V5 = (1, 7, 8, 14). A quelle(s) condition(s) un vecteur B = (b1 , b2 , b3 , b4 ) appartient-il au sous-espace engendré par les vecteurs V1 , V2 , V3 , V4 , V5 ? Définir ce sous-espace par une ou des équations. Exercice 23. Pour quelles valeurs du réel a le système suivant est-il une base de R4 ? {(0, 1, a, 3), (1, 1, −6, 4), (1, −3, 2, 0), (2, a, 2, 1)}. Exercice 24. Compléter le système {(1, −3, 2, 0), (0, 1, −2, 1)} en une base de R4 . Exercice 25. Donner une base du sous-espace de R4 engendré par les vecteurs suivants : {(1, 1, −2, 0), (4, 1, −6, 1), (0, −3, 2, 1)}. Donner un système d’équations pour le même sous-espace de R4 . 4. OPÉRATIONS SUR DES SOUS-ESPACES VECTORIELS 7 4. Opérations sur des sous-espaces vectoriels 4.1. Intersection et somme Exercice 26. Dans R4 , on pose v1 = (1, 2, 3, 4), v2 = (2, 2, 2, 6), v3 = (0, 2, 4, 4), v4 = (1, 0, −1, 2), v5 = (2, 3, 0, 1). Soient F = Vect{v1 , v2 , v3 } et G = Vect{v4 , v5 }. Déterminer une base des sous-espaces F ∩ G, F, G et F + G. Exercice 27. On considère dans R4 , F = Vect{a, b, c} et G = Vect{d, e}, avec a = (1, 2, 3, 4), b = (2, 2, 2, 6), c = (0, 2, 4, 4), d = (1, 0, −1, 2) et e = (2, 3, 0, 1). Déterminer des bases des sous-espaces F ∩ G, F , G, F + G. Exercice 28. Dans l’espace P5 des polynômes de degré 6 5, on définit les sousensembles : E1 = {P ∈ P5 | P (0) = 0} E2 = {P ∈ P5 | P 0 (1) = 0} E3 = {P ∈ P5 | x2 + 1 divise P } E4 = {P ∈ P5 | x 7→ P (x) est une fonction paire} E5 = {P ∈ P5 | ∀x, P (x) = xP 0 (x)}. 1. Déterminer des bases des sous-espaces vectoriels E1 , E2 , E3 , E4 , E5 , E1 ∩ E2 , E1 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 , E1 ∩ E2 ∩ E3 ∩ E4 . 2. Déterminer dans P5 des sous-espaces supplémentaires de E4 et de E1 ∩ E3 . Exercice 29. Si L, M, N sont trois sous-espaces vectoriels de E, a-t-on : L ∩ (M + N ) = L ∩ M + L ∩ N ? Exercice 30. Soient P0 , P1 , P2 et P3 ∈ R2 [X] définis par P0 (X) = (X − 1)(X − 2) X(X − 1) , P1 (X) = , 2 2 P2 (X) = 2X(X − 2), P3 (X) = (X − 1)(X − 3) . 3 Exprimer 1, X, X 2 en fonction de P0 , P1 et P2 . On note F = V ect{P0 , P1 } et G = V ect{P2 , P3 }. Calculer dim F , dim G, dim(F + G) et dim(F ∩ G). Vérifier que dim(F + G) = dim(F ) + dim(G) − dim(F ∩ G). 8 CHAPITRE I. ESPACES VECTORIELS 4.2. Somme directe Exercice 31. Construire un supplémentaire du sous-espace de R4 défini par les équations suivantes : x + 2y + 2z + t = 0 et 2y − 3z + 2t = 0. Construire un supplémentaire du sous-espace de R4 engendré par les vecteurs suivants : {(1, 1, −2, 0), (−1, −3, 2, 1)}. Exercice 32. On considère dans R4 les vecteurs v1 = (1, 0, 0, 1), v2 = (0, 0, 1, 0), v3 = (0, 1, 0, 0), v4 = (0, 0, 0, 1), v5 = (0, 1, 0, 1). 1. Vect{v1 , v2 } et Vect{v3 } sont-ils supplémentaires dans R4 ? 2. Même question pour Vect{v1 , v3 , v4 } et Vect{v2 , v5 }. Exercice 33. Soient le triplet v1 = (1, 2, 3, 0), v2 = (−1, 1, 2, 1), v3 = (1, 5, 8, 1) et le triplet w1 = (0, 3, 5, 1), w2 = (1, −1, 1, 0), w3 = (0, 0, 3, 1). On considère les sousespaces vectoriels F = Vect(v1 , v2 , v3 ) et G = Vect(w1 , w2 , w3 ). Donner une base des sous-espaces suivants F, G, F ∩ G et F + G. Exercice 34. On considère dans R3 , Π = vect {(1, 1, 1), (1, 1, −1)} et D = vect {(0, 1, −1)}. Montrer que R3 = Π ⊕ D. Exercices supplémentaires Exercice 35. Soit E = Rn [X] l’espace vectoriel des polynômes de degré 6 n. On définit Ea = {P ∈ E; (X − a)/P } pour a ∈ R. Montrer que si a 6= b il existe un couple de réels (c, d) tels que 1 = c(X − a) + d(X − b). En déduire que E = Ea + Eb , la somme est-elle directe? Exercice 36. Soit E = ∆1 (R, R) et F = {f ∈ E/f (0) = f 0 (0) = 0}. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E et déterminer un supplémentaire de F dans E. Exercice 37. On déigne par E un R-espace vectoriel de dimension finie. Les propriété suivantes sont-elles vraies ou fausses ? 1. Soient D1 , D2 , D3 des droites vectorielles de R3 distinctes deux à deux. Alors R3 est somme de D1 , D2 , D3 . 2. Soient F et G des hyperplans vectoriels de E. Alors E 6= F ∪ G. 3. Soient P1 et P2 des plans vectoriels de E tels que P1 ∩ P2 = {0}. Alors dim E > 4. 4. Soient F et G des sous-espaces de dimension 3 de R5 . Alors F ∩ G 6= {0}. 5. Soit (e1 , e2 , e3 , e4 ) la base canonique de R4 et F = lin{e1 , e3 }. Tout sous-espace vectoriel supplémentaire de F contient e2 . 9 Chapitre II. Matrices Exercice 1. Dire si les ensembles sont des espaces vectoriels : i) dans M2 : de carré nul; triangulaires (resp. supérieures); symétriques; vérifiant (3, 4)P = 0; vérifiant (3, 4)P = (5, 6); vérifiant P Q = 0 (Q donnée dans M2 ). ii) dans L2 : de carré nul; vérifiant f (5, 4) = 0; vérifiant f (5, 4) = (3, 6); vérifiant gf = 0 (g donnée dans L2 ). Exercice 2. Soit E le sous ensemble de M3 (R) a 0 n E = M (a, b, c) = 0 b c 0 défini par c o 0 a, b, c ∈ R . a 1. Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M3 (R) stable pour la multiplication des matrices. Déterminer une base de E et dim (E). 2. Soit M (a, b, c) un élément de E. Déterminer, suivant les valeurs des paramètres a, b et c ∈ R son rang. Calculer (lorsque cela est possible) l’inverse M (a, b, c)−1 de M (a, b, c). 3. Donner une base de E formée de matrices inversibles et une autre formée de matrices de rang 1. Exercice 3. Montrer que F = {M ∈ M2 (R); tr(M ) = 0} est un sous-espace vectoriel de M2 (R). Déterminer une base de F et la compléter en une base de M2 (R). Exercice 4. Effectuer le produit des matrices : 2 1 3 2 1 −1 1 1 ; 1 2 0 3 1 4 Exercice 5. Calculer M 2 , M 3 , M 4 , M 5 où 0 a 0 0 M = 0 0 0 0 b d 0 0 −1 −1 0 1 4 −1 ; 2 1 2 c e . f 0 Exercice 6. On considère les trois matrices suivantes : 7 2 2 −3 1 0 −5 2 1 3 A= 5 4 B= 3 1 et 6 −2 −1 7 6 0 1. Calculer AB puis (AB)C. Calculer BC puid A(BC). 2. Que remarque-t-on ? C= −1 2 6 3 5 7 10 CHAPITRE II. MATRICES Exercice 7. On considère les deux matrices suivantes 2 3 −4 1 3 5 2 1 0 4 A= B= 3 1 −6 7 , 2 2 4 0 1 1 : −1 −3 7 0 2 1 3 0 −5 6 6 1 1. Calculer AB. 2. Calculer BA. 3. Que remarque-t-on ? 1 0 0 Exercice 8. Trouver les matrices qui commutent avec A = 0 1 1 . De même 3 1 2 a b . avec A = 0 a −1 1 1 Exercice 9. Soit A = 1 −1 1 . Calculer A2 et montrer que A2 = 2I − A, 1 1 −1 en déduire que A est inversible et calculer A−1 . 1 2 1 2 −1. Exercice 10. Calculer l’inverse de 1 −2 −2 −1 11 Chapitre III. Applications linéaires 1. Définition Exercice 1. Dire si les applications suivantes sont linéaires f1 f2 f3 f4 f5 f6 : : : : : : (x, y) ∈ R2 7→ (x − 3y, ax + y) ∈ R2 , (x, y, z) ∈ R3 7→ (xy, 4x, y) ∈ R3 , P ∈ R[X] 7→ aP 0 + P ∈ R[X], P ∈ R3 [X] 7→ P 0 ∈ R2 [X], P ∈ R3 [X] 7→ (P (−1), P (0), P (1)) ∈ R3 , P ∈ R[X] 7→ P − (X − 1)P 0 ∈ R[X]. Exercice 2. Soient f et g, applications de C dans C, définies par f (z) = z̄ et g(z) = <(z). Montrer que f et g sont linéaires sur C en tant que R-espace vectoriel, et non linéaires sur C en tant que C-espace vectoriel. Exercice 3. (exercices complémentaires) Dire si les applications suivantes sont des applications linéaires : 1. R → R : x 7→ 4x − 3. √ 2. R → R : x 7→ x2 . 3. C([0, 1], R) → C([0, 1], R) : f 7→ {t 7→ f (t) }. 1+t2 4. C([0, 1], R) → R : f 7→ f (3/4). p 5. R2 → R : (x, y) 7→ 3x2 + 5y 2 . 6. R2 → R : (x, y) 7→ xy. 7. R2 → R : (x, y) 7→ y x+y si x + y 6= 0 et 0 sinon. 8. R[X] → Rn [X] : A 7→ quotient de A par B à l’ordre n selon les puissances croissantes (B et n fixé, avec B(0) 6= 0). −−→ → − → − 9. R3 → R : M 7→ OM · V où V = (4, −1, 1/2). √ 10. R → R3 : x 7→ (2x, x/π, x 2). 11. R2 → R2 : (x, y) 7→ la solution du système d’équations en (u, v) : 3u − v = x 6u + 2v = y. 12 CHAPITRE III. APPLICATIONS LINÉAIRES 2. Image et noyau Exercice 4. Pour les applications linéaires trouvées dans l’exercice 1, déterminer les sous-espaces Ker(fi ) et Im(fi ), en déduire si fi est injective, surjective, bijective. Exercice 5. E1 et E2 étant deux sous-espaces vectoriels de dimensions finies d’un espace vectoriel E, on définit l’application f : E1 × E2 → E par f (x1 , x2 ) = x1 + x2 . 1. Montrer que f est linéaire. 2. Déterminer le noyau et l’image de f . 3. Appliquer le théorème du rang. Exercice 6. Soit E = Rn [x] l’espace vectoriel des polynômes de degré inférieur ou égal à n. Pour p 6 n on note ep le polynôme ep (x) = xp . Soit f l’application définie sur E par f (P ) = Q avec Q(x) = P (x + 1) + P (x − 1) − 2P (x). 1. Montrer que f est une application linéaire de E dans E. 2. Calculer f (ep ) ; quel est son degré ? En déduire ker f , Im f et le rang de f . 3. Soit Q un polynôme de Im f ; montrer qu’il existe un polynôme unique P tel que : f (P ) = Q et P (0) = P 0 (0) = 0. Exercice 7. Soit E un espace vectoriel, et u une application linéaire de E dans E. Dire si les propriété suivantes sont vraies ou fausses : 1. Si e1 , e2 , . . . , ep est libre, il en est de même de u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) ? 2. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) est libre, il en est de même de e1 , e2 , . . . , ep ? 3. Si e1 , e2 , . . . , ep est génératrice, il en est de même de u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) ? 4. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) est génératrice, il en est de même de e1 , e2 , . . . , ep ? 5. Si u(e1 ), u(e2 ), . . . , u(ep ) est une base de Im u, alors e1 , e2 , . . . , ep est une base d’un sous-espace vectoriel supplémentaire de Ker u ? Exercice 8. Donner des exemples d’applications linéaires de R2 dans R2 vérifiant : 1. Ker(f ) = Im(f ). 2. Ker(f ) inclus strictement dans Im(f ). 3. Im(f ) inclus strictement dans Ker(f ). Exercice 9. Soient : E, F et G trois sous espaces vectoriels de Rn , f une application linéaire de E dans F et g une application linéaire de F dans G. On rappelle que g ◦ f est l’application de E dans G définie par g ◦ f (v) = g(f (v)), pour tout vecteur v de E. 1. Montrer que g ◦ f est une application linéaire. 2. Montrer que : Ker(g ◦ f ) = f −1 (Ker g ∩ Im f ) = f −1 (Ker g). 3. Montrer que Ker(f ) ⊂ Ker(g ◦ f ) et Im(g ◦ f ) ⊂ Im(f ). 2. IMAGE ET NOYAU 13 Exercice 10. Donner un exemple d’endomorphisme d’un espace vectoriel injectif et non surjectif, puis d’un endomorphisme surjectif et non injectif. Exercice 11. Soit E un espace vectoriel de dimension 3, {e1 , e2 , e3 } une base de E, et λ un paramètre réel. Démontrer que la donnée de ϕ(e1 ) = e1 + e2 , ϕ(e2 ) = e1 − e2 , ϕ(e3 ) = e1 + λe3 , définit une application linéaire ϕ de E dans E. Ecrire le transformé du vecteur x = α1 e1 + α2 e2 + α3 e3 . Comment choisir λ pour que ϕ soit injective ? surjective ? Exercice 12. E étant un espace vectoriel de dimension n sur R, f une application linéaire de E dans E, construire dans les trois cas suivants deux applications linéaires bijectives u et v de E dans E telles que f = u − v. • f est bijective. • Ker f + Im f = E. • f est quelconque. Exercice 13. Montrer que si p < q il n’existe pas d’application linéaire surjective de Rp dans Rq . Montrer que si q < p il n’existe pas non plus d’application linéaire injective de Rp dans Rq . 14 CHAPITRE III. APPLICATIONS LINÉAIRES 3. Matrice associée à une application linéaire Exercice 14. Soit h l’application linéaire de R3 dans R2 défini par rapport à deux 2 −1 1 bases (e1 , e2 , e3 ) et (f1 , f2 ) par la matrice A = . 3 2 −3 1. On prend dans R3 la nouvelle base : e01 = e2 + e3 , e02 = e3 + e1 , e03 = e1 + e2 . Quelle est la nouvelle matrice A1 de h ? 2. On choisit pour base de R2 les vecteurs : 1 f10 = (f1 + f2 ), 2 1 f20 = (f1 − f2 ) 2 en conservant la base (e01 , e02 , e03 ) de R3 . Quelle est la nouvelle matrice A2 de h ? 3 −1 1 Exercice 15. Soit f ∈ L(R3 ) de matrice 0 2 0 dans la base canonique. Déter1 −1 3 miner la matrice de f dans la base (1, 0, −1), (0, 1, 1), (1, 0, 1). Exercice 16. Soit h une application linéaire de rang r, de E, espace vectoriel de dimension n, dans F , espace vectoriel de dimension m. 1. Préciser comment obtenir une base (ei )ni=1 de E, et une base (fj )m j=1 de F , telles que h(ek ) = fk pour k = 1, . . . , r et h(ek ) = 0 pour k > r. Quelle est la matrice de h dans un tel couple de bases ? 2. Déterminer un tel couple de bases pour l’homomorphisme de R4 dans R3 défini dans les bases canoniques par : y1 = 2x1 − x2 + x3 − x4 y2 = x2 + x3 − 2x4 h(x1 , x2 , x3 , x4 ) = (y1 , y2 , y3 ) avec y3 = x1 + 2x2 + x3 + x4 3. Même question pour l’application f de R3 dans lui-même définie par : f (x, y, z) = (2x + y + z, −y + z, x + y). 3. MATRICE ASSOCIÉE À UNE APPLICATION LINÉAIRE 15 Exercice 17. On déigne par R2 [X] l’espace des polynômes sur R de degré inférieur ou égal à 2. On désigne par (e0 , e1 , e2 ) la base canonique de R2 [X] et on pose p0 = e0 , 1 p1 = e1 − e0 , 2 1 p2 = e2 − e1 + e0 . 2 1. Montrer que tout polynôme de R2 [X] peut s’écrire de façon unique sous la forme p = b0 p0 + b1 p1 + b2 p2 . 2. Ecrire sous cette forme les polynômes : p00 , p01 , p02 , p0 , Xp0 , p00 . 3. Montrer que l’application ϕ : R2 [X] → R2 [X] définie par ϕ(p) = Xp0 − 21 p0 + 14 p00 est une application linéaire. (a) Préciser le noyau et l’image de cette application. (b) Ecrire les matrices de cette application par rapport à la base canonique (ei ); puis par rapport à la base (pi ). (c) Ecrire la matrice de passage de la base (ei ) à la base (pi ) ; quelle relation lie cette matrice aux deux précédentes ? Exercice 18. Soit f : C → C l’application z 7→ eiθ z̄. On considère C comme un R-espace vectoriel et on fixe la base ε = {1, i}. 1. Montrer que f est R-linéaire. 2. Calculer A = Mat(f, ε, ε). 3. Existent-ils x et y ∈ C\{0} tels que f (x) = x et f (y) = −y ? Si c’est le cas, déterminer un tel x et un tel y. 4. Décrire géométriquement f. 5. Soit g : C → C l’application z 7→ eiρ z̄. Calculer A = Mat(g ◦ f, ε, ε) et décrire géométriquement g ◦ f. Exercice 19. Soit f ∈ L(R3 ) telle que f 3 = −f et f 6= 0. 1. Montrer que Ker(f ) ∩ Ker(f 2 + I) = {0}, Ker(f ) 6= {0} et Ker(f 2 + I) 6= {0}. 2. Soit x un élément distinct de 0 de Ker(f 2 + I). Montrer qu’il n’existe pas α ∈ R tel que f (x) = αx. En déduire que {x, f (x)} est libre. 3. Calculer dim(Ker(f )) et dim(Ker(f 2 + I)). 0 0 0 4. Déterminer une base B de R3 telle que : Mat(f, B) = 0 0 −1 . 0 1 0 −1 2 Exercice 20. Soient A = et f l’application de M2 (R) dans lui-même M → 7 1 0 AM. Montrer que f est linéaire. Déterminer sa matrice dans la base canonique de M2 (R). 16 CHAPITRE III. APPLICATIONS LINÉAIRES ( M2 (R) → M2 (R) 1 1 Exercice 21. Soient A = et Φ : . Montrer que Φ est 0 1 M 7→ AM − M A linéaire, déterminer sa matrice dans la base canonique; calculer ker Φ et ImΦ. Exercice 22. Soient P = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x + y − z = 0} et D = {(x, y, z) ∈ R3 ; 2x − 2y + z = 0, x − y − z = 0}. On désigne par ε la base canonique de R3 . 1. Donner une base {v1 , v2 } de P et {v3 } une base de D. Montrer que R3 = P ⊕ D puis que ε0 = {v1 , v2 , v3 } est une base de R3 . 2. Soit p la projection de R3 sur P parallélement à D. Déterminer Mat(p, ε0 , ε0 ) puis A = Mat(p, ε, ε). Vérifier A2 = A. 3. Soit s la symétrie de R3 par rapport à P parallélement à D. Déterminer la matrice Mat(s, ε0 , ε0 ) puis B = Mat(s, ε, ε). Vérifier B 2 = I, AB = A et BA = A. Exercice 23. Soient E un espace vectoriel de dimension 3 et ϕ une application linéaire de E dans E telle que ϕ2 = 0 et ϕ 6= 0. Posons r = rg(ϕ). 1. Montrer que Im (ϕ) ⊂ Ker (ϕ). Déduiser-en que r 6 3 − r. Calculer r. 2. Soit e1 ∈ E tel que ϕ(e1 ) 6= 0. Posons e2 = ϕ(e1 ). Montrer qu’il existe e3 ∈ Ker (ϕ) tel que la famille {e2 , e3 } soit libre. Montrer que {e1 , e2 , e3 } est une base de E. 3. Déterminer la matrice de ϕ dans la base {e1 , e2 , e3 }. Exercice 24. Soit f l’application de Rn [X] dans R[X], définie en posant, pour tout P (X) ∈ Rn [X] : f (P (X)) = P (X + 1) + P (X − 1) − 2P (X). 1. Montrer que f est linéaire et que son image est incluse dans Rn [X]. 2. Dans le cas où n = 3, donner la matrice de f dans la base 1, X, X 2 , X 3 . Déterminer ensuite, pour une valeur de n quelconque, la matrice de f dans la base 1, X, . . . , X n . 3. Déterminer le noyau et l’image de f . Calculer leurs dimensions respectives. 4. Soit Q un élément de l’image de f . Montrer (en utilisant en particulier les résultats de la deuxième question) qu’il existe un unique P ∈ Rn [X] tel que : f (P ) = Q et P (0) = P 0 (0) = 0. Exercice 25. Soit (e1 , e2 , e3 ) une base de l’espace E à trois dimensions sur un corps K. IdE désigne l’application identique de E. On considère l’application linéaire f de E dans E telle que : f (e1 ) = 2e2 + 3e3 , f (e2 ) = 2e1 − 5e2 − 8e3 , f (e3 ) = −e1 + 4e2 + 6e3 . 1. Etudier le sous-espace ker(f − IdE ) : dimension, base. 2. Etudier le sous-espace ker(f 2 + IdE ) : dimension, base. 3. Montrer que la réunion des bases précédentes constitue une base de E. Quelle est la matrice de f dans cette nouvelle base ? et celle de f 2 ? 3. MATRICE ASSOCIÉE À UNE APPLICATION LINÉAIRE 17 Exercice 26. Soit trois vecteurs e1 , e2 , e3 formant une base de R3 . On note T la transformation linéaire définie par T (e1 ) = T (e3 ) = e3 , T (e2 ) = −e1 + e2 + e3 . 1. Déterminer le noyau de cette application. Ecrire la matrice A de T dans la base (e1 , e2 , e3 ). 2. On pose f1 = e1 − e3 , f2 = e1 − e2 , f3 = −e1 + e2 + e3 . Calculer e1 , e2 , e3 en fonction de f1 , f2 , f3 . Les vecteurs f1 , f2 , f3 forment-ils une base de R3 é 3. Calculer T (f1 ), T (f2 ), T (f3 ) en fonction de f1 , f2 , f3 . Ecrire la matrice B de T dans la base (f1 , f2 , f3 ) et trouver la nature de l’application T . 1 1 −1 4. On pose P = 0 −1 1 . Vérifier que P est inversible et calculer P −1 . −1 0 1 Quelle relation lie A, B, P et P −1 ? 2 2 2 3 Exercice 27. Soit f l’endomorphisme de R de matrice dans la base − 52 − 23 canonique. Soient e1 = (−2, 3) et e2 = (−2, 5). 1. Montrer que (e1 , e2 ) est une base de R2 et déterminer mat(f, e). 2. Calculer An pour n ∈ N. 3. Déterminer l’ensemble des suites réelles qui vérifient ∀n ∈ N xn+1 = 2xn + 2 yn , 3 5 2 yn+1 = − xn − yn . 2 3