Dossier de presse - Musée du Pays Châtillonnais
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Dossier de presse - Musée du Pays Châtillonnais
Communauté de communes du Pays Châtillonnais Dossier de presse Célébration du Congrès de Châtillon-sur-Seine ( 5 février - 18 mars 1814) EXPOSITION « LE MONDE AU 19E SIÈCLE, CARTES ET PLANS DE CAMPAGNES DU MARÉCHAL MARMONT » DU 7 JUIN AU 15 SEPTEMBRE 2014 Le Musée du Pays Châtillonnais - Trésor de Vix est une réalisation de la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais www.musee-vix.fr 03 80 91 24 67 1 COMMUNIQUÉ DE SYNTHÈSE 1814 – 2014 : Célébration du congrès de Châtillon-sur-Seine La vie militaire au 19e siècle – 7 et 8 juin 2014 Il y a deux cents ans, en 1814, les belligérants prenant part à la campagne de France se réunissent à Châtillon-sur-Seine pour essayer de trouver une issue à cette guerre. La maison où se déroule ce congrès existe toujours, le musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix conserve la prestigieuse collection Marmont, général d’Empire qui prit part à l’aventure napoléonienne. Tous ces éléments nous donnent l’occasion de célébrer cet épisode historique. Rendez-vous dès le samedi 7 juin pour accompagner le défilé en uniforme militaire qui traversera la ville en musique, de la maison du congrès au musée. L’ensemble de musique impériale de Vaire-sur-Marne vous permettra de profiter de l’ouverture exceptionnelle de la cour de l’hôtel du Congrès et clôturera le défilé par une prestation musicale dans les jardins du château Marmont. Au bout de cette marche, le musée vous ouvre ses portes. Pour le plaisir des yeux, vous pourrez y admirer l’exposition de la riche collection Marmont dans la salle dédiée au maréchal. Exposition temporaire « Le monde au 19e siècle. Cartes et plans de campagnes du maréchal Marmont » Au rez-de-chaussée du musée, l’exposition temporaire « Le monde au 19e siècle. Cartes et plans de campagnes du maréchal Marmont » (7 juin – 15 septembre 2014) présentera une partie de la collection conservée aux archives municipales de la ville de Châtillon-sur-Seine. Ce fonds exceptionnel, eu égard à sa fragilité, est d’ordinaire inaccessible. Histoire de la cartographie et vie du maréchal sont les deux fils rouges de cette exposition. Marmont conserva les cartes de reconnaissance géographique dans les zones stratégiques (littoral, montagnes, etc.), celles des positions des armées lors des différents épisodes de l’épopée napoléonienne ou bien encore des plans d’architecture militaire, batteries et forts, qu’il fit édifier. Son intérêt pour l’art cartographique ne s’arrête pas là puisqu’il possédait les jalons de l’histoire des cartes que constituent la carte de Cassini ou celle des chasses du roi. Enfin, la curiosité intellectuelle qui préside à la réalisation des cartes d’exploration de contrées lointaines ne lui était pas inconnue et mènera le visiteur de l’Afrique à l’Asie en passant par l’Amérique. La vie militaire au 19e siècle Un bivouac installé dans la cour d’honneur du musée durant le week-end, permettra de découvrir diverses facettes de la vie militaire au 19e siècle sur l’ensemble du week-end (atelier cartographie, distribution postale, écriture, relève de la garde, tirs au canon, etc.). Le dimanche 8 juin, une conférence-débat : « Le maréchal Marmont a-t-il trahi Napoléon en 1814 ? », animée par M. Surirey et M. Zins sera suivie d’une création théâtrale : « Carte blanche » retrace les réflexions de Caulaincourt à l’issu du congrès de Châtillon. Ce fidèle de l’Empereur, désillusionné et amer, retrace les discussions d’une joute diplomatique sur fond de victoires et de revers militaire. Le superbe texte de M. Bouyé, conservateur aux archives départementales de Côte d’Or, sera mis en scène par M. Bensimon et interprété par la troupe Pierres vivantes. PRATIQUE : Date : 7 et 8 juin Conférence suivie de la pièce de théâtre : 5 Euros - Réservation conseillée Entrée libre et gratuite pour le musée et l’exposition temporaire Lieu : Musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix, 14 rue de la Libération à Châtillon-sur-Seine 2 CONTEXTE A u cours de l’hiver 1813-1814, les forces armées de plusieurs pays coalisés se dressent contre Napoléon, menaçant directement le territoire national. A l’Est, au Nord et au Sud, les frontières subissent l’assaut des armées ennemies. Trois armées coalisées forment la menace principale : l’armée de Bohême, de Silésie et du Nord franchissent le Rhin en des points différents. Des Hollandais, des Allemands et des Suisses marchent sur Paris. Les Anglais alliés aux Espagnols et aux Portugais ont repoussé les troupes françaises hors de la péninsule ibérique et assiègent Bayonne. L’armée d’Italie, paralysée par une offensive autrichienne, est incapable de venir à la rescousse. Les forces de Davout sont bloquées au cœur d’une Hollande insurgée. Ernest MEISSONNIER - Campagne de France 1814 Malgré un nouveau recrutement, permettant de réunir une armée de 50 000 hommes, surnommés les « Marie Louise » en raison de leur jeunesse, l’armée de l’empereur doit faire face à une coalition numériquement supérieure. Les coalisés sont à la tête d’une armée de près d’un million d’hommes, alors que Napoléon ne peut compter que sur 350 000 hommes pour défendre les frontières françaises. Le Nord-Est de la France est le théâtre d’affrontements au cours desquelles Napoléon, grâce à son talent stratégique, remporte plusieurs victoires. Bogdan WILLEWALDE - Bataille de la Fère Champenoise 25 mars 1814 Arrière plan : Charles THEVENIN - Réddition de la Ville d’Ulm (Allemagne) 3 LE CONGRÈS DE CHÂTILLON-SUR-SEINE (5 FÉVRIER-18 MARS 1814) 7 et 8 juin 2014 : un week-end aux couleurs Napoléoniennes C ’est dans ce contexte que se tient le congrès de Châtillon-sur-Seine (5 février-18 mars 1814). La ville est à proximité des zones de bataille sans être directement touchées par celles-ci. L’essentiel des négociations concerne la redéfinition des frontières d’une France qui d’un Empire doit se résoudre à redevenir un Etat national. S’ouvrant au moment de la défaite de la Rothière, les demandes françaises en termes de délimitation territoriale sont modestes : revenir aux frontières de 1792 ce qui signifie la perte de la Belgique, de la Rhénanie, de Nice et de la Savoie. Caulaincourt, ministre des Relations extérieures, négocie pour minimiser ces pertes. Cependant, à la suite de 4 victoires remportées en 5 jours, Napoléon exige de son émissaire à Châtillon de gagner l’assurance d’une France comprise dans ses frontières naturelles, des Pyrénées au Rhin. Caulaincourt eut fort à faire durant ce mois et demi de tractations tributaires des bonnes ou mauvaises nouvelles du front. Napoléon voulait vaincre et non négocier. Après le défilé militaire du 7 juin au départ de la rue du Congrès à 10h et les animations du bivouac dans la cour du musée (atelier cartographie, distribution postale, écriture, relève de la garde, tirs au canon…), le 8 juin à 14h30 aura lieu une conférence-débat : « Le maréchal Marmont a-t-il trahi Napoléon en 1814 ? », animée par M. Surirey et M. Zins. Suivie à 16h d’une création théâtrale : « Carte blanche » Spectacle écrit par Edouard Bouyé, joué par le Festival Pierres vivantes Armand Augustin Louis de Caulaincourt, duc de Vicence et ministre des relations extérieures de Napoléon, est bien seul, au soir du 19 mars 1814, à Châtillon-sur-Seine. L’Empereur lui avait donné carte blanche, pensant que la campagne de France lui permettrait de vaincre une fois encore l’Europe coalisée. Durant six semaines,Caulaincourt a négocié avec les plénipotentiaires russes, autrichiens, prussiens et anglais. C’était le congrès de la dernière chance, mais ce fut un congrès pour rien. Caulaincourt le sait ; il sait aussi que l’Empire arrive à son terme. Il se remémore les négociations, les dépêches de l’Empereur et ses réponses, les ultimata et les humiliations. Il se rappelle aussi les heures de gloire aux côtés de Napoléon. Composé, à l’occasion du bicentenaire du Congrès de Châtillon, par le directeur des Archives départementales de la Côte-d’Or, à partir des archives du temps, ce monologue imaginaire est ponctué des textes authentiques de Caulaincourt, de l’Empereur, de Metternich et de Marie-Louise joués par le Festival Pierres Vivantes, avec Robert Bensimon dans le rôle de Caulaincourt. Le congrès de Châtillon se solda par un échec, les coalisés jugeant que la proposition française était encore trop avantageuse pour la France. Cet épisode diplomatique ne parvint pas à éviter la chute de Napoléon et de son empire. Après plusieurs batailles, au cours desquelles Napoléon retourne presque la situation, force est de constater que les armées alliées se rapprochent inexorablement de Paris. Le rapport numérique continue de jouer clairement en défaveur des Français. La capitale est alors défendue par les 20 000 hommes de Joseph Bonaparte, auxquels vinrent s’ajouter 30 000 soldats arrivés avec le maréchal Marmont. L’armée de Bohème, arrivant sous les murs de Paris le 28 mars au soir, lance alors l’offensive. Les Russes, dans la journée du 30, parviennent à s’emparer des hauteurs de Montmartre, ce qui expose dangereusement la capitale à un bombardement. La France capitule. La fin de la Campagne de France sonne la fin de Napoléon. 4 EXPOSITION TEMPORAIRE LE MONDE AU 19E, CARTES ET PLANS DE CAMPAGNES DU MARÉCHAL MARMONT La cartographie entre civil et militaire L es cartes s’intéressent à deux questions : « Où suis‑je ? » et « Où se trouve cet objet ? » Pour répondre, on peut partir d’un point déterminé (une ville, un port, un relief) et repérer d’autres points de proche en proche. C’est ainsi que procédaient les navigateurs qui dressèrent les premières cartes marines. MUSÉE D’ARCHÉOLOGIE ET D’HISTOIRE EXPOSITION DU 7 JUIN AU 15 SEPTEMBRE LE MONDE AU 19E SIÈCLE CARTES ET PLANS DE CAMPAGNES DU MARÉCHAL MARMONT 14 rue de la Libération 21400 Châtillon-sur-Seine 03 80 91 24 67 www.musee-vix.fr © Archives municipales de Châtillon-sur-Seine Boussoles L e Congrès de Châtillon, dont nous célébrons le bicentenaire, fut une tentative de redéfinir les frontières d’une France dont le territoire s’était considérablement accru aux détriments d’autres pays européens. Qui dit tracés de frontières, dit cartographie. L’exposition temporaire présente des cartes et des plans issus de la collection d’Auguste-Frédéric-Louis Viesse de Marmont (1774 – 1852) conservée aux archives municipales de la Ville de Châtillon-sur-Seine. Ces documents reflètent l’activité militaire de cet artilleur qui fut l’un des maréchaux d’Empire attachés à Napoléon. On y trouve également la curiosité scientifique d’un homme d’un siècle, le 19e, au cours duquel la physionomie du monde fut reportée, avec toute la précision voulue, sur le papier. Les directions sont calculées par rapport aux astres (soleil ou étoiles) tandis que la distance est évaluée en temps de navigation. La boussole permit de gagner en précision. Cet instrument, inventé en Orient et transmis en Occident par les Arabes au 12e siècle, offre la possibilité de calculer l’angle de déplacement du navire par rapport au point de repère que constitue le nord magnétique. L’image globale de la terre, augmentée des découvertes des explorateurs, fut le but que se fixait la cartographie jusqu’au 17e siècle. Par la suite, le développement économique ainsi que les menées des guerres créèrent le besoin de cartes plus précises. Le géographe devient alors topographe. Le travail de terrain se développe au moyen de calculs d’angles (la triangulation) donnant lieu à des levés ensuite reportés sur le fond des cartes. Les progrès en termes de gravure et d’impression firent du 19e siècle l’âge d’or de la constitution de cartes toujours plus précises. La cartographie du territoire national au 18e – 19e siècle reflète les tensions entre la constitution d’un corpus scientifique civil et les objectifs militaires. L’essentiel de l’effort cartographique provenait du corps des ingénieurs géographes des camps et armées du roi rattaché au Dépôt de la guerre en 1772 ou du Dépôt des cartes et plans de la marine, créé en 1720. Les ingénieurs géographes y étaient militaires. 5 Le général d’Arçon, ingénieur chargé de la cartographie du Jura et des Vosges, considère que si la carte de Cassini des zones de frontières s’avérait bonne, « il faudrait l’interdire ». La méfiance des militaires à l’égard de l’établissement de cartes civiles, largement diffusées grâce à l’évolution des techniques d’impression, dit assez que la maîtrise de la cartographie équivaut à une maîtrise du territoire. De fait, qu’elles soient à usage militaire ou civil, qu’elles répondent à un souci tactique, économique ou strictement politique, les cartes sont commanditées par le pouvoir. Pour illustrer ce propos, l’exposition présente des instruments de géographe et de topographe ainsi que les célèbres cartes de Cassini, des chasses du roi ou bien encore celles des côtes et zones frontières. Cartes et plans en campagne D ans les Mémoires de Marmont, chaque mouvement des armées et engagement sur le champ de bataille est décrit avec un luxe de précisions géographiques. Le paysage militaire n’est pas un décor mais un acteur du combat. Le dominer par une connaissance précise est déjà un gage de succès. Une armée en campagne a donc besoin de cartes. Elles permettent de déterminer les mouvements stratégiques à opérer en fonction des reliefs. Les plans de forteresse ou de villes servent, quant à eux, à implanter les batteries d’artillerie et à orienter leur tir. La collection Marmont reflète bien ces aspects de la cartographie militaire. Les campagnes auxquelles il participe sont documentées grâce au corpus de cartes existantes. Il n’hésite pas à les annoter lorsqu’il constate des erreurs ou des méconnaissances. Il collecte ou fait dresser les plans et cartes de reconnaissance par les ingénieurs géographes de l’armée. Il ne dédaigne pas non plus les cartes figurant la position des armées lors de batailles passées, considérant certainement qu’il s’agit là d’une documentation appuyant la réflexion stratégique. Jacques-Luc BARBIER - WALBONNE- Marmont équestre Marmont est encore jeune officier lorsque Napoléon, en 1804, le nomme commandant en chef des armées de Hollande. On trouve dans sa collection un plan de position des armées lors de l’attaque des troupes anglo-russes en 1799 ainsi qu’une série de reconnaissances topographiques effectuées en 1804. C’est dire que l’occupation française de ces côtes se place dans un contexte de défense contre la menace anglaise. Cependant, la France entend prendre l’offensive. Afin de préparer une invasion de l’Angleterre, qui finalement n’eut jamais lieu, Marmont fit établir un gigantesque campement regroupant 20 000 hommes. Le camp de Zeitz devint un haut lieu d’entraînement et de démonstrations militaires. Marmont, dans sa passion d’architecture commémorative, y fit ériger une pyramide en terre engazonnée, haute de 39 mètres, surmontée d’un obélisque de 13 mètres. Sa position géographique est à elle seule un symbole : elle se situe sur le méridien de NotreDame de Paris. Enfin, Marmont fait partie du corps des artilleurs. A ce titre, il dirige l’édification de fortifications et ouvrages militaires. Marmont, l’architecte, va jusqu’à édifier des monuments à la gloire des armées napoléoniennes, marquant ainsi les territoires occupés du sceau des vainqueurs. Les documents exposés illustrent trois épisodes de vie militaire de Marmont : la campagne de Hollande (18041805), la campagne d’Espagne (1811-1812) et l’occupation des provinces illyriennes (1806-1810). Pyramide élevée à l’auguste Empereur des Français Napoléon 1er par les troupes campées dans la plaine de Zeyst 6 Carte du monde connu L a méthode scientifique de figuration d’un continent s’appuie sur les cartographies détaillées de chaque pays. L’Europe des cartes au 18e et 19e est de plus en plus précise. Il faut y voir l’apport des conflits militaires. Faute d’informations, le reste du monde est souvent traité dans sa globalité. Cependant, en temps de paix, une autre forme de compétition internationale soutient l’effort cartographique : la bataille pour s’assurer la maîtrise des routes commerciales et la volonté d’expansion coloniale. Plan de BUTHRINTO (provinces illyriennes) En avril 1811, le maréchal Marmont reçoit le commandement en chef de l’armée de Portugal. Un mois plus tard, il arrive à Salamanque où sont cantonnées les troupes françaises. Il doit empêcher l’armée anglaise, établie au Portugal, de pénétrer en Espagne pour gagner Madrid. Les levés de reconnaissance viennent préciser les cartes générales du territoire. Les plans de positions des armées lors de la bataille des Arapiles témoignent également de l’activité des cartographes sur le champ de bataille. Les ingénieurs géographes militaires poursuivent leurs travaux sur les côtes. On les envoie également dans les possessions françaises des Antilles. Ils se familiarisent avec une cartographie proche de celle des ingénieurs civils puisque leurs travaux ont pour objectif de préciser les ressources des territoires d’outre-mer afin d’en améliorer l’exploitation. Ces cartes soulignent le caractère interprétatif de toute représentation cartographique. Les ingénieurs géographes sélectionnent un certain nombre d’éléments susceptibles d’aider à la surveillance d’un périmètre donné ou au positionnement, en fonction des reliefs, des corps d’armées. Entre ces deux épisodes, Marmont, nommé gouverneur des provinces illyriennes et duc de Raguse (aujourd’hui Dubrovnik), eut à cœur d’en faire dresser une cartographie plus précise. Dans sa collection se trouve une carte, créée par compilation d’autres cartes, de la partie occidentale de la zone, jouxtant le Tyrol, les états autrichiens et la Bosnie. Cette région était à garder et fortifier. Par contre, la région de Raguse et, plus largement, la partie orientale s’étendant jusqu’à la Turquie ne disposait pas de cartes fiables. Le maréchal Marmont envoya des officiers en reconnaissance en 1807 et 1808. Ces observations de terrain servirent à l’établissement de cartes qui devaient aider à une invasion, finalement avortée, du territoire turc. S’occupant de fortifier, pour se protéger de la menace anglaise et turque sur Corfou, les villes portuaires de Raguse, Split et Zara (aujourd’hui Zadar), Marmont accompagne également l’édification d’ouvrages moins directement militaires : routes, hôpitaux, écoles, aménagements urbains et agricoles. Maps of the world (d’après les explorations du capitaine Cook) A la fin du 18e, Lapérouse puis Baudin effectuent des voyages scientifiques dont le but officiel est de réaliser la reconnaissance des côtes du Nord-Ouest de l’Amérique et du Nord-Est asiatique que Cook avait négligé. L’objectif scientifique masquait en fait la volonté d’installer des comptoirs commerciaux et celle de surveiller les établissements coloniaux des autres puissances européennes (Anglais, Espagnols, Hollandais, Russes). S’il n’est pas surprenant de trouver dans la collection du maréchal Marmont des cartes et plans d’Alexandrie ou du Nil, dressés lors de la campagne d’Egypte, on peut s’étonner d’y voir figurer des représentations des lointains continents que sont l’Amérique ou l’Asie. Le militaire montre ici sa curiosité d’esprit et dévoile son intérêt pour les progrès scientifiques. 7 INFORMATIONS PRATIQUES Le musée et sa boutique sont ouverts : Du 1er septembre au 30 décembre et du 1er janvier au 30 juin de 9h à 12h et de 14h à 18h tous les jours sauf le mardi Du 1er juillet au 31 août de 10h à 19h tous les jours Ouvert toute l’année aux groupes en visites guidées sur réservation. Fermé le 1er janvier, 1er mai, 11 novembre, 25 et 31 décembre. TARIFS Individuels Plein tarif : 7 €/ Tarif réduit* : 3,50 € *(sur présentation d’une carte justificative) Gratuit : enfants de moins de 7 ans / personnes en situation de handicap / sans emploi Groupes Adultes / Scolaires et étudiants : Visite libre : 3,50 € / pers. POUR CONNAÎTRE TOUTES LES ANIMATIONS DU MUSÉE : Trésor de Vix sur Facebook @TresordeVix WWW.MUSEE-VIX.FR CONTACT PRESSE : Félicie Fougère, conservatrice 03 80 91 24 67 - [email protected] Nathalie Montenot, chargée de communication 03 80 81 59 72 - [email protected] www.musee-vix.fr 03 80 91 24 67 8