Lindbergh - Entrevoisins.org

Transcription

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Histoire
Charles Lindbergh :
33 h 30 min pour Paris.
Roosevelt Field, quelques minutes avant
le grand départ.
“J’ai le sentiment d’avoir touché des
cœurs ; au-delà du clivage des nationalités, j’ai pris conscience de ce
rapprochement que permettrait désormais l’avion.” Voici ce que disait
Charles Lindbergh commentant sa
mythique traversée de l’Atlantique
Nord entre New York et Paris. En
un seul coup d’aile, il venait de placer le rêve américain à portée des
espoirs européens. Ce vol historique
débuta dans la matinée du 20 mai
1927 à Roosevelt Field, près de New
York. Son appareil, un monomoteur
Ryan, équipé d’un moteur Wright de
220 ch, construit en un temps
record et baptisé “Spirit of Saint
Louis”. De riches industriels de la
ville lui avaient prêté l’argent néces-
Les grandes dates
4 février 1902
9 avril 1922
Avril 1923
19 mars 1924
Novembre 1925
28 avril 1927
20 mai 1927
21 mai 1927
1929
1942-1945
1945-1960
4 mai 1963
1963-1974
26 août 1974
Naissance à Detroit (États-Unis).
Baptême de l’air.
Il effectue son premier vol solo et devient pilote de démonstration.
Engagé comme cadet de l’US Army.
Devient lieutenant de la Missouri National Guard à Saint Louis
et Robertson Aircraft Corporation où il organise la ligne postale
Saint Louis-Chicago.
Premier vol du Ryan NYP baptisé “Spirit of Saint Louis”.
Décollage du “Spirit of Saint Louis” depuis le Roosevelt Field
de New-York à 7 h 52 heure locale.
Lindbergh atterrit au Bourget à 22 h 22, heure locale,
après un vol de 33 heures 30 minutes.
Il devient conseiller technique de PAN American Airways
et du ministère du Commerce.
Il participe à la mise au point des B-24 “Liberator”, puis du F4U
“Corsair”. Bien que civil, Lindbergh combat dans le Pacifique .
Tout en conservant ses activités dans l’aviation commerciale, il
devient général de réserve. Il organise le programme de formation
des pilotes de jets, puis participe au développement des missiles
nucléaires.
Lindbergh choisit le Dassault “Mystère 20” comme avion
d’affaires de la Pan Am, ce qui permet de lancer la série
rebaptisée “Falcon”.
Lindbergh prend fait et cause pour l’écologie. Il se révèle
un farouche opposant du transport supersonique.
Mort de Charles A. Lindbergh à 72 ans.
saire pour financer son exploit.
Charles Lindbergh n’emporta ni
parachute, ni radio. À bord, il n’avait
qu’un compas magnétique et un
périscope. Il fallait économiser tout
ce qui était “superflu” pour emporter un maximum de carburant. Un
réservoir de 1934 litres avait été
placé juste devant le cockpit, ne laissant au pilote aucune visibilité. Au
moment du décollage, l’avion était
tellement chargé qu’il manqua de
percuter des lignes téléphoniques à
l’extrémité du terrain d’aviation.
Après 11 heures de vol, Lindbergh
passa Terre-Neuve, puis aborda les
côtes irlandaises avec seulement
4 minutes d’écart par rapport à l’horaire prévu. Il se posa au Bourget le
21 mai 1927 à 22 h 21 min, au
terme d’une traversée éprouvante
de 6 300 kilomètres et 33 h 30 min
de vol. “Jamais encore je n’avais atterri
de nuit avec le ‘Spirit of Saint Louis’ ;
je le revois bien cet atterrissage,
quelques minutes à peine après avoir
vu Paris, ville lumineuse, se lever sur
la rotondité de la Terre, Paris d’où émergeait une colonne de feu, la tour
Eiffel !”, écrira Charles Lindbergh
dans ses mémoires. Cette nuit du
22 mai 1927, compta parmi les plus
extraordinaires du Bourget. Plus de
200 000 personnes acclamèrent le
jeune pilote américain. Nul doute
que la foule voulut à cette occasion
rendre hommage à Nungesser et
Coli disparus deux semaines plus
tôt à bord de “l’Oiseau-blanc” alors
qu’ils tentaient la traversée de
l’Atlantique Nord d’est en ouest.
COLL. MUSÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE
Il y a 75 ans, le 21 mai 1927, Charles Lindbergh entrait
dans l’histoire en réalisant seul et sans escale la traversée
de l’Atlantique Nord à bord de son monomoteur “Spirit
of Saint Louis.” Un authentique exploit, réalisé par un
jeune homme de 25 ans, qui laissait entrevoir le début
des vols commerciaux transatlantiques.

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