Nouvelle bibliothèque, nouveaux usages, nouvell

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Nouvelle bibliothèque, nouveaux usages, nouvell
NOUVELLE BIBLIOTHÈQUE, NOUVEAUX USAGES,
NOUVELLES MÉTHODES DE TRAVAIL
La nouvelle bibliothèque du campus des sciences à Versailles a ouvert lundi 14 janvier. Les
premiers étudiants à la découvrir en ont apprécié la lumière et le confort. Visite guidée aux
côtés de ses responsables.
« C'est vraiment ouvert, on peut entrer ? » A partir de 8 h 30, ce lundi 14 janvier, les premiers étudiants s'aventurent
dans une bibliothèque universitaire des sciences toute neuve. Curieux, la tête renversée pour observer les volumes, ils
font un tour… et très vite, choisissent l'un des nombreux recoins aménagés entre les étagères et s'installent. Djeddi et
Heddar, en master 2 de sécurité informatique, pensent abandonner la bibliothèque de Jussieu où ils se rendaient
jusque-là. Après neuf ans d'élaboration, deux ans et demi de chantier, six mois d'aménagement des espaces et une
semaine éreintante de déménagement des 40 000 livres, près de 15 000 périodiques, sans compter les thèses et les
vidéos sur les étagères (la semaine est racontée ici, sur le blog du chantier), les membres de l'équipe de la BU les
voient arriver avec bonheur. Et en profitent pour tester les fauteuils.
Des fauteuils, il y en a de multiples sortes. Des sièges bien droits,
face à de vastes tables carrées pour ceux qui préfèrent travailler en
groupe, face au bois classé du campus des sciences pour les
solitaires, des chauffeuses pivotantes très confortables ou des
canapés où s'allonger… « Parce que comme beaucoup de monde, je
n'aime pas lire assis à une table », sourit Christophe Pérales,
directeur des bibliothèques et de l'information scientifique et
technique de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, qui
parcourt avec satisfaction les deux étages, les neuf salles de travail
en groupe, les « carrels » pour le travail individuel et les deux salles
de télévision. A la liste des innovations de la bibliothèque, ajoutons
les bornes de prêt entièrement automatisées pour que le personnel
n'ait à se consacrer qu'à l'accueil et au conseil et un service
d'impression à distance. Derrière le panneau « réservé au personnel », on trouve des bureaux aux larges fenêtres, une salle de réunion longuement
attendue et même, derrière la cuisine, une terrasse (mais c'est un secret).
Plus qu'une bibliothèque, il faut désormais dire learning center, insiste Chantal Merle, adjointe de la
responsable des bibliothèques des sciences de la nature et du génie, qui suit le chantier depuis son
début : « ce nouveau concept de bibliothèque fait tomber la cloison entre les activités
documentaires et pédagogiques. Pour la rentrée prochaine, nous sommes en train de travailler avec
la faculté des sciences pour rapprocher les enseignements. La bibliothèque est ainsi
particulièrement adaptée au travail en petits groupes. Nous allons commencer avec les filières
informatiques et maths, avant d'étendre le principe aux autres filières. »
« A la répartition classique entre livres de référence, actualités, revues, nous avons préféré classer les documents par thématique, mêlant livres,
revues, thèses, supports vidéo, dans une succession d'espaces de silence, de discussion à voix basse ou à voix haute. Nous mettons également de
nombreux ordinateurs à la disposition des étudiants et, bientôt, nous accueillerons le service de prêt de PC portables à la journée qu'a lancé l'UFR. »
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ajoute Chantal Merle. Un professionnel de l'informatique sera présent tous les après-midi pour aider les étudiants. Les bibliothécaires apprendront aux
étudiants à mieux trier, critiquer et exploiter l'information, dans la salle de formation et dans la salle de « tutorat-minute ». Des représentants de l'école
doctorale et du dispositif Abri d'aide à l'orientation seront présents.
La lumière et l'espace
« La lumière, c'est ce qu'on ressent en premier. La lumière et l'espace. Ca fait vraiment du bien quand on s'apprête à passer la journée à la
bibliothèque », apprécie Camille, en deuxième année de licence de mathématiques. Les architectes du cabinet Badia-Berger ont intégré la
bibliothèque au talus, en bordure du bois. De larges baies vitrées, à l'est, font entrer les flots de soleil du matin. La structure du bâtiment a été allégée
pour que seuls des piliers très fins soutiennent la bâtisse à basse consommation d'énergie, couverte d'un bardage d'aluminium. Les deux salles
s'étendent quasiment sans interruption. Sur la face sud de la bibliothèque, un mur Trombe capte la chaleur et bientôt, une pompe à chaleur
géothermique prendra le relais du chauffage électrique provisoire. Le Conseil régional d'Ile-de-France a financé l'ensemble du bâtiment, pour un coût
de 12 millions d'euros et son premier équipement (mobilier, équipement informatique) pour plus d'un million d'euros.
La nouvelle bibliothèque prend ses aises dans ses 2 800 mètres carrés. « On passe des 900
mètres carrés de la BU Buffon à 2 800. Nos anciens locaux étaient un dépôt de pain, nous voilà
avec une vraie boulangerie », se réjouit Magalie Le Gall, bibliothécaire. Mais pour les miettes de
viennoiserie et les taches de café, c'est au rez-de-jardin que ça se passe, dans la « BU-vette » où
l'on a le droit de parler , de manger, de boire… et même de lire des mangas, issus du fonds de
bandes dessinées, romans et magazines. Au cas où, avec des conditions de travail pareilles, vous
auriez encore besoin de faire des pauses.
Informations complémentaires :
> Page Facebook de la BU des sciences
> Site des bibliothèques de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
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Dernière mise à jour de cette page : 17 avril 2013
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