Schneider Magazine 42 - Trois semaines pour installer les bases
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Schneider Magazine 42 - Trois semaines pour installer les bases
Service Reportage station polaire Princess Elisabeth Antarctica Trois semaines pour installer les bases électriques de la station polaire Princess Elisabeth Antarctica Le 23 janvier 2009, Wim Van Belle, ingénieur de projet en systèmes basse tension et Jean Chalon, ingénieur de projets en architectures d’automatisation chez Schneider Electric, se sont rendu en Antarctique pour poser les bases électriques de la station polaire Princess Elisabeth Antarctica. Après trois semaines au Pôle Sud, les deux employés de Schneider Electric peuvent constater que leur efforts dans des conditions de travail autant difficiles qu’inoubliables sont courronnés de succès : le cœur de la station s’est mis à battre ! 14 Schneider Electric s’est engagé à assurer l’ensemble de la gestion de l’énergie de la station Princess Elisabeth Antartica, la première station de recherche zéro émission, conçue par l’International Polar Foundation. Wim van Belle a pris en charge, avec Laborelec (Groupe GDF-Suez), la réalisation de l’étude des tableaux pour la distribution électrique et la gestion des différentes unités techniques (traitement des eaux, ventilation, gestion de l’énergie, etc.). Il a également effectué le choix des matériels, le système de gestion des câbles et enfin, étudié et réalisé les châssis destinés à recevoir les automates programmables. Jean Chalon est intervenu pour programmer les systèmes. La gestion de l’énergie comprend l’alimentation électrique, la gestion technique et l’automatisation de la station. Les sources d’énergie sont des panneaux solaires thermiques, des panneaux solaires photovoltaïques de 68 kW, ainsi que 9 éoliennes de 6 kW chacune. L’énergie produite par ces différentes sources est stockée dans des batteries logées au cœur de la station Schneidermagazine - n° 42 - Avril 2009 Wim Van Belle Jean Chalon et distribuée aux différents appareillages utilisateurs. A remarquer également que 2 générateurs de secours sont prévus et peuvent fournir, en cas de nécessité, un total de 70 kW. Chaque demande d’énergie sera analysée par le système de régulation et ensuite analysée selon la disponibilité. Ceci afin de maintenir l’équilibre entre ce qui est produit et ce qui est consommé. Pas moins de 30.000 variables sont traitées par l’algorithme de gestion de l’énergie. L’année prochaine, il serra possible de surveiller et de commander la station en hiver à partir de la Belgique, par communication satellite. L’automatisation de la Station Polaire Toute l’intelligence de la gestion de la station polaire est centralisée dans deux automates programmables redondants Quantum de Schneider Electric. Ces automates programmables ont la haute main sur la gestion de la production de l’énergie, le traitement des eaux, l’HVAC, le système de ventilation, etc. Il est prévu pas moins de 700 entrées digitales, 400 sorties digitales, 300 entrées analogiques et 50 sorties analogiques. La supervision assure le dialogue opérateur, c’est-à-dire le contrôle-commande et le paramétrage des différentes techniques. De plus, lors des expéditions scientifiques, la supervision permet l’archivage des mesures dans une base de données ainsi que la génération de rapports. Pour tout ceci, le matériel de Schneider Electric qui sera mis en œuvre est constitué d’équipements éprouvés dont la fiabilité est maximale. Première partie de la mission accomplie Après un séjour de trois semaines à Utsteinen en Antarctique, où la station polaire est située, Wim Van Belle et Jean Chalon peuvent se réjouir d’une opération réussie. Afin de pouvoir mettre en œuvre un maximum d’équipements pendant cette courte période, ils ont souvent travaillé dans des situations très particulières : des conditions climatiques imprévisibles, des températures loin en-dessous de zéro degré (dormir dans une tente à -20°C n’était pas une exception) et une accommodation rudimentaire. Le 16 février eu lieu l’inauguration officielle de la station en présence des ministres Sabine Laruelle et Pieter De Crem et les CEO’s des différentes sociétés partenaires au projet. Ce jour-là, le résultat du travail était déjà remarquable : les éoliennes étaient fonctionnelles et alimentaient en énergie les circuits d’éclairage ainsi que les prises de courant sur base du principe « Power on Demand ». De même, le système de traitement des eaux et une partie de la ventilation étaient opérationnelles. En bref Deux ingénieurs de Schneider Electric ont rejoint la station polaire Princess Elisabeth Antarctica afin de superviser l’installation pour la distribution électrique, la gestion de l’énergie, ainsi que la programmation des systèmes automatiques de gestion 15