Hasta La Vista -- (French version)

Transcription

Hasta La Vista -- (French version)
DOSSIER
DE PRESSE
SYNOPSIS
Trois jeunes dans la vingtaine aiment le vin et les
femmes, mais ils sont encore vierges. Sous le
prétexte d'une route du vin, ils embarquent pour un
voyage vers l'Espagne dans l'espoir d'y avoir leur
première expérience sexuelle. Rien ne les arrêtera.
Pas même leurs handicaps: l'un est aveugle, l'autre
est confiné sur une chaise roulante et le troisième est
complètement paralysé.
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DOSSIER DE PRESSE
HASTA LA VISTA
un film de
GEOFFREY ENTHOVEN
115 minutes
GENRE Comédie
Belgique, 2011
DURÉE
Néerlandais, Français
SOUS-TITRES Français
1:2.35 SON 5.1 Dolby Surround
LANGUES ORIGINALES
Festival des films du monde, Montréal 2011
DATE DE SORTIE EN BELGIQUE 14 septembre 2011
DATE DE SORTIE AU QUÉBEC 30 septembre 2011
DISTRIBUTION K-Films Amérque
PREMIÈRE MONDIALE
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DOSSIER DE PRESSE
ENTREVUE AVEC LE RÉALISATEUR
Quelque chose a changé dans le cinéma de Geoffrey Enthoven. Jusqu’à
The Over the Hill Band, ses films, Les Enfants de l’amour à Happy Together,
reflétaient son penchant pour le drame. Après la très attachante histoire
de trois mamies qui veulent monter un groupe de R&B, Hasta La Vista
reste une histoire grave, mais racontée avec le sourire.
«Faire un film, c’est comme mâcher un chewing-gum pendant très longtemps: on a
peur qu’il n’ait plus de goût à la longue. Partir d’un sujet de société permet de rebondir
tout le temps, fait avancer les choses, maintient en permanence l’intérêt. Et surtout
permet de toucher tout le monde. Il y a plein de sujets qui m’intéressent mais sur lesquels je ne me vois pas travailler trois ans d’affilée. Un sujet de société est en fait un
prétexte pour me concentrer sur le travail…(rires). La comédie, c’est la confiture qui
fait avaler la pilule. Si on y regarde de plus près, mes deux derniers films traitent des
mêmes sujets que les précédents, mais faire rire permet de relativiser les choses, de
mieux les faire accepter. Je pense même que ça améliore la réception de l’histoire,
parce que le poids de l’appréhension n’est plus là.
Il ne faut certes pas chercher bien loin des liens entre Hasta La Vista et, par exemple,
Les enfants de l’amour. Dans les deux cas, il y a une histoire vraie. Celle d’Asta Philpot,
un Anglais tétraplégique militant pour le droit à la sexualité des handicapés, a fait,
avant Hasta La Vista, l’objet d’une documentaire anglais, For One Night Only. Ça été
un atout. Car, quand j’ai raconté l’idée à des financiers et des coproducteurs, ça les a
fait rire, mais la gêne était palpable. J’avais rencontré le même souci avec The Over
the Hill Band. Certains étaient réticents à l’idée d’un film où trois mamies, avec l’ombre
de la maladie d’Alzheimer qui rôde autour d’elles, veulent faire du R&B. Ce fut beaucoup plus simple sur Hasta La Vista, parce que le documentaire anglais avait démontré
qu’on pouvait lier humour et émotion. Qui plus est, on savait qu’en partant d’une histoire vraie, donc très documentée, on allait éviter les clichés. Notre but était de faire
oublier au bout de cinq minutes que les personnages étaient des handicapés. On a
fait une projection-test de Hasta La Vista. L’une des questions posées ensuite aux
spectateurs était: quel est pour vous le sujet de ce film? Avec comme réponses possibles: le handicap, l’amour, le voyage, l’amitié. La grande majorité a encerclé: l’amitié.
Ça m’a réjoui, parce que ça veut dire que le film montre que tout le monde est atteint
d’un handicap en matière de communication avec les autres. Et c’est ce que je voulais
raconter.
Hasta La Vista ne raconte pas l’histoire d’un seul handicapé mais de trois. Ce n’est
pas qu’une question de point de vue: on peut faire un film avec un seul personnage
mais qui révèlera des traits de caractère très différents. Et là ces trois personnages
n’en forment qu’un: une identité. Tous les trois sont handicapés, veulent être indépendants et n’ont qu’un but, aller aux putes. J’aurai pu faire le même film avec un seul.
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Asta Philpo a été consultant sur le film, qui démarre sur Philippe, qui comme est totalement paralysé, alors qu’il ressemble plus à Joseph, plein de joie de vivre. Pendant
quelque temps, j’ai cru qu’il était important qu’Asta soit présent en permanence, pour
qu’il serve de référent, que notre travail ne sonne pas faux. J’ai appréhendé le fait qu’il
ne soit pas là pendant le tournage en France, mais son regard, une fois présent, était
tellement enthousiaste…Restait le challenge de trouver des interprètes qui soient crédibles. Dans un premier temps, on a essayé de trouver des handicapés, pour plus de
réalisme. On a monté un casting à la manière de La nouvelle star, en se disant qu’on
allait forcément trouver des gens avec un vrai talent d’acteur. Au bout d’un an et demi,
on a trouvé une personne qui semblait faire l’affaire, mais, par souci d’objectivité, j’ai
voulu comparer avec de vrais acteurs. Ils se sont révélés bien meilleurs. On a donc décidé de prendre des acteurs qui simulent le handicap. Avec satisfaction puisque tous
ceux qui ont vu le film me demandent s’ils sont ou non vraiment handicapés.
Si chacun des films d’Enthoven raconte une transformation, un périple
intérieur, Hasta La Vista est aussi un voyage physique. Que l’équipe a autant
fait que les personnages.
«Le road-movie a apporté un supplément à cette histoire, ne serait-ce que visuel:
Hasta La Vista démarre en automne en Belgique, où il fait gris, pour aller vers le soleil
d’Espagne. Ça accompagne l’évolution des personnages, mais permet aussi d’expliquer que ce voyage est plus important que son but. Pour des raisons pratiques, le
tournage s’est presque fait dans le sens inverse du scénario: on a commencé par les
scènes en France, puis en Espagne et enfin en Belgique. Ce chemin-là a soudé toute
l’équipe, procuré une atmosphère très joyeuse. J’avais déjà connu ça lors de l’enregistrement de la bande-son de Vidange Perdue en Espagne. Il faisait beau, on était
détendus. Du coup, le travail fut très agréable. Sur Hasta La Vista, la majorité de
l’équipe étant belge, quand on tournait en Belgique, le soir chacun rentrait chez soi.
En France et en Espagne, on se retrouvait tous le soir, on continuait à être dans une
énergie constructive pour le film. C’est un peu comme si on avait été en séminaire.
Bon, on a bien sûr souvent fait la fête, mais en gardant le film à l’esprit. Et ça se ressent, on se doute qu’il a été fait dans une bonne ambiance et avec amour. Cela tient
aussi au fait que le film est solaire, littéralement lumineux. Dans Hasta La Vista, le
personnage le plus dépendant des autres est celui qui a la plus grande gueule, celui
qui est aveugle «voit» les choses les plus positives. Avant d’avoir des enfants, j’étais
intrigué par les choses sombres. Plus maintenant. Le plus surprenant est que je ne
supporte plus, physiquement, le noir, à cause d’une forte myopie. Du coup, je suis à
la recherche de choses lumineuses. Au propre comme au figuré. Je suis devenu accro
à la positivité. Je reste un peu pessimiste, mais je me soigne: même faire semblant
d’être positif m’aide à mieux vivre. »
ALEX MASSON
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ACTEURS PRINCIPAUX
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BIOGRAPHIES
BIOGRAPHIES
FICHE ARTISTIQUE
Philip
Lars
Jozef
Claude
père Philip
mère Philip
mère Lars
père Lars
mère Jozef
Yoni
voisin Roger
Theo
Reina
sommelier
ROBRECHT VANDEN THOREN
GILLES DE SCHRYVER
TOM AUDENAERT
ISABELLE DE HERTOGH
KAREL VINGERHOETS
KATELIJNE VERBEKE
KARLIJN SILEGHEM
JOHAN HELDENBERGH
MARILOU MERMANS
KIMKE DESART
TUUR DE WEERT
IVAN PECNIK
ITZIAR LUENGO
XANDRA VAN WELDEN
FICHE TECHNIQUE
réalisateur
scénariste
producteur
co-producteurs
GEOFFREY ENTHOVEN
PIERRE DE CLERCQ
MARIANO VANHOOF - FOBIC FILMS
DOMINIQUE JANNE - K2
JEAN PHILIP DE TENDER
ELLY VERVLOET | ÉÉN
MARC ANTHONISSEN
première assistante
SABRINA HAAZEN
directeur de la photographie GERD SCHELFHOUT | SBC
chef-opérateur de son
GEERT VLEGELS
chef electro
TOM VAN DEN ABBEELE
directeur artistique
KURT RIGOLLE
maquillage
FRANK VANWOLLEGHEM
costumière
JOËLLE MEERBERGEN
monteur
PHILIPPE RAVOET
bande originale
MEURIS & PAPERMOUTH
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HASTA LA VISTA est une histoire sur l'amour, l'amitié inconditionnelle
et la luxure. Une histoire avec l'humour comme seul moyen de surmonter les situations douloureuses. Un film sur le désir intense comme motif le plus puissant derrière
la lutte de l'homme pour repousser les frontières. L'homme est entraîné par le désir:
ceci crée la capacité de faire des choses dont il ne se serait jamais cru capable. Un
désir qui à la fin prouve souvent être plus fort que son accomplissement. Hasta la vista
est un road movie dans lequel le voyage est plus important que la destination.
Lars, Philippe et Joseph vont sur une mission particulière. Mais à un niveau supérieur,
leur voyage représente une lutte pour l'indépendance, l’amour et l’amitié et pour
échapper à leurs propres conditions. Une indépendance qui, comme ils le découvriront
à leurs dépens, présente de nouvelles restrictions et limites. Pour certaines actions
et objectifs, ils dépendent les uns des autres et de leur accompagnatrice Claude.
Dans cette confrontation avec leurs limites et leurs talents, une interaction complexe
se développe. A chaque kilomètre, l'expérience du voyage et les liens d'amitié qu'ils
établissent sur le chemin, prennent le dessus sur la visite à «El Cielo».
Le sexe pour tout le monde !
Vivre avec un handicap physique signifie vivre avec une liste interminable de limitations,
restrictions et de dépendre des autres pour effectuer les actions quotidiennes les
plus simples. Même si l’amour, le dévouement et l’engagement sont présents, que
faire si une personne handicapée a besoin de plus que cela?
Nous vivons tous dans un corps qui, autant que notre esprit, a besoin de tendresse,
d'affection, de détente et de passion. Pour nous c’est évident, mais pour ceux qui,
en raison d'un handicap physique, n'ont aucun contrôle sur leur propre corps, il est
une cause de profonde frustration.
Se moquer des handicapés? Moquer vous de vous-même!
Hasta la vista est un film sur la vraie amitié. La manière dont Lars, Philippe et
Joseph se taquinent, révèle une profonde affection. Ce n'est pas nous qui nous moquons
d'eux, mais eux pratiquent l’autodérision. Seuls les vrais amis peuvent supporter ça.
Comme l’histoire avance, ce sentiment devient encore plus fort. Les trois amis sont
bien conscients des faiblesses des uns et des autres, et les acceptent.
Après tout, handicapés ou non, nous avons tous des faiblesses et des limites, et
n’avons nous pas tous du mal à poursuivre nos rêves?
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DOSSIER DE PRESSE
GRAND PRIX DES AMÉRIQUES
PRIX DU PUBLIC
MENTION SPÉCIALE DU JURY
PRIX OECUMÉNIQUE
«Avec trois récompenses, dont le Grand Prix des Amériques,
HASTA LA VISTA a remporté les grands honneurs de la
35e édition du Festival des films du monde.
HASTA LA VISTA est un long métrage drôle et tendre (...)
Une œuvre forte et jouissive qui célèbre les valeurs de
l’amitié et la solidarité, peu importe les circonstances».
André Duchesne, LA PRESSE
210, avenue Mozart Ouest
Montréal, Québec, Canada H2S 1C4
T 514 277-2613
F 514 277-3598
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