Le Manchois 114 - Pardessuslahaie.net

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Le Manchois 114 - Pardessuslahaie.net
couverture revue 114_Mise en page 1 04/06/15 07:11 Page1
Témoignage : Ludovic, salarié
au sein d’un groupement d’employeur
et du SILEBAN
pages 6 et 7
Dossier spécial :
« La production légumière manchoise »
pages 8 et 9
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 Le 15 juin 2015
Visite du SILEBAN
Le matin RV 9 h 30 pour la visite de
la station au Sileban :
• Présentation de la station en
salle et visite des parcelles etc.
Après-midi : visite de l’Ile de
Tatihou.
 Le 16 juin à Carentan et le
26 juin à St-Hilaire du Harcouët
Réunions dʼinformation avec
le Crédit Agricole à 20 h 30 sur
l’utilisation des différents moyens de
paiement, comment se protéger ?
(carte bancaire, carnet de chèques
etc.).
 Jeudi 25 juin 2015
Conseil dʼadministration
ASAVPA
20 h 30 à Saint-Lô
Maison des Associations
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
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ZOO de Champrépus
 Le samedi 13 juin
Rendez-vous sur le parking à 10 h 00,
visite libre, prévoir son pique-nique
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 Vendredi 1 mai 2015
Randonnée du GR à St-PIERRE
SUR DIVES (14)
9 h 45 place des Halles
 Vendredi 12 juin 2015
Assemblée Générale du
GRASAVPA
20 h 30 à Montchamp à la Ferme
du Pont-Esnault (14)
Ouvert à tous !
Tarifs : adulte 10 € au lieu de 12.50 €
Enfants (3-12 ans) : 5 € au lieu de 7.50 €
Enfant – de 3 ans GRATUIT
Réservez dès
maintenant
votre samedi !
Inscriptions aux activités tél : 02 33 06 48 18 ou par mail à l'adresse suivante : [email protected]
Retrouvez toutes les activités sur : www.manche.chambagri.fr/asavpa.asp
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KEV ADAMS
Voilà voilà
Jeudi 28 mai 2015
ZENITH – Caen
Horaire : 20 h 30
Cat.1 : 49 € /
Cat.2 : 39 €
CE : Cat.1 : 46 €
Placement
assis numéroté
LES DERNIÈRES EXCEPTIONNELLES
de VOILA VOILA! "J'me demande ce
qu'il va bien pouvoir raconter dans
son prochain spectacle ?! " Ne vous
demandez plus. Venez le découvrir
par vous-même ! Kev Adams, le
seul humoriste qui a pris 3 cm entre
son premier et son deuxième
spectacle, revient dans son nouveau
show. Après 350 000 spectateurs et
2 millions de téléspectateurs pour
The Young Man Show, 3 saisons de
sa série SODA...
SHOW DANCE
avec Alizée & Grégoire Lyonnet
Samedi 30 mai 2015
FESTIVAL BEAUREGARD
Jeudi 2 juillet 2015
CHATEAU de
Beauregard –
Hérouville StClair
ZENITH - Caen
Horaire : 20 h 00
Public : 21.80 € /
Enf-12 ans :
11.50 €
Placement libre
assis
Trois heures de spectacle pendant
lesquelles les 400 participants,
professeurs, chorégraphes et élèves
du centre de danse Nathalie
DURAND (méthode Germain) vous
présenteront un éventail très large
des différentes formes de danse :
Rock, Salsa, Danse de société,
Danse Sportive, Modern’Dance, Hip
hop, Break, Ragga, House, Tonic
Dance, Modern'Pointes, Tribale,
Orientale, Tahitienne, et Zumba.
Horaire :
17 h 30
Pass 1 Jour
Jeudi 02 juillet
Public : 45 € /
CE : 42 €
Placement libre
Réservez vos PASS 1 jour.
The Day Before, c’est une soirée
qui débutera à l’apéro et finira aux
12 coups de minuit, chaque
année, John invitera le jeudi, 3
groupes dont au moins 1 groupe
emblématique qui a écrit l’Histoire
du Rock : SCORPIONS, avec
HEADCHARGER et CRUCIFIED
BARBARA !
Concerts sur www.zenith-caen.fr
L’ASAVPA : Association des Salariés de l’Agriculture pour la Vulgarisation du Progrès Agricole
SIEGE SOCIAL : Maison de l’Agriculture, Avenue de Paris 50009 SAINT-LO Cedex Tél. : 02.33.06.48.18
E-mail : [email protected]
PRESIDENT : Nicolas MARY, St-James
Animatrice : Karine Guespin et Assistante animatrice : Joëlle Leboucher « mises à disposition par la CA 50 »
Permanence : tous les jours de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30
LE MANCHOIS
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Noël Aumont – Tourville S /Sienne
ENREGISTREMENT ISSN N° 0297 - 0619. Tirage en 640 exemplaires, tarif abonnement annuel 8 €
Photos : couverture CA 50, autres ASAVPA
Imprimerie : Compédit Beauregard 61600 LA FERTE-MACE
Périodicité : autre - Dépôt Légal : date de parution.
Avec le soutien financier du Conseil Général de la Manche.
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Agenda
2
Edito
3
Vie de l'association
Formation « Conduite économique »
LʼAssemblée Générale de lʼASAVPA
Une bonne participation des adhérents
dans les activités menées sur 2014
Le nouveau Conseil dʼadministration
4
5
Témoignage :
Ludovic, salarié au sein dʼun GE
et du SILEBAN dans le maraîchage
6-7
Filières
Dossier spécial :
La production légumière manchoise
La production de carottes
Social
Groupama : Les détecteurs de fumée
MSA : Vaccination êtes-vous à jour ?
GRASAVPA
Concours de tailles des pommiers
Randonnée du 1er mai
Le DIF nʼest plus, place au CPF
Infos pratiques
8-9
10 - 11
12
13
14
15
16 - 17
Barèmes des salaires
Offres dʼemploi
18
19
Bulletin d'adhésion
20
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Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 3
VIE DE L’ASSOCIATION
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Sept participants motivés, dont
cinq salariés d’ETA ont participé
aux travaux pratiques « Banc
d’essai tracteur » : déplacement à
l’Abbaye de Montebourg, avec
passage au banc de 5 tracteurs.
Ensuite des travaux pratiques
« Conduite » : sur le site de la

ferme expérimentale de la
Blanche Maison à Pont-Hébert ; 2
circuits routiers, dont un plus
accidenté, parcourus par chaque
stagiaire. M. Eric ISIDOR, du
concessionnaire VIVAGRI est
venu en appui pour :
- la mise à disposition d’un
tracteur Case IH Puma 145
équipé d’une transmission à
variation continue et d’un boîtier
permettant de récupérer les
paramètres de consommation via
la prise « ISO Bus ».
- la présence du responsable des
démonstrations pour la prise en
main du tracteur est un plus.
Le tracteur est attelé à une
remorque chargée de 12t de
cailloux. Les différences de
consommation,
selon
les
chauffeurs
et
la
conduite
adoptée varient de + ou moins 5
à 7 l/100km. La consommation
moyenne est de 65,6 l de GNR
pour 100 km, avec un minimum
de 60.6 et un maximum de 73.1
l/100 km.
Christian SAVARY,
Conseiller en
Machinisme CA 50

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
Nicolas MARY, Président de
l’ASAVPA a ouvert la séance à
19 H 00. Il rappelle l’ordre du
jour. Il précise que l’Assemblée
plénière sera suivie d’une
intervention de M. FrançoisXavier DELEPINE, Directeur de
TRAME. Véronique, explique le
fonctionnement et la constitution
de l’ASAVPA ainsi que ses
missions principales : développer
les
compétences,
informer,
permettre
une
ouverture
technique
et
culturelle
et
promouvoir les métiers de salarié
agricole. Noël, présente les
activités : Les formations sur
2014, l’ASAVPA a proposé 11
sessions de formations :
6 en partenariat avec la CA50 et
financées par le Fafsea.
4 en partenariat avec la MSA.
1 par l’Asavpa sur la formation
secourisme à Avranches.
Au total 50 salariés ont participé
à des actions de formation.
Des journées techniques ont été
organisées
par
l’ASAVPA :
« Visite de Rungis » à Paris,
« Pédicure bovins » à Montigny,
« Gènes diffusion » le Centre
d’insémination artificiel à Douai.
Au total 64 personnes ont
participé aux journées formation
ou soirées information. Les
adhérents ont aussi participé à
d’autres
activités
hors
département,
au
total
sur
l’année,
137
personnes,
adhérentes ou non, ont participé
aux actions proposées par
l’ASAVPA.
Présentation du rapport financier
par Daniel, les activités ont
augmenté avec un nombre de
participants pas assez important
pour que l’activité soit équilibrée.
Les
frais
statutaires
et
administratifs
ont
augmenté
également. On remarque que les
ressources
ne
sont
pas
suffisantes pour compenser les
charges. Nous avons un résultat
négatif.
Nicolas souligne que le bilan est
positif : les adhérents et non
adhérents ont été plus nombreux
à participer à des journées de
formations et techniques en
2014. Les orientations 2015, les
4 axes de travail :
• Promouvoir les formations,
• Renforcer les liens en
développant des voyages à
thème,
• Moyen de communication,
• Convivialité et économie.
Nicolas réaffirme la volonté de
l’ASAVPA de travailler avec nos
partenaires : le S.R., le CRDA
Manche, MSA, GROUPAMA, le
C.A.N, la CA50 et le Conseil
Départemental et Régional. Il les
remercie également de leur
soutien. 
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 4
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Suite à lʼAssemblée Générale du 20 mars 2015 et au Conseil dʼAdministration du 2 avril 2015, voici la nouvelle organisation de notre
Association.
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Président
MARY Nicolas
Polyculture élevage lait
ST-JAMES
Vice Président
AUMONT Noël
Polyculture élevage lait
TOURVILLE
S/S
Secrétaire
PICOT Véronique
Secrétaire ETA
Secrétaire
adjointe
Hélène
BREHIER Marie-
Secrétaire ETA
Trésorier
JAMARD Daniel
Polyculture élevage porc SAINTENY
Trésorier adjoint
HEUDE Sylvain
Polyculture élevage lait
REFFUVEILLE
Membre du
conseil
KOHLHOFF Kai
Polyculture élevage lait
MONTMARTIN
en GRAIGNES
VALOGNES
VILLECHIEN
d'administration
Présentation des différentes
associations du réseau de
TRAME. La FN ASAVPA
dont vous dépendez
regroupe 20 ASAVPA qui
adhérent dans ce réseau qui
comprend 5 à 6000 salariés.
Trame accompagne un
collectif reste sur des sujets
innovants : comment
organiser dans les Régions
des réseaux pionniers
porteurs de projets
innovants, etc…
La FNGEDA/FNASAVPA :
constat moins de
financements, il faut trouver
d’autres moyens pour
financer vos animations,
c’est-à-dire d’autres
financements que le
CASDAR. Trame peut
monter des programmes de
formation et vous
accompagner. Le monde
bouge, les salariés et les
agriculteurs s’intéressent de
plus en plus au
développement et aux
réseaux sociaux : avoir un
site Internet, un espace
personnel … Créer un
espace de travail ou
retrouver d’autres salariés
sur pardessuslahaie …
Coordonnées du
bureau
[email protected]
agri.fr
Politique :
MARY Nicolas, Noël AUMONT
Activités référents par secteur :
Nord Centre : Véronique PICOT, Noël AUMONT, Daniel JAMARD, Kai KOHLHOFF
Sud : Marie-Hélène BREHIER, HEUDE Sylvain, Nicolas MARY
Communication LE MANCHOIS :
Noël AUMONT, Daniel JAMARD, Kai KOHLHOFF, Véronique PICOT
GRASAVPA, les représentants :
Nicolas MARY, Marie-Hélène BREHIER, Sylvain HEUDE,
CRDA de la Baie
Marie-Hélène BREHIER,
Sylvain HEUDE
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ASAVPA
Maison
de
l'Agriculture
Avenue de Paris
50009 Saint-Lô cedex
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Représentants des CRDA
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CRDA du Bocage
Noël AUMONT
Nicolas MARY
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 5
Cotentin Réseau Rural
Daniel JAMARD
Véronique PICOT
Karine GUESPIN,
Animatrice,
tél : 02 33 06 46 64 mail :
[email protected]
mbagri.fr
Joëlle LEBOUCHER,
Assistante,
tél : 02 33 06 48 18
jleboucher@manche.
chambagri.fr
Joëlle
LEBOUCHER
Assistante CA 50
TÉMOIGNAGE
.
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Ludovic, pourquoi et comment as-tu choisi
le secteur agricole ?
Le choix de ma formation s’est fait à la sortie de
ma troisième. Ne pouvant plus devenir footballeur
professionnel « mon rêve », il a fallu faire un
choix : le cursus général ou une formation
spécifique. Mon choix s’est tourné vers
l’agriculture par l’envie de marcher sur les traces
de mes ancêtres ; producteurs de lait, de légumes
et de céréales.
J’ai donc passé un BTA avec succès puis intégré
un BTS horticole (production de légumes) en
alternance. Mon entreprise formatrice, dans les
années 1990, était le SILEBAN, station
expérimentale du nord Cotentin.
A la suite de ma scolarité, j’ai tout d’abord été
deux années salarié dans une exploitation
polyculture, élevage. Ensuite mes « années peu
glorieuses » ; je me suis laissé entrainer comme
associé dans un GAEC très peu sain ou j’ai laissé
pas mal d’argent. Puis, je décide avec le conseiller
d’organisme professionnel de repartir seul sur une
exploitation afin d’éponger la dette créée par le
GAEC. Nouvel échec et début de gros soucis
financiers et de santé. La maladie de Crohn et la
spondylarthrite ankylosante se rappelle à mon bon
souvenir.
De ma scolarité, me sont restées, des
compétences théoriques dans la plupart des
secteurs de l’agriculture (l’élevage, les cultures
légumières, les céréales), des connaissances
générales en informatique et technique toujours
utiles aujourd’hui.
De mon expérience professionnelle d’une
vingtaine d’années maintenant j’ai acquis, hormis
des soucis, beaucoup d’autonomie et la mise en
pratique de mes connaissances théoriques dans la
plupart des systèmes agricoles : traite, suivi de
troupeau, mise en place et suivi, de grandes
cultures, de cultures légumières. Je pense avoir
fait le tour de l’ensemble des métiers de terrain de
l’agriculture régionale.
Ludovic, peux-tu me faire une description de
ton poste de travail ?
Depuis 2009, après deux années de galère sans
activité, j’ai la chance d’être salarié en CDI de 35
Ludovic, observe lʼétat sanitaire de la salade
jeunes pousses sous serre
heures d’un groupement d’employeur dont l’intérêt
est de palier aux besoins saisonniers en
agriculture
plus
particulièrement
dans
la
production légumière.
Mon année se divise en deux périodes :
- De novembre à mai, je travaille sur une
exploitation, je fais exclusivement de la récolte et
du conditionnement de poireaux, de céleris, de
persils et de choux. La durée de travail
hebdomadaire varie entre 42 et 48 heures.
Métier assez dure physiquement et dans des
conditions météo qui ne sont pas toujours
agréables dans la région.
- De mai à octobre, j’intègre le poste d’agent
technique à la station expérimentale du SILEBAN
qui m’a formé il y a plus de vingt ans.
Mon rôle consiste à épauler l’équipe en place tout
au long de l’année. Ma connaissance du
fonctionnement spécifique de l’entreprise et le fait
de revenir chaque année à mon poste facilite mon
intégration rapide au sein du groupe. Ce travail
consiste à la mise en place et au suivi technique
(traitement phyto, binage, récolte et notation)
d’essais de culture légumière. Ce travail demande
des exigences, comme la manipulation de
produits, des connaissances sur les maladies et
ravageurs des cultures. Les horaires sont fixés
autour de 42 heures hebdomadaires. Je travaille
en binôme sous la responsabilité d’un ingénieur.
J’essaie d’apporter à cette entreprise un œil
extérieur sur les pratiques qui se font chez les
producteurs.
A travail particulier, rémunération particulière : j’ai
un contrat de 35 heures mais comme vous le
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 6
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LeLeManchois
n°114
114
-114
Juin
2015
- page 7
Le Manchois
– juin
2015
Manchois
n°
–n°
juin
2015
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7- page - 7page
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FILIERE
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
             




3 bassins de production
regroupent l’essentiel de
l’offre. Situés en bordure de
littoral et sur des sols
différents,
ces
bassins
permettent de proposer des
légumes quasiment toute
l’année :
avec le Val de Saire
et
son
climat
hivernal
tempéré, ses sols limoneux et
sa gamme de légumes très
diversifiés,
avec la Côte Ouest et
ses sols à majorité sableux
pour une production de
carotte
et
poireau
principalement,
avec les polders de
la baie du Mont-St-Michel,
zone de production précoce
particulièrement.
Sur
ces
bassins
les
productions traditionnelles de
légumes
d’automne-hiver
côtoient la production de
salades de plein champ du
printemps à l’automne et les
productions
de
jeunes
pousses et de mâche sous
serre, plus récentes, pour la
4ème gamme essentiellement
à destination de l’usine
Florette de Lessay.
A côté des circuits longs qui
assurent
l’essentiel
de
l’écoulement de la production
au
travers
de
deux
organisations de producteurs
AGRIAL filière légumes et le
GPLM
cohabite,
des
producteurs
expéditeurs
indépendants
et
des
producteurs en vente directe
à la ferme ou sur les marchés
locaux.
Le poireau : production
leader sur le département
La Manche est le 1er
département français pour la
production de poireau avec
ses 41 050 tonnes en 2013 :
26 % de la production de
poireau en France est
produite dans la Manche.
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 8
Une volatilité des prix forte en
légumes
Le
secteur
des
légumes
est
particulièrement sujet à la volatilité des
prix tant, la production comme la
consommation fluctue avec le climat.
Rappelons que le marché est
européen, avec une concurrence de
plus en plus rude comme en témoigne
la carte des principaux pays européens
producteurs de poireau. La Belgique
est un des concurrents principaux
en poireaux avec 174 325 tonnes
annuelles
produites.
Ces
deux
dernières
campagnes
légumières
2013/2014 et 2014/2015, les prix à la
production ont fortement chuté, du fait
d’un hiver particulièrement doux sur
l’Europe et d’une offre de produit sur le
marché à son optimum tandis que la
consommation des légumes d’hiver a
tourné au ralenti.
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 9

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

Des signes de qualité
La production légumière manchoise
bénéficient depuis les années 1990 de
mesures
agro-environnementales
MAE, poursuivies par les contrats
territoriaux d’exploitation CTE.
Plusieurs productions bénéficient d’un
signe officiel de qualité comme la
carotte des sables en label rouge et le
poireau des sables de Créances avec
une IGP (Indication Géographique
Protégée).
Fort de ses atouts qualitatifs et de son
potentiel de production, il s’agit pour la
filière légumière de valoriser plus avant
ces signes de qualité et de renforcer
l’image des légumes normands et de
ses terroirs de production sur le
marché.

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FILIERE

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Laurence Beguec,
Conseillère en production
légumière CA 50
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FILIERE



Née des terres sableuses et
fertiles du bassin de Créances,
au cœur d’un terroir délimité
par les communes de : Lessay,
Créances, Pirou, Anneville-surmer, Gefosses, Saint-Germain
sur-Ay, Bretteville sur-Ay et
Blainville-sur-Mer la carotte
des sables de Créances est la
carotte par excellence.
Son goût agréable et doux,
sans amertume, sa couleur
gourmande
d’un
orange
soutenu, sa peau lisse à
l’aspect brillant, sa texture
croquante, juteuse et fine font
de la carotte des sables de
Créances un légume délicieux
et sain.
Voici
le
témoignage
de
lʼEntreprise
Joret,
une
entreprise familiale entre terre
et mer.

    

Implanté dans notre Bassin
depuis plusieurs décennies
(1930),
ce
légume
est
parfaitement adapté à notre
terroir : Notre sol est sableux et
notre situation de bord de côte
permet à la carotte d’être
naturellement lisse, longue,
d’une couleur plus rouge,
moins sujette aux maladies et
aux insectes, et d’avoir un goût
léger, sucré à la saveur
incomparable.
Enfin, le fait d’être sous un
climat océanique nous permet
de conserver nos carottes en
terre durant l’hiver sous une
simple couverture de paille ou
de foin.
La réussite de la culture de la
carotte nécessite la maîtrise de
plusieurs étapes :

   

Cette décision se fait en
fonction du positionnement de
la culture dans la rotation
(alternance des cultures sur
une même parcelle), des
besoins de nos clients et des
conditions
climatiques
au
moment de l’implantation. Rien
n’est fixé, la nature décide !




Comme d’us et coutumes pour
la culture de la carotte dans
notre bassin, nous essayons de
maintenir sur notre exploitation,
l’enrichissement de nos sables
à base d’algues marines
(varech). Selon les marées et la
générosité de la mer, nous
réussissons chaque année à
prélever une quantité suffisante
pour enrichir une partie de nos
terrains sableux. La période la
plus propice à cette technique
et permettant une bonne
dégradation des algues en
éléments minéraux pour la
culture des carottes, s’étale de
fin octobre à fin janvier.
Attachés à notre
proche de la mer.
sable

 

et

Selon la culture précédente et
le type de sable, plusieurs
tâches sont nécessaires :
• Détruire la culture précédente,
notamment si c’est une prairie
ou un engrais vert
• Laisser décomposer pour
apporter de l’humus et des
minéraux naturels (gardemanger du sol)
• Nettoyer les résidus de la
précédente
culture
ou/et
éliminer
les
nouvelles
mauvaises herbes
• Nettoyer les alentours de la
parcelle, entretenir les haies
de notre bocage
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 10
FILIERE
• Poser le grillage en ceinture de
parcelle pour protéger la culture
contre les lapins.
• Aérer le sol (par le passage d’un
outil à une profondeur de 50 cm)
pour faciliter son oxygénation, son
réchauffement et l’infiltration d’eau,
afin d’optimiser le résultat des semis.

      

• Labour profond des terres sableuses
(Mielles) comme nos anciens.
• Labour
puis
affinage de la
profondeur à ensemencer.
• En fonction de la culture précédente,
le type de terrain, et les exigences
nutritionnelles de la carotte, nous
réalisons un apport d’engrais minéral
afin de constituer une partie du
garde-manger de la culture.
• A l’aide d’un semoir pneumatique,
nous positionnons précisément la
graine (distance, profondeur et
écartement) pour homogénéiser la
carotte.
• Malgré l’aide des haies du bocage
normand, nous limitons l’impact du
vent, en épandant du fumier de
bovins sur les planches fraîchement
semées afin de stabiliser le sable.
• L’irrigation
(assurée
par
un
quadrillage d’asperseurs) est une
étape charnière pour garantir la
levée.


C’est une surveillance de tous les
jours :
• Assurer la levée par l’apport d’une
quantité d’eau régulière selon les
conditions climatiques sur une
courte période après le semi
(environ 15 jours). Une mauvaise
Les salariés trient et préparent les carottes
pour le conditionnement
levée engendre une mauvaise
homogénéité du calibre des carottes
• Afin d’éviter la concurrence nutritive
entre la carotte et les mauvaises
herbes,
nous
surveillons
et
maitrisons leur nombre (utilisation de
désherbants sélectifs). Selon la
réussite du désherbage chimique,
nous effectuons un désherbage
manuel de rattrapage afin de
minimiser
l’utilisation
de
désherbants.
• Grâce à nos visites régulières sur
nos champs et aux bulletins
d’informations sur la présence ou
non d’insectes ou de maladies dans
notre bassin, nous protégeons si
nécessaire nos cultures.
• Tout au long de la culture et en
fonction des conditions climatiques,
nous nous assurons que les besoins
en eau de la culture soient satisfaits.
• Selon la coloration du feuillage, nous
réalisons si nécessaire les apports
complémentaires en « nourriture »
(fertilisation minérale).
Quelques chiffres
Date de la création de
lʼentreprise :
1949 – Entreprise familiale.
Nombre de personnes qui
travaillent :
7 salariés en moyenne toute
lʼannée.
Surface
cultivée
carottes :
20 ha environ.
Où est-elle commercialisée :
Dans toute la France par le
biais des grossistes et
quelques magasins.
Dans lʼavenir : agrandir les
surfaces de carottes de sable
pour améliorer lʼassolement.
Propos recueillis par Kaï
KOHLHOFF
Membre ASAVPA
Adresse du site Internet :
http://www.legumes-joret.com
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 11
en
SOCIAL






L’installation d’un détecteur de fumée doit
permettre de détecter les fumées émises dès
le début d’un incendie, et d’émettre
immédiatement un signal sonore suffisant pour
permettre de réveiller une personne endormie.
A noter quʼil existe des détecteurs
spécialement adaptés aux personnes sourdes
fonctionnant grâce à un signal lumineux ou
vibrant.

Le détecteur de fumée doit être muni du
marquage CE et être conforme à la norme
européenne harmonisée NF EN 14604.
Les détecteurs utilisant l’ionisation sont
interdits car ils sont radioactifs.

Le détecteur doit être fourni et installé par le
propriétaire du logement, que celui-ci occupe
son logement ou le mette en location, depuis le
8 mars 2015.
Avant cette date et si le logement était occupé
par un locataire, une alternative est offerte au
bailleur qui peut, soit fournir le détecteur à son
locataire, soit lui rembourser l’achat.
Dans ces 2 cas, il appartiendra au locataire de
procéder à la pose du détecteur.
Le détecteur doit être installé de préférence
dans la circulation ou dégagement desservant
les chambres. Il doit être fixé solidement en
partie supérieure, à proximité
du point le plus haut et à distance des autres
parois ainsi que des sources de vapeur.

Depuis le 9 mars 2015, la vérification de
présence et du bon fonctionnement du
détecteur sera faite au moment de la mise en
location du logement lors de l’état des lieux
d’entrée.
L’obligation d’entretien et de remplacement du
détecteur appartient à l’occupant du logement.
Ainsi, dans un logement loué, le locataire doit
veiller en cours de bail au bon fonctionnement
du détecteur en vérifiant et en remplaçant les
piles ou le détecteur (en cas de défaillance), à
moins qu’il occupe :
-
Un logement à caractère saisonnier, un
logement-foyer, une résidence hôtelière à
vocation sociale, un logement de fonction
ou une location meublée.
Dans ces logements, l’obligation de vérification
du bon fonctionnement du détecteur appartient
au propriétaire du logement.
A noter quʼaucune sanction nʼest actuellement
prévue par la réglementation en cas de non
installation du dispositif.
Les compagnies dʼassurance ne pourront dʼailleurs
pas se prévaloir du défaut dʼinstallation du
détecteur pour sʼexonérer de leur obligation
dʼindemniser les dommages causés par un
incendie dans les logements
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 12
SOCIAL
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(ALD).
de
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durée
(ALD).
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Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 13
Plus
Plus
d’information
d’information
sur
sur
www.msa-cotesnormandes.fr
www.msa-cotesnormandes.fr
(rubrique
(rubrique Conseils,
Conseils, droits
droits
et
démarches/Santé).
et démarches/Santé).
GR. ASAVPA
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e concours s’est déroulé le 14 février
2015 à Martigny dans la Manche avec 13
concurrents.
Dès 10h, les concurrents se sont rassemblés pour
l’épreuve théorique avec des questions sur les
variétés de pommes à cidre, les maladies, les
produits de traitements, les conditions de taille, les
cidres AOC, les gestes de sécurité… De quoi
enrichir ses connaissances techniques dans la
production cidricole.
Ensuite, l’ensemble du groupe a découvert le
verger expérimental qui se trouve sur l’exploitation
de Monsieur Orvain. Les conseillers cidricoles ont
détaillé les différentes variétés plantées et ont
commenté leurs travaux d’observation.
Puis, nous avons découvert les installations de la
cave de Mr Orvain et échangé avec lui sur ses
méthodes de fabrication de cidre, calvados et jus
de fruits.
Après un bon repas, il était venu le temps de
démarrer l’épreuve pratique dans le verger. Pour
cela, 3 jurys étaient composés avec dans chaque
jury : 1 conseiller cidricole, 1 producteur de cidre et
1 conseiller prévention de la MSA. Chaque
participant devait tailler 1 à 2 pommiers en
justifiant ses choix de taille et devait répondre aux
questions très pointues des membres du jury.
Enfin, nous avons procédé à la remise des lots
après avoir établi le classement général. Le
gagnant remportait le fameux sécateur d’or fourni
par la société Bahco, sachant que les trois
premiers se départageaient dans un mouchoir de
poche.
Nous remercions particulièrement Mr Orvain pour
son accueil dans son verger, les membres de jury :
les techniciens cidricoles de la chambre
d’agriculture, les conseillers prévention de la MSA
et les producteurs de cidre. Nous remercions
également les partenaires qui nous ont
accompagnés pour cet évènement et permis de
récompenser les concurrents, de belle manière.
Rendez-vous pour le prochain concours en 2017
dans le Calvados.
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Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 14
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lieux
pour
son
nature
du
sol,
le
haut
de
la
falaise
par l’érosion éolienne de la fin de
Le
Manchoisvieille
n°114 juin
naturelle
de 2015
18 000
- page
15
ans
sculptée
par l’érosion éolienne de la fin de
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 15
accueil et sa visite intéressante.

GR. ASAVPA


              
                 


Pour les salariés, c’est un
moyen
d’évoluer
professionnellement et de sécuriser
leur parcours professionnel.
Pour les salariés comme pour
les demandeurs dʼemploi, le
CPF a pour ambition l’élévation
de
qualification,
voire
l’acquisition d’une qualification
professionnelle reconnue.


Les formations éligibles au CPF
doivent viser une certification.
Elles sont précisées dans trois
listes différentes : une liste
nationale
interprofessionnelle
(LNI), une liste de branche
professionnelle élaborée par
chaque Commission paritaire
nationale pour l’emploi (CPNE)
et
une
liste
régionale
interprofessionnelle (LRI). Ces
formations peuvent être de
six natures différentes :
1,
les
formations
visant
l’acquisition
du
socle
de
connaissances
et
de
compétences ;
2, les formations inscrites au
Répertoire
National
des
Certifications Professionnelles
(RNCP) ;
3, les certificats de qualification
professionnelle (CQP) ;
4, les certifications inscrites à
un
inventaire
(en
cours
d’élaboration) ;
5, les formations régionales
concourant à la qualification des
demandeurs d’emploi ;
6. Les dispositifs de valorisation
des acquis de l’expérience
(VAE), à noter les types de
formations 2, 3 et 4 proviennent
des listes de la LNI et de la
CPNE. Les formations 1 et 6
sont accessibles de droit.

Tant que le compte personnel
de formation nʼatteint pas 120
heures, les droits à la formation
augmentent de 24 heures par
an. Lorsque le salarié n’a pas
travaillé à temps complet, le
calcul se fait au prorata du
temps de travail effectué
(nombre d’heures de travail
divisé par 1 607 heures ou par
la durée conventionnelle), sous
réserve de dispositions plus
favorables au salarié prévues
par un accord d’entreprise, de
groupe ou de branche.
Si le compte dépasse 120
heures, il est alimenté à hauteur
de 12 heures par an jusqu’à
atteindre un plafond de 150
heures.

Sur Internet, chaque salarié
aura accès à une plateforme
gérée par la caisse des dépôts
et Consignations
www.moncompteformation.gouv.fr,
sur laquelle il aura un espace
personnel sécurisé par un code
secret.


Durant les arrêts maladie et
les congés maternité, les
droits attachés au CPF sont
conservés.
En cas de changement de
situation professionnelle, les
droits
sont
également
maintenus. Cela vaut aussi en
cas de perte d’emploi, du fait de
l’arrivée à échéance du contrat,
d’une démission, d’une rupture
conventionnelle
ou
d’un
licenciement (y compris pour
faute lourde). Les heures
inscrites sur le CPF demeurent
acquises et peuvent être
utilisées, soit dans le cadre d’un
nouvel emploi salarié, soit en
tant que demandeur d’emploi.

Lʼutilisation des heures de
formation figurant au CPF
relève de l’initiative exclusive du
salarié.
Lʼaccord de lʼemployeur est
toutefois
nécessaire,
uniquement lorsque le CPF est
utilisé pendant le temps de
travail sur le calendrier de
formation. La demande est alors
à formuler 60 jours au moins
avant le début de la formation si
sa durée est inférieure à six
mois, 120 jours au moins dans
le cas contraire. L’employeur a
30
jours
pour
répondre.
L’absence de réponse vaut
acceptation.
Lorsque le CPF est utilisé en
dehors du temps de travail,
l’accord de l’employeur n’est
pas nécessaire. Le salarié
continue de bénéficier du
régime de sécurité sociale ou
de celui de la MSA relatif à la
protection
en
matière
d’accidents du travail et de
maladie professionnelle.
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 16

Quand le nombre dʼheures affiché

au compteur
du CPF
est inférieur
au
Quand
le nombre
dʼheures
affiché
nombre
d’heures
de
la
formation
au compteur du CPF est inférieur au
envisagée,
des la formation
heures
nombre
d’heures de
complémentaires
peuvent
être
envisagée,
des
heures
financées
par
l’employeur,
le
salarié,
complémentaires
peuvent
êtrele
Fafsea
ou
un
autre
organisme
paritaire
financées par l’employeur, le salarié, le
agrééoupour
la prise
en charge
du
Fafsea
un autre
organisme
paritaire
congé individuel de formation (CIF) ,
agréé pour la prise en charge du
l’organisme chargé de la gestion du
congé individuel de formation (CIF) ,
compte personnel de prévention de la
l’organisme chargé de la gestion du
pénibilité, l’Etat ou l’AGEFIPH ;
compte
personnel de dʼemploi
préventionpeuvent
de la
Les demandeurs
pénibilité,
l’Etat
ou
l’AGEFIPH
;
faire appel aux régions ainsi qu’à Pôle
Les
demandeurs dʼemploi peuvent
emploi.
faire
appel
qu’à Pôle
Importantaux
: lerégions
CPF estainsi
cumulable
avec
emploi.
d’autres dispositifs, comme le CIF.
Important : le CPF est cumulable avec
d’autres
dispositifs, comme le CIF.



Les
dispositions
légales
et

conventionnelles
du
DIF
Les
dispositions
légales 2014,
et
disparaissent
le 31 décembre
mais les droits acquis
restent
conventionnelles
du
DIF
mobilisables le
dans
cadre du CPF.
disparaissent
31ledécembre
2014,
Le CPF
le relais
à compter
du
mais
lesprend
droits
acquis
restent
1er janvierdans
2015.
de DIF
mobilisables
le Les
cadreheures
du CPF.
à relais
fin 2014
pourront du
être
Lenon
CPFutilisées
prend le
à compter
ermobilisées sous réserve de ne pas
1 janvier 2015. Les heures de DIF
plus àdefin150
heures
de DIF
nonutiliser
utilisées
2014
pourront
êtreet
de
CPF
.
mobilisées sous réserve de ne pas
utiliser plus de 150 heures de DIF et
de 
CPF .
Contrairement au DIF, le CPF
bénéficie d’un financement dédié. Ce

financement est assuré pour toutes
Contrairement au DIF, le CPF
les entreprises, quelle que soit leur
bénéficie
d’un
financement
Ce
taille, par
une
partie de ladédié.
cotisation
financement
est
assuré
pour
toutes
(désormais unique), équivalente à 0,2
les%entreprises,
queet soit
leur
de la masse quelle
salariale,
versée
au
taille,
par
une
partie
de
la
cotisation
Fafsea par les seules entreprises de
(désormais
équivalente à
10 salariés unique),
et plus.
0,2 % de la masse salariale, et versée
au 
Fafsea par les seules entreprises
de La
10 salariés
caisseet plus.
des
dépôts
et
Consignations centralise les données

issues de la Déclaration automatisée
Lades caisse
données des
socialesdépôts
(DADS) et
de
l’entreprise et centralise
calcule les les
heures
sur le
Consignations
données
CPF.deUnla traitement
des
issues
Déclarationautomatisé
automatisée
caractère(DADS)
personnel
desdonnées
donnéesà sociales
de
détermineet les
droits
la formation
l’entreprise
calcule
lesàheures
sur le
selonUnlestraitement
modalités définies
par la
CPF.
automatisé
desloi
et les règlements,
au vu depersonnel
la DADS,
données
à caractère
détermine les droits à la formation
selon
les modalités
par
la 17
loi
Le Manchois
n°114 juin définies
2015
- page
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 17
et les règlements, au vu de la DADS,
puis
nominative des
des
puis de
de la
la déclaration
déclaration nominative
salariés
salariés (DNS).
(DNS).
Lʼentreprise
à déterminer
déterminer les
les
Lʼentreprise n’a
n’a plus
plus à
droits
ancienneté,
droits du
du salarié
salarié selon son ancienneté,
nini àà calculer
d’heures
calculer le nombre
nombre d’heures
acquises,
dans le
le cadre
cadre
acquises, lorsqu’elle
lorsqu’elle est dans
légal, c’est-à-dire
c’est-à-dire à l’exception
légal,
l’exception des
des
mesures conventionnelles.
conventionnelles.
mesures




Comme les
les autres
autres OPCA,
Opca, le
Comme
le Fafsea
Fafsea
gère les
les fonds
fonds mutualisés
mutualisés versés
gère
versés par
par
les
entreprises
affectés
au
les
entreprises
affectés
au
financement
du
CPF.
financement du CPF.




Si la formation se déroule pendant
Si
la formation se déroule pendant
le temps de travail, l’employeur prend
leentemps
travail,
prend
chargede50%
de lal’employeur
rémunération
du
en
charge
50
%
de
la
rémunération
salarié, l’OPCA prend en charge du
le
salarié,
l’OPCA
chargeenle
reste (50%).
Si prend
elle seendéroule
reste
(50 %).
elle sede
déroule
en
dehors
du Sitemps
travail,
dehors
du
temps
de
travail,
l’entreprise et le Fafsea ne financent
l’entreprise
et le Fafsea
ne financent
aucune allocation
formation
au profit
aucune
allocation
formation
au profit
du salarié.
du salarié.


Cʼest la date butoir
pour informer
par écrit
ses salariés
leurinformer
nombre
Cʼest
la date
butoir de
pour
d’heures
de salariés
DIF acquises
non
par
écrit ses
de leur et
nombre
utilisées de
au DIF
31 acquises
décembre et2014.
d’heures
non
Concernant
de travail,
utilisées
au les31certificats
décembre
2014.
les mentions
relatives de
au travail,
DIF
Concernant
les certificats
er
disparaissent
janvier 2015.
les
mentionsau 1relatives
au DIF
disparaissent au 1er janvier 2015.


Au-delà
de cette date,


si elles n’ont
pas
été
utilisées,
les
du
Au-delà de cette date, siheures
elles n’ont
compteur DIF des salariés seront
pas été utilisées, les heures du
définitivement perdues. Entre 2015 et
compteur DIF des salariés seront
2021, les heures DIF seront mobilisées
définitivement perdues. Entre 2015 et
prioritairement par rapport aux heures
2021,
CPF. les heures DIF seront mobilisées
prioritairement par rapport aux heures
CPF.
"Article extrait de la fiche pratique du
magazine Fafsea infos n°109 pages 24 et
"Article
extrait
la fiche
pratique
du
25, rédigée
par de
le Fafsea
et en
ligne sur
magazine
Fafsea infos n° 109 pages 24 et
www.fafsea.com
25, rédigée par le Fafsea et en ligne sur
www.fafsea.com
www.moncompteformation.gouv.fr
www.moncompteformation.gouv.fr






• 500 gr de carottes
• 350 gr de sucre
• 2 citrons
Préparation
Pelez et émincez les
carottes
Placez dans une bassine
à confiture les carottes, le
sucre, le zeste et le jus
des citrons et couvrez
d’eau.
Portez à ébullition et
laissez cuire à feu doux
pendant 4 heures.
Mettez en pots.



• 5 oranges
• 1,2
kg de carottes
épluchées
• 800 gr de sucre
• 200 ml de miel toutes
fleurs
• 1 citron
• 6 dosettes de safran
en filaments
Prélevez le zeste d’une
orange et réservez.
Coupez les carottes en
rondelles et versez les
dans un faitout avec
sucre, miel, jus de citron
et des oranges pressées,
ainsi que 200 ml d’eau.
Portez à ébullition puis
baissez le feu, et laissez
cuire environ 30 minutes.
Passez le mélange au
mixeur pour obtenir une
consistance homogène.
Réhydratez les filaments
de safran dans un peu
d’eau tiède et ajoutez-les
à la confiture, ainsi que
les
zestes
d’orange.
Laissez mijoter jusqu’à
gélification (10/15 mn).
Versez dans des pots,
retournez
et
laissez
refroidir.
GR. ASAVPA


   des personnels des   
er
Basse-Normandie et des personnels sylvicoles de lʼOrne à compter du 1 janvier 2015
et scieries de
(Avenant n° 66 du 16 janvier 2015)








INIV.1
OUVRIERS et EMPLOYES
Coefficient 100
100
9,61 €
1 457.55 €
NIV.2
Coefficient 120
120
9,81 €
1 487,88 €
NIV.3
Coefficient 140
Coefficient 150
Coefficient 160
140
150
160
9,96 €
10.12 €
10.27 €
1 510.63 €
1 534.90 €
1 557.65 €
NIV.4
Coefficient 180
Coefficient 200
180
200
10,93 €
11,81 €
1 657.75 €
1 791,22 €
IIA.M. I
AGENTS DE MAITRISE
210
12.05 €
1 827.62 €
230
270
12.69 €
14.20 €
1 924.69 €
2 153.71 €
A.M. II
er
1 échelon
2ème échelon
1er échelon
320
15,90 €
2 411,55 €
2ème échelon
370
17.66 €
2 678.49 €
Suite pour les cadres consulter les sites Internet
Valeur du point d’ancienneté : 6.03 €. Convention collective : vous pouvez vous procurer un exemplaire s’adresser auprès de DIRECCTE de
Basse-Normandie – Unité Territoriale de la Manche Unité de contrôle n° 2 Rue des près – CS 84 108 – Ci té adm. Bât. B 50010 St-LO cedex
ou sur les sites Internet : http://basse-normandie.direccte.gouv.fr à la rubrique « droit de travail et emploi »
A.M. III
  
Convention collective des    

er
(IDCC 9501) Applicables à compter du 1 JANVIER 2015.


110
120
210
220
310
320

•
•
•


9,61 €
9,73 €
9,87 €
10.00 €
10.29 €
10,59 €


410
420
11.07 €
11,55 €
Personnel dʼencadrement
500
12,80 €
550
15.13 €
600
17.47 €


ère
80 % du SMIC
90 % du SMIC
SMIC
ème
année
Age de l’apprenti
2
1 année
25 % du SMIC
37 % du SMIC
16 à 17 ans
41 % du SMIC
49 % du SMIC
18 à 20 ans
21 ans et plus
53 % du SMIC (1)
61 % du SMIC (1)
(1) ou du salaire minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé, s’il est plus favorable.
De 16 à 17 ans
De 17 à 18 ans
Après 6 mois d’activité
(valeur
journalière)

Salariés 14.08 €
Apprentis 8,80 €
(valeur
mensuelle)

pour célibataire
Salariés
Familiale

2,11 €
1,32 €


8,45 €
5,28 €

1 pièce meublée chauffée
1 pièce chauffage central, eau courante

3,52 €
2,20 €
47.65 €
76.24 €
Voir article 28 de la convention collective
1 pièce meublée chauffée
35.74 €
1 pièce chauffage central, eau courante
57.18 €
ème
ème
ème
Rémunération des heures supplémentaires : 25 % de la 36
à la 43
heure incluse. 50 % à compter de la 44
heure.
Rémunération du travail dominical : Les heures effectuées le dimanche donnent lieu à majoration sur la base de l’heure normale
ou à récupération de façon équivalente à la majoration dans les conditions suivantes : 10 % pour les soins courants aux animaux et
50 % dans les autres cas. Le cas échéant, cette majoration se cumule avec les majorations pour les heures supplémentaires.
Apprentis
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 18



Si l’une de ces offres vous intéresse. Vous pouvez vérifier sur le site Internet de l’ANEFA si celle-ci est
Si l’une de ces offres vous intéresse. Vous pouvez vérifier sur le site Internet de l’ANEFA si celle-ci est
toujours disponible. Vous pouvez également vous inscrire sur le site de l’ANEFA.
toujours disponible. Vous pouvez également vous inscrire sur le site de l’ANEFA.
Contact: :Denis
DenisMOREAU,
MOREAU,Gestionnaire
Gestionnaire
ANEFAtéltél
: 02
Contact
ANEFA
: 02
3333
06 06
48 48
71 71
Site
Internet
http://www.anefa-emploi.org
adresse
e’mail
[email protected]
Site Internet http://www.anefa-emploi.org
adresse e’mail [email protected]




    

   

 

Secteur
Barenton,
Agent
   















 Juvigny

 Agent

Secteur
le Tertre,

d’élevage laitier, traite, conduite
d’élevage
laitier réalisant un CS



matériel
agricole.
Contrat
Lait,
traite,
conduite
de 
matériel.



à 

d’apprentissage.
Contrat de professionnalisation



        partir du 01/08/2015.
        


 

     

      
 

Secteur
Saint-Lô,
Agent
Secteur
Saint-Lô,
Responsable

 
   d’élevages,

 
 
conduite
de matériel
troupeau
laitier,
traite, 
suivi
  
 
élevage

de 
culture, suivi
laitier et
troupeau
(reproduction,
vêlage,
 
  
  robots



de traite.
CDI temps
plein.
soins,
alimentation ...), paillage.



 
CDI
plein.
temps

   
   
      
    


   
    


    
   
       
Secteur Nord-Ouest du Cotentin,
Secteur
Montebourg,
exploitation

 
 

Exploitation
porcine 500 truies NE
laitière
et
viande,
 
 Agent

  Responsable
  
recherche
d’élevage 
d’élevages,
aux
 paillage,
 aide
 

porcin CDI temps plein.
soins,
entretien
abord exploitation,


 
 
traite
 et conduite
 matériel

      
occasionnelle.
CDI temps
partiel.  
 
 
    
      
    
     




  

Pontorson, Conducteur Secteur
 

trice
d'engins
agricoles
qui


Exploitation
porcine
entre Brécey

interviendra
sur
l'activité
des



    
et Mortain 185 truies NE
grandes
cultures, CDD 5 mois


recherche
un agent d’élevage
évolutif
CDI.







porcin
avec
un
minimum
CDI
temps

       
d’expérience,
plein.



     







 







Canton
Agent
 Barenton,
 

d’élevage
laitier
H/F,
traite
roto
     

 
matin,
soin,
alimentation,
suivi






Région
Avranches, conducteurtroupeau,
conduite
matériel.
CDI

d’engins
 
 
trice
agricoles
pour
temps
partiel 18 h/semaine.


exploitation
polyculture élevage,

 
 
conduite
matériel,
traite
Vous
retrouverez
l’ensemble
des 



  
  offres d’emploi (et de stages), les
occasionnellement.
CDI temps





     demandes d’emploi sur le site
plein.


Internet
ANEFA
 (Association

     Nationale Emploi Formation en
   

Agriculture).

      
   
    
Le Manchois n° 114 - Juin 2015 - page 19
- page
Le Manchois n° 112 octobre 2014
    


    

   
  
Secteur
traite,
(robots
 Sourdeval,
 


de
traite)
et
conducteur
d’engins
     
agricoles
CDD 
temps
plein 1
 H/F.
 

an,
possibilité
CDI.
    
   

     
      

   


Secteur
Sourdeval, 
Agent

 


d’élevage
laitier
H/F,
traite, 
soins,
  
 
alimentation,
conduite matériel


 
agricole.
Contrat
d’apprentissage.
   


  









Secteur La Haye du Puit, Agent

d’élevage laitier H/F, traite, soins,
  
 
alimentation,
conduite
matériel 

 
  
agricole.
Contrat
d’apprentissage.
   


  
     




Secteur Torigni Sur Vire, Agent

d’élevage laitier H/F, traite, soins,

alimentation, conduite matériel

agricole. Contrat d’apprentissage.






     






 
Secteur Bréhal, Agent d’élevage





laitier
H/F,
traite,
soins,
  conduite
 
alimentation,
matériel
  
 
agricole.
CDI 
temps 
plein.
    
     











   
Secteur
Saint-Pois,
Agent

d’élevage
laitier
H/F,
traite,
soins,
    
alimentation,
conduite
matériel
 
 
agricole.
CDI
temps
plein

01/09/15.
    
    



«LʼADASEA vous accompagne dans vos projets»
•
Le Point Info Installation : un guichet unique pour
informer sur le métier d’agriculteur, accompagner et
orienter les candidats à l’installation. Nous proposons
également un accompagnement pour les candidats qui
envisagent un stage à l’étranger. Site Internet :
http://www.adasea50.fr
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d’orientation et de promotion des métiers pour les
demandeurs d’emploi et les employeurs.
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La bourse de lʼemploi : un dispositif de mise en relation
entre demandeurs d’emploi et employeurs. Un site Internet
pour la diffusion des offres et des demandes est à votre
disposition : http://www.anefa.org
adresse mail : [email protected]
•



Vous vous posez des questions, sur votre projet dʼinstallation,
sur votre recherche dʼemploi, vous souhaitez un conseil,
nʼhésitez pas à prendre contact avec nos services !
ADASEA de la Manche, Maison de lʼagriculture, avenue de
Paris, 50009 Saint-Lô Cedex - Tél : 02.33.06.48.70
mail : [email protected] www.adasea50.fr












Nom……………………..Prénom………………..
Adresse……………………………………………..
……………………………………………………..
Code Postal………………………
Commune ……………………………………………..
Année de naissance …………tél : …………………
Mail ……………………………………………………
Secteur dʼactivité :
 Élevage laitier
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 Élevage porcin
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 Autres …………………………………………..
 J’adhère pour la première fois au tarif de 7,50 €
 J’adhère avec mon conjoint au tarif de 18 €
 J’adhère à une seule personne au tarif de 15€
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Cézam est un réseau inter CE qui permet à des structures
comme notre Association de bénéficier de tarifs réduits sur
des musées, hébergement de vacances, parc d’attractions.
Contactez-nous pour plus de renseignements, pour voir la
liste en Normandie mais aussi partout en France ou
consultez les pages Internet :
www.cezam-bassenormandie.fr / www.cezam.fr
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Pour commander vos cartes CEZAM
(Nominative avec photo) :
Pour vous, adhérents de l’ASAVPA : envoyer une photo +
11.50 € et nous vous adresserons la carte (qui vous donne
droit aux tarifs réduits).
Pour les ayants droits (votre conjoint et chacun des
enfants) : la carte coûte 4, 50 € /personne, nous envoyer le
montant correspondant au nombre de personne ainsi
qu’une photo d’identité. Nous vous adresserons par retour
de courrier les cartes et le guide CEZAM 2015.
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 Carte Cezam valable 1 an 11.50 €
…11,50 €………
 Cartes ayants droits
…4,50 €…… X
nbre =
€.