my man godfrey - Tamasa distribution

Transcription

my man godfrey - Tamasa distribution
TAMASA présente
CAROLE
LOMBARD
William
POWELL
M Y MAN G ODFREY
un film de Gregory La Cava
F ICHE T ECHNIQUE
MY MAN GODFREY
Mon homme Godfrey
Réalisation
Gregory La Cava
D
Scénario
Morrie Ryskind, Eric Hatch,
Gregory La Cava,
d’après le roman
de Eric Hatch
Opérateur
Ted Tetzlaff
Monteurs
Ted Kent - Russel
Schoengarth
Musique
Charles Previn
S
Synopsis
e riches bourgeois organisent une sorte de chasse au trésor dont l’enjeu,
pour gagner le premier prix, est de trouver et de ramener un “homme oublié”, un exclu.
Dans un squat près de la décharge publique, lrene Bullock (Carole Lombard)
trouve Godfrey et le convainc de la suivre et de se plier à ce jeu.
Puis elle décide d’en faire son “protégé” et lui propose la place de “maître d’hôtel”
chez ses parents.
Godfrey rentre donc au service des Bullock, archétype de la famille riche
et extravagante. Il réussit à s’y imposer malgré l’hostilité de Cornelia (la soeur d’lrene)
et les sentiments pressants d’lrene.
Direction artistique
Charles D. Hall
·
Les situations farfelues sont le prétexte de constats ironiques sur ces millionnaires
inconscients et vont révéler que Godfrey est lui aussi membre de cette riche société...
Producteur exécutif
Charles R. Rogers
pour Universal
·
Année
1936
90 minutes
F ICHE A RTISTIQUE
NB
WILLIAM POWELL
CAROLE LOMBARD
ALICE BRADY
GAIL PATRICK
EUGENE PALLETTE
JEAN DIXON
ALAN MOWBRAY
MISHA AUER
Godfrey
lrene Bullock
Angelica Bullock
Cornelia Bullock
Alexander Bullock
MoIIy
Tommy Gray
Carlo
AA propos
de La Cava
et de
My Man Godfrey
La Cava (1892-1952), fils d’un émigré
italien, a commencé sa carrière comme
boxeur, puis comme cartoonist avant d’être
engagé par la Paramount pour diriger des
comédies burlesques dès 1921.
Sa méthode repose sur l’improvisation. Allan Scott, scéna-
triompher lors d’un happy end d’une rare désinvolture et
riste de “La Fille de la cinquième avenue” et “Primrose Path”
d’une rapidité suspecte, manière de signifier que rien n’est
écrit à ce propos : “Nous écrivions six ou sept versions de
vraiment réglé et que la simagrée sociale continue. Est-ce
chaque scène, sans rien montrer au Front Office, ni aux
que Losey (The servant) ou Pasolini (Théorème) ont vu
acteurs. La Cava arrivait sur le plateau, distribuait ces
les films de La Cava ? En tout cas Woody Allen, lui, les a
pages, et une demi-heure plus tard, il se mettait à tourner.
vus, compris, et parfaitement assimilés”.
Les acteurs étaient tellement stimulés qu’ils jouaient avec
Frédéric Bonnaud – Les Inrockuptibles
passion et une immense fraîcheur. Ils connaissaient le sens
de la scène, mais jamais sa forme ni son contenu avant le
“Sa méthode (écrire des scènes au jour le jour, improviser
dernier moment. Ils ne pouvaient donc s’appuyer sur des
les dialogues au dernier moment, faire croire aux comé-
trucs éprouvés. C’est ce qui donnait à ses films cette
diens qu’ils n’avaient qu’une seule prise pour s’exprimer)
spontanéité pour laquelle il était fameux”.
donne des résultats épatants, un jeu spontané, explosif,
Dans ses comédies, La Cava aime à faire se rencontrer
deux mondes normalement étrangers : les riches, les fils à
papa, les héritières inconsistantes et les “exclus” chômeurs,
vagabonds, prostituées. Il y excelle mais l’alcoolisme et
son opposition aux studios hollywoodiens entravèrent sa
carrière. Celui qui fut aussi populaire que Léo McCarey ou
Frank Capra devint oublié.
sans trucs. La patte de La Cava est faite de jubilatoire
férocité, de répliques assassines, de sous-entendus grivois. Souvent comparé à Preston Sturges, à Léo McCarey
ou à Frank Capra, il évoque aussi Ernst Lubitsch, son art subversif de partager un pyjama à deux... La comédie humaine
le ravit quand le dialogue crépite et quand les arlequins du
jeu verbal dansent la gigue”.
Jean-Luc Douin – Le Monde
Les rétrospectives que lui ont consacrées le Festival de La
Rochelle et la Cinémathèque Française ont été l’occasion
“Son sens de la relativité de la morale et son acuité dans le
pour la Presse de lui rendre un hommage appuyé :
constat social en font un réalisateur qui tranche dans l’hypocrisie et l’infantilisme ambiants... Les films de La Cava
“Il était l’un des princes de la comédie américaine sophis-
marchent souvent à la collision sociale, la rencontre du peu-
tiquée. Son cinéma joue avec les mélanges sociaux et ne
ple et des bourgeois. Qu’il met en scène avec un humour
cesse d’hésiter entre rire brillant et larmes poisseuses...
cru, sans la touche consolatrice et féerique d’un Capra.
Dans le génial Mon homme Godfrey, La Cava ne cesse de
On parle de lutte des classes dans les films de La Cava,
dire que les maîtres ont des âmes de valets. Dans cette
même si à la fin on la résout pacifiquement”.
comédie des apparences, il mixe avec jubilation les origines sociales, osant tous les retournements et toutes les
combinaisons, même si la morale finit toujours par
Edouard Waintrop - Libération
Carole Lombard (1909-1942)
Alors qu’elle commença à jouer dès ses treize ans, ce n’est qu’en 1934 que Carole Lombard
eut un rôle à la mesure de son talent, dans Train de luxe réalisé par Howard Hawks.
Interprète unique des comédies, elle devient rapidement une des actrices les plus prisées
d’Hollywood. Elle meurt à 32 ans dans un accident d’avion, mais reste indéniablement
une star sans rivale dans ce genre.
Dans Jeux de mains (MitcheIl Leisen), My Man Godfrey, La Folle confession (W. Ruggles),
Joies matrimoniales (A. Hitchcock), ou To be or not to be, elle interprète “autant de personnages
touchés par sa grâce. Le verbe rapide, la malice jusqu’au bout des ongles, un mélange unique
de classe et de naturel... A chacune de ses créations comiques, elle donnait la technique
sans faille du professionnel et la part d’imprévu de la poésie”. Christian Viviani
William Powell (1892-1984)
L A C AVA :
P RINCIPAUX F ILMS
1926
So’s Your OId Man
avec W.C. Fields
(Aïe, mes aïeux !)
•
1934
Private Worlds
Spécialiste des rôles de “méchants” distingués et élégants, il s’impose
par deux atouts originaux : une sorte de dandysme ironique et un
cynisme particulièrement suave.
Il tint ses principaux rôles dans The Canary murder case (M. St. Clair),
The Green murder case (F. Tuttle), The Great Ziegfeld (R. Leonard),
The Thin Man (W. Van Dyke), Meurtre au chenil (M. Curtiz),
Voyage sans retour (T. Garnett), La Baronne et son valet (W. Lang),
Comment épouser un millionnaire (J. Negulesco, avec Lauren Bacall
et Marilyn Monroe), Permission jusqu’à l’aube (J. Ford et M. Le Roy).
Dans Ziegfeld Follies de V. Minelli, son célèbre rôle du “showman”
le rend inoubliable
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1935
She Marri ed her Boss
(Mon mari le patron)
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1936
My Man Godfrey
(Mon homme Godfrey)
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1937
Stage Door
(Pension d’artistes)
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1939
Fifth Avenue Girl
(La Fille de la 5 ème avenue)
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1940
Primerose Path
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1941
Unfinished Business
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