Philips France

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Philips France
Du 13 mai 2014
Contact : Odile Denis, secrétaire nationale FGMM-CFDT, 01 56 41 50 70
Philips France : manifestation le 13 mai devant le siège
La CFDT Philips France et les salariés manifesteront le mardi 13 mai de 9h30 à 14h30 devant le siège du
groupe, 33 rue de Verdun, à Suresnes (Hauts-de-Seine). Victimes de PSE à répétition et suspectant la
direction de vouloir fermer le site de Chartres (Eure-et-Loir), ils veulent ainsi exprimer leur inquiétude et leur
ras-le-bol face à une situation incompréhensible et qui ne cesse de se dégrader. En neuf ans, Philips France a
supprimé près des deux tiers de ses postes. Sans aucun bruit !
Depuis 2008, les salariés du site de Chartres ont déjà subi de nombreux plans de restructuration :
- fin 2008, plan de départs volontaires comprenant 50 suppressions de postes ;
- février 2012, transfert de l’activité after-market vers l’Allemagne entraînant six suppressions de
postes ;
- septembre 2012, plan de départs volontaires comprenant 55 suppressions de postes liées au
transfert de l’atelier DPC (distribution packaging center) en Pologne. Argument de la direction : une
baisse prévue de la marge de 3 % en 2015. Ce service venait pourtant d’être félicité pour avoir
réalisé les meilleurs résultats dans le monde pour le groupe Philips… Ce plan est toujours en cours.
- avril 2014, plan de sauvegarde de l’emploi concernant 75 suppressions de postes. La direction
justifie ce plan par des prévisions économiques liées au marché automobile européen et mondial à
l’horizon 2017. Aucune explication sur la situation économique actuelle du groupe n’est invoquée
pour expliquer ces choix.
Philips France emploie actuellement 2 460 personnes (dont plus de la moitié au siège de Suresnes) contre 6
400 en 2005 et compte désormais trois sites dans l’hexagone : Chartres, Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) et
Miribel (Ain). Ces dernières années, le groupe a en effet cédé les sites de Pont-à-Mousson (Meurthe-etMoselle), Nevers (Nièvre), Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) et Dijon (Côte-d’Or) et fermé celui de Dreux
(Eure-et-Loir).
Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie - CFDT
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