Le FMI décrie les fossoyeurs de l`Algérie
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Le FMI décrie les fossoyeurs de l`Algérie
BOUIRA 6 terroristes abattus et un autre arrêté Lire en page 4 l’article de Ikram Ghioua Le Quotidien Dimanche 22 Mai 2016 n°4750 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI L’ANCIEN PATRON DU DRS, REBRAB, LOUISA HANOUNE …ONT ÉTÉ SES CIBLES Il a exprimé son soutien indéfectible au ministre de la Communication, Hamid Grine, qui subit, selon lui, des attaques de la part des responsables d’El Khabar. « M. Grine est plus propre et plus intègre que vous qui vouliez vendre votre dignité à Rebrab », a asséné le patron du FLN. Lire en page 3 l’article de Mohamed Boufatah EN RECONNAISSANT LA SOLIDITÉ DE L’ÉCONOMIE NATIONALE Le FMI décrie les fossoyeurs de l’Algérie Ceux qui comptaient sur la dégringolade des prix du pétrole pour lui prédire un enterrement de première classe ont certainement été refroidis par le rapport optimiste du Fonds monétaire international. Lire en page 2 l’article de Mohamed Touati Ph :R. Boudina FOUDROYANT SAÂDANI ! LES EXAMENS DE CINQUIÈME DÉBUTENT CE MATIN Plus de 700 000 élèves à l’épreuve Les résultats de cette épreuve seront connus le 7 juin prochain selon l’Onec. Lire en page 6 l’article de Abdellah Bourim 69e FESTIVAL DE CANNES «LE CLIENT» DE ASGHAR FARHADI UN PARDON COUPABLE ? DOLAN ET HOUDA BENYAMINA, QUE DE CHARME ! Lire en page 24 les articles de nos envoyés spéciaux O. Hind et Saïd Ould Khelifa FINANCES, ÉNERGIE, INDUSTRIE ET ÉDUCATION AU PROGRAMME Le Forum d’affaires algéro-britannique aujourd’hui à Alger Les opérateurs économiques algériens auront l’occasion de s’informer du cadre de renforcement des relations entre l’Algérie et la Grande-Bretagne lors du 2e Forum d’affaires algéro-britannique. Lire en page 2 l’article de Ali Tirichine L’Actualité DIMANCHE 22 MAI 2016 EN RECONNAISSANT LA SOLIDITÉ DE L’ÉCONOMIE NATIONALE RENCONTRE INTERNATIONALE SUR LA SÉCURITÉ Messahel demain à Grozny Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe , Abdelkader Messahel, conduira la délégation algérienne à la 7ème édition de la rencontre internationale des hauts responsables des questions de sécurité, qui aura lieu du 23 au 25 mai en République de Tchétchénie, a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Cette rencontre est organisée annuellement par la Fédération de Russie avec pour objectif de débattre des principales questions sécuritaires internationales, a précisé la même source. Cette année, l’ordre du jour porte sur les questions de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, la migration et les mécanismes de protection et de promotion de la paix internationale, a relevé la même source, ajoutant que de nombreux pays y prendront part au niveau ministériel. M. Messahel, qui prend part à cette rencontre à Grozny, à l’invitation de Nicolaï Patruchev, secrétaire du Conseil national de sécurité de la Fédération de Russie, fera à cette occasion, une présentation de l’expérience algérienne en matière de déradicalisation et de lutte antiterroriste. Pour rappel, l’Algérie et la Fédération de Russie sont membres fondateurs du Forum mondial de lutte contre le terrorisme. ALGER Deux réseaux de drogue démantelés Deux réseaux criminels spécialisés dans le trafic de drogue dures (cocaïne) et de psychotropes activant sur l’axe routier Zéralda-Palm, Beach (Alger) ont été démantelés, a indiqué hier un communiqué de la cellule de communication relevant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale à Alger. Selon la même source, la brigade de la gendarmerie de Palm Beach relevant de la brigade de Zéralda ont démantelé le premier réseau, après avoir reçu des informations sur les agissements d’une bande de trafic de cocaïne et de psychotropes sur l’axe ZéraldaPalm Beach. Après le lancement d’une enquête, les membres du réseau ont été arrêtés en possession de 22 grammes de cocaïne et de 190 comprimés psychotropes. Une voiture de luxe que les dealers utilisaient dans leurs déplacements, a été également saisie. Le deuxième réseau arrêté est composé de quatre individus âgés de 20 à 25 ans, spécialisés dans le trafic de psychotropes. 357 comprimés psychotropes ont été saisis lors de cette opération ainsi qu’une voiture et une somme d’argent. Le procureur de la République près la cour de Chéraga a ordonné la mise en détention préventive des mis en cause en attendant de les traduire devant la justice.Par ailleurs, une quantité de 10 kg de cannabis sous forme de plaquettes rejetées par les flots a été saisie, suite à des informations reçues sur le numéro vert (10-55). Une enquête a été ouverte pour arrêter les individus impliqués dans cette affaire. Le FMI décrie les fossoyeurs de l’Algérie CEUX QUI COMPTAIENT sur la dégringolade des prix du pétrole pour lui prédire un enterrement de pre- mière classe ont certainement été refroidis par le rapport optimiste du Fonds monétaire international. ! MOHAMED TOUATI L a danse du scalp n’aura pas lieu. L’Algérie est toujours debout. Ceux qui comptaient sur la dégringolade des prix du pétrole pour lui prédire un enterrement de première classe ont certainement été refroidis par le rapport optimiste du Fonds monétaire international. Une bonne nouvelle pour les Algériens. Pour les forces vives de la nation. Celles qui suent, celles qui triment et qui ont du mal à joindre les deux bouts. Loin des polémiques bassement politiciennes. Loin des QG de certaines formations politiques qui tirent des plans sur la comète. La détérioration de la trésorerie du pays, sérieusement affectée par la chute des recettes pétrolières leur a donné non seulement du grain à moudre, mais aussi l’occasion de développer un discours des plus pessimistes quant à l’avenir de l’Algérie. L’orientation économique, les mesures prises par le gouvernement pour endiguer les effets de la crise et son impact sur le quotidien des Algériens étaient en première ligne. Elles étaient la cible d’un feu nourri, annonciateur de campagnes particulièrement difficiles à supporter sur le plan psychologique. L’ombre des pénuries, de la faillite financière, le retour aux tensions sociales… planait à nouveau. Le recours à l’endettement extérieur est devenu un débat national alors que les plus défaitistes nous voyaient déjà sous les fourches Caudines du FMI. Rien de tout cela. Aucun de ces scénarii ne sera écrit, n’en déplaise aux fossoyeurs de l’Algérie. Le constat a été établi par les experts de l’institution de Bretton Woods qui La leçon d’optimisme du FMI ont reconnu la solidité de l’économie nationale. Comme elle reste optimiste quant à son émancipation par rapport à sa dépendance aux exportations d’hydrocarbures. « Grâce aux marges accumulées par le passé, l’Algérie a la possibilité de mener l’ajustement au choc d’une manière progressive et de reconfigurer son modèle de croissance malgré ‘’la détérioration des soldes budgétaires et extérieurs’’», souligne le Fonds monétaire international dans son rapport annuel consacré à l’économie algérienne qui fait remarquer que «jusqu’à présent, le choc des cours du pétrole n’a eu qu’un effet limité sur la croissance économique ».Un constat qui ne peut être qualifié de complaisant lorsque l’on connaît la réputation que s’est forgée cette institution interna- tionale financière qui ne vole au secours d’un pays que lorsqu’il est en situation d’être dépecé. Voilà qui devrait faire faire taire tous les oiseaux de mauvais augure. Une bonne nouvelle qui laisse espérer que le pays traversera la crise financière actuelle provoquée par la dégringolade des cours de l’or noir sans trop de dégâts. Si l’on se réfère aux prévisions de l’institution dirigée par Christine Lagarde, l’avenir est loin de s’assombrir. Que disent-elles ? La croissance laisse entrevoir une amélioration jusqu’en 2021 malgré la baisse des cours de brut qui semble se maintenir dans la durée font-elles observer. En 2015, le PIB réel a progressé de 3,9%, indique le FMI qui table sur une croissance de 3,4% en 2016 et de 2,9% en 2017. La croissance rebondira à partir de 2019 pour atteindre 3,4% en 2021. Et le secteur des hydrocarbures ? « Le secteur des hydrocarbures qui a renoué avec la croissance en 2014, après deux années de contraction, va maintenir cette tendance haussière durant les cinq prochaines années », prévoit le Fonds. Qu’en est-il de ce fameux déficit budgétaire qui fait couler tant d’encre et de salive ? « Le déficit budgétaire qui a doublé en 2015 pour s’établir à 16% du PIB sous l’effet de la baisse des recettes des hydrocarbures se réduira progressivement durant les cinq prochaines années pour atteindre 5,3% en 2021», annonce l’institution de Bretton Woods. Qui peut dire après un tel diagnostic que M. T. l’Algérie va mal ? FINANCES, ÉNERGIE, INDUSTRIE ET ÉDUCATION AU PROGRAMME Le Forum d’affaires algéro-bbritannique aujourd’hui à Alger LES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES algériens auront l’occasion de s’informer du cadre de renforcement des relations entre l’Algérie et la Grande-Bretagne lors du 2e Forum d’affaires algéro-britannique. ! ALI TIRICHINE L e commerce et l’investissement seront au centre du Forum d’affaires algérobritannique organisé aujourd’hui à Alger. Ce Forum d’affaires constitue une opportunité supplémentaire pour les entreprises algériennes afin de développer leurs partenariats, optimiser leurs investissements, conquérir de nouveaux marchés et élargir leurs répertoires de contacts. Selon la Caci, le programme du Forum prévoit la tenue d’une séance plénière et des ateliers de travail dédiés aux secteurs d’activité suivants : finances, énergie, industrie, infrastructure, santé et éducation. Des dizaines d’hommes d’affaires algériens intéressés à prendre part à cet évènement sont déjà inscrits. Le ministre de l’Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb a déjà reçu l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Andrew J. Noble. Début mai, ils se sont entretenus sur les préparatifs pour le 2e Forum algéro-britannique sur le commerce et l’investissement. L’audience qui s’est déroulée en présence de M. Atam Sandhu, P-DG de Developping Markets Associates (DMA), a permis de faire le point sur les préparatifs du 2e Forum algéro-britannique sur le commerce et l’investissement qui suscite un réel enthousiasme dans les milieux d’affaires algériens et britanniques, est-il indiqué. Le Forum permettra de donner un nouvel élan aux relations bilatérales entre les deux pays, dans le prolongement du premier forum tenu, en décembre 2014. La délégation britannique a fait part d’une forte participation des grandes entreprises britanniques, plus d’une centaine, représentant divers secteurs d’activités, selon le ministère. Bouchouareb s’est dit disponible à réunir les conditions pour la réussite de ce rendez-vous économique qui se tiendra dans un contexte national marqué par la mise en œuvre de nombreuses réformes visant une diversification de l’économie nationale. Le Forum prévoit des ateliers de travail dédiés aux secteurs d’activité des finances, Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie de l’énergie, de l’industrie, des et des Mines infrastructures, de la santé et de l’éducation. En janvier, le ministre de l’Industrie et des Mines a aussi reçu Lord branche laitière et impliquant des partenaiRisby, envoyé spécial du Premier ministre de res publics et privés des deux pays. Grande-Bretagne pour le partenariat éconoLord Risby qui effectuait en Algérie son mique avec l’Algérie. Le ministre de neuvième déplacement en qualité d’envoyé l’Industrie a souligné l’importance et la qua- spécial du Premier ministre britannique a lité des relations bilatérales entre l’Algérie et souligné l’importance accordée par la la Grande-Bretagne qui connaissent un véri- Grande-Bretagne au développement des relatable essor ces dernières années. tions avec l’Algérie. «Sur le plan industriel et Les deux parties ont abordé les questions des affaires, nous partageons tant de choses bilatérales économiques d’intérêt commun et la rencontre de mai 2016 sera une opporainsi que les projets en cours de maturation tunité pour réaffirmer les liens qui nous dont un projet en phase de réalisation dans unissent pour la construction d’un remarqual’industrie agroalimentaire concernant la ble partenariat », a-t-il dit. A. T. 2 L’Actualité DIMANCHE 22 MAI 2016 L’ANCIEN PATRON DU DRS, REBRAB, LOUISA HANOUNE… ONT ÉTÉ SES CIBLES FOUDROYANT SAÂDANI ! IL A EXPRIMÉ son soutien indéfectible au ministre de la Communication, Hamid Grine, qui subit, selon lui, des attaques de la part des responsables d’El Khabar. « M. Grine est plus propre et plus intègre que vous qui vouliez vendre votre dignité à Rebrab », a asséné le patron du FLN. fulgurante dans le monde des affaires, notamment durant la décennie de la tragédie nationale, au patron du DRS». «L’homme d’affaires qui a amassé une fortune veut maintenant entrer en politique », reproche-t-il. Sur un ton sec, sûr et menaçant il assène : « Il doit choisir entre la politique et l’argent. Si Rebrab s’immisce dans la politique il sera déplumé. » Sur un autre registre, il réitère que « le soutien inconditionnel et immuable du FLN au président de la République, Abdelaziz Bouteflika ». Il insiste par ailleurs sur le fait ! MOHAMED BOUFATAH L e secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, a actionné hier, ses torpilles lors de son meeting tenu à Tébessa. Jamais dans l’histoire de l’Algérie indépendante, un responsable politique n’a été aussi direct, aussi offensif et aussi virulent dans ses propos. Après une période d’accalmie et d’apaisement, le secrétaire général du FLN hausse le ton. Il dégaine et tire. Ses cibles ? Elles sont nombreuses. L’ancien patron des services de renseignement, Mohammed Mediene, dit Toufik, le patron de Cevital Isaad Rebrab, Louisa Hanoune… certains confrères comme ceux du quotidien El Watan, d’anciens responsables du FLN dont Abderrahmane Belayat, tout ce beau monde en a eu pour son compte. Amar Saâdani a qualifié le général de corps d’armée Mohammed Mediene de « pieuvre » et l’accuse nommément d’avoir orchestré maintes manœuvres. « Un lobby financier et économique est en train de se ‘’ rebrabiser ‘’ il est piloté, selon Saâdani, par Rebrab « qui exécute, aujourd’hui, l’agenda de l’ancien patron du DRS.» Selon lui, ce lobby est « une pieuvre à cinq tentacules, sécuritaire, médiatique, politique, financière et administrative ». « L’époque de fabrication de président est révolue », a tranché Saâdani qui s’exprimait devant des militants à Tébessa. Il a affirmé que ce lobby est en train de mener une campagne exécutée par « plusieurs relais » pour imposer le futur président de la République. Le secrétaire général du FLN a assimilé ce lobby « à une pieuvre avec cinq bras, sécuritaire, médiatique, politique, financier et administratif », lors de son meeting. Un blanc-sseing pour Hamid Grine Dans son élan, le secrétaire général du vieux parti a exprimé son soutien indéfectible, exprimé par le secrétaire général du parti majoritaire, au ministre de la Communication, Hamid Grine qui subit, selon lui, des attaques de la part des responsables d’El Khabar. Amar Saâdani n’a pas hésité un instant à prendre sa défense. « M. Grine est plus propre et plus intègre que vous qui vouliez vendre votre dignité à Rebrab », a lancé l’orateur accusant une certaine presse de travailler sous les ordres des généraux du DRS. « Certains articles parus dans la presse ont été dictés par des généraux », affirme-t-il. Dans ce contexte, il cite nommément « une consœur du quotidien El Watan qui aurait rédigé son article sous la dictée de deux généraux ». Dans ce dossier brûlant qui défie la chronique, qui retient l’attention nationale voire même internationale, le ministre de la Communication que « les institutions de l’Etat sont une ligne rouge ». Concernant ses opposants au FLN, particulièrement Abderrahmane Belayat, il l’a qualifié de parfait « râleur politique». « Ce dernier vocifère non pas parce qu’il est atteint d’une quelconque sénilité ou de la maladie d’Alzheimer, mais il sillonne les 48 wilayas du pays pour exécuter sa sale besogne que lui a confiée Toufik ou le même cercle qui a envoyé la photo du président au Premier ministre français, Manuel Valls. » M. B. E L’ DITORIAL L’OSDH : une ONG particulière ! Le secrétaire général du FLN assène ses vérités a été interpellé en sa qualité de premier responsable du secteur. « Ce n’est pas une affaire politique », insiste le ministre à chacune de ses interventions soulignant que « si les gestionnaires du groupe El Khabar ont été poussés, comme ils le disent eux-mêmes, à vendre, c’est d’abord un problème de rigueur dans la gestion et de professionnalisme ». « Les journalistes d’El Khabar ne doivent s’en prendre qu’à leurs gestionnaires », ajoute Hamid Grine. Au sujet de son intervention dans cette « affaire commerciale » le ministre a répliqué qu’il s’agit d’une question de droit. « Les pouvoirs publics, dans un État de droit, peuvent s’interposer quand il y a atteinte à la loi. » Le ministre a affirmé que « dans le cas qui nous concerne, le ministère que je dirige s’oppose à une transaction jugée non conforme aux lois de la République. Il n’y a là ni émotion ni passion ni subjectivité ». Le meeting d’hier, animé par le secrétaire général du vieux parti a été en quelque sorte un blanc-seing d’une autorité politique, que constitue le FLN en sa qualité de parti majoritaire, au ministre de la Communication. « Je n’ai ni les prérogatives ni l’intention de fermer El Khabar », rassure M. Grine mais, explique-t-il « si la justice décide de fermer ce journal, on ne peut que respecter la décision de la justice ». En effet, le dernier mot dans cette affaire reviendra à la justice qui rendra son verdict ce mercredi au nom du peuple algérien. Sur le plan sécuritaire, Saâdani indique « l’ex-patron du DRS, tente de reprendre du poil de la bête pour revenir aux commandes en s’arc-boutant, notamment sur le bras politique ». Les partis politiques de l’opposition qui soutiennent le groupe El-Khabar, en protestant devant le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs, contre le département de la communication, sont également, d’après lui, « des pions ». En fait, dira Saâdani, ce n’est pas Rebrab qui veut faire main basse sur le groupe El-Khabar, mais ce sont d’autres personnes En faisant allusion à Mme Hanoune, le secrétaire général du FLN lance : « Elle prétend incarner les valeurs du mouvement trotskiste, alors qu’elle s’est alliée aux oligarques », avant d’ajouter que « la secrétaire générale du PT veut vendre les travailleurs d’ El-Khabar à Rebrab ». Soutien immuable au président Bouteflika En somme, dit-il, « les leaders des partis d’opposition se prennent pour ce qu’ils ne sont pas car en réalité ils sont très loin de ce qu’ils revendiquent ». En sous-entendant que l’ancien patron des services de renseignement contrôle la Banque centrale, il a affirmé que « l’argent ayant servi à conclure la transaction commerciale relative à l’ acquisition dudit groupe de presse, n’appartient pas à Rebrab , mais a été retiré sur des comptes domiciliés à la Banque d’Algérie libellés au nom de tiers ». M. Saâdani a affirmé que « le général à la retraite veut acquérir le groupe El-Khabar et projette de racheter le journal (El Watan ), en prévision de l’ élection présidentielle de 2019 ». « Celui qui, jadis, désignait les présidents de la République et les ministres en Algérie n’est même plus capable, aujourd’hui, de coopter un simple chef de daïra », appuie-t-il encore. Saâdani est persuadé qu’« à travers le contrôle des médias susindiqués, la pieuvre voudrait imposer son candidat à l’investiture suprême ». Le patron du FLN a réitéré qu’ « en 2019 la parole reviendra au peuple souverain qui pourra désormais choisir librement son président ». Sur sa lancée, Saâdani a rappelé que Isaad Rebrab « doit son ascension 3 ! KARIM MOHSEN L ’une des curiosités induites par la guerre en Syrie, reste le phénomène de la mainmise sur l’information en provenance de ce pays par une mystérieuse organisation dite « Observatoire syrien des droits de l’homme » [Osdh] dirigé par un homme – commerçant de son état – Rami Abdul Rahman. Cet homme, installé depuis 2000 à Coventry, dans le centre de l’Angleterre, a ainsi réussi l’exploit de devenir l’unique source pour les médias et la presse occidentaux [plus curieux, sinon plus grave, l’ONU utilise l’Osdh pour ses bilans du conflit syrien] pour tout ce qui se passait en Syrie. Cette dépendance d’une seule source d’information est assez rare, en temps de guerre, pour être relevée. En effet, les temps où les grandes agences de presse et les médias conséquents entretenaient des envoyés spéciaux [reporters de guerre] pour informer leurs lecteurs et auditeurs semblent bien révolus. Ainsi, les agences de presse diffusent, ont diffusé, sur la Syrie des informations invérifiables émanant d’une seule source. Ce qui n’est ni professionnel ni crédible. Dès lors, la guerre en Syrie, outre d’avoir mis un terme au journalisme de terrain cher à Albert Londres, Joseph Pulitzer et autre Joseph Kessel, précurseurs du grand reportage, a fait de la désinformation et de la propagande son credo. Ainsi, de grandes agences, telles que la française AFP, la britannique Reuters et l’états-unienne AP, répercutent de graves informations - sans qu’elles se donnent la peine d’en vérifier la véracité et de la recouper par d’autres sources indépendantes – reprises telles quelles par la presse mondiale. Or, depuis le début de la guerre en Syrie ces faits ont eu une seule source, l’« Osdh » dont le siège est basé à Coventry en Angleterre. C’est donc à quelque 5000 km des lieux de combats en Syrie que l’Osdh – et son directeur, Rami Abdel Rahman – informe(nt) le monde de la « réalité » de la guerre dans l’ancien pays du Cham. Or, c’est à cette unique source que s’« abreuvaient » [s’abreuvent] les médias occidentaux. L’Osdh, une officine mystérieuse surgie du néant accompagne ainsi le conflit syrien depuis ses prolégomènes, semant désinformation et propagande d’un opposant au régime de Damas. Or, les informations, souvent douteuses, et à sens unique, sont prises comme argent comptant par les agences et les journaux occidentaux qui répercutent complaisamment des nouvelles généralement invérifiables, sinon infondées. Un comble pour une profession censée donner des événements des informations crédibles. Ainsi, des médias nourris à la sacro-sainte déontologie de presse se surprennent à reprendre et donner en confiance une information orientée et malveillante. Un exemple entre mille : selon l’Osdh, l’armée syrienne (que l’AFP qualifie de « troupes de Bachar alAssad») tue civils, femmes et enfants, quand les rebelles et les groupes jihadistes ne s’en prennent qu’aux militaires. Les raids de la coalition menée par les Etats-Unis ne tuent que les terroristes, alors que les frappes de la Russie tuent eux des civils. Il est évident que dans une guerre, les dommages collatéraux existent et ce sont les civils qui paient, mais en attribuer les effets au seul régime syrien, tout en exonérant les rebelles de toute atteinte contre les civils, c’est à tout le moins discutable. Or, depuis cinq ans l’Osdh martèle que [seul] le régime syrien tue les « civils » fantasmes repris en chœur par la presse occidentale. De nombreux journaux pourtant sérieux - comme Le Monde – y ont perdu leurs âmes et leur fiabilité. Qui est donc, ce Rami Abdul Rahman, qui s’est imposé à la presse occidentale comme source unique d’information sur le conflit syrien ? De son vrai nom Oussama Suleiman, Rami Abdul Rahman, opposant au régime d’al-Assad a quitté la Syrie en 2000, c’est-à-dire coupé de la réalité syrienne depuis au moins onze ans à l’époque du début des évènements en mars 2011. Il a créé en 2006, l’Osdh dont il est le directeur et l’unique « informateur » recevant de Syrie des nouvelles d’inconnus – il a admis qu’il ne connaissait pas tous ceux qui lui envoient des informations sur la guerre – ce qui n’est pas du tout professionnel. Les ONG crédibles travaillent autrement, disposent de fichiers de leurs correspondants, leurs antécédents, leurs probités. L’Osdh est au final un seul homme, loin du terrain des affrontements. Pourtant, c’est avec lui que la presse occidentale travaille. Sérieusement, peut-on dire aux gens voilà la réalité de la guerre en Syrie à partir d’un magasin de prêt-à-porter, aux fins fonds de l’Angleterre ? C’est cependant avec ces fausses informations qui confinent à l’arnaque que sont alimentées les agences de presse citées plus haut qui à leur tour servent des « grosses » boîtes comme la BBC, le New York Times ou CNN, qui le répercutent à travers le monde. Le hic est que des médias, par ailleurs respectables, distillent des infos inexactes sur la réalité de la guerre en Syrie. Toutefois peuton croire qu’un organisme, aussi puissant soit-il, puisse avoir l’omnipotence dont bénéficie l’Osdh, si quelqu’un n’en a pas décidé ainsi ? C’est l’un des mystères qui se pose quant au pourquoi de la guerre en Syrie ! K. M. L’Actualité DIMANCHE 22 MAI 2016 BOUIRA 6 terroristes abattus et un autre arrêté L ’ANP frappe fort à Bouira. Elle vient de mettre hors d’état de nuire six terroristes, alors que l’opération est toujours en cours. a enregistré à Batna, Jijel et Aïn Defla la destruction de trois abris et saisi une bombe de confection artisanale, selon le même communiqué. Par ailleurs rapporte le MDN «l’opération de ratissage dans la forêt E’chaâra, commune de Yakouren, wilaya de Tizi Ouzou au niveau de la 1ère RM, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, un autre abri pour terroristes contenant 19 mines de confection artisanale, quatre kilogrammes de produits explosifs et un groupe électrogène». La veille et dans le cadre de la sécurisation des frontières et la lutte antiterroriste, le ministère de la ! IKRAM GHIOUA A insi l’exploitation du renseignement opérationnel a abouti précise un communiqué du ministère de la Défense «dans le cadre de la poursuite de l’opération de ratissage menée par les forces de l’ANP près de la forêt d’Errich, commune d’AïnTurk, wilaya de Bouira au niveau de la 1ère RM, un détachement a abattu, hier, six autres terroristes et récupéré quatre pistolets-mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusilmitrailleur de type RPK, un fusil semi-automatique de type Simonov et une quantité de munitions». Il s’agit, selon le MDN, de «A.Mustapha» alias «Abou Rawaha», ayant rejoint les groupes terroristes en 1997, «N.Belkacem» alias «Abou Farès», ayant rejoint les groupes terroristes en 1998, «A.Mohamed» alias «Abou Silah», ayant rejoint les groupes terroristes en 1998, «B.Mekki» alias «Abou Youcef», «Ch.Ismail» alias «Ammar Eldjound», «H.Abdelhakim» alias «Abdelhakim». Par ce nouveau Défense fait part d’un autre bilan qui souligne « grâce à la permanente vigilance des forces de l’ANP, un détachement combiné a découvert, vendredi soir, à Bordj Badji Mokhtar au niveau de la 6ème RM, une cache contenant un important lot d’armements et de munitions, composé, de deuxfusils-mitrailleurs de type FM, quatre pistoletsmitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil à répétition, un fusil de chasse, 19 grenades, six roquettes RPG-7, 19 détonateurs ;deux postes radio, et une grande quantité de munitions de guerre de différents calibres. I. G. Les six criminels identifiés L’ANP nettoie les maquis bilan, l’ANP revoit à la hausse le nombre de criminels abattus. Dans ce contexte, la même source souligne que « le bilan de cette opération de qualité depuis son lancement le 17 mai, et qui est toujours en cours, a enregistré l’élimination de huit criminels et la capture d’un autre. Ce sont des pertes colossales pour les irréductibles dont le nombre devient de plus en plus anodin. Parallèlement à ces résultats l’ANP Dans le cadre de la lutte antiterroriste, l’opération d’identification des six criminels abattus, hier, par un détachement de l’ANP près de la forêt d’Errich, commune d’Aïn Turk, wilaya de Bouira/1°RM, a permis de reconnaître : 1- « A.Mustapha » alias « Abou Rawaha », ayant rejoint les groupes terroristes en 1997 ; 2- « N.Belkacem » alias « Abou Fares», ayant rejoint les groupes terroristes en 1998 ; 3- « A.Mohamed » alias «Abou Silah», ayant rejoint les groupes terroristes en 1998 ; 4- «B.Mekki» alias « Abou Youcef » ; 5- «Ch.Ismail» alias « Ammar Eldjound » ; 6- « H.Abdelhakim »alias « Abdelhakim ». ANP, DOUANES ET POLICE EN ALERTE AUX FRONTIÈRES Union sacrée contre la menace terroriste LES MUTATIONS STRATÉGIQUES conjoncturelles prévalant dans les pays voisins et l’évolution des réseaux de contrebande et du terrorisme international renforcent les rangs des institutions sécuritaires de la République. ! WAHIDA BAHRI «S urveillance et sécurisation des frontières», est la thématique de la rencontre qui a regroupé, hier, à l’école préparatoire des sciences économiques et sciences de gestion d’Annaba, des officiers supérieurs de l’Armée nationale populaire, de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale, ainsi que des cadres des Douanes algériennes. Une rencontre qui a traité notamment de la coordination des efforts et la concertation dans la lutte contre le terrorisme, la contrebande, l’immigration clandestine, entre autres. Ce séminaire quatrième du genre après celui d’Illizi, Ouargla et de Tébessa, s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2016-2019 de l’administration des douanes, et qui a pour objectif, d’assurer une vision claire et globale des données sécuritaires actuelles, en matière de sécurisation des frontières. D’ailleurs, compte tenu des mutations géostratégiques prévalant au niveau des pays frontaliers, Tunisie, Libye et Mali entre autres, la direction des Douanes algériennes, oeuvrant à développer les capacités opérationnelles de ses éléments, mais surtout veillant à la disponibilité des brigades chargées de lutter contre la criminalité transfron- talière, a jugé impératif, de promouvoir la collaboration opérationnelle mixte, avec ses principaux associés, dans cette tâche, à savoir les autres institutions sécuritaires de la République, ANP, Dgsn et Gendarmerie nationale. Ces acteurs réunis ont traité du « comment coordonner » leur lutte efficacement contre la criminalité transfrontalière terrestre et maritime, « comment doubler de vigilance », pour faire face aux menaces internes et externes guettant le pays, notamment des dangers pesants du terrorisme et du trafic de drogue et « comment échanger les renseignements », entre les partenaires de ces différents corps constitués. C’est en fonction de ces optiques-là, que les participants ont orienté leurs interventions, en mettant en relief la relation entre le terrorisme et le crime organisé et l’immigration clandestine transfrontalière. Les intervenants de chaque corps ont mis à nu le rapport entre les quantités de drogue saisies et la volonté du voisin de l’Ouest, à vouloir inonder le pays par sa production de drogue, mais surtout à vouloir faire de l’Algérie, une zone de transit via l’Europe, pour commercialiser sa production de drogue. Dans ce sens, il est à rappeler que, pour faire face au trafic de drogues, l’Algérie a renforcé son système de surveillance tout au long des 1600 km séparant l’Algérie du Maroc, pour bloquer la route aux narcotrafi- quants et aux potentiels candidats au djihad en Libye qui voudraient traverser le pays. C’est dire que le doute n’est plus permis, quant aux intentions malsaines du Makhzen à vouloir inonder le pays de son poison, le kif essentiellement. Sur un autre volet, les intervenants ont été unanimes quant à la survie du terrorisme qui se nourrit du trafic de drogue et de la contrebande. Un tableau a été brossé sur les tonnes de drogue en provenance du Maroc saisies, et les produits alimentaires subventionnés par l’Etat traversant les frontières est du pays, notamment vers la Tunisie. Un état de fait, voire une situation qui ne laisse aucune équivoque quant à la lutte contre cette criminalité multidimensionnelle, préjudiciable à l’économie nationale. De cause à effet, les intervenants ont mis en exergue le danger que représente le phénomène de l’immigration clandestine, à travers le relief frontalier. Dans ce sens, un appel au redoublement de vigilance a été lancé, pour bloquer la voie à d’éventuels terroristes pouvant se faufiler parmi les immigrants clandestins. D’ailleurs, le renforcement de la surveillance tout au long des 1600 km séparant l’Algérie du Maroc, a permis aux éléments de l’ANP, postés aux frontières algéro-marocaines de bloquer la route à des dizaines de candidats au djihad en Libye voulant traverser le pays. C’est dire que, cons- cients des enjeux des mutations géostratégiques prévalant aux frontières, Est, Ouest et Sud les intervenants ont mis l’accent sur l’impérative nécessité de la vigilance, pour déjouer toutes velléités criminelles visant à déstabiliser l’Algérie. D’ailleurs, et dans la même optique, à savoir faire promouvoir le processus de surveillance et de sécurisation des frontières de par l’unification des efforts de concertation, de coordination et d’échange de renseignements, entre les différentes institutions sécuritaires de la République, des rencontres similaires seront organisées dans les régions de l’ouest et de l’extrême sud du pays. Il est à noter que cette série de rencontres d’études qui se tient sous l’égide de Kaddour Bentahar, directeur général des Douanes algériennes, intervient en exécution des instructions des hautes instances de l’Etat, en matière de redoublement de vigilance et de renforcement des dispositifs de sécurité des personnes, des biens et de la sécurité des sièges administratifs, ainsi que l’amélioration des conditions des services dans la lutte contre le crime transfrontalier sous toutes ses formes. Une démarche qui intervient, convient-il de le signaler, dans le même temps où l’Etat a, et pour faire face à cette multitude de trafics, décidé de sécuriser 6 500 km de frontières avec un système de W. B. dernière génération. CONSTANTINE Situation tendue à Zighoud-Y Youcef DEPUIS MARDI DERNIER les habitants occupent la rue ce qui amènera les autorités locales à mobiliser un important dispositif sécuritaire. ! IKRAM GHIOUA D es centaines de citoyens se sont rassemblés hier devant le centre culturel de la daïra de Zighoud-Youcef où devait se rendre le wali de Constantine suite aux manifestations des habitants qui réclament sans condition la fermeture du centre d’enfouissement technique construit à Mecheta Doghrane sur un sol agricole exploité par les habitants où sont logées plusieurs familles. Un projet qui avait été écarté par l’ex-wali de Constantine promu ministre de l’Intérieur Nouredine Bedoui. Depuis mardi dernier les habitants occupent la rue ce qui amènera les autorités locales à mobiliser un important dispositif sécuritaire, des forces antiémeute et du BRI, d’ailleurs étaient présentes en force à notre arrivée. Aucune activité des habitants depuis deux jours. Les commerces ont baissé rideaux en signe de protestation contre ce projet nuisible à la santé. Au moins trois sources passent sous ce CET, lesquelles alimentent toute la ville, mais aussi des localités limitrophes de la wilaya de Skikda. La tension monte et la situation risque de tourner à l’irréparable. On compte au moins 40 blessés parmi les citoyens et une dizaine parmi les services de sécurité. « J’ai moi-même secouru plusieurs blessés », confie un employé du centre hospitalier, deux d’entre eux sont revenus hier réclamer justice et considération. Des habitants confient que 10 manifestants ont été arrêtés, ils devraient être présentés aujourd’hui devant la justice. Ce centre d’enfouissement est très dangereux pour la ville et la santé des habitants. « Imaginez que sur cette ferme, d’où se nourrissent nos citoyens soit transformée en une décharge qui ne répond à aucune norme, on projette 200 camions par jour y compris ceux des hôpitaux des 13 communes de Constantine », nous interpelle un manifestant. Ce CET qui a été imposé aux habitants malgré d’ailleurs le refus de la direction de l’environnement, a été baptisé au nom du martyr Zighoud-Youcef, l’architecte du 20 Août 1955, s’indignent les protestataires. Le CET est entré en service depuis six jours, mais les citoyens, femmes, hommes et jeunes se sont aussitôt mobilisés 4 pour le stopper, notamment que des odeurs commençaient déjà à empester la ville. On n’aura eu aucune chance pour prendre des photos de près de cette construction indésirable. Cet enfouissement ne semble pas être le seul problème dont souffrent les habitants de Zighoud-Youcef situé à une trentaine de km de Constantine. La daïra compte parmi les plus pauvres malgré la richesse de ses terres, des projets dans ce sens ont été détournés selon nos interlocuteurs, un manque flagrant en matière de compétences médicales, même le service de la maternité sera bientôt fermé. Cette ville fait l’objet de marginalisation, se plaignent les habitants qui ont apporté un démenti quant à quelques informations rapportées par la télévision locale concernant des saccages et des actes de vandalisme, en effet, nous n’avons constaté aucune trace de casse, sauf des traces de feu sur le sol. Néanmoins, on parle d’un incendie qui a été déclenché au domicile du chef de daïra. Sur la colline où est implanté le CET, des habitants ont tenu à faire valoir leurs revendications à savoir mettre fin à ce projet, sans cela les manifestations vont se poursuivre. Les habitants réclament même l’intervention du Premier ministre Abdelmalek Sellal. Jusqu’à présent nous n’avons aucune confirmation sur le déplacement du wali ni comment sera traité ce problème et le devenir du projet achevé, qui ne sera sous aucun prétexte exploitable selon les contestataires. I. G. De Quoi j’me Mêle DIMANCHE 22 MAI 2016 Ksentini présente ses excuses à Grine LE PRÉSIDENT de la Commission consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Ccppdh), Farouk Ksentini, s’est expliqué dans une lettre qu’il a adressée à Hamid Grine, ministre de la Communication. Dans cette missive datée du 19 mars dernier, le président de la Ccppdh a exprimé ses profonds regrets quant à l’utilisation tendancieuse de ses déclarations dans certains titres de la presse nationale. Aussi, M. Ksentini a-t-il démenti catégoriquement les propos qui lui ont été attribués mettant fin à une polémique inutile et rétablit par la même la vérité des faits. « Je n’ai à aucun moment de l’entretien avec le journaliste, demandé le départ ou la démission du ministre de la Communication Hamid Grine. Je n’ai pas évoqué cette question parce que ce n’est ni dans ma culture ni dans mes principes d’agresser des personnes, notamment des responsables en poste. Le journaliste m’a contacté pour un avis sur l’amendement du Code de l’information, notamment sur la suppression de l’autorité de régulation de la presse écrite. J’avais déclaré que c’était difficile parce que le législateur a mis du temps pour procéder à l’amendement », a-t-il affirmé dans une déclaration au confrère Horizon. L’Algérie veut rentabiliser son soleil LES PARTICIPANTS à une journée d’étude scientifique sur les mini centrales photovoltaïques « source d’énergie durable » ont plaidé, jeudi dernier à Ghardaïa, pour la valorisation du potentiel solaire du pays et la préservation de l’environnement dans le cadre d’un développement durable et harmonieux.Lors de cette journée, organisée par l’Unité de recherche appliquée en énergie renouvelable (Uraer) de Ghardaïa, de nombreux chercheurs ont mis en exergue le rôle de locomotive du développement que doit jouer la recherche scientifique dans l’essor économique et social du pays et ont sollicité les opérateurs économiques à s’impliquer dans la promotion des énergies renouvelables, notamment le solaire, pour préserver les équilibres environnementaux. Le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (Cder) a préconisé la sensibilisation et la promotion d’une culture des énergies renouvelables pour réduire la facture énergétique et préserver l’environnement. La chaise ancestrale de la Zitouna dérobée La hyène de retour dans les Aurès BONNE NOUVELLE pour les adeptes de la défense de la faune et de la flore dont on sait qu’elle n’est pas toujours bien appréhendée dans notre pays. Une hyène rayée, cette espèce disparue depuis plusieurs décennies en Algérie, a été aperçue aux Aurès, a-t-on appris ces jours derniers, auprès du conservateur des forêts de la wilaya de Batna, Larbi Benachoura. «Il y a quelques semaines dans le massif des Aurès, où vit une riche faune à l’état sauvage, l’hyène rayée a été repérée dans la forêt de Chelia, et au mont de l’Ahmer Khadou, entre les wilayas de Batna, de Khenchela, et de Biskra», a confirmé M. Benachoura. Ces apparitions indiquent que les hyènes rayées, autrefois au bord de l’extinction, avant d’être protégées par la loi, «ne sont pas en situation de stress», a-t-il également expliqué. Ce mammifère, qui mesure jusqu’à 1,20 m et peut peser 45 kg, a été capturé en novembre dernier dans une zone enclavée située entre les localités de Maâfa et Beni-Fedhala. DANS le cadre des préparatifs du mois sacré de Ramadhan, le ministre tunisien des Affaires religieuses, Mohamed Khelil, avait effectué, jeudi dernier, une visite d’inspection à la mosquée Zitouna. Le ministre a constaté, à cette occasion, la disparition de la chaise originale de l’exemplaire intégral du Saint Coran de la grande mosquée et son remplacement par une autre chaise. M. Khelil a ordonné l’ouverture d’une enquête, compte tenu de la valeur à la fois historique et culturelle de cette chaise dont la symbolique est liée à celle de la mosquée et de tout son patrimoine. La Gendarmerie mobilisée pour les examens de fin d’année LA GENDARMERIE NATIONALE, en coordination avec le ministère de l’Education nationale, «a mis en place des dispositifs opérationnels, fixes et mobiles» pour la réussite de cette opération inscrite dans le cadre de la sécurisation de ces examens qui se dérouleront le 22 mai 2016 pour le cycle primaire, du 24 au 26 mai pour le Brevet de l’enseignement moyen (BEM) et du 29 mai au 2 juin pour le baccalauréat, indique le Commandement de la Gendarmerie nationale dans un communiqué. Il s’agit d’assurer les escortes par les unités de la Gendarmerie des sujets et feuilles d’examens en coordination avec les responsables du secteur de l’Education nationale vers tous les centres d’examens. Il s’agit également de sécuriser les centres d’examens et leurs alentours et les sièges des directions de l’éducation par les brigades de la Gendarmerie nationale. Le bâtiment aura son concours UN CONCOURS national des bâtiments et quartiers exemplaires est lancé au profit des entreprises algériennes ayant à leur actif une réalisation innovante et des solutions performantes aux plans énergétique et écologique, apprend-on à Oran des organisateurs. Le concours national est ouvert jusqu’au 25 juin prochain dans le cadre du concours international Gbsa 2016 (Global Building Solution Awards) visant à valoriser des réalisations exemplaires du monde entier, a précisé Houari Anès, le responsable de la communication du Bureau «R20 Med» assurant la représentation méditerranéenne de l’Organisation non gouvernementale (ONG) R20 (Regions of climate actions). Les informations relatives à cette opération sont accessibles en ligne sur le site du média social algérien à but non lucratif http://www.construction21.org/ algerie/, lequel fait partie du réseau Construction21 diffusant gratuitement les bonnes pratiques de la construction durable, a-t-on expliqué. Des Allemands pour élever nos… chèvres Belkhadem revient à la charge CE N’EST PAS qu’en football que l’Algérie va chercher ses entraîneurs de l’étranger ! Elles ont les mêmes « pattes » que certains de nos footballeurs et vont désormais bénéficier de l’expertise allemande, il s’agit des chèvres ! L’association d’élevage de chèvres de Blida «Atlas Cap» a signé un protocole d’accord avec la Chambre allemande d’agriculture afin qu’une équipe d’experts allemands spécialisé dans l’élevage vienne en Algérie pour former nos éleveurs sur la façon d’optimiser au mieux leur production. L’ANCIEN secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, multiplie ses contacts. Avant-hier, il s’est réuni avec des parlementaires et des membres du conseil national pour évoquer des problèmes du parti. Invités à une fête de mariage à Tissemsilt, les adversaires de Saâdani n’ont pas raté l’occasion pour faire le point sur la situation de leur formation politique et critiquer l’actuelle direction. Selon une source proche, M.Belkhadem a estimé que le discours politique du secrétaire général ne représente plus la ligne du parti FLN et ses principes. M. Belkhadem a même exprimé ses craintes sur la position du parti lors des prochaines élections législatives, qui risque sérieusement de perdre du terrain à cause de la politique de Amar Saâdani. 5 L’Actualité DIMANCHE 22 MAI 2016 LES EXAMENS DE CINQUIÈME DÉBUTENT CE MATIN 14 436 Béjaouis passent la cinquième Ils sont 14 436 candidats dont 6 936 filles à se présenter aujourd’hui dès 8 heures du matin pour passer leur premier examen qui marque la fin du cycle primaire dans leur scolarité. Issus des 560 écoles primaires que compte la wilaya de Béjaïa, les candidats dont 171 (81 filles, 90 garçons), issus de cinq écoles privées, sont répartis sur 310 centres d’examen. Ils seront encadrés par 3 459 encadreurs (310 psychologues, 2 410 surveillants, 119 secrétaires), nous renseigne un communiqué de presse de la direction de l’éducation de Béjaïa. contrairement aux deux autres paliers supérieurs, BEM et bac, les garçons sont plus nombreux que les filles. En outre, on enregistre cette année sept élèves aux besoins spécifiques (cinq handicapés moteurs, deux handicapés visuels) qui seront pris en charge dans les centres d’examen où ils bénéficieront de l’assistance nécessaire en application de la réglementation. Sur le volet restauration, pour les élèves ainsi que l’encadrement et les différents services (sécurité, Protection civile et santé) les repas sont assurés dans les centres d’examen, nous informe le même communiqué qui ajoute; par ailleurs, si les chefs de daïras sont au devant de l’organisation, les présidents d’APC garantissent toute la logistique (transport des élèves, eau…) afin de réunir les meilleures conditions possibles pour cet examen de 5e. ACCIDENTS DE LA CIRCULATION 9 morts et 43 blessés en 48 heures Neuf personnes ont été tuées et 43 autres ont été blessées dans 14 accidents de la circulation survenus durant la période du 19 au 21 mai, au niveau national, indiquait hier un communiqué de la Protection civile. Des interventions ont par ailleurs été menées pour le repêchage de six personnes décédées suite à des noyades dans des retenues collinaires, oueds et mares d’eau dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, Laghouat, Guelma, Mostaganem, Médéa et Annaba alors que trois pécheurs, en difficulté en mer, ont été secourus au large de la plage de Djenen El Bey, à Annaba. Les agents de la Protection civile sont par ailleurs intervenus pour l’extinction d’incendies, urbains et industriels, dans les wilayas de Mascara, Ouargla, Blida, Tizi Ouzou, et Aïn Defla, où des secours ont été portés à cinq personnes en détresse, suite à une gêne respiratoire causée par la fumée, alors que deux autres ont été secourues dans un autre sinistre à Médéa. Plus de 700 000 élèves à l’épreuve LES RÉSULTATS de cette épreuve seront connus le 7 juin prochain selon l’Onec. ! ABDELLAH BOURIM Ph : R. Boudina EXAMEN DE FIN DE CYCLE PRIMAIRE L es choses sérieuses commencent, aujourd’hui, pour les élèves de 5éme primaire dont le nombre est de 705 460 au niveau national dont 366 057 garçons et 339 403 filles, qui passent cet examen dans 13 118 centres mis à la dispositions des candidats. Pour cette année, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a choisi la wilaya d’Illizi, de l’extrême sud du pays, pour donner le coup de starter de cette épreuve. Un choix qui n’est pas anodin, pour la simple raison que le département de l’éducation reçoit chaque année des plaintes de la part des acteurs de la famille de l’éducation de la région qui dénoncent les conditions d’organisation des différentes épreuves au Sud. Cet examen de fin d’année du cycle primaire, selon la ministre de tutelle, «n’est pas moins important que les autres rendez-vous qui jalonnent la scolarité de nos enfants». Pour la réussite de ce rendez-vous, la première responsable de secteur a insisté sur la mobilisation des acteurs de la famille de l’éducation. «Le succès de cet examen comme les autres épreuves est tributaire du degré de mobilisation et de vigilance des ressources humaines qui est lié à l’engagement de tout un chacun et au strict respect de la loi», a-telle indiqué. Pour ce qui est de l’effectif mobilisé par le département de tutelle, pour l’organisation de cette épreuve, plus de 75 000 encadreurs, 14 000 correcteurs et 3 366 observateurs, 10 centres de regroupement pour le codage, 59 centres de correction et trois centres de regroupement pour l’an- Test de vérité pour chérubins nonce des résultats sont réquisitionnés à travers le territoire national. S’agissant des sujets d’examen, ils seront abordables et à la portée de tout le monde. Pour ce qui est de la proclamation des résultats de ces épreuves, les candidats devraient attendre le 7 juin prochain. Sur un autre volet, la direction générale de la Sûreté nationale et les services de la Gendarmerie nationale chargée de la sécurisation de l’acheminement des sujets d’examen, des alentours des établissements scolaires et les centres de codage des feuilles, affirment avoir mobilisé des milliers d’élé- ments pour la réussite de cet événement. «Ce sont près de 38 000 éléments de la Sûreté nationale, tous grades confondus, qui ont été mobilisés par la direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), pour la sécurisation des établissements scolaires à travers tout le territoire national durant cette période des examens de fin d’année des trois cycles, primaire, moyen et bac ». Par ailleurs, le commandement de la Gendarmerie nationale a indiqué dans un communiqué rendu public, hier, en coordination avec le ministère de l’Education nationale qu’il « a mis en place des dispositifs opérationnels, fixes et mobiles », pour la réussite de cette opération inscrite dans le cadre de la sécurisation de ces examens de fin d’année des trois cycles. « Les unités de la Gendarmerie nationale mettront en place tous les moyens humains et matériels afin de garantir le bon déroulement de cet événement d’importance nationale au niveau des 48 wilayas, en déployant un dispositif préventif et opérationnel spécial pour la couverture sécuritaire des centres d’impression, centres d’examens, regroupement pour le codage et les centres de correction A. B. », assure cette source. EN VUE D’ÉVITER LA FLAMBÉE DES PRIX DURANT LE RAMADHAN Des garde-ffous sur les marchés LES BRIGADES CHARGÉES de l’observation des prix du marché sont mobilisées pour le suivi des prix pratiqués ainsi que leur tendance à travers l’élaboration et la communication du relevé des prix sur le marché au stade de gros et du détail. ! NADIA BENAKLI L e gouvernement garde l’œil grand ouvert sur les marchés. Ce dernier compte placer des garde-ffous pour éviter la flambée des prix et d’éventuelles ruptures. En prévision du mois sacré de Ramadhan, le département du commerce a pris ses précautions d’avance. Contrairement aux années précédentes, cette fois-ci il va s’impliquer en force dans le contrôle des prix des produits. Un dispositif spécial de surveillance et de contrôle du marché a été mis en place. Les services locaux du ministère ont ainsi été instruits d’assurer un suivi régulier de l’approvisionnement du marché et une observation quotidienne efficace des prix, accompagnés d’une analyse des données recueillies et exploitées. Le département de Bakhti Belaib veut sérieusement mener une opération musclée. Pour stabiliser les prix, il s’est doté d’un système d’information qui permet de communiquer quotidiennement sur la disponibilité des produits et les renseignements relatifs à la disponibilité des produits de base sur le marché, aux produits faisant l’objet d’une augmentation de la demande et sa répercussion sur les prix pratiqués. Ce système permet également de surveiller les conditions de distribution de ces produits et de s’enquérir de la cause d’éventuelles tensions et perturbations qui pourraient les toucher. Les brigades chargées de l’observation des prix du marché sont, quant à elles, mobilisées pour le suivi des prix pratiqués sur le marché ainsi que leur tendance à travers l’é- laboration et la communication du relevé des prix sur le marché au stade de gros et du détail. En cas de perturbation du marché pour un produit de base donné, le système d’alerte mis en place est immédiatement déclenché. Concernant l’information et la sensibilisation des consommateurs, les actions envisagées s’articulent autour de la poursuite de la campagne de sensibilisation sur la prévention des risques liés aux intoxications alimentaires avec la participation des associations des consommateurs et des associations professionnelles. Cette campagne est axée sur le respect des conditions de conservation et d’entreposage des produits alimentaires sensibles périssables, notamment la chaîne de froid, la lutte contre l’exposition et la vente des produits et denrées alimentaires sur la voie publique et devantures de magasins et le respect des conditions d’hygiène. Le ministère prévoit la poursuite de la campagne de sensibilisation des commerçants distributeurs (grossistes et détaillants) pour assurer l’approvisionnement régulier des citoyens en produits à forte demande en cette période, le respect des prix réglementés, le maintien des prix à des niveaux raisonnables et la lutte contre toute pratique spéculative comme la rétention des stocks de produits. « La campagne de sensibilisation des commerçants vise à assurer à la population un approvisionnement fluide du marché, durant la saison estivale, à la veille et durant le mois de Ramadhan, pour contrecarrer toute velléité de spéculation ou d’augmentation injustifiée des prix », précise le ministère du Commerce. Par ailleurs, et à l’occasion du mois sacré, le 6 ministère prévoit également la reconduction du dispositif relatif à l’organisation des marchés spécifiques, et ce, conjointement avec l’Ugta et l’Union générale des commerçants (Ugcaa). En matière de contrôle économique et de la répression des fraudes, les activités de contrôle visent à veiller au respect des règles de transparence et de loyauté des transactions commerciales ainsi qu’à la conformité des biens et des services mis sur le marché. A ce titre, un dispositif spécifique de contrôle est arrêté et sera mis en œuvre à partir du 25 mai en cours pour la période considérée. Ce dispositif sera modulé en fonction des spécificités de cette période, notamment en ce qui concerne la prolifération de certaines pratiques illicites ou frauduleuses susceptibles de porter atteinte à la santé, à la sécurité et aux intérêts matériels du consommateur, voire leurs répercussions sur les niveaux des prix pratiqués sur certains produits particulièrement à la veille et durant la première semaine du Ramadhan. Ainsi, les actions programmées seront axées sur la surveillance des unités de production des produits alimentaires afin de s’enquérir des conditions de fabrication et du respect de l’obligation de l’autocontrôle et des règles d’hygiène et de salubrité. Ces actions s’articuleront aussi sur le respect de la chaîne de froid lors du processus de la mise à la consommation des produits alimentaires périssables, notamment lors du transport et de la manutention. N. B. L’Actualité BENFLIS À PARTIR DE KHENCHELA «Notre économie est toujours arriérée» LE FFS RECADRE LE DÉBAT POLITIQUE «Il ne faut pas se tromper de priorités» « DES CAMPAGNES de diversion qui se succèdent à un rythme effréné pour nous empêcher de réfléchir, de comprendre, de nous organiser et donc d’agir ». ! MOHAMED BOUFATAH Le président de Talaiou El Hourriyet, Ali Benflis, a déclaré hier lors de sa rencontre régionale à Khenchela que « l’Algérie traverse l’une des étapes les plus sensibles de son histoire ». Sur le plan politique , il a indiqué que sa formation plaide pour « un système politique digne du XXIe siècle et non pas un système politique qui n’est que l’un des derniers résidus des systèmes politiques autoritaires, totalitaires du siècle passé ». En évoquant le débat autour de la rénovation économique, il citera quelques certitudes : « Sans modernité politique, il serait totalement vain de parler de rénovation économique dans notre pays.» « Le régime politique en place a-t-il cette volonté, cette vision et ce courage politiques ?», s’est-il demandé dans ce contexte. « S’il les avait, il a eu à sa disposition près de 17 longues années pour en faire la démonstration sans qu’il le fasse », poursuit-il. « Près de 17 années durant, le régime politique en place nous a promis une économie émergente. Et près de 17 années après, notre économie est toujours une économie arriérée… », a-t-il noté. « Une gouvernance politique figée dans le siècle passé n’est absolument pas capable de comprendre, d’assimiler et de répondre aux exigences de l’économie mondialisée du XXI ème siècle ». « La leçon à retenir, de ce point de vue, est que l’archaïsme politique produit aussi l’archaïsme économique », souligne-t-il. « Ce que le régime politique en place n’a pu réaliser du temps de l’opulence financière sans précédent, ne peut le réussir par temps de disette financière, elle aussi sans précédent », dit-il. « Ce régime a eu entre les mains près de 1 000 milliards de dollars dont 800 milliards ont été alloués à de prétendus plans de relance qui n’ont absolument rien relancé, ni l’industrie, ni l’agriculture et encore moins le tourisme », ajoute-t-il. En outre, « seules des autorités politiques légitimes, représentatives, crédibles et fortes de la confiance du peuple seront en mesure d’ouvrir ce vaste chantier du développement économique …». « La modernité politique et la rénovation économique sont deux vecteurs de la réforme sociale. Il s’agit là de la société (…)d’où seraient bannies la marginalisation et l’exclusion(…), le clanisme, le régionalisme, le favoritisme et le népotisme, où ne resteraient pas impunies la corruption et la dilapidation des deniers publics, où ne régnerait pas en maître l’argent douteux qui se répand dans tous les segments de la vie politique, économique et sociale de la collectivité nationale ». Il a rappelé que « le projet national de Novembre, d’édification de la République démocratique et sociale dans le cadre des principes islamiques, référent historique unique des 70 partis de différentes obédiences que compte le paysage politique reste à l’état de rêve et d’aspiration. ». Cependant, estime-t-il ,« rien n’est plus éloigné de ce projet que le pouvoir personnel à vie, que la citoyenneté méprisée, que la parole et le choix du peuple confisqués et des institutions sans légitimité, sans crédibilité et sans représentativité… ». M. B. DIMANCHE 22 MAI 2016 ! ABDELLAH BOURIM A bdelmalek Bouchafa est nommé nouveau premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), à la place de Mohamed Nebbou. La décision prise par l’instance présidentielle du parti s’explique par le respect de l’alternance, de collégialité et de rotation des cadres dirigeants du parti. En dépit des changements successifs à la tête du secrétariat national du vieux parti de l’opposition, ce dernier a su sauvegarder sa ligne politique, en plaçant, parmi ses priorités, l’intérêt du pays avant toute autre considération. Dans un communiqué rendu public, hier, le conseil national du parti estime que le débat qui fait irruption sur la scène publique et politique du pays, n’est qu’une manœuvre de détournement de l’attention de l’opinion publique des défis et des enjeux qui engagent l’avenir du pays. « Des campagnse de diversion qui se succèdent à un rythme effréné pour nous empêcher de réfléchir, de comprendre, de nous organiser et donc d’agir », il considère cette attitude comme une vraie menace à la stabilité nationale et à la cohésion sociale, tout en exposant notre pays aux menaces extérieures. Pour cela, « il s’agit de bien agencer et de ne pas se tromper de priorités ». Pour le FFS, la fragilité institutionnelle incompatible avec la gravité des défis à relever, paralyse l’Etat et favorise les comportements « délinquants » au sein des institutions et de la société. « Ce phénomène de déliquescence morale accélère la dépolitisation, fait reculer la conscience civique et encourage toutes les formes de vio- A bdelmalek Bouchafa, premier secrétaire national lence». Une politique instaurée par le pouvoir « qui croyait compenser sa faiblesse politique, démocratique et institutionnelle par la redistribution de la rente pétrolière. Rente qu’il répartit entre ses clans et ses clientèles. C’est une thérapeutique qui soulage mais qui ne guérit pas », a-t-il conclu. Le FFS juge que la situation du pays s’aggrave davantage et la priorité des priorités est celle de le sauver d’une éventuelle dérive dont les conséquences seront difficiles à gérer. Autrement dit, l’enjeu de la reconstruction d’un consensus national pour une alternative démocratique est nécessaire pour la préservation de l’avenir « des générations futures». Pour le FFS, « l’urgence est là, l’action doit être cohérente dans tous les domaines et toutes les transformations, qu’elles soient politiques, économiques ou sociales doivent être menées en même temps, elles doivent être le fruit d’un large consensus reflétant les espérances et les attentes de nos concitoyens ». Le FFS défend avec virulence sa démarche pour un consensus national et affirme que « la concertation, loin de l’alternance clanique, est plus que jamais orientée vers la réalisation du consensus national le plus large possible pour la concrétisation d’une deuxième République fondée sur l’Etat de droit, la souveraineté nationale et populaire, la démocratie et la justice sociale ». Un choix « dicté par des considérations politiques et non par un idéalisme abstrait, ou des tactiques sans lendemain ». Pour le FFS, la concrétisation de son projet de consensus national est un objectif « conditionné » par le changement d’un système « incapable de trouver une cohérence et une cohésion internes autour d’un programme politique et économique consensuel, le pouvoir continue de gérer d’une façon autoritaire et unilatérale les affaires de l’Etat et tente de gagner du temps pour imposer ses choix et son agenda politique et économique », lit-on dans le communiA. B. qué. VIBRANT HOMMAGE DE L’UNION DES ÉTUDIANTS ALGÉRIENS EN FRANCE Ait Ahmed raconté à l’université de Paris VI FRANÇOIS GÈSE, Ghazi Hidouci, Annie Micili, José Garçon et d’autres encore ont tenté de dépeindre l’homme et son combat. CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE DE PARIS CHAOUCHE ! KAMEL LAKHDAR-C U ne effervescence particulière règne en ce vendredi 20 mai, dans l’amphithéâtre A-E E de l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI). L’Union des étudiants algériens en France a eu la géniale idée de célébrer le 60e anniversaire du 19 Mai 1956 en rendant un hommage particulier au défunt Hocine Ait Ahmed, un des libérateurs du pays. Au menu, des conférences d’un niveau à la hauteur de l’homme et un public venu s’abreuver à la source de la mémoire historique qu’était ce géant. « Hocine Ait Ahmed a été enfanté par le refus de l’injustice et de l’oppression sur une terre meurtrie dont les enfants contemplaient leurs destins spoliés au grand jour. Il est devenu graduellement une conscience en éveil et très tôt il désirait engager son peuple dans la lutte qui mettrait le destin de la nation algérienne entre les mains de ses propres enfants », a soutenu l’historien, François Gèse, qui a connu et publié Hocine Ait Ahmed dans les éditions La découverte. Il fera savoir que l’engagement de cet homme, Hocine Ait Ahmed, deviendra un combat perpétuel pour l’émergence d’une nation « libre » sous toutes ses formes. Il deviendra ensuite un des chefs historiques du FLN. M. Gèse révèlera que le défunt n’a jamais ménagé ses efforts pour trouver une solution pacifiste durant la période la plus sanglante de l’Algérie post-coloniale. « L’islamisme armé et le fondamentalisme religieux avaient inexorablement attiré le pays au bord du précipice. Les promoteurs de la haine et du néant restaient intransigeants sur leurs exigences de voir les structures du pays s’effondrer et l’émergence d’une « Daoula islamiya », la violence éructait aux quatre coins du pays. Ghazi Hidouci, ancien ministre de l’Economie sous le gouvernement de Mouloud Hamrouche, témoigne qu’Ait Ahmed a été un combattant de terrain mais ses qualités se révélèrent très tôt dans le combat politique, puisque bien avant l’indépendance, il fit partie de la délégation du FLN algérien à la fameuse conférence de Bandung (Indonésie) en avril 1955. « Le combat politique devint l’artère névralgique de l’âme militante propre à Ait Ahmed. Il n’aura de cesse de défendre et promouvoir un gouvernement algérien l’écoute et respectueux des aspirations de son peuple. Il était toujours constant dans ses positions depuis les années 1940 jusqu’à sa mort. » Alors que l’émotion lui brise ses mots, Annie Micili, souligne qu’Ait Ahmed, l’enfant de Kabylie, qui arpentait les chemins détournés de ces montagnes si majestueuses, ne se détournera jamais du chemin si sinueux et si complexe, mais pourtant le plus noble, celui d’une Algérie forte, unie et indivisible où toutes les composantes de la société seraient représentées. « Son désir le plus cher, était la création d’une voie d’ouverture démocratique en Algérie », témoigne-t-elle, ajoutant que Dda Lhou n’avait jamais relâché sa pugnacité dans son activisme, même aux heures les plus graves. Il préfèrera toujours le dialogue et la négociation face au diktat de la junte militaire et à la violence aveugle de l’islamisme et ses dogmes moyenâgeux. Pour José Garçon, Hocine Ait Ahmed représente un livre d’histoire de l’Algérie combattante puis pour l’avènement de la démocratie en Algérie. « Si c’est le mal qui révèle le bien, alors l’oppression révèle le courage et la témérité. Car ces qualités sont essentielles pour renverser toute domination. Dans ce syllogisme, la tyrannie révèle la vertu. Car seuls les êtres vertueux peuvent rêver de justice, d’égalité et élever un peuple entier à tendre vers les valeurs humanistes », a fait noter la journaliste du Figaro, l’une des spécialistes de l’Algérie. Et d’enchaîner : « Hocine Ait Ahmed étaient une de ces rares âmes vertueuses qui œuvraient pour le 7 bien commun d’un pays qui n’avait connu que l’asservissement et les sombres jours d’une colonisation archaïque et primitive et d’une dictature qui a confisqué l’indépendance du peuple algérien. » Sûre et constante. Telle a été la politique du défunt Hocine Ait Ahmed. Ses qualités et son engagement d’opposant étaient aussi clairs que l’eau de roche. Les trames politiques ne troubleront jamais la limpidité et la clarté de son sincère engagement. Hocine Ait Ahmed, au final, ne se sera jamais éloigné du personnage de « Madjid » son nom de guerre durant la clandestinité de la guerre de Libération. Par ses funérailles qui ont glorifié l’engagement de l’opposant politique qu’Ait Ahmed avait été avec une verve inépuisable, sa mort pourtant a presque remis en question les règles de la métaphysique, puisque Si L’Hocine aura même opposé son nom à l’oubli. La supériorité de son courage et la noblesse de K. L.-C C. ses valeurs transcenderont sa mort. L’Actualité ORGANISATION DU HADJ 2016 SERAÏDI Trois pêcheurs sauvés in extrémis à Djenane El Bey DIMANCHE 22 MAI 2016 Des sanctions pour les agences défaillantes LES AGENCES DE VOYAGES sont mises face à leurs responsabilités et plusieurs prérogatives leur ont été accordées. ! MADJID BERKANE ! WAHIDA BAHRI U ne nouvelle mission “SAR”, en pleine mer, a été accomplie, dans l’après -m midi de vendredi dernier, avec succès par les forces navales au large de la façade maritime-Est, apprend-on de source maritime. Selon cette dernière, les trois pêcheurs âgés entre 30 et 55 ans, amateurs de la pêche à la ligne, ont été coincés à sept milles au nordouest de la plage de Djenane El Bey dans la commune de Séraïdi, par la montée des vagues poussées par les fortes rafales de vent par les vents violents qui ont soufflé sur cette façade maritime. Il était 17 heures 30 minutes, lorsque les gardes – côtes ont reçu un appel de détresse émanant d’une embarcation, faisant part de la prise en otage de trois pêcheurs dans une zone rocheuse à sept milles, au nord de la plage d’Oued Baggrat à Séraïdi. Selon les explications fournies apportées par notre source, il s’agissait du propriétaire de l’embarcation, qui avait, la veille accompagné les trois pêcheurs et qui devait les récupérer en fin de journée. La montée des eaux de mer a empêché le conducteur de l’embarcation de récupérer les trois individus qui, selon la même source, ont passé la nuit sur le rocher, sous un froid glacial et une mer déchaînée. Aussitôt alertés, les éléments des gardes-côtes ont été dépêchés à bord d’unités flottantes, deux vedettes de sauvetage et deux semi-rigides. Un matériel qui ne leur a pas permis de parvenir à la zone rocheuse où se trouvaient les trois pêcheurs. L’opération a nécessité la mobilisation d’un hélicoptère pour sauver les trois pêcheurs qui ont été transférés à l’hôpital. Rappelons que cette zone est réputée pour sa dangerosité, au vu de son exposition aux vents violents qui soufflent, élevant des vagues atteignant par moment six mètres de hauteur. Dans ce sillage, il convient de rappeler le cas des trois amateurs de la pêche, restés coincés pendant trois jours dans cette même zone rocheuse, avant qu’ils ne soient sauvés en 2013 par les gardes-côtes de la wilaya d’Annaba. Originaires de la wilaya de Guelma, âgés entre 28 et 32 ans, les trois jeunes ont été récupérés, trois jours après, à deux milles au large des eaux de la plage Oued Baggrat à Séraïdi, rappellet-on. W. B. L es agences de voyages auront cette année une lourde responsabilité dans l’organisation du Hadj. En effet, de nombreuses prérogatives leur ont été accordées par la tutelle. L’agence de voyage aura en plus du transport des hadjis pour la première fois à raison de 60%,soit 16 000 hadjis contre 12 000 pour l’Office national du Hadj et de la Omra, la latitude de représenter le hadji auprès de toutes les institutions. C’est en tout cas ce qu’a déclaré hier Youcef Azzouza, directeur général de l’Office national de Hadj et de la Omra (Onho) lors du point du presse qu’il a organisé à Dar el Imam à El Mohammadia, Alger. « L’agence de voyages aura après l’inscription du hadji toute la latitude de se substituer à lui auprès de toutes les institutions .Elle peut ainsi le représenter auprès de la wilaya et de la daïra pour le retrait de son passeport. Elle peut le représenter pour l’achat du billet d’avion et l’acquittement des frais du hadj…etc. », a indiqué M. Azzouza. L’organisation du Hadj 2016 connaîtra également d’autres nouveautés, précise l’orateur. L’itinéraire électronique qui n’a pas donné l’année dernière l’effet escompté, en raison de la défaillance des autorités saoudiennes et certaines agences de voyages, sera étudié cette année d’une manière plus efficiente et permettra au hadji de passer un excellent séjour. « Les agences de voyages dont la défaillance sera avérée seront sanctionnées et exclues pour deux ans ou plus de l’organisation du Hadj », a-t-il ajouté sur un ton ferme. L’autre nouveauté du Hadj 2016, est l’acquittement par le hadji algérien des frais du Hadj Pour le Hadj 2016, les responsabilités sont définies et du billet d’avion avant l’obtention du visa tel que cela se faisait par le passé. « Cette nouvelle mesure épargnera au hadji le stress dû aux différentes formalités administratives qu’il devait effectuer dans un temps record.» L’achat du billet d’avion se fera cette année à la différence des années écoulées où il se vendait uniquement au niveau des guichets des compagnies d’Air Algérie, au niveau des salons du Hadj qui vont se tenir dans quelques jours à travers les 48 wilayas. S’agissant du montant du Hadj pour cette année, il ne sera pas différent de celui de l’année dernière, il est estimé ,indiquera le DG de l’Office national à 37 millions de centimes auquel il faut ajouter le prix du billet d’a- vion qui est de 12 millions de centimes. Selon M. Azzouza, 14 800 hadjis ont déjà payé les frais du Hadj. Par contre, cette année il sera assuré aux hadjis algériens contrairement aux années précédentes, des conditions d’accueil et d’hébergement meilleures. « Les hadjis algériens ne manqueront de rien cette année. Ils seront accompagnés de très près par les membres de la délégation algérienne. Des objets de valeur seront également remis aux hadjis en guise de cadeaux »,a-t-il signifié. Par ailleurs, et à l’instar des années antérieures, une caravane de sensibilisation relative à la vulgarisation des préceptes du Hadj sillonnera les cinq wilayas qui seront concernées par le départ des hadjis à La Mecque à partir de leur aéroport (Alger, Oran. Constantine, Ouargla, Ghardaïa,). Il est à signaler que Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, qui a donné le coup d’envoi du déroulement de la tombola pour la sélection des agences de voyages qui vont organiser le Hadj pour cette année, a déclaré que l’Etat algérien veut que le Hadj 2016 soit celui de la «karama» (dignité) pour les hadjis algériens. « Les enseignements tirés des éditions précédentes du Hadj doivent tous être appliqués», a insisté à dire le ministre en s’adressant aux gérants des agences de voyages présents pour assister au déroulement de l’opération. M. B. JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA SAGE-FEMME Les associations se mobilisent L’ASSOCIATION ALGÉRIENNE pour la planification familiale (Aapf) tient chaque année une telle réunion. ! ABDELKRIM AMARNI «F emmes et nouveau-n nés au cœur de la pratique sage-ffemme », tel était le thème d’une rencontre des obstétriciennes algériennes à l’occasion de la Journée internationale de la sage-femme organisée hier à Alger, par l’Association algérienne pour la planification familiale « Aapf ». Membre depuis 1990 de la Fédération internationale pour la planification familiale, au sigle anglais « Ippf », ladite association Aapf, organisation non gouvernementale à but non lucratif, a été créée en 1987 à Alger à l’initiative de quelques dizaines de bénévoles, au nombre de 72 pour être plus précis. Elle est active dans plusieurs wilayas du pays où elle a pu s’implanter grâce à la mise en œuvre d’un grand nombre de projets spécifiques ou en partenariat avec les institutions gouvernementales et les organismes internationaux. L’Ippf (internationale) constituée lors d’un congrès tenu en 1952 à Bombay (Inde), est de nos jours la plus importante organisation bénévole mondiale au service de la santé et des choix et droits en matière de sexualité et de reproduction. C’est en présence du représentant du ministère de la Santé, le membre du cabinet, Nasser Grim, en l’occurrence, ainsi que du président de l’Aapf, Ali Chaïb, que s’est déroulée cette rencontre qui a réuni un grand nombre des membres bénévoles de cette association. Plusieurs intervenants ont, tour à tour, développé des thèmes relatifs à ce segment médical qui prend de plus en plus d’ampleur au vu de l’accroissement de mortalité périnatale. Celle-ci s’explique, selon des précisions révélées à L’Expression par Nasser Grim, par la reprise du taux de natalité et de nuptialité, ainsi que par l’âge avancé des unions maritales qui se situe actuellement vers 30-32 ans tant pour l’homme que pour la femme. Le taux de mortalité se trouve ainsi amplifié de par l’âge avancé de la mère lors de l’accouchement qui devient une opération «à risque», souligne Grim. Le secteur de la santé, ajoute ce même responsable, «attend avec beaucoup d’intérêt les recommandations qui seront formulées à l’issue de la rencontre» et de rappeler que ce programme est conforme à l’Objectif du millénaire pour le développement (OMD), retenu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le développement durable du secteur à l’échelle planétaire. Grim expliquera également que le but du secteur de la santé dans le monde est aujourd’hui «l’absence de maladies». Aussi, les indicateurs sociaux du secteur parlent plutôt du «bien-être» de l’in- 8 dividu, ce qui éviterait l’apparition de maladies. Ce cadre du ministère a souligné que «le gouvernement s’appuie sur le rôle des associations de santé dans sa politique de gouvernance et se doit d’accompagner lesdites associations à travers tout le pays. Cellesci, recommande-t-il, devraient se fédérer et se mutualiser entre elles pour mieux accompagner l’action de planification familiale engagée dans le pays. Le programme de travail de l’Aapf se résume en cinq axes stratégiques. «L’axe jeunes» qui est en droit de prendre des décisions responsables notamment en matière de santé « sexuelle et reproductive». L’ «axe VIH Sida» qui doit réduire l’apparition de nouveaux cas et de protéger et défendre les personnes séropositives et les malades atteints du virus. L’ «axe accès» à l’information, à l’éducation sanitaire sur les dangers et à des services compétents en matière de santé sexuelle, reproductive et de planification. Le quatrième point est relatif à l’avortement pour une reconnaissance du droit de la femme à la santé, l’information et l’éducation sanitaire sur les dangers de l’avortement à risque et les méthodes de prévention. Enfin, l’Axe «Advocacy», ou plaidoyer, préconise un soutien et un engagement public et privé, politique et financier en faveur de la santé A. A. sexuelle et reproductrice. L’Actualité PORT D’ORAN ANEM DE BÉJAÏA 9 280 placements en quatre mois ! AREZKI SLIMANI L’Agence nationale de l’emploi, l’Anem de Béjaïa, a réussi la pari de placer pas moins de 9 280 personnes dans des postes d’emploi à travers les entreprises publiques et privées de la wilaya de Béjaïa durant les quatre premiers mois de l’année en cours. C’est ce qu’a indiqué son directeur dans un communiqué rendu public en marche du Salon de l’emploi, qui se tient depuis deux jours à Béjaïa. Un record si on considère l’offre qui s’établit durant la même période à 9 846 emplois dont 35% dans le secteur du bâtiment, 35% dans le secteur de l’industrie et 24 % dans le secteur des services. Dans le même communiqué, l’Anem de Béjaïa précise que 7 870 placements ont été effectués dans le cadre classique, 729 dans le Daip (Dispositif d’aide à l’insertion professionnelle) et 681 en CTA (contrat de travail aidé). Par ailleurs, les conseillers des différentes agences locales ont effectué des visites dans 707 entreprises à travers la wilaya et ce afin de collecter et suivre les offres d’emploi. En matière de demandes d’emploi, l’Anem de Béjaïa a enregistré 28 412 demandes en 2015, soit une baisse légère de l’ordre de 1,02 % par rapport à l’année 2014. Une baisse qui trouve sa raison d’être dans le nouveau système « Wassit », qui a permis l’unification des données de base, supprimant ainsi les doubles inscriptions qui faussent les statistiques. Outre l’inscription du demandeur à partir de n’importe quelle agence, ce nouveau système a également facilité la mobilité des demandeurs qui peuvent même bénéficier des offres d’emploi qui répondent à leurs profils dans toutes les wilayas du pays. A rappeler que l’agence nationale de l’emploi est un dispositif créé par les pouvoirs publics pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes primo-demandeurs d’emploi, faire bénéficier les demandeurs d’emploi d’une rémunération mensuelle et de l’acquisition d’une expérience dans leur domaine professionnel durant leur période d’insertion, améliorer et encourager l’emploi salarié et encourager toutes autres formes d’actions et de mesures tendant à promouvoir l’emploi des jeunes à travers notamment des programmes de formation-emploi et des jeunes à travers notamment des programmes de formationemploi. A. S. DIMANCHE 22 MAI 2016 De vieux pneus dans les 4 conteneurs LE COUP A ÉTÉ FOMENTÉ par un importateur ayant tenté de berner les douaniers d’Oran en faisant une fausse déclaration. ! WAHIB AIT OUAKLI C’ est le retour à la case départ, l’importation par des Algériens de «détritus» et rejets européens, très précisément des rebuts provenant de la France. De tels crimes économiques ne sont contre toute attente pas près de prendre du recul. Les coups de cette nature se succèdent à titre répétitif. Le dernier en date remonte à hier lorsque les inspecteurs et contrôleurs des douanes près le port d’Oran en charge du contrôle et du dédouanement des importations ont saisi quatre conteneurs de 40 pieds pleins à craquer de plusieurs milliers de différents types et catégories de pneumatiques usagés. La marchandise provenait de l’Hexagone, la France. Le coup a été fomenté par un importateur ayant tenté de berner les douaniers d’Oran en faisant une fausse déclaration de l’importation à partir de la France de pneus neufs et de haute qualité destinés à tous les types de véhicules. Or, le contraire s’est produit. Le pot aux roses a été découvert lors que les agents douaniers optèrent pour le contrôle visuel en ouvrant le premier conteneur. Grande a été leur stupéfaction lorsqu’ils tombèrent nez à nez avec une marchandise ne répondant à aucune norme de qualité. Dans sa supercherie, l’importateur a usé et abusé en tentant son coup dans le seul et unique but de duper les douaniers en faction et leur faire admettre que son importation est réglementaire, telle que stipulée par la législation algérienne réglementant le commerce extérieur en interdisant catégoriquement l’importation des pièces de rechange et autres objets usagés baptisés localement au nom de la «casse». L’importateur, finaud dans sa trouvaille, n’a rien imaginé de mieux à faire pour dissimuler son coup que d’orner l’ouverture principale des conteneurs par des dizaines de pneus neufs alors que l’intérieur était bourré de mar- La gabegie a été mise à plat dès l’ouverture du premier conteneur chandise ne servant à rien hormis son rejet dans les décharges publiques dès qu’elle est débarquée du port vers l’entrepôt de l’importateur. La gabegie a été mise à plat dès l’ouverture du premier conteneur. Idem pour le reste des conteneurs qui ont été examinés méticuleusement. Sur le champ, les agents douaniers sont passés à l’action répressive en saisissant d’abord, la marchandise avant d’établir un dossier détaillé d’une telle affaire à remettre entre les mains des justiciers devant trancher du cas de l’importateur qui fait désormais l’objet de poursuites judiciaires reposant sur la fausse déclaration de son importation. La même procédure a été sur le champ suivie par la pénalisation dudit commerçant en lui infligeant une amende forfaitaire égale à 3 milliards de centimes. Ce n’est pas tout. Ledit commerçant continue à faire l’objet d’enquête ouverte sur plusieurs fronts devant aboutir essentiellement sur la fuite des capitaux vers l’étranger. Car, la facture colossale d’une telle transaction à la fois interdite et frauduleuse a été conclue entre l’importateur et le fournisseur européen en la payant avec la devise européenne, l’euro, dont le financement revient de droit aux banques algériennes après que l’importateur présente son dossier détaillant la nature exacte de ses importations. Ce n’est un secret pour personne, le commerce extérieur fait l’objet d’un contrôle rigoureux ces derniers temps vu les coups «bas» opérés par des importateurs aux dépens des banques finançant les opérations d’importations à coups de plusieurs millions d’euros. Aucun n’est près d’oublier de sitôt la célèbre histoire de la fausse déclaration sur l’importation du papier d’impression opérée récemment à partir de la Chine. La facture d’une telle transaction, scindée en deux opérations, était estimée au montant égal à 8 millions d’euros. Plusieurs conteneurs ont été embarqués à bord d’un bateau ayant pris la destination du port Ph : R. Boudina d’Oran. Dans cette affaire, les agents douaniers n’étaient pas dupes dans l’exercice de leur profession puisqu’en passant au contrôle visuel de la marchandise importée ils tombent nez à nez avec des conteneurs emplis des différents types de rocs «importés» à partir d’un pays asiatique. A quand la prise de conscience? D’autant que la sévère crise économique est aux aguets ! Des importateurs de telle sorte ne semblent plus se soucier des aléas d’un quelconque choc économique puisqu’apparemment leurs comptes bancaires sont garnis de la monnaie européenne qu’ils ont transférée à partir de l’Algérie vers les banques étrangères. Les récentes révélations du Panama papers continuent à dévoiler graduellement les multiples facettes de cette large partie du trafic sacrifiant l’économie algérienne sur l’autel de l’investissement et de l’importation tout en fuyant les impositions fiscales en plaçant l’argent sale dans le paradis fiscal. W. A. O. CETTE ÉNORME QUANTITÉ PROVIENT DU MAROC 28 tonnes de drogue saisies en trois mois PRÈS DE 10 000 PERSONNES ont été arrêtées dont 49 étrangers alors que 280 sont présentement en fuite. P as moins de 27.8 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant le premier trimestre de 2016, dont plus de 81% à l’ouest du pays, a-t-on appris auprès de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt). « Au total 27.816,874 kg de résine de cannabis ont été saisis durant le premier trimestre de l’année en cours, dont 81,02% dans la région ouest du pays » , a précisé l’Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale, Dgsn et Douanes). La quantité de résine de cannabis saisie durant les trois premiers mois de 2016 a enregistré « une baisse de 21,42%» , en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire au niveau des frontières, selon une source proche de l’office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies restent « encore élevées» .Selon ce rapport, 10,68% de la quantité saisie a été enregistrée dans la région sud du pays, 6,12% dans la région centre et 2,19% dans l’est du pays. S’agissant des drogues dures, la quantité d’héroïne saisie en Algérie a fortement augmenté, passant de 18,3 grammes à 145,44 grammes, soit une hausse de 694,75% durant la même période de référence, ajoute le même bilan. 91,69%, passant de 84 216 grammes durant la même période de 2015 à 7 000 grammes en 2016. Les investigations menées par les services concernés ont abouti à l’interpellation de 9 806 individus dont 49 étrangers pour des affaires liées à la drogue, selon le même bilan qui fait ressortir que sur la totalité des personnes impliquées, 280 sont présentement en fuite. S’agissant du trafic de cocaïne, les services de sécurité ont procédé à l’arrestation de 58 trafiquants et de cinq usagers de cette drogue, en plus d’un trafiquant d’héroïne et d’un autre cultivateur de cannabis. Selon la même source, le nombre des personnes interpellées pour des affaires liées à la 9 drogue est en forte hausse, passant de 6 520 à 9 806 individus, durant la même période de comparaison. Depuis 2010, les quantités saisies de kif traité ont atteint environ 500 tonnes, selon des chiffres rendus publics la semaine dernière par la Gendarmerie nationale lors d’un colloque à Oran. Cette énorme quantité de drogue provient du Maroc qui a été classé l’un des premiers producteurs de cannabis au monde par le rapport de 2015 de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (Oics), un organe indépendant chargé de surveiller l’application des conventions internationales de l’ONU relatives au contrôle des drogues. Outre la culture du cannabis, le document révèle l’apparition au Maroc « d’un trafic de cocaïne qui est transportée en contrebande à bord de vols commerciaux en provenance du Brésil et transite par l’Afrique de l’Ouest et le Maroc d’où elle rejoint l’Europe» . DIMANCHE 22 MAI 2016 PAGE ANIMÉE PAR SALIM BENALIA MONTAGE AUTOMOBILE L’iranienne Saipa sera produite en Algérie L’on évoque la création d’un grand complexe industriel composé d’une quinzaine d’usines à Tiaret, dans l’ouest du pays. L a voiture la moins chère du marché sera produite en Algérie. C’est ce que promet le Groupe automobile multimarques Cima Motors, à l’issue de la toute dernière rencontre au sommet entre les hommes d’affaires iraniens et algériens. Soit le 2e Forum d’affaires algéro-iranien qui vient de se tenir à Téhéran. L’on évoque plusieurs accords entre le Groupe algérien Tahkout (Cima Motors) et le constructeur automobile iranien Saipa pour la création d’un grand complexe composé d’une quinzaine d’usines à Tiaret, dans l’ouest du pays. Saipa Algérie, désormais nouvelle filiale du Groupe Tahkout, aura la charge de gérer ces projets. Les deux partenaires prévoient également de réaliser des projets de sous-traitance et de fabrication de pièces de rechange comme les radiateurs et les plaquettes de freins pour la marque Saipa ainsi que d’autres marques. L’on croit savoir que ce sont les ingénieurs iraniens de Saipa qui chapeauteront les usines ainsi que la formation du personnel. Le taux d’intégration annoncé étant de 40 à 45%. Un pourcentage qui est d’ailleurs exigé dans le futur cahier des charges régissant l’activité de fabrication automobile et qui sera atteint bien avant le délai de cinq années, est-il indiqué. Le partenaire algérien possèdera 75% du capital de la future société Saipa-Algérie contre 25% pour le partenaire iranien, selon Ahmed Ismaili, directeur du projet Saipa-Algérie au sein du constructeur iranien. Ces investissements permettront la création de 1380 emplois directs ainsi que des milliers d’emplois indirects. «Tout est fin prêt pour démarrer la fabrication des modèles Saipa, dès 2017», avait déclaré Bilal Tahkout, vice-président de la concession multimarques Cima Motors, à la faveur du dernier Salon international de l’automobile d’Alger. Le même responsable ayant ajouté que pas moins de cinq modèles de la marque iranienne seront concernés par ce projet. « Ce projet sera d’une portée considérable pour l’économie algérienne, car le Groupe Saipa est connu mondialement et est spécialisé dans la fabrication de la pièce de rechange. A travers ce partenariat, le Groupe Tahkout ambitionne de conquérir le marché subsaharien puis africain de l’automobile » a de son côté indiqué le P-DG du Groupe, Mahieddine Tahkout. Notons qu’un autre accord portant sur l’industrie automobile a lié le groupe privé Rahmoun au constructeur Khodro pour le montage des véhicules de cette marque en Algérie. Au titre de cet accord, deux usines seront implantées à Alger et Relizane pour fabriquer des véhicules légers. Rappelons que plusieurs projets d’installation d’usines automobiles ont été annoncés depuis quelques mois en Algérie, comme celui du Groupe Iveco à Bouira, de Hyundai Truck à Batna, des camions légers JAC dans la wilaya de Aïn Témouchent ou encore celui du Groupe VW à Relizane... La Société de production automobile (Saipa) est le second constructeur automobile iranien appartenant au ministère iranien de l’Industrie. S. B. MOTEURS DIESEL POLLUANTS Fiat épinglé par le gouvernement allemand L’Allemagne dénonce la « non- coopération » du constructeur italien auquel elle reproche son insubordination. L e gouvernement allemand a dénoncé la « non-coopération » du constructeur automobile italien Fiat qui refuse de répondre à toute autorité hors d’Italie, malgré les irrégularités récemment découvertes en Allemagne concernant les émissions polluantes de ses modèles diesel. Le « comportement non coopératif de Fiat est totalement incompréhensible », a déclaré le ministre allemand des Transports Alexander Dobrindt dans un communiqué. « Il y a des reproches concrets sur la table. Il serait approprié que Fiat prenne position auprès de la commission d’enquête », actuellement au travail en Allemagne, a-t-il ajouté. Dans le sillage du scandale Volkswagen, les autorités allemandes avaient examiné les émissions polluantes des modèles diesel vendus en Allemagne par toute l’industrie automobile. Elles avaient mis au jour des irrégularités chez 16 marques, dont Fiat. L’Italien devait s’expliquer jeudi dernier en Allemagne, mais a fait annuler par voie d’avocats son rendez-vous à la dernière minute, selon le gouvernement allemand. Le constructeur a ainsi estimé par écrit que seules les autorités italiennes étaient compétentes pour évaluer les émissions polluantes de ses véhicules. En conséquence, l’Allemagne va envoyer les résultats de ses recherches aux autorités italiennes, a rétorqué M. Dobrindt. L’enquête allemande avait révélé des irrégularités sur 22 des 53 modèles testés, toutes marques confondues, et poussé Berlin à ordonner pour les cinq constructeurs allemands concernés le rappel de 630 000 voitures en Europe. Sur les véhicules dénoncés par Berlin, le système de filtration des émissions polluantes est systématiquement désactivé quand la température extérieure descend sous un certain seuil. Or, en vertu des normes européennes en vigueur, cette procédure n’est autorisée que si elle permet d’éviter un accident ou que l’on cause un dommage au moteur. L’Allemagne exige donc des constructeurs qu’ils revoient ce mécanisme. L’industrie « ne peut plus se cacher derrière l’excuse de la protection des moteurs », a répété M. Dobrindt. Selon l’enquête allemande, aucun autre constructeur n’a toutefois atteint le niveau de tricherie de Volkswagen. Celui-ci avait mis en place sur 11 millions de véhicules dans le monde un logiciel truqueur, spécialement conçu pour abaisser les émissions du moteur diesel pendant un contrôle antipollution. LE DG D’AKBOU AUTO L’AFFIRME A «Le client sera servi en dépit de la crise» kbou Auto qui détient la marque chinoise Haima en Algérie, mise sur le service après-vente (SAV) et entend installer des ateliers 2S (pièces de rechange et services) à travers son réseau de 14 distributeurs. «Nous avons pas moins de 7300 véhicules de la marque Haima qui circulent actuellement en Algérie. Nous allons développer les ateliers de nos représentants à travers le territoire national en 2S afin qu’ils puissent s’adapter avec la situation actuelle du marché de l’automobile», dira Mourad Ichalalène, directeur général d’Akbou Auto. «Nous avons obtenu dans le cadre du système des quotas instauré par le gouvernement 300 véhicules pour les six cette quantité reste insuffisante. C’est pour cela que nous allons lancer dans les prochains jours cette nouvelle opération qui consiste à répondre à toutes les sollicitations de nos clients en termes de service et de pièces de rechange», dira-t-il. Selon le même responsable, il est impératif de revoir les marges bénéficiaires au profit des représentants de la marque. «Nous allons très certainement revoir à la hausse la marge bénéficiaire de nos agents, que ce soit en pièces de rechange ou en service. C’est pour cette raison que je vais aller en Chine dans prochains mois. Nous n’allons pas pour autant priver notre réseau de produits Haima. Nous sommes néanmoins conscients que 11 quelques jours afin d’entamer des négociations avec le constructeur à ce sujet bien précis». «Actuellement, les prix de nos véhicules n’ont pas connu d’augmentation en dépit de la grave crise que traverse le secteur. Nous avons même des véhicules qui sont disponibles pour nos clients au bout de 24 heures. Ce n’est pas le cas des autres concessionnaires. Nous avons donc jugé utile de renforcer encore davantage notre service après-vente et nos ateliers de pièces de rechange aussi bien au niveau de notre showroom central que chez nos représentants à travers le territoire national. Le but étant de répondre aux besoins des clients», conclura-t-il. S ports DIMANCHE 22 MAI 2016 LIGUE 1 MOBILIS - 29e JOURNÉE RETOUR SUR LA GRANDIOSE FÊTE À BOLOGHINE OLYMPIQUE LYON Aulas espère prolonger le contrat de Ghezzal Le président de l’Olympique Lyon Jean-Michel Aulas a affirmé vouloir prolonger le contrat de l’attaquant international algérien Rachid Ghezzal, convoité notamment en Premier League anglaise. « J’espère prolonger Rachid. C’est un très bon garçon, très intelligent et qui a fait six mois exceptionnels », a indiqué Aulas, cité avant-hier par le site spécialisé Foot mercato. Auteur de huit buts et six passes décisives en 29 matchs de Ligue 1, Ghezzal (24 ans) a terminé 3e au suffrage du prix « MarcVivien Foé 2016 », décerné chaque année par RFI et France 24 au meilleur joueur africain dans le championnat de France. Le premier responsable du club rhodanien espère régler ce dossier « au plus vite », sachant qu’il reste un an de contrat à l’ailier des Gones. Un départ de l’Algérien n’est pas à exclure, selon la même source. De son côté, le joueur souhaite une revalorisation salariale pour être au même niveau que les cadres de l’équipe. COUPE DE L’EMIR DE QATAR (FINALE) Bounedjah buteur malheureux L’international algérien, Baghdad Bounedjah, a été buteur lors de la finale de la coupe de l’Emir au Qatar, perdue par son équipe AlSadd face à Lekhouiya (2-2, 3-5 atb), qu’entraîne son compatriote Djamel Belmadi. A la 61e, Bounedjah marque un magnifique but suite à une superbe passe d’Al Ayoos. A peine cinq minutes plus tard, sur un coup franc de Xavi, Abdelkarim double la mise de la tête. Al Saad qui pensait avoir fait l’essentiel, va subir un retour en force de son adversaire dès la 69e, qui a vu Lekhwiya réduire la marque, avant que le Sud-Coréen Tae-Nee Ham n’égalise. Lors des tirs au but, qui s’en suivront, Khelfane et l’ex-international algérien Nadir Belhadj manqueront le leur du côté d’Al-Sadd, et Tae-Nee Ham marquera celui de la victoire pour Lekhouiya et son entraîneur Belmadi qui remporte pour l’occasion son premier trophée en coupe de l’Emir. MOGGI, AGENT DU JOUEUR ALGÉRIEN «Ghoulam va rester à Naples» Alessandro Moggi, agent du défenseur international algérien de Naples, Faouzi Ghoulam, a affirmé que son joueur allait rester au sein du club napolitain, qualifié directement à la prochaine édition de la Ligue des champions. « Ghoulam a encore deux années de contrat avec Naples, il y a une grande entente avec la direction. Pour le moment, il n’y a aucune raison pour lui de quitter le club en dépit des nombreuses offres parvenant même d’en dehors de l’Italie, ce qui est à mon sens légitime pour le meilleur latéral gauche de Serie A », a indiqué Moggi à la radio TMW. Ghoulam (25 ans) a contribué grandement dans la deuxième place décrochée par Naples, synonyme d’une qualification directe à la prochaine édition de la Ligue des champions d’Europe. L’USM Alger perpétue sa tradition Un deuxième titre de champion sous l’ère des frères Haddad, rehaussé par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports El Hadi Ould Ali, Berraf, président du COA, le wali d’Alger Zoukh, Raouraoua, patron de la FAF et Kerbadj, président de la LFP. ! BACHIR BOUTEBINA L a dernière sortie de la saison des Rouge et Noir au stade Omar-H Hamadi coïncidait avant-hier avec la remise officielle du trophée de champion d’Algérie, 2015-2016, aux gars de Soustara. Une ultime prestation à domicile de l’USM Alger qui accueillait le DRB Tadjenanet pour le compte de la 29ème journée du championnat professionnel Mobilis, et au terme d’un match qui s’est achevé en apothéose pour les Rouge et Noir, vainqueurs aux dépens d’un très coriace Difaâ, battu au final sur le score de 2 à 1, durant une rencontre où tout s’est joué en seconde période de jeu en faveur du leader usmiste. Deux buts algérois, inscrits par le jeune Walid Ardji (64ème mn), et Oussama Derfellou (83ème mn), avant de voir le néo promu constantinois réduire la marque à dix, à la 90ème minute par Chibane, dans un stade plein à craquer, et qui n’avait plus d’yeux que pour ce fameux trophée, synonyme de 7ème sacre national. Un deuxième titre de champion sous l’ère des frères Haddad, et rehaussé avant-hier pour la circonstance à Bologhine par la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports Ould El Hadi, Berraf, président du COA, le wali d’Alger Zoukh, Raouraoua, patron de la FAF, et celle de Mahfoud Kerbadj, premier responsable de la LFP. Les Rouge et Noir avaient donc donné une dernière fois rendez-vous à leurs milliers de fans, pour communier avec eux à Omar-Hammadi de Bologhine, en parfaire apothéose, via un succés qui a finalement été célébré dans un grande faste. Une fête totale dans toutes les travées de l’ancestral ex-stade St-Eugène, pavoisé partout aux couleurs du mythique club algérois cher à Soustara, à travers la célébration d’un titre amplement mérité. Dès le coup de sifflet final de l’arbitre Benouza, tout le stade est entré en transe, et la pelouse gorgée à ne plus en pouvoir de beaucoup de médias et un nombre impressionnant de photographes, caméramans, journalistes, se sont rués Les Rouge et Noir ont fêté dignement leur 7e sacre tous comme un seul homme, vers les nouveaux champions d’Algérie, autour d’un podium sur lequel la formation usmiste allait être « plébiscitée », et surtout très chaleureusement félicitée par tous les invités de marque sus-cités. Un 7ème sacre royalement fêté comme il se doit par tous les amoureux de l’USMA, sous des airs et des chansons fort souvent entonnés par tous les supporters usmistes. Un vendredi soir qui ne sera pas prêt d’être oublié de sitôt par tous ceux qui ont contribué à ce 7e titre de champion, tant il est vrai que les Rouge et Noir ont vécu avant-hier au stade de Bologhine, un 20 mai 2016 exceptionnel. Sous le coup de l’émotion, le coach Miloud Hamdi nous confiera à chaud, être extrêmement très fier d’avoir offert ce titre à ce merveilleux public de l’USMA. Hamdi n’omettra pas surtout de nous dire que son équipe a vraiment trimé dur, avant de connaître cette nouvelle consécration finale qu’il considère aujourd’hui vraiment méritée, synonyme à ses yeux de mission totalement accomplie par ses soins et l’ensemble de tous ses collaborateurs. Pour Mohamed Seguer, ce nouveau titre remporté avec un club aussi prestigieux comme l’USMA, vient enrichir son palmarès, et le dédie aussi à tous les supporters qui n’ont pas cessé de se déplacer partout avec les Rouge et Noir. Rabie Meftah savourait quant à lui ce moment très fort avec un calme qui cachait mal une forte émotion, avant de nous déclarer en substance, que l’USMA venait de réaliser une saison certes très éprouvante, au cours de laquelle tous les sacrifices consentis depuis le mois de juin 2015, ne sont pas finalement restés vain. De son côté, Hamza Koudri qui aura été l’infatigable cheville ouvrière, souvent au four et moulin, nous dira avec un large sourire, qu’il est vraiment temps pour lui et son équipe de prendre désormais des vacances bien méritées. Quant à Bernard Simondi, l’actuel DTS, le technicien français originaire de Toulon, nous a dit avec beaucoup de joie être tout simplement sous le charme total de cette ambiance unique. Il est vrai que vendredi dernier, la véritable consécration tant attendue par Soustara et les Rouge et Noir, a été bel et bien au rendez-vous. Il ne reste plus qu’aux U 21 d’imiter le prochain week-end à Blida leurs aînés seniors. B. B. A UN SUCCÈS DU TITRE DE CHAMPION Les U21 sur les traces de leurs aînés L’USM Alger a conservé sa première place au classement du championnat des moins de 21 ans de Ligue 1, après sa victoire à domicile face au DRB Tadjenanet (3-0), avant-hier dans le cadre de la 29e journée. Les Usmistes, qui espèrent imiter leurs aînés champions des seniors, sont toujours talonnés de près par l’ES Sétif, qui maintient l’écart de deux points le séparant du leader grâce à sa victoire sur sa pelouse contre la JS Kabylie (2-1). A une journée de l’épilogue, les deux équipes se disputeront le titre vendredi prochain, qui verra les Usmistes rendre visite à l’USM Blida, tandis que les Sétifiens affronteront le MC Alger à Bologhine. La troisième place est occupée par la JS Saoura, vainqueur de l’USM Blida (1-0), accusant un retard de sept points sur le leader, mais avec un match en moins. Dans le bas du tableau, le DRB Tadjenanet, et contrairement à son équipe première qui continue de faire sensation en Ligue 1, continue à manger de son pain noir. Le club compte 11 unités de moins que l’avant dernier le RC Arba. KERBADJ, PRÉSIDENT DE LA LFP «L’USMA un modèle de professionnalisme en Algérie» L e président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, a qualifié l’USM Alger de « modèle de professionnalisme » en Algérie à l’issue de la cérémonie de remise du trophée du championnat de Ligue 1 Mobilis aux Algérois avant-hier soir après la victoire à domicile contre le DRB Tadjenanet (2-1), pour le compte de la 29e et avant-dernière journée de la compétition. « En toute objectivité, j’ose dire que l’USMA est le seul club en Algérie ayant réussi à passer avec succès du mode amateur à celui de professionnel. Cela se vérifie d’une saison à une autre aussi bien sur le plan sportif qu’administratif », a déclaré Kerbadj à la presse. « Le mérite revient évidemment aux frères Haddad qui, depuis leur rachat du club, sont en train de faire de lui un véritable modèle de professionnalisme en Algérie. Je souhaite que les autres équipes de l’élite prennent exemple des Usmistes pour le bien de notre football », a ajouté Kerbadj. L’USMA, tout comme les autres formations des deux Ligues 1 et 2, a créé sa société sportive par actions au cours de l’été 2010 qui avait vu le passage du football national vers le professionnalisme. Le club de Soustara a célébré avant-hier son 7e titre de champion d’Algérie par une cérémonie riche en couleurs organisée à l’issue du match face au DRBT. A une journée de la fin du championnat, les Rouge et Noir de la capitale, finalistes malheureux de la Ligue des champions 2015 en novembre dernier, comptent pas moins de 13 points d’avance sur leur dauphin, la JS Saoura (58 contre 45). Outre ses sept titres de champion d’Algérie (1963, 1996, 2002, 2003, 2005, 2014 et 2016), l’USMA a remporté huit coupes d’Algérie (1981, 1988, 1997, 1999, 2001, 2003, 2004 et 2013). FC MALINES L Hanni s’engage pour 4 ans avec Anderlecht ’international algérien, Sofiane Hanni, s’est officiellement engagé pour quatre ans avec Anderlecht, pensionnaire de la première division belge, a annoncé avant-hier son désormais ex-club, Malines, lui aussi évoluant parmi l’élite belge. « Pour le FC Malines, il s’agit du transfert le plus lucratif de son histoire, déclare le président malinois Johan Timmermans. Nous ne pouvons pas citer de chiffres, mais nous avons pu tirer le maximum des négociations. » Hanni a brillé pour sa deuxième saison en Jupiler Pro League en terminant meilleur buteur de l’é- 12 preuve avec 17 buts. Il compte également neuf passes décisives. Le milieu offensif de 25 ans a remporté aussi le trophée honorifique du meilleur joueur arabe en Belgique. Il a déclaré dernièrement qu’il s’impatientait à l’idée de rejoindre Anderlecht, après que ce dernier a engagé, depuis plusieurs semaines, des négociations avec la direction de Malines pour conclure la transaction. A Anderlecht, l’ancien joueur du FC Nantes aspire à donner une autre dimension à sa carrière surtout que sa nouvelle formation est habituée aux compétitions européennes. S ports CLASSEMENT DES BUTEURS Zaâbiya rejoint Tiaiba en tête du classement L’attaquant international libyen du MC Oran Mohamed Zaâbiya, auteur d’un doublé avant-hier à domicile face au RC Arba (3-1) a rejoint Mohamed Tiaiba (RC Relizane) en tête du classement des buteurs du championnat de Ligue 1 Mobilis avec 13 buts chacun, au terme de la 29e journée. Muet depuis quelques journées, Zaâbiya a renoué avec les filets à l’occasion de cette victoire qui permet au MCO d’assurer définitivement son maintien parmi l’élite. Il s’agit du dernier match de Zaâbiya au stade AhmedZabana d’Oran, lui qui sera en fin de contrat en juin prochain et qui ne pourra pas le prolonger suite au dernier règlement de la Fédération algérienne interdisant le recrutement de joueurs étrangers à partir de la saison 2016-2017. Mohamed Tiaiba a inscrit de son côté son 13e but de la saison lors de la réception de l’ASM Oran (3-1), au moment où Ahmed Gasmi du NA Hussein Dey qui occupait la tête du classement en compagnie de Tiaiba avant cette journée est resté muet lors de la défaite du Nasria face au CS Constantine (1-0). Le meilleur buteur de la saison dernière, Walid Derrardja alors qu’il portait les couleurs du MCE Eulma avec 17 buts, n’a inscrit qu’un seul but avec le MC Alger. MO BÉJAÏA Zerdab meilleur buteur de l’histoire du club Le milieu de terrain offensif du MO Béjaïa Zahir Zerdab, est devenu le meilleur buteur de l’histoire du club en Ligue 1 Mobilis, grâce à son doublé inscrit avant-hier face au MC Alger (2-0) dans le cadre de la 29e journée du championnat. Zerdab (34 ans) compte désormais 15 buts sous le maillot du MO Béjaïa, dépassant d’un seul but Faouzi Rahal, parti l’été dernier à la JS Kabylie. Le joueur, natif d’Amiens (France), avait rejoint le MOB en 2014 en provenance du CS Constantine avec lequel il avait joué une saison. Il avait offert un certain 1er mai 2015 le premier trophée de l’histoire du club en inscrivant l’unique but de la finale de la coupe d’Algérie face au RC Arba (1-0). Zerdab, dont le contrat avec le MOB expire en juin prochain, ne s’est pas encore prononcé sur son avenir avec la formation de Yemma Gouraya au moment où il est convoité par certains clubs de l’élite. Le MOB avait accédé pour la première fois en Ligue 1 en 2013, en compagnie du RC Arba et du CRB Aïn Fakroun. L DIMANCHE 22 MAI 2016 LIGUE 1 MOBILIS - 29e JOURNÉE JS KABYLIE La Ligue des Champions s’éloigne Les Canaris occupent désormais la 3ème place avec 44 points qu’ils devront dans le pire des cas pouvoir préserver, en accueillant pour la dernière fois des Hamraoua du MC Oran déjà en vacances. ! BACHIR BOUTEBINA A vant-h hier, les Canaris du Djurdjura qui jouaient en déplacement à Sétif face à l’Entente, ont finalement chuté au stade du 8 Mai 1945 sur le score de 2 à 0. Une défaite du ténor kabyle qui a mis fait à une série impressionnante de six victoires consécutives, et suite à laquelle le club phare des Genêts a perdu sa deuxième place, au profit de la JS Saoura. Les Bécharis ont ainsi grâce à leur victoire arrachée chez eux, pour rappel durant le temps additionnel, aux dépens de l’USM Blida (2-1), et qui semblent avoir sérieusement condamné les Blidéens au purgatoire, ont réalisé la meilleure opération du dernier week-end, dans le haut du tableau. Pour preuve, les gars de la Saoura possèdent désormais leurs meilleurs atouts pour participer pour la première fois à la prestigieuse Ligue des champions qui semble s’être éloignée des Canaris kabyles, d’autant plus que les Sudistes de l’Ouest joueront lors de la 30ème et ultime journée en déplacement face à l’ASM Oran. Côté kabyle, cette dernière défaite des coéquipiers de Rial dans la capitale des HautsPlateaux de l’Est, a été très mal acceptée par le coach Kamel Mouassa en des termes très sévères, d’autant plus que l’actuel patron technique de la JSK a estimé que son équipe a produit avant-hier contre l’ES Sétif son plus mauvais match, depuis son dernier retour chez les Canaris. Mouassa a perdu ainsi son premier La belle série des Canaris s’est arrêtée à Sétif match à la tête du ténor kabyle, en déplorant surtout le manque de réaction de ses joueurs, notamment après le premier but sétifien, inscrit pour rappel huit minutes avant la pause par Mourad Delhoum. Malgré le fait d’avoir sérieusement sermonné son équipe pendant la pause citrons, les coéquipiers du portier international Doukha, allaient céder une seconde fois à la 59ème minute. Un second but ententiste qui allait visiblement peser lourdement sur un onze kabyle, subitement méconnaissable, malgré le soutien de quelque 3000 supporters qui avaient fait le déplacement à Sétif. Un brutal coup d’arrêt de la part d’une formation kabyle qui s’était pourtant présentée avant-hier au stade du 8-Mai 1945, avec un effectif au complet et auqel l’actuelle direction du club, à sa tête Moh Chérif Hannachi, avait promis une très forte prime en cas de victoire. Malheureusement, pour la plus grande déception du coach Mouassa qui avait déclaré haut et fort à la veille de ce match que la JSK allait se déplacer à Sétif pour vaincre l’ESS, il n’en fut rien, et désormais les camarades de l’excellent Mebarki vont devoir s’imposer chez eux, lors du prochain et dernier week-end de la saison, en espérant que la JS Saoura rate sa sortie au stade Habib Bouakeul. Les Canaris occupent désormais la 3ème place avec 44 points qu’ils devront dans le pire des cas pouvoir préserver, en accueillant pour la dernière fois des Hamraoua du MC Oran déjà en vacances. Les nombreux supporters de la JS Kabylie vont donc prier le ciel, pour que les Asémistes « accrochent » chez eux les redoutables Bécharis de la JS Saoura. Dans le cas contraire, les Canaris du Djurdjura devront se contenter d’une énième participation à la coupe de la CAF. Il n’en demeure pas moins que lors de cette fin de saison qui prendra fin le 27 mai prochain, le club numéro un de la Kabylie, a réussi à effectuer une dernière partie de championnat tonitruante, notamment depuis l’arrivée du coach Mouassa. Il est aussi utile de rappeler que la JS Kabylie jouait carrément à un certain moment, ni plis ni moins son maintien en Ligue 1 Mobilis. Aujourd’hui, cela n’est plus du tout le cas, et quand bien même les Canaris sont finalement tombés vendredi dernier dans le chaudron du 8-Mai 1945 devant un adversaire ententiste très motivé, prestige oblige, le ténor de la Kabylie peut se targuer d’avoir engrangé coup sur coup la bagatelle de 18 points. Le déroulement de la 29ème journée de la Ligue 1 Mobilis a finalement été fatale à la JSK, et Kamel Mouassa va certainement prendre le soin de tirer tous les enseignements, au terme de ce dernier amer faux pas de son équipe, synonyme de très fâcheux contretemps kabyle dans la course vers une place qualificative à la prestigieuse LDC. B. B. DERNIÈRE PLACE DE RELÉGABLE Le RC Relizane à un point du maintien La dernière journée sera décisive pour la survie entre les deux concurrents pour la relégation avec le déplacement du RCR à Alger pour affronter l’USMH, alors que l’USMB recevra l’USMA. ! SAÏD MEKKI L ’avant-d dernière journée du championnat de Ligue 1 Mobilis, qui s’est disputée avant-h hier, a été favorable au RC Relizane qui dispute la dernière place de relégable à l’USM Blida. En effet, en recevant le dernier classé, l’ASM Oran, les gars de Relizane ont souffert «psychologiquement» avant de s’imposer sur le score sans appel de (3-1) devant des Asemistes en vacances. D’entrée de jeu Bourdim ouvre la marque (7’) avant que Kherbache n’ajoute le second but d’« assurance » avant la mitemps (38’). Au cours de la seconde période, les joueurs du coach Kada Aïssa avaient l’esprit au stade de Béchar où l’USM Blida arrive à ouvrir la marque à l’heure du jeu alors que Tiaiba marque au même moment le troisième but de son équipe à domicile face à l’ASMO. C’est le malaise « psychologique » au stade ZougariTahar de Relizane puisque l’USM Blida est victorieuse hors de ses bases. Mais voilà que Belatreche qui égalise pour la JS Saoura (75’). Le nul de Blida complique à ce moment la tâche des Relizanais malgré leur large victoire assurée avant que Belalem ne sauve l’honneur pour les asémistes sur penalty (76’). Et il a fallu attendre le 2e but de la Saoura intervenu à la 90e minute du jeu pour que le stade de Relizane « explose » de joie avec la félicitation pour ses joueurs qui ont réussi ainsi à arracher les trois points de la victoire au moment où leur concurrent direct pour le maintien, l’USM Blida est battue (2-1) à Béchar par la JS Saoura qui retrouve ainsi la deuxième place qualificative à la Ligue des champions. Suite à ces résultats des deux concurrents, le RC Relizane se trouve à la première place des non relégables avec un total de 35 points alors que l’USM Blida est à la première place des relégables avec un total de 33 points. Ainsi, deux points seulement séparent les deux concurrents. La prochaine journée qui, d’ailleurs est la dernière de la saison, sera donc bien décisive pour le maintien entre les deux concurrents en lice pour cette dernière place des relégables avec le déplacement du RCR à Alger pour affronter l’USM El Harrach, alors que l’USM Blida recevra le champion d’Algérie avant terme l’USM Alger. Et là, il est très important de souligner que mathématiquement cette situation est bien favorable aux gars de Relizane qui n’ont plus besoin que d’un point pour assurer le maintien. En effet, un simple match nul contre El Harrach et Relizane assurera son maintien et ce, même si l’USM Blida gagnerait son dernier match contre l’USMA. Car dans ce cas de figure, les deux clubs se partageront la dernière place des relégables en jeu avec un total de 36 points. Seulement, sur le plan du goal avérage c’est Relizane qui assurera donc son maintien. Au match aller, le RC Relizane avait battu l’USM Blida lors de la 13e journée (5-1) alors qu’au match retour, disputé le 13 mai dernier, l’USM Blida s’est contenté d’un seul but contre les Relizanais. Donc, les Blidéens devraient non seulement battre l’USM Alger lors de leur dernier match le week-end prochain et espérer une défaite du RCR à El Harrach pour assurer son maintien alors que Relizane n’aura besoin que du point du nul pour assurer son maintien. S. M. La JS Saoura favori pour la 2e place a JS Saoura a pris une sérieuse option sur la 2e place suite à sa victoire (2-1 1) contre l’USM Blida dans un match à rebondissements, vendredi lors de la 29e journée de Ligue 1 Mobilis. Malgré l’avantage du terrain et le soutien du public, la JSS a commencé par être menée au score, avant de renverser la vapeur (2-1) dans le temps additionnel, prenant ainsi option au passage pour la 2e place qualificative pour la prochaine Ligue des Champions africaine. Un avantage devenu possible grâce aux défaites des autres concurrents pour cette 2e place, notamment, la JS Kabylie et le DRB Tadjenanet, battus respectivement (2-0) chez l’ES Sétif, et (2-1) chez l’USM Alger. Le MO Béjaïa a lui aussi entretenu l’espoir de pouvoir décrocher cette 2e place en battant le MC Alger (2-0), même si la JSS semble en ballottage favorable, surtout qu’au cours de la 30e et dernière journée, elle se déplacera chez la lanterne rouge, l’ASM Oran, qui de surcroît ne devrait pas lui poser trop de problèmes, du fait qu’il soit déjà relégué en Ligue 2. Autre bonne affaire, celle de l’Aigle noir sétifien, qui s’est hissé à la 4e place avec 43 points suite à sa victoire contre la JS Kabylie (2-0), mettant fin au passage à la bonne série des Canaris, ayant aligné six victoires consécutives, avant de subir ce revers au stade du 8-Mai 1945. En revanche, le CR Belouizdad a fait une mauvaise opération en se faisant accrocher par l’USM El Harrach dans le derby algérois, surtout que les Rouge et Blanc avaient mené au score pendant un bon moment, grâce à Mohamed Derrag, avant que Gherbi n’égalise pour l’USMH. 13 Un nul au goût de défaite pour les Belouizdadis qui, en cas de victoire, auraient rejoint la JSK sur la 3e marche du podium. Ce qui leur aurait permis de rester à l’affût d’un éventuel faux pas des autres concurrents pour la 2e place avec la possibilité de les coiffer au poteau lors de la 30e et dernière journée. Dans les autres matchs, la victoire est revenue aux clubs recevant, à commencer par le MC Oran, ayant battu le RC Arba (2-1) et le CS Constantine, ayant pris le meilleur sur le NA Hussein Dey (1-0). S ports DIMANCHE 22 MAI 2016 MO BÉJAÏA SPORTING LISBONNE Tottenham prend option pour Slimani Tottenham, troisième au classement final du championnat anglais 2015-2016, a pris une option pour le recrutement de l’attaquant international algérien du Sporting Lisbonne Islam Slimani, a rapporté hier le site du quotidien A Bola. Le club londonien aurait trouvé un accord avec son homologue du Sporting pour boucler le transfert du buteur algérien à hauteur de 20 millions d’euros au moment où la clause libératoire est fixée à 24 millions d’euros, selon la même source. Tottenham semble prendre ainsi une longueur d’avance sur les deux autres clubs anglais intéressés par Slimani : Leicester City et Manchester United, précise A Bola. Slimani (27 ans) a réalisé cette saison un record personnel en marquant 27 buts en « Liga Nos », contre 12 la saison passée et 8 lors de celle d’avant. Ses performances lui ont permis de terminer deuxième au classement des meilleurs buteurs du championnat clôturé dimanche passé, derrière le Brésilien Jonas (Benfica), auteur de 32 buts. Le meilleur buteur en activité de la sélection nationale (23 buts) est sous contrat avec Sporting Lisbonne jusqu’en 2020. BETIS SÉVILLE Kadir libéré par le club Le milieu international algérien du Betis Séville Foued Kadir a été mis sur la liste des libérés au même titre que sept autres joueurs dont le contrat est toujours en cours, a rapporté avant-hier la presse espagnole. L’annonce faite jeudi lors d’un point de presse tenu par le nouveau directeur sportif du club andalou Miguel Torrecilla. Kadir (32 ans) dont le contrat courait encore jusqu’en 2017 est appelé ainsi à trouver un nouveau club, lui qui avait rejoint le Betis en janvier 2014 pour un prêt en provenance de l’Olympique Marseille avant que le club andalou ne lève l’option d’achat. Peu utilisé cette saison, notamment lors de la première partie de la compétition sous l’ère de l’ancien coach du Betis Pepe Mel, Kadir avait participé à l’accession du club en Liga en fin d’exercice dernier. Une situation qui a failli pousser le joueur à changer d’air à l’occasion du mercato d’hiver avant de poursuivre son aventure. LIBÉRÉ PAR LA SAMPDORIA DE GÊNES Mesbah discute avec le FC Servette Après avoir assuré sa remontée en Challenge League (Division 2 suisse), le Servette FC prépare d’ores et déjà la saison prochaine et cherche à se renforcer. Le club qui compte déjà dans ses rangs l’international algérien Liassine Cadamuro-Bentaïba, cherche à en enrôler un second. Djamel Mesbah, libre depuis la fin de son aventure avec la Sampdoria, discute en effet avec le club genevois également. « L’international algérien, (exServette) est toujours en contact avec les dirigeants genevois, une deuxième discussion est au programme. Apparemment, on cherche un arrangement qui pourrait intéresser les deux parties », écrit la Tribune de Genève. Les Crabes remercient Amrani Les gars de la Soummam ont été au rendez-vous comme tout le monde les aime. Une fois de plus, ils ont démontré sur le terrain leur force de caractère. ! BOUALEM CHOUALI Q uatre jours seulement après leur qualification historique à la phase de poules de la coupe de la CAF, 24 heures seulement après leur retour en terre béjaouie, les Crabes ont renoué avec le succès en disposant avant-hier de la formation du MC Alger sur le score de 2 à 0, dans un match comptant pour la 29ème et avant-dernière journée de Ligue 1 Mobilis. Un match que les poulains de Amrani ont joué avec les tripes en surpassant leur fatigue au stade de l’Unité-maghrébine de Béjaïa. Dans un match très disputé, les camarades de Zahir Zerdab, l’homme de cette rencontre, confrontés au problème de la fatigue, ont été chercher de l’énergie dans leur moral, qui était au beau fixe, pour venir à bout du détenteur de la Dame coupe, le MC Alger en l’occurrence. En dépit d’une première période tout juste moyenne, où les Crabes ont dominé leur vis-à-vis, la seconde période a été mieux en intensité par rapport à la première. Les Vert et Noir, qui voulaient à tout prix boucler la rencontre et se mettre à l’abri n’ont pas été avec le dos de la cuillère. En effet, à la recherche des trois points de la rencontre pour renouer avec la victoire après une série de sept matchs sans succès, d’une part et se rapprocher du podium dans l’espoir de terminer la saison sur l’une des trois marches, d’autre part, les gars de la Soummam ont été au rendez-vous comme tout le monde les aime. Une fois de plus, ils ont démontré sur le terrain leur force de caractère. Dès leur retour des vestiaires, les Béjaouis ont exercé un grand pressing sur la défense mouloudéenne et c’est ainsi que le capitaine Zerdab parvient à débloquer la situation en inscrivant un joli but d’un tir puissant des 30 mètres en pleine lucarne que le gardien Chaouchi n’a pas pu capter (50’). Une belle et magistrale réalisation qui a motivé davantage les poulains du coach Amrani pour les voir corser la marque par un second but à la 65’ signé Zahir Zerdab sur penalty que l’avant-centre N’doye a forcé l’arbitre central à siffler après avoir été pris en sandwich par Chaouchi et son défenseur Les Béjaouis croient au podium Hachoud. En effet, sur une énorme faute de Chaouchi sur N’Doye, l’arbitre Zouaoui désigne le point de penalty que le capitaine a transformé avec beaucoup de sang-froid. le reste de la rencontre a été géré convenablement pour les poulains de Amrani qui a terminé la saison à domicile et son aventure à la barre technique par une bonne note. D’ailleurs, le capitaine de l’équipe des Vert et Noir, Zahir Zerdab, a dédié cette victoire à son entraîneur Amrani : «Tout d’abord, je tiens à dire que cette victoire est précieuse pour nous surtout après une série de sept matchs sans victoire. notre qualification en coupe de la CAF nous a fait beaucoup de bien sur le plan moral. Dieu merci, nous étions à la hauteur où tous les joueurs ont fourni des efforts pour décrocher ce succès. Je dédie mes deux buts à mon entraîneur Amrani.» a déclaré le capitaine du MOB à la fin de la rencontre. De son côté le coach des Crabes, Abdelkader Amrani, remercie ses joueurs pour leur belle prestation et leur belle victoire » avant d’ajouter : « Je pense que cette victoire est amplement méritée dans la mesure où nous avons gagné avec l’art et la manière malgré la fatigue. La détermination de mes joueurs a eu raison de la volonté du MCA qui voulait profiter de notre fatigue. Je suis heureux de ce succès qui nous permettra d’espérer une bonne fin de saison.» B. C. Un conseil de gestion provisoire sera installé début juin Un conseil de gestion sera installé en début juin prochain pour prendre provisoirement les commandes du MO Béjaïa en attendant l’arrivée d’un éventuel repreneur de la société sportive par actions (SSPA) du club béjaoui, a-t-on appris hier auprès de Mohand Sadji, manager général des Crabes. Cette décision a été prise après que les membres de l’actuel conseil d’administration, à leur tête le président Boubekeur Yekhlef, ont décidé de jeter l’éponge « à cause de la crise financière aiguë » à laquelle le club est confronté, a précisé la même source. Pour faire face justement à cette situation, les actionnaires de la SSPA/MOB ont décidé l’ouverture prochaine du capital social du club dans l’espoir de voir un éventuel investisseur se manifester pour le rachat de la majorité des actions de leur société. Cela se passe avant moins d’un mois du début de la phase des poules de la coupe de la CAF à laquelle les Béjaouis se sont qualifiés pour leur première participation internationale. Outre l’imminent départ du président Yekhlef, l’entraîneur Abdelkader Amrani a lui aussi annoncé qu’il quittait le MOB à l’issue du prochain match en déplacement face au NAHD pour le compte de la dernière journée du championnat. Sa prochaine destination sera l’ES Sétif, selon le président de cette formation, Hassen Hamar. Marche des Béjaouis aujourd’hui pour Cevital Afin de solliciter le patron de Cevital pour investir dans le capital de leur club fétiche, les inconditionnels supporters du MOB vont marcher aujourd’hui à partir de 18h de l’ancien siège vers le complexe agroalimentaire Cevital sis au port de Béjaïa. Une action que les Crabes veulent marquer à leur actif afin de sensibiliser le patron de Cevital sur la nécessité de prendre en charge financièrement leur club appelé à jouer la coupe de la CAF en compétition africaine, d’une part et à jouer les premiers rôles en championnat et en coupe d’Algérie, d’autre part. B. C. 33e ÉDITION DU TOUR INTERNATIONAL DE CYCLISME L’EN avec neuf coureurs en Tunisie Selon la Fédération algérienne de cyclisme, l’objectif assigné aux coureurs de l’EN est de confirmer la première place remportée au Tour international du Sénégal et de glaner des points au classement UCI Africa Tour. N euf coureurs algériens prendront part du 21 au 24 mai à la 33e édition du Tour international cycliste de Tunisie auquel participeront neuf pays, a-t-on appris avant-hier auprès du président de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC), Rachid Fezouine. Conduite par le président de la FAC, la délégation algérienne est composée de neuf coureurs dont six de la sélection seniors et trois autres représenteront la formation continentale émiratie d’Al Sharjah. Le coup de starter de la 33e édition du Tour international de Tunisie a été donné hier avec la première étape de 120 km qui se disputera dans les artères de la ville côtière de Hammamet, point de départ des quatre étapes de cette compétition qui figure au calendrier de l’Union internationale de cyclisme (UCI). Le départ de la seconde étape, longue de 113 km, sera donné à Hammamet, alors que l’arrivée est prévue à Sousse. La troisième étape conduira le peloton de Hammamet à Nabeul sur un parcours de 145 km. La quatrième et dernière étape sera courue entre Hammamet et la ville de Zeghouan sur une distance de 172 km. La 33e édition du Tour international de Tunisie verra la présence des Equipes nationales représentant la Tunisie, pays hôte, l’Algérie, le Maroc, la Libye, les Emirats arabes unis, l’Egypte, l’Erythrée, la France et la Belgique, en attendant la confirmation de la liste finale des participants, lors de la réunion technique du comité d’organisation avant-hier soir. Selon la Fédération algérienne de cyclisme, l’objectif assigné aux coureurs algériens est de confirmer la première place remportée récemment au Tour international du Sénégal et de glaner des points supplémentaires au classement UCI Africa Tour. Prêtes à parcourir plus de 555 km en quatre étapes à travers le pays, les équipes participantes se lanceront dans la bataille pour succéder au Sud-africain, Jeremy Maartens, le vainqueur de la dernière édition en 2004. QUALIFICATION AUX JO 2016 (NATATION) Six Algériens au meeting de Monaco Six nageurs algériens dont trois filles prendront part les 4 et 5 juin prochain, au meeting de Monaco, une des dernières étapes qualificative aux Jeux olympiques de Rio-2016, a-ton appris avant-hier auprès de la Fédération algérienne de natation (FAN). Il s’agit de Amel Melih, Sara Hadj Abderrahmane, Hannah Taleb Bendiab, Nazim Belkhodja, Lounis Khendriche et 15 Abdelkader Affane dont l’objectif sera « de tenter de réussir les minima de participation au prochain rendez-vous olympique », a indiqué le président de la FAN, Ahmed Chebaraka. Un ultime meeting qualificatif aura lieu à Vichy en France, fin juin prochain, alors que la date butoir de qualification a été fixée au 3 juillet 2016. Pour l’instant, quatre nageurs algériens ont réussi les minima de participation aux Jeux olympiques de Rio. Il s’agit du numéro 1 de la natation algérienne, Oussama Sahnoun qui avait réalisé les minima A de participation, lors des 3es championnats arabes de Dubaï en avril dernier, alors que les trois autres : Majda Chebaraka, Abdelkader Affane et Rania Nefsi ont réalisé des minima B. Internationale CHUTE DE L’AIRBUS D’EGYPTAIR EN MÉDITERRANÉE TURQUIE Arrestation de 11 présumés terroristes Onze présumés membres du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daesh) ont été arrêtés, hier, à Gaziantep (sud-est de la Turquie), a rapporté la presse locale. Ces arrestations interviennent dans le cadre de l’enquête lancée après qu’un présumé kamikaze s’était fait exploser, jeudi, lors d’une descente de la police dans une maison utilisée comme une cache de l’EI à Gaziantep. Seul le kamikaze qui a actionné sa ceinture d’explosifs, a péri dans l’explosion alors qu’une autre personne se trouvant dans les lieux avait été interpellée. Onze personnes ont été interpellées et une quantité d’explosifs, d’armes et de munitions ont été saisies. Gaziantep et la ville voisine de Kilis sont frontalières du nord syrien où le groupe terroriste contrôle de larges zones. Les services de sécurité turcs sont en alerte maximum contre de possibles attentats terroristes. Les services de renseignements (MIT) ont mis en garde les autorités que dix militants de l’état islamique (EI) sont entrés en Turquie et planifient dix attaques distinctes dans les régions métropolitaines. Ankara et Istanbul ont été secoués par plusieurs attentatssuicides imputés aux terroristes du groupe Daesh et aux rebelles du PKK. DIMANCHE 22 MAI 2016 Des alertes automatiques relancent le débat sur les causes du crash LES ENQUÊTEURS FRANÇAIS ont confirmé hier l’existence des alertes signalant de la fumée en cabine. D es alertes signalant une fumée et une défaillance du système de commandes de vol dans l’Airbus d’EgyptAir qui s’est abîmé en Méditerranée relancent le débat sur les causes du crash, alors que la recherche des corps et des boîtes noires s’intensifient. Jusqu’alors, le gouvernement égyptien et la communauté des experts semblaient privilégier la thèse de l’attentat pour expliquer la chute jeudi du vol MS804 reliant Paris au Caire avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français, non loin d’une île grecque à 290 km de la côte nord de l’Egypte. Un sac à dos rose décoré de papillons, un petit morceau de carlingue déchiqueté, des revêtements de sièges déchirés, un gilet de sauvetage déplié... L’armée a publié hier sur son compte Facebook les photos des premiers débris qu’elle a repêchés. Des médias américains ont révélé vendredi soir que le système automatisé de communications de l’appareil avait émis diverses alertes deux minutes durant, dont une signalant une fumée d’origine indéterminée à l’avant de la cabine et l’autre une défaillance de l’ordinateur gérant les commandes de vol, avant que l’avion n’entame sa chute. « Les familles veulent les dépouilles de leurs proches, l’armée se concentre là-dessus, c’est ce qui nous préoccupe au premier chef », a commenté pour sa part hier le président d’EgyptAir Safwat Moslem, interrogé sur ces alertes, refusant de confirmer ou démentir. En l’absence de toute revendication d’un éventuel attentat plus de deux jours après le drame, seule l’analyse des L’armée égyptienne a publié hier sur son compte Facebook les photos des premiers débris qu’elle a repêchés débris de l’avion, des corps et, surtout, des deux enregistreurs de vol permettra de faire la lumière sur les raisons du crash. La France a dépêché un patrouilleur de haute mer doté d’équipements utiles pour la recherche des « boîtes noires » qui devrait arriver aujourd’hui ou demain. Les balises des enregistreurs ne peuvent émettre que « quatre à cinq semaines » avant que leurs batteries ne s’épuisent, a rappelé l’ambassade de France au Caire. Vendredi, les navires de l’armée égyptienne avaient déjà repêché « un membre humain, deux sièges et une ou plusieurs valises », selon le ministre grec de la Défense, Panos Kammenos. Fin octobre, la branche égyptienne du groupe jiha- 16 diste Etat islamique (EI) avait fait exploser une bombe à bord d’un avion de touristes russes au-dessus du Sinaï égyptien, tuant ses 224 occupants. Dans ce contexte, Le Caire et nombre d’experts avaient mis dès jeudi en avant la thèse de l’attentat pour expliquer le crash de l’Airbus, s’appuyant sur le fait que l’équipage n’avait émis aucun message de détresse avant la chute de l’appareil. Mais vendredi soir, les médias américains Aviation Herald, Wall Street Journal (WSJ) et CNN ont rendu public un compte-rendu d’alertes émises par le système automatisé de communication (ACARS) de l’Airbus deux minutes durant signalant une « épaisse fumée » à l’avant de l’appareil et dans une des toilettes, ainsi qu’une défaillance du système de contrôle des commandes de vol, également situé à l’avant. A Paris, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), qui a dépêché trois enquêteurs en Egypte, a confirmé samedi qu’il y a eu des « messages ACARS émis par l’avion indiquant qu’il y eu de la fumée en cabine peu avant la rupture des transmissions de données ». « Il est beaucoup trop tôt pour interpréter et comprendre les causes de l’accident tant que nous n’avons retrouvé ni l’épave, ni les enregistreurs de vol », a ajouté son porte-parole. « Toutes les hypothèses sont examinées et aucune n’est privilégiée », a martelé hier à Paris le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, après avoir rencontré les familles de victimes. Selon Philip Baum, un spécialiste de l’aéronautique cité par la BBC, « les instruments de l’appareil se sont éteints ». « Tout cela commence à montrer qu’il ne s’agissait probablement pas d’un détournement, qu’il n’y a probablement pas eu de bagarre dans le cockpit, qu’il s’agit probablement d’un incendie à bord. Maintenant, qu’il s’agisse d’un feu d’origine technique, un court-circuit, ou si une bombe a explosé à bord, nous ne le savons pas », a-t-il jugé. Internationale DIMANCHE 22 MAI 2016 ELECTION PRÉSIDENTIELLE EN AUTRICHE DIPLOMATIE Brazzaville demande le rappel de l’ambassadeur de l’UE Les autorités congolaises ont demandé le rappel de l’ambassadeur de l’Union européenne à Brazzaville après les critiques de Bruxelles sur le scrutin ayant permis la réélection en mars du président Denis Sassou Nguesso, ont déclaré des responsables congolais et européen. « Nous avons formellement écrit à Bruxelles pour rappeler son ambassadrice (Saskia de Lang, ndlr) qui mène un activisme contraire à la Convention de Vienne », a déclaré un responsable au ministère des Affaires étrangères congolais sous couvert d’anonymat. Une note verbale en date du 9 mai a été adressée à Bruxelles, a-t-on précisé de même source. « C’est le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, qui l’a transmise personnellement aux autorités de l’UE à Bruxelles »’, at-on ajouté. « L’UE a répondu à Brazzaville en date du 17 mai », indique-t-on à la délégation de l’Union à Brazzaville. Dans ce courrier, l’UE soutient sa représentante et note que «toute décision de votre part à son égard aura un impact sur la relation confiante entre le l’UE et le Congo ». Néerlandaise et âgée de 59 ans, Mme de Lang est chef de la mission diplomatique de l’UE au Congo depuis 2014. Du côté de l’Union européenne, on estime que la « dégradation des relations (entre Brazzaville et l’UE) peut s’expliquer par les prises de position de la Haute représentante de l’UE (pour la politique extérieure, Federica Mogherini) au sujet de la présidentielle (du 20 mars) au Congo ». Jugeant le processus électoral peu crédible, l’UE avait renoncé à envoyer une mission d’observateurs pour ce scrutin, remporté par M. Sassou Nguesso avec plus de 60% des voix. Né en 1943, M. Sassou Nguesso cumule plus de 30 ans de pouvoir. Cinq candidats ayant formé un front commun contre lui ont qualifié les résultats de « forfaiture ». NIGERIA La sécurité renforcée autour des installations pétrolières Le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné le renforcement de la sécurité autour des installations pétrolières du sud du pays, après une recrudescence d’attaques menaçant selon lui l’économie du Nigeria. « Nous devons prendre la situation très au sérieux dans le delta du Niger car cela menace notre économie », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec de hauts dirigeants du géant anglonéerlandais Royal Dutch Shell. « Je vous assure que tout sera fait pour protéger le personnel et les infrastructures pétrolières dans la région », a-t-il ajouté. Royal Dutch Shell a subi ces derniers mois au Nigeria plusieurs attaques, perpétrées par le groupe d’activistes Niger Delta Avengers (NDA, les vengeurs du delta du Niger), qui milite pour une meilleure répartition des richesses dans cette région d’où provient la quasi-totalité du pétrole nigérian, premier producteur d’Afrique. Selon un communiqué de la présidence nigériane, le chef d’état-major de la marine nigériane s’est vu confier la tâche de « réorganiser et renforcer les forces armées dans le delta du Niger pour qu’elles agissent efficacement contre la résurgence d’actes de sabotage visant les installations pétrolières ». L’extrême droite annonce la couleur CE SOIR, le premier président d’extrême droite en Europe, depuis la dernière guerre, sera probablement intronisé à Vienne. ! CHAABANE BENSACI P our son dernier meeting de campagne avant le second tour de l’élection présidentielle autrichienne, aujourd’hui même, Norbert Hofer aurait voulu s’offrir la Heldenplatz, la place des Héros, haut-llieu de la vie politique viennoise. Le candidat du parti d’extrême droite FPÖ, arrivé largement en tête au premier tour avec plus de 35 % des suffrages, et grand favori du second, a choisi de s’adresser aux électeurs des quartiers populaires de la capitale qui comptent parmi ses sympathisants les plus nombreux, à défaut d’être ses supporters. Le porte-d drapeau de l’extrême droite est conscient que la victoire n’a jamais été aussi proche et ceci explique cela, il a modulé son discours pour effaroucher le moins possible ceux et celles qui hésitent encore à franchir le Rubicon en votant en sa faveur. Les évènements de 2015, avec une vague de migrants déferlant sur toute l’Europe, lui permettent de circonscrire son anathème contre cette menace qui risque d’édulcorer les valeurs judéo-cchrétiennes du pays, voire du continent. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Les mouvements d’extrême droite de France, de Belgique, du Danemark et d’Allemagne sont unanimes dans leurs attaques virulentes contre une migration provenant d’Afghanistan, d’Irak et de Syrie, pour l’essentiel. Tout en promettant à des électeurs déçus par des politiques de droite et de gauche En tête au premier tour, Hofer tient le bon bout pour triompher ce soir stériles et quelquefois traîtresses, les ténors des partis extrémistes ne parlent que des lendemains qui chantent, avec la promesse galvanisante du renvoi des populations immigrées dans leurs terres d’origine. Hofer a compris la leçon et c’est pourquoi toute sa campagne a été axée sur un propos consensuel, sinon émollient, au premier comme au second tour, le but étant de séduire la grosse majorité des déçus de la social-d démocratie. Comme sa consœur du Front national, Marine Le Pen, qui s’est fendue d’un message enthousiaste de félicitations au soir du premier tour, il veut ratisser large pour creuser davantage l’écart de 14 points obtenu, face à son rival l’écologiste Alexandre Ban der Bellen. Un candidat sans peur ni reproche, mais surtout sans charisme qui aura bien du mal à résister à une tempête Norbert Hofer dont le commun des Autrichiens ignorait tout, voici quelques mois à peine. Son mouvement, le FPÖ, n’a rien à envier au Front national ou à Pégida, en Allemagne. Comme le dit la pub, ils partagent les mêmes valeurs. Volontiers théâtral, n’hésitant pas à verser des larmes pieuses pour charmer davantage la foule des fidèles, Hofer surfe sans cesse sur la crise des migrants et sur le chômage, deux cartes maîtresses qui ont déjà fait le bonheur des autres formations d’extrême droite partout en Europe occidentale. Face à ses prédécesseurs plus « naturels » comme le teigneux Heinz-C Christian Strache ou la néo-n nazie Barbara Rosenkranz, il arbore un visage avenant que dément le revolver Glock qu’il arbore et justifie au nom de la menace symbolisée par les migrants. La majorité des Autrichiens est en colère contre le gouvernement, exactement comme c’est le cas en France et, à un degré moindre dans d’autres pays européens. Conséquence, les deux grands partis historiques, au pouvoir depuis 1945, ont été éliminés au premier tour. Le social-d démocrate Rudolf Hundstorfer (SPÖ) a recueilli 11% des voix et le conservateur Andreas Khol (ÖVP) 11,2%. Au second tour, la gauche et les modérés n’ont pu compter que sur l’écologiste Alexander Van der Bellen, pour la première fois à ce stade, avec 21,1% des votes. Ce dimanche soir promet d’avoir un goût amer non seulement pour un grand nombre d’Autrichiens, rappelant les heures sombres des années 1930, mais aussi pour une France en proie aux mêmes vents xénophobes et extrémistes, Marine Le Pen étant promise par tous les sondages au second tour de l’élection présidentielle en 2017. C.B. LES PAYS LES PLUS INDUSTRIALISÉS EN SOMMET AU JAPON Le G7 déterminé à combattre le financement du terrorisme LES GRANDS ARGENTIERS DU G7, réunis au Japon, ont décidé de muscler leur offensive contre le financement du terrorisme, via un plan d’action qui sera entériné lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement la semaine prochaine. D ans un document final, les ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus industrialisés ont réaffirmé leur « engagement à contrer le financement du terrorisme, qui fournit aux terroristes les moyens de commettre leurs attaques, d’alimenter leurs réseaux et de diffuser leur idéologie via la propagande ». « Nous sommes maintenant dans une phase opérationnelle. Nous allons déposer des outils efficaces, c’est absolument nécessaire », a déclaré le ministre français des Finances, Michel Sapin, dans un entretien à l’AFP. La mise en oeuvre sera « rapide », a-t-il assuré, dans la foulée du sommet organisé les 26-27 mai à Ise-Shima (centre), alors que la communauté internationale a intensifié son combat dans ce domaine depuis les attentats de Paris de janvier 2015 puis du 13 novembre. Tout d’abord, « bien échanger entre les organismes de renseignement dans le domaine financier de manière à ce que ce qui se passe dans un pays soit connu du pays d’à côté. Tout particulièrement pour lutter contre les grands mouvements de financement, par exemple du groupe Etat islamique en Syrie ou en Irak », a expliqué le ministre. Il faut aussi « lutter contre l’anonymat: des cartes prépayées mais anonymes, des mouvements de cash qui permettent anonymement de financer. Il faut des traces », a-t-il ajouté. Autres actions promises: mieux collaborer dans la mise en oeuvre des sanctions financières, comme le gel de comptes bancaires, et renforcer le Gafi, le Groupe d’action financière sur le blanchiment des capitaux. Sujet incontournable, le ralentissement économique mondial était dans tous les esprits. « Si l’économie américaine continue de se renforcer, la reprise reste inégale sur le globe et les risques se sont accentués depuis l’an dernier », a relevé le secrétaire au Trésor américain Jacob Lew. « La croissance a repris, mais pas encore suffisamment et pas avec la certitude que ce soit durable », a confirmé son homologue français. Aucune réponse coordonnée n’a cependant été apportée, le G7 se bornant à plaider pour l’utilisation « équilibrée » de tous les outils monétaires, budgétaires et structurels, tout en appelant à « ne pas cibler les taux de change » et à « éviter les dévaluations compétitives ». Ce sujet a donné lieu à une passe d’armes feutrée entre les Etats-Unis et le Japon, qui avait récemment menacé d’intervenir pour freiner la hausse du yen. Le gardien des deniers japonais, Taro Aso, a de nouveau évoqué hier des mouvements « abrupts, biaisés et spéculatifs » ces derniers temps. Mais selon Washington, le renforcement du yen, même s’il porte un coup aux exportateurs japonais, ne justifie aucunement une intervention sur le marché. « La barre est placée plus haut », a jugé M. Lew. De son côté, M. Sapin a calmé le jeu en estimant qu’il ne « pouvait pas y avoir » et qu’« il n’y aurait pas » de guerre des monnaies, perspective d’ailleurs « très peu » abordée dans les discussions communes. RAPATRIEMENT DES RÉFUGIES SOMALIENS L’ONU demande au Kenya de reconsidérer sa décision L e Conseil de sécurité des Nations unies a demandé vendredi soir au président kenyan Uhuru Kenyatta de reconsidérer le rapatriement des réfugiés somaliens, considérant cette décision comme étant susceptible de compromettre la paix et la sécurité régionales. La délégation de l’ONU dirigée par le représentant permanent de l’Egypte auprès des Nations unies, l’ambassadeur Abdellatif Aboulatta, a indiqué aux journalistes à Nairobi que le Kenya et la communauté internationale trouveraient de concert des solutions durables aux crises humanitaires en Somalie. « Lors de notre entretien avec le président Kenyatta et son cabinet, nous avons abordé les questions du terro- risme et des réfugiés. Nous avons également partagé nos préoccupations sur la fermeture du camps de réfugiés de Dadaab pour les réfugiés somaliens », a indiqué M. Aboulatta. Le Kenya a annoncé la semaine dernière des plans de fermeture du camps de réfugiés Dadaab, la plus grande installation de réfugiés au monde, qui abrite plus de 350.000 réfugiés somaliens. Le pays a affirmé que le camps de Dadaab est devenu des centres de braconnage, de trafic humain, d’armes illégales et de complot d’attaques terroristes entre autres maux, d’où la décision. Lors d’une réunion avec le président Uhuru Kenyatta, la délégation du Conseil de sécurité a indiqué que le Kenya avait l’obliga- 17 tion morale et légale d’abriter les réfugiés en provenance de Somalie jusqu’à la pleine stabilisation de cet Etat de la Corne de l’Afrique. M. Aboulatta a exhorté le Kenya à reconsidérer sa décision, soulignant que la communauté internationale l’assisterait dans la lutte contre le terrorisme. Selon un communiqué publié par le bureau de Kenyatta, le président kenyan et des diplomates du Conseil de sécurité composés de quinze membres ont tenu de longues discussions sur la situation en Somalie et le travail de la mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom). Selon le président kenyan, la libération de ces zones a modifié le paysage sécuritaire et fournit une rare opportunité au gouvernement somalien d’initier le processus de construction de l’Etat et à créer la sécurité publique pour son peuple. Le communiqué note que la décision du Kenya de fermer le camps de réfugiés Dadaab faisait également l’objet d’une longue discussion. Le ministre kenyan de l’Intérieur a déjà établi un comité de travail de quatorze membres visant à élaborer les modalités, l’échéance et les coûts du rapatriement des réfugiés au Kenya. Le comité a également pour mission d’élaborer la gestion des réfugiés et les stratégies de contrôle lors de la période du rapatriement ainsi que les critères de vérification pour les réfugiés qui seront inscrits dans une base de données complète. Culture DIMANCHE 22 MAI 2016 LA LECTURE DÉSERTÉE À MILA Les bibliothèques converties en salles de révision LE RÉSEAU DES BIBLIOTHÈQUES urbaines et des communes dans la wilaya de Mila compte actuellement 25 bibliothèques L a lecture dans la ville de Mila ne semble plus présenter un attrait pour la population, notamment les jeunes. Les lecteurs sont souvent d’un certain âge, ceux de la vieille école, « une espèce en voie d’extinction», avoue d’emblée à l’APS le vieux libraire, Tahar Medjoudj. Rencontré à la librairie Bouarroudj Nouar du centre-ville de Mila où il travaille depuis six ans, Medjoudj, toujours épris par la lecture, « feuillette» un ouvrage d’un auteur d’origine turque. Selon ce féru de la lecture âgé de 65 ans, les lecteurs, ceux qui s’intéressent toujours au livre, qu’il a eu l’occasion de croiser sont tous âgés de 55 ans et plus. « L’Internet, les nouvelles technologies de l’information et de la communication et le renchérissement du prix des livres ont contribué à déserter les librairies et les lieux de la lecture publique», lance convaincu le libraire. Ouverte en 1962 au lendemain de l’indépendance, cette librairie est l’une des trois librairies (les deux autres sont Zouaghi et Ben Chiheb) proposant encore des livres de tous genres dans cette ville. Les livres parascolaires et ceux de la cuisine sont « ce qui marche le mieux chez les libraires» lance avec un soupir Medjoudj, avant de poursuivre: « la lecture élargit nos horizons, accroît notre fonds de connaissances et consolide notre capital linguistique» . Pour ce dernier des « Mohicans» dont la lecture Ces espaces proposent le prêt de livres et un cadre convivial pour la lecture demeure une passion et une voie essentielle pour l’épanouissement, des efforts doivent être déployés pour «amener les jeunes à aimer les livres à s’intéresser à la lecture». Les efforts des pouvoirs publics ont pourtant permis de doter la ville de Mila, à l’histoire plusieurs fois millénaire, de plusieurs bibliothèques modernes de lecture publique. Une nouvelle bibliothèque composée de divers espaces et salles de lecture a été réalisée au chef-lieu de wilaya, en appui à la bibliothèque de la Maison de la culture et celle du Centre culturel islamique de la même ville. Ces espaces proposent le prêt de livres et un cadre convivial pour la lecture mais «ce sont des services pratiquement boudés», assure une bibliothécaire à la nouvelle bibliothèque de wilaya. La dame affirme que les visiteurs de la bibliothèque qu’elle supervise sont essentiellement des scolarisés. « Ils viennent nombreux, en groupe, pour des révisions, en prévision des épreuves de baccalauréat ou du brevet d’ensei- 21 gnement moyen (BEM)», tient à préciser la bibliothécaire qui souligne que « rares sont ceux qui demandent un titre de la bibliothèque». Approchés par l’APS, beaucoup de scolarisés rencontrés dans cette bibliothèque affirment que « le lieu constitue un cadre serein pour la révision en groupe». Pour le libraire Medjoudj qui ne comprend toujours pour quelle raison les bibliothèques publiques se sont transformées en « annexes des salles de classes», il faut remédier à cette situation. « Il faut aller au fond des cho- ses et commencer par créer des clubs de la lecture pour les enfants» , souligne convaincu le libraire. « Ce sont les adultes de demain, et c’est primordial de les initier à feuilleter un livre, à lire une histoire avant de manipuler une tablette tactile ou un ordinateur», concède-t-il. Le vieux libraire qui s’interroge sur « le secret de l’engouement» sur les centres culturels étrangers affirme également que «le soutien du prix du livre» pourrait faire émerger « une génération qui lit» . Du livre, de la lecture et des bibliothèques dans la ville de Mila, certains évoquant « l’absence de maisons d’édition» comme un facteur ayant contribué au désintéressement de la jeune génération à la lecture. D’autres se demandaient si la manifestation annuelle « La lecture en fête» et les initiatives d’associations locales dans la promotion de la lecture ne doivent pas être repensées pour mieux atteindre leurs objectifs. Le réseau des bibliothèques urbaines et des communes dans la wilaya de Mila compte actuellement 25 bibliothèques en plus d’une bibliothèque de wilaya et huit autres en cours de réalisation, assure le directeur de wilaya de la culture par intérim, Lezghd Cheyaya, qui attribue le recul de la lecture à «l’expansion des nouvelles technologies de la communication et le repli du commerce de livres». DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com 69e FESTIVAL DE CANNES Dolan et Houda Benyamina, que de charme ! SORTIE PROCHAINE D’UNE PROMOTION DE GENDARMES SPÉCIALISÉS DANS LA COMMUNICATION DEUX FILMS évoluant sur deux planètes différentes, mais qui se font remarquer tant par l’originalité du scénario que la valeur émotive qui s’en dégage…l’un figurant dans la Section officielle, l’autre dans la Quinzaine des réalisateurs. DE NOTRE ENVOYÉE ! O. HIND SPÉCIALE L e dernier Dolan, un bijou ? non, quand même pas ! Mais avec juste un brin de fantaisie pour qu’il reste encore marqué dans notre esprit. Au départ déroutant. Filmer ses personnages au plus près des visages jusqu’à l’étouffement, ce n’est pas drôle. Ajouter à cela un sacré pathos nerveux et vous obtiendrez des têtes à claques à ne pas en finir. Fort heureusement, il y a le personnage central qui, peu loquace, se mue en témoin de cette chorale cacophonique sidérante d’absurdité. Adapté en fait de la pièce Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce, écrite en 1990 (l’auteur se savait atteint du sida). Juste la fin du monde raconte l’histoire de Louis qui revient voir sa famille, après 12 ans d’absence pour leur avouer sa mort prochaine. Et se « donner, et donner aux autres, une dernière fois, l’illusion d’être responsable de moi-même et d’être‚ jusqu’à cette extrémité‚ mon propre maître». Mais rien ne se passe comme prévu, derrière les chamailleries outrancières, cris et châtiments verbaux de la mère alias Natalie Bye, du frère colérique Vincent Kassel, la camée de sa sœur, alias Lé Seydoux, Louis découvre une certaine complicité passive chez la femme de son frère, Catherine jouée par Marion Cotillard qui se lance dans une performance linguistique périlleuse, mais arrive à s’en sortir avec justesse. Louis va-t-il cracher le morceau ? Au milieu de ces querelles familiales qui retranchent Louis dans un gouffre de silence criard, Xavier Dolan offre aux spectateurs quelques errances musicales comme des divagations de l’imaginaire du jeune nostalgique. La maladresse de chacun n’a d’égal que leur incapacité à communiquer. A dire « tu m’as manqué », Scène du film Divines tout simplement. Dans ce personnage de Louis, on retrouve étrangement Xavier Dolan en personne, artiste qui se régénère tout le temps, du haut de ses 27 printemps. Se défendant d’avoir « fait un film complet », Xavier Dolan dira lors de la conférence de presse à propos de son sixième long métrage que « c’est un film sur le silence et les regards qui s’envolent au-delà des épaules. Il faut du temps pour que les gens n’aient pas à le voir mais l’entendre. Selon moi, c’est mon meilleur film. Car j’ai conscience des erreurs faites lors de mes précédents films et que j’ai rectifiées ici ». Pour Léa Seydoux « Xavier Dolan est aussi acteur. Il est très attachant. On a envie d’être aimée par lui. Malgré la brutalité qu’on ressent chez cette famille, le film porte sur les non-dits et la difficulté qu’ils ont à s’exprimer ». A propos de l’auteur de Mommy, l’acteur principal Gaspart Ulliel dira « on a l’impression d’être en présence d’un sismographe du sentiment » et le réalisateur de confier : « Les gens crient, mentent, pleurent, ils sont désagréables, mais humains dans leurs imperfections. » Il faut dire que le travail d’éclairage (brun et bleu) le plus souvent et puis orange vers la fin donne une certaine épaisseur mais aussi un esprit de renfermement à ce film dont l’ennui qu’il peut susciter ne fait pas peur au réalisateur qui avoue que son souci n’était pas de s’éloigner du théâtre, mais d’exprimer avant tout ce « silence sonore » comme le soulignera Marion Cotillard. En effet, le film se capte à partir du moment où la parole se perd dans les dédales de l’émotion que peuvent générer ses acteurs qui se perdent en énergie dévorante. En gros, Juste la fin du monde de Xavier Dolan, soit tu aimes ou bien tu détestes. Mais là, on arrive pourtant à l’aimer ; en dépit du fait qu’il nous énerve viscéralement. Pas drôle ! Bref, Juste la fin du monde est un film à part qui aura sans doute sa chance au palmarès. Dans un registre complètement différent de celuilà : Divines, présenté à la Quinzaine des réalisateurs. Porté par une pléiade de comédiens des plus soudés, amis dans le film et voire même derrière la caméra, le film de Houda Benyamina a pour héroïne la jeune écorchée vive Dounia (incarnée avec grâce et sensualité par sa propre sœur, Oulaya Amamra) qui vit avec sa mère paumée( la belle actrice marocaine Majdouline Idrissi), dans une banlieue. Dounia rêve de gagner beaucoup d’argent et quitter la misère. Armée de courage et soutenue par sa meilleure amie black Maimouna, elle décide de suivre les traces de Rebecca, une dealeuse respectée. Sa rencontre avec Djigui, un jeune danseur troublant de sensualité, va bouleverser sa vie. C’est ce qui rend ce film follement intéressant. C’est justement la rencontre de ces deux mondes qui fait partir en éclats la carapace jusque-là très dure de Dounia qui se laisse tout doucement apprivoiser par le beau danseur. Difficilement tout de même. L’originalité du scénario réside en effet dans ce mélange entre l’univers brutal et violent de la banlieue frappée souvent par les émeutes et la beauté du mouvement corporel de ce danseur qui rappelle sur scène la dynamique et le rythme haletant de ce film, rempli de rebondissements. C’est aussi la belle révélation du sentiment amoureux qui naît chez cette jeune Lolita qui, du haut de ses 20 ans, crève l’écran et intrigue. Un film qui dit des choses vraies, traversé de séquences d’action à l’américaine et de morceaux de respirations pour nous faire plonger dans le regard intense de Dounia, rempli de rêve et O. H. de vie intense… «LE CLIENT» DE ASGHAR FARHADI UN PARDON COUPABLE ? DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL KHELIFA ! SAÏD OULD-K J uste avant le tomber de rideau, d’une sélection correcte, mais sans aspérités ni facettes éclatantes, voilà que débarque, une valeur sûre, un repêché de dernière minute, l’Iranien Ashghar Farhadi, un bon client (des festivals) et qui propose cette année, un film intitulé … «Le Client ». Farhadi avait déjà et avec « A propos d’Elly » (2009), remporté l’Ours d’argent à Berlin, et un Ours d’argent, en 2011, pour « Une Séparation », qui lui valut aussi, en 2012, un Oscar du meilleur film étranger. En 2013, il débarquait sur la Croisette pour présenter « Le Passé », tourné en France, avec Tahar Rahim et Bérénice Béjo, qui décrocha le Prix d’interprétation féminine. Et voilà que cette année, il propose une intrigue tissée habilement, adossée à une mise en scène au cordeau, pour raconter l’histoire de Rana et Emad, un jeune couple d’acteurs qui s’aiment et qui aiment ce qu’ils font, le théâtre et qui sont contraints d’évacuer le vieil immeuble où la troupe crèche pour cause de glissement de terrain. Babak, le régisseur, leur trouve un appartement de «dépannage » qui vient juste de se libérer. Le couple est tout à leur joie, les amoureux pensent enfin avoir trouvé, un nid, où leur futur enfant pourrait voir le jour… Mais voilà qu’un jour le drame arrive, de la manière la plus banale qui soit. Au moment de prendre sa douche, Rana entend sonner, elle appuie sur la touche de l’interphone et du coude ouvre la porte, à son mari revenant des courses. Mais ce n’est pas le mari, Emad, qui se pointe… Sous la douche, l’intrus surprend Rana. Nous restons au seuil de l’action, en hors-champ avec Emad de retour chez lui et voyant la porte ouverte, a un mauvais pressentiment… La suite c’est le trauma de Rana et sa peur chronique de rester seule, de mettre un pied dans la salle de bains. Son refus de porter plainte de crainte de voir la police se retourner contre elle, «coupable de négligence » (décidément les femmes agressées trouvent en face d’elles les mêmes interlocuteurs prompts à voir en la victime une complice potentielle de ce qui lui arrive). Heureusement que cette véritable internationale des défenseurs des pulsions de ce genre d’agresseurs, n’est pas la majorité… Bref, Emad décide alors de faire son enquête, une rage interne le ronge… Il en voudra à Babak de ne pas lui avoir dit que la précédente occupante « recevait » beaucoup de visiteurs chez elle, et que l’un d’entre eux, l’agresseur, était certainement venu rendre visite à cette hôtesse, ignorant sans doute tout du mouvement locatif qui s’était produit… Emad attirera dans un piège le coupable, dans la maison menacée d’effondrement… Asghar Farhadi, en maître du suspense et des rebondissements (depuis toujours) instillera à doses homéopathiques des informations qui permettront de savoir que la chute de Rana dans la salle de bains, en se cognant la tête contre une vitre a fait voler en éclats et a fait fuir l’intrus, un vieil homme. Il n’y a donc pas eu de viol. Emad fait venir sa femme, Rana et demande à cet individu de faire venir sa femme, qui se trouvait en ville, avec leur fille et leur futur gendre, affairée dans les préparatifs de leur mariage prochain. Rana demande à son mari de laisser partir le vieil homme qui ne cessait de demander pardon, mais Emad n’en démord pas… Et Farhadi abat ses cartes, la thématique patiemment construite apparaît sous nos yeux dans la dernière demi-heure. Emad n’a pas pour seul souci de venger sa femme, ce serait plutôt son « honneur » qu’il estime bafoué qu’il tente de «laver». L’amour de Emad pour Rana, avait la couleur d’un… détergent à usage strictement « mascu- lin »… Foin du traumatisme de Rana, ce ne serait «que» celui d’une femelle, il y aurait plus important, l’honneur du mâle, « l’honneur de la tribu » dirait le regretté Rachid Mimouni… Il y a quelques décennies, Nawal Saâdaoui, devant un parterre estudiantin, à Constantine, posa cette question cardinale : «Si l’honneur de la femme réside dans son hymen, où se trouverait donc, celui de l’homme ? »… A Cannes, Ashgar Farhadi déroule la réponse, devant un public captivé… Avec brio le cinéaste iranien a déconstruit le mécanisme narratif et ça marche. Pourtant, l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous, cette fois… A cause peut-être de cette propension du cinéaste à trop appuyer, trop insister, alors que sa force était dans cette approche « hitchcokienne » faite de nuances et ce qui est dit est suggéré et non pas forcément démontré… On est passé à côté d’une vraie pensée qui se serait posée dans sa profonde dualité : sommes-nous coupables de pardonner, ou capables ? Rana en menaçant son compagnon Emad de le quitter s’il venait à mettre à exécution sa menace à l’encontre de cet agresseur, a dessiné les contours d’un quatrième acte (entre elle et lui), mais Farhadi a décidé de terminer là son film. S. O. K. Dommage ! Une promotion de 40 gendarmes spécialisés dans les techniques de l’information et de la communication sortira «prochainement» de l’Ecole des sous-officiers de la Gendarmerie nationale de Miliana (Aïn Defla), a indiqué hier un officier du groupement local de ce corps de sécurité. «Première du genre, cette promotion compte notamment des techniciens spécialisés dans tout ce qui a trait à l’information et la communication», a précisé le chef d’état-major du groupement local de la Gendarmerie nationale, le commandant Maâmria Ahmed, à la fin des portes ouvertes organisées depuis jeudi par ce corps de sécurité. Cette promotion entrera en service sur le terrain immédiatement après sa sortie, dans les groupements territoriaux à l’échelle nationale, les commandements régionaux ainsi qu’au niveau du commandement central de la Gendarmerie nationale UN COMMANDANT SHEBAB TUÉ AU SUD-OUEST DE LA SOMALIE Au moins un commandant du groupe terroriste Shebab a été tué et un autre capturé lors d’intenses combats hier entre les éléments du groupe et l’Armée nationale somalienne à Hudur, chef-lieu de la région de Bakool, au sud-ouest de la Somalie. Le commandant de l’armée du gouvernement somalien dans la région de Bakool Aden Mohamed Ahmed a affirmé que l’armée a effectué des opérations de sécurité dans plusieurs villages de la région, ciblant les éléments Shebab. «L’opération principale a eu lieu dans le village de Yab-Yab, 27 kilomètres à l’est de la ville de Hudur, nous avons tué un commandant du groupe terroriste qui est identifié comme étant Hassan Isak Nor et capturé un autre commandant qui était responsable de la perception des impôts. Ce dernier est sous interrogatoire pour le moment. Il y avait de la résistance, mais sans faire aucune victime de notre côté», a déclaré M. Ahmed. RECRUTE Correcteur professionnel S’adresser au journal à la Maison de la presse de Kouba à partir de 10h. DÉCÈS Les familles Achouche de Tinebdar et Yanat d’El Flaye ont la douleur de faire part du décès, survenu à l’âge de 84 ans, de leur chère mère, grand-mère et sœur me ve M me V ve Achouche Tayakouts née Yanat L’enterrement aura lieu aujourd’hui à midi au cimetière de Tinebdar, daïra de Sidi Aïch. Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»